Le père de la Rochefortoise décédée a mis les jeunes en garde lors des funérailles
ROCHEFORT Beaucoup de jeunes ont assisté aux funérailles de Stéphanie, cette Rochefortoise de 22 ans décédée dimanche matin après avoir consommé de la drogue en compagnie de quatre autres jeunes.
Source : www.dhnet.beNée dans une famille aisée, Stéphanie avait fait ses humanités à l'athénée de Jemelle. Plusieurs anciens élèves de cet établissement scolaire étaient présents à l'église de Rochefort, jeudi matin. «Nous ne comprenons pas ce qui s'est passé, a soufflé Julien. J'ai gardé le souvenir d'une jeune fille souriante, très sociable, toujours prête à rendre service. Les circonstances de son décès m'ont à la fois surpris et fait de la peine.» «La drogue est un fléau», a enchaîné une copine de classe. «Il faudrait faire davantage de prévention.»
Au cours de l'office, concélébré par le vicaire de Rochefort, Michel Ringlet, et le curé d'Eprave, Jules Yansenne, le père de la victime s'en est pris aux «dealers qui profitent des jeunes et se font de l'argent sur leur dos». Il a aussi mis en garde les adolescents et les jeunes adultes contre la consommation de stupéfiants. «Lorsque vous sortirez le week-end prochain, soyez vigilant!» a-t-il ajouté, la gorge nouée. «Si on vous propose de la drogue, pensez à Stéphanie...» Ces paroles ont touché l'assemblée. Des applaudissements ont salué le courage de ce père éploré.
Reste que dans la famille de la jeune femme, c'est toujours l'incompréhension. «De l'aveu de ses amis, Stéphanie n'était pas une consommatrice de drogue», souligne la maman de la disparue. «Je n'arrive pas à comprendre. Ma fille était toujours souriante. Elle n'avait pas besoin de stupéfiants! Elle venait d'être engagée comme aide soignante au service d'aide et de soins à domicile d'Annevoie. C'était un vrai rayon de soleil pour tout le monde!» 0 commentaire En savoir plus… ›
Dans le cadre d'un terrible accident de la circulation qui avait coûté la vie à ses deux de ses amis, un jeune conducteur de 19 ans a comparu devant le tribunal correctionnel. Il a été condamné à dix mois d'emprisonnement avec sursis.
L'alcool au volant tue, on ne cessera de le répéter. Mais le cannabis aussi. Le 2Â février Yann, 19 ans, étudiant, assiste à une petite fête entre copains. Circule de l'alcool, des joints aussi.
Source : OUEST FRANCE CAENSans être consommateur régulier, le jeune homme reconnaît qu'il lui arrive de fumer en soirée. Vers 5 h du matin c'est lui qui prend le volant pour raccompagner ses amis. En chemin, la voiture percute de plein fouet un arbre. Le choc est très violent : le véhicule fait plusieurs tonneaux et le moteur est éjecté. Les deux compagnons de Yann meurent sur le coup et lui-même est sérieusement blessé.
Avocats des familles des victimes, Me Hugues Hurel et Philippe Augier évoquent un dossier particulièrement douloureux : « Les parties civiles, dans leur souffrance, ne souhaitent pas accabler le prévenu avec qui elles continuent d'avoir des rapports. »
La vice-procureur Carole Étienne se montre moins indulgente : « Cet accident n'est pas aléatoire, il aurait pu être évité. Le prévenu a été totalement irresponsable ce soir-là ». Elle déplore les effets détonants de l'alcool et du cannabis. « Le principe à retenir est que le titulaire du permis de conduire a un droit de vie et de mort sur ses congénères. La voiture est une arme qui peut conduire devant le tribunal et en prison. » Elle requiert un an d'emprisonnement, ferme pour partie.
Me Jean-Marie Agnès, avocat de la défense estime qu'une telle condamnation dépasserait largement le souhait des familles des victimes. « Yann, très fragile psychologiquement depuis cet accident, a vu mourir son meilleur ami sous ses yeux. C'est sa principale peine et il gardera cette souffrance toute sa vie. Maintenant, il ne faudrait pas réparer un drame par un autre drame. »
Le prévenu est condamné à dix mois d'emprisonnement avec sursis, 240 heures de travail d'intérêt général et l'annulation de son permis de conduire
Avec 37 hectares, le canton s'affiche comme le plus gros producteur de Suisse.
Photo Pascal Frautschi
Source: Tribune de GenèveEst-il légal de cultiver du chanvre sur le sol genevois?
C'est la question que s'est posée ce promeneur, dimanche dernier, après être tombé nez à nez avec deux immenses champs de cannabis du côté de la réserve naturelle du Moulin-de-Vert, près du barrage de Verbois.
Or, pas de quoi crier à la fraude. «La culture du chanvre est autorisée par la législation fédérale pour autant que la teneur en THC* ne dépasse pas 0,3%», indique Jean-Marc Sermet, au Service de l'agriculture du canton de Genève. Tous les contrôles sont effectués par l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG).
Les plants cultivés par Christophe Bosson au Moulin-de-Vert contiennent moins de 0,1% de THC. «Ne pouvant plus cultiver du mäs à cet endroit, j'ai choisi de faire du chanvre. Pas besoin d'autorisation. Mais, il faut pouvoir justifier d'où proviennent les semences et à quoi la production est destinée.»
Christophe Bosson fait partie des quatorze producteurs de la région, qui revendent leurs graines à la société Hempcoline. Cette industrie de cosmétologie est dirigée par Jean-Pierre Michel, lui-même agriculteur. Au total, trente-sept hectares de chanvre sont cultivés dans le bassin lémanique, faisant ainsi de Genève le plus gros producteur de Suisse. «J'ai opté pour une agriculture de proximité avec une récolte organisée à Genève et transformée dans le canton de Vaud, précise le patron d'Hempcoline. D'autre part, pour que le taux de THC reste au même taux faible de 0,1%, nous semons des graines de deuxième génération, achetées en France.»
Un débouché pour l'agriculture
De ces graines est extraite une huile, servant notamment à la fabrication de crèmes. Jean-Pierre Michel s'est lancé dans la culture du chanvre il y a huit ans. Car selon lui, l'avenir de l'agriculture est à envisager du côté de la santé et du bien-être. «Grâce à la collaboration avec un pharmacien et des laboratoires de recherches, nous avons mis au point une variété contenant de la vitamine E naturelle. Celle-ci favorise la régénération des cellules de la peau.»
En plus de devoir convaincre de l'efficacité de ses produits, Jean-Pierre Michel est conscient qu'il doit aussi réussir à changer l'image du chanvre, liée uniquement à celle de produit hallucinogène. C'est la raison pour laquelle il a choisi de renforcer sa crédibilité en commercialisant ses produits dans des pharmacies et non pas dans la dizaine de magasins de chanvre présents à Genève.
Mis à part l'huile produite, l'industrie rentabilise l'exploitation de ses plants de cannabis en récupérant du tourteau de chanvre. Mélangé à de l'orge, celui-ci sert à nourrir le bétail. Mais aucun risque de vache folle…
Le chanvre est la plante au monde capable de produire le plus de biomasse, seule ressource annuelle renouvelable et capable, à terme, de remplacer les carburants d'origine fossile. Lorsqu'on fait pousser du chanvre dans le but de tirer de l'énergie de sa récolte, la plante "inhale" du gaz carbonique CO2, puis lorsqu'il est brûlé pour produire de l'énergie, elle libère de nouveau ce gaz carbonique dans l'air, assurant ainsi l'équilibre.
Source:Chanvre-info.chHenry FORD avait conçu des voitures en plastique à base de paille de blé, de chanvre et de sisal (voir Popular Mechanics de décembre 1941). Il voulait que le carburant en soit le méthanol à base de la biomasse de chanvre. Comme toute plante durant sa croissance, le chanvre "inhale" du CO2 (gaz carbonique) pour construire la structure de sa cellule, en revanche, ce mécanisme dégage ensuite de l'oxygène, enrichissant de nouveau l'atmosphère.
Ensuite, lorsque la biomasse de chanvre riche en carbone est brûlée pour produire de l'énergie, le CO2 est de nouveau libéré dans l'air ; le cycle du CO2 se rapproche à nouveau de l'équilibre écologique avec la croissance de la récolte suivante. La biomasse obtenue n'est jamais convertie entièrement en carburant : des feuilles, des parties de tiges, et l'ensemble des racines restent comme résidus dans les champs. Ces matières organiques, riches en carbone, contribuent à fertiliser le sol, et à chaque saison, un peu plus de gaz carbonique de l'air pénètre ainsi dans le sol, si bien que les carburants d'origine végétale contribuent à réduire lentement la quantité de gaz carbonique de notre atmosphère polluée. Le chanvre est capable de produire 25 tonnes de biomasse par hectare, et cela tous les 4 mois. La conversion de la biomasse par le procédé de la pyrolise, qui consiste à soumettre la matière organique à de hautes températures ou sous atmosphère raréfiée, produit une sorte de "charbon de bois propre" qui remplacerait avantageusement le charbon ordinaire.
Le soufre, rejeté par les cheminées des usines brûlant du charbon fossile, est la première source des pluies acides. Le "charbon de bois propre" tiré du chanvre par le procédé de la pyrolise ne contient pas de soufre, et sa combustion, même à l'échelle industrielle, n'en rejetterait pas.
La transformation de la biomasse par "cracking" produit également des carburants sans soufre susceptibles de remplacer les variétés de produits pétroliers d'origine fossile, comme le gazole.
Ainsi la quantité globale de gaz carbonique atmosphérique n'augmente pas lorsqu'on brûle un carburant ayant pour origine la biomasse. La pyrolise emploie la même technologie par "cracking" que celle de l'industrie du pétrole dans le raffinage des carburants fossiles. Les gaz que dégagent les procédés d'extraction, dans les procédés de pyrolise ou de cracking du chanvre, pourraient servir à faire tourner des générateurs électriques par la même occasion. Le processus par conversion de la biomasse peut être ajusté pour produire du charbon de bois, des carburants liquides, du méthanol, ainsi que des produits chimiques importants pour l'industrie : acétone, acétate d'éthyle, goudron, poix et crosote. La société FORD a fait fonctionner avec succès une usine de cracking de la biomasse dans les années 1930 à Iron Mountain dans le Michigan. Les graines de chanvre contiennent 30% d'huile (en volume). Cette huile a pu servir à faire du gazole de haute qualité et du carburant pour avion, elle peut servir dans les machines de haute précision. L'huile de chanvre avait toujours été utilisée pour l'éclairage. Les tiges de chanvre sont constituées à 80% de déchets (le sous-produit sous forme de pulpe, que l'on obtient une fois que l'on a retiré les fibres), et ces déchets contiennent eux-mêmes 77% de cellulose, une matière première importante pour l'industrie chimique, la production de plastique et de fibres. Un hectare de chanvre peut produire entre 50 et 100 fois plus de cellulose que les tiges de mais ou de canne à sucre.
A peu près partout, il est possible de faire deux récoltes annuelles de chanvre au minimum. Le chanvre présente un cycle de croissance court, et peut être planté après la récolte des plantes alimentaires. Chaque hectare peut produire environ 10'000 litres de méthanol. Malgré ses exceptionnelles capacités de production, le chanvre est une plante frugale qui n'épuise pas les sols : elle perd une partie de son epaix feuillage pendant toute la saison et produit un terreau qui contribue à retenir l'humidité. Le prix de revient d'une tonne de chanvre destinée à produire du carburant est d'environ 30$. L'huile tirée des graines pourrait servir à nouveau de matière première aux industriels producteurs de peintures et de vernis. L'association BACH (Business Alliance for Commerce in Hemp), basée à Los Angeles, indique que l'on compte quelques 50'000 utilisations commerciales (autres que de le fumer) pour le chanvre, toutes viables économiquement et compétitives.
Pourquoi le refus du Conseil national d'entrer en matière sur la révision de la loi sur les stupéfiants ? Parce que les partis conservateurs, la police et la justice, les comités antidrogues, les média populaires ont été endoctrinés par la propagande scientologue.
Source: Chanvre-info.chSuzanne Montangero, de "l'Eglise" de scientologie de Lausanne, a affirmé que les associations scientologues d'origine américaine Narconon et Dites non à la drogue ont distribué plus de 600.000 brochures aux politiciens, étudiants, policiers, corps médical. Et combien de conférences bidons au soleil, de séminaires dans des hôtels prestigieux, de dossiers de presse tout ficelés, d'étrennes en fin d'année ?
La secte tente par tous les moyens d'officialiser ce tract en le mettant à la disposition du public dans les écoles, les centres de soins, les associations honorables, et les commissariats. Au risque de provoquer des polémiques et des scandales, comme lors de la distribution au Lycée cantonal de Porrentruy. Ce fut le cas dans de nombreux pays depuis 1966, date du lancement de l'OPA de Ron Hubbard sur les consciences des usagers de drogues, sur l'argent des familles de toxicomanes et sur les subventions publiques et privées.
Des centaines d'experts ont été mandatés et des dizaines de millions dépensés pour enquêter sur les stupéfiants. Par exemple : La Guardia aux USA, Le Dain au Canada, Henrion et Roques en France, rapport sur le cannabis de l'Office fédéral de la santé publique, et même un rapport étouffé par l'OMS en 1998. Tous prennent le contre-pied des positions scientologues, mais leurs recommandations n'ont jamais été appliquées dans aucune loi. USA, France, Suède et Suisse soutiennent aveuglément le modèle de l'ONU/UNDCP qui ressemble trop souvent à un copier/coller des délires de Ron Hubbard. Quel que soit le stupéfiant à la mode, les générations successives doivent gober les mêmes âneries à peine relookées.
Il est grand temps d'oublier ces débats viciés pour mener enfin une politique pragmatique et efficace en matière de drogues, fondée sur les quatre piliers qui ont bien plus fait leurs preuves que tous les prohibitionnistes du monde entier.
Un chiffre, un seul, donne la dimension du problème. Les chiffres peuvent être utilisés comme des caches, des instruments de travestissement de la réalité. Celui-là dévoile, impressionne, intrigue et inquiète. Douze milliards de dollars, tel est le produit généré par le trafic de haschisch d'origine marocaine sur le marché européen. Cela fait dix milliards d'euros et cent quatorze milliards de dirhams. C'est ce qui vient d'être révélé par une enquête réalisée conjointement par l'Agence de développement du Nord et l'office des Nations Unies contre la drogue et le crime.
Bien qu'il s'agisse d'une estimation statistique, la somme ainsi dégagée est une déduction arithmétique aux données très simples. 735 tonnes de résine de cannabis ont été saisies en Espagne et 66 au Maroc, soit un total de 801 tonnes sur une production de 3080 tonnes. La soustraction donne environ 2300 tonnes non saisies, donc propres à la consommation. À raison de 5,4 dollars le gramme, cela fait douze milliards de dollars. Le compte est bon; les jeux sont faits; rien ne va plus.
Source: Maroc-hebdo
Récolte
Place au calcul mental, les rapprochements numériques se bousculent. Avec douze milliards de dollars, on n'est pas loin de la dette extérieure du Maroc estimée à quatorze. De même que le pactole du kif représente près du tiers des 37,3 milliards de dollars du produit intérieur brut du pays (PIB).
Du haut de ces montagnes de dollars, on est pris de vertige. On se dit, mais qu'est ce qu'on attend pour être riches ! Pourquoi a-t-on des difficultés à boucler les fins d'années budgétaires ? Seulement voilà, il semble qu'on ait le kif, mais pas l'argent du kif, en tout cas pas plus qu'une infime partie visible, des miettes qui ne découvrent pas l'immensité immergée de l'iceberg. La récolte de cannabis de 2003 n'a rapporté aux cultivateurs que deux milliards de dirhams, soit deux cent quatorze millions de dollars. Ce qui représente 0,57% du PIB. Par famille, le revenu moyen tiré de la vente du cannabis s'établit à environ 20.900 Dh par an, soit 2237 Dh par personne(223.7 €/pers). Une misère.
La misère, il faut aller la chercher dans ce Rif géographiquement difficile d'accès et historiquement rebelle. Qui s'y frotte, s'y casse les dents. Les coloniaux espagnols face à Abdelkrim El Khatabi et les gendarmes à l'épreuve des trafiquants du kif. Longtemps après l'indépendance, le Makhzen au sens traditionnel du terme n'avaient toujours qu'une présence à peine tolérée. Ce à quoi le pouvoir central a réagi par une bouderie désastreuse qui a fait du Rif une zone officiellement maudite et délibérément non-inscrite dans le processus de développement du pays. Un indicateur significatif, les chemins carrossables lentement transformés en routes goudronnées, sont plus Est-Ouest que Nord Sud. C'est dire que cette région inhospitalière, pour cause de nature ingrate et d'encavement politique, a de tout temps vécu en autarcie. Sur et autour du kif. Il n'y avait que le kif pour avoir quelque chose à se mettre sous la dent. Introduit par les immigrants arabes au VIIème siècle, le kif a colonisé tout le rif central dès le XVème siècle.
Cette plante innervante semble avoir toujours été là, comme pour aider les populations rifaines à survivre, à améliorer le quotidien en accompagnant l'orge et le mäs.
Lorsqu'on aborde le pays Sanhaja par la trouée de Taza, par les Beni Zéroual et le fameux «bureau Ghafsaye», on est de plain pied à Bab Berred, puis Ketama. Dans ce Katmandou marocain, on est d'abord accueilli par le mulet, le quatre-quatre de ces contrées escarpées. S'alignent alors en escaliers, comme dans un immense amphithéâtre, des cultures en terrasses et des villages suspendus à mille mètres d'altitude. Une impression de hauteur, sans que l'on soit vraiment en haute montagne. C'est juste l'impact d'un cadre sauvage où le ciel est trop bas, trop proche pour qu'il ait oublié cette terre et les hommes qui y vivent. Envers et contre tout. Avec le kif en héritage. Le kif comme affaire de famille, de père en fils. On connaît toutes les subtilités de cette plante providentielle et fragile, depuis la semence jusqu'à la récolte.
Et après la récolte, que se passe-t-il ? Eh bien, après, ce n'est plus une affaire de famille. Entrent en scène les intermédiaires, lorsqu'ils n'achètent pas sur pied, ou qu'ils ne supervisent pas tout le processus de production, en fournissant semence et angrais. Ce sont les commis des gros revendeurs qui réceptionnent la récolte.
Misère
Commence alors la longue chaîne de transformation et de commercialisation. Les producteurs n'en sont pas totalement éjectés, mais très faiblement représentés et très pauvrement rémunérés. 34% du cannabis sont directement transformés en poudre par les exploitants, mais il faut pas moins de 100 kg brut pour obtenir 6 à 7 kg de poudre, le rendement à l'hectare étant de 63 kg pour les espaces irrigués et de la moitié, 33, pour les cultures bour.
Quant aux tarifs, ils sont de 35 Dh le kg de brut et 900 Dh le kg de poudre. Si l'on tient compte de l'exiguäté des parcelles, moins d'un hectare en moyenne, et de la forte densité, le revenu à la source est évidemment faible. D'autant que le séchage et la mise en poudre du kif demandent 6 mois de préparation. Beaucoup de travail, donc, pour pas grand-chose et pour beaucoup de bouches à nourrir.
C'est pourtant cette misère-là qui produit des milliards en dollars. Du brut à la poudre, et de la poudre à la résine, les prix connaissent une progression exponentielle. L'unité n'est plus le vulgaire kilo, mais le gramme des orfèvres. La résine se négocie à 5,4 dollars le gramme, soit 54 Dh. Multipliez par mille, puis par les 3080 tonnes mises en vente et vous obtiendrez la manne à peine croyable de douze milliards de Dollars. Ce montant ne peut être que vrai, car c'est quasiment sous forme de résine que le kif est consommé sur le marché européen. Le passage de la poudre à la résine demande des équipements un peu plus que rudimentaires, vu les quantités transformées, encore une fois 3080 tonnes, pour 2003. Où se fait cette transformation ? Si l'on en croit les statistiques de la Central intelligentsia criminal (espagnole), la réduction de la poudre en lingots de résine ne pouvait se faire qu'au Maroc. Puisque 61,16% des saisies de résine se sont faites sur les plages du littoral espagnol, en provenance du Maroc, contre 27,25% à l'intérieur de l'Espagne, 4,42% en mer Méditerranée et 7,15% en zone portuaire sous douane.
La gendarmerie a saisi mercredi 17.000 pieds de pakalolo (cannabis de Polynésie) répartis en 22 sites, sur l'île de Raiatea (île Sous le Vent), soit, en une journée, pres de la moitie des pieds saisis habituellement en un an.
Source: Tahiti Presse"Le bilan de cette opération coup poing est très satisfaisant: l'ensemble des plantations a été détruit, et pour l'instant deux auteurs, de Raiatea, ont été identifiés, puis interpellés dans la foulée. Concernant les autre sites découverts, des enquêtes sont en cours", a déclaré jeudi à Tahitipresse le commandant de la compagnie des archipels, le capitaine Jackie Dimus.
Cette opération coup de poing, menée dans le cadre de la lutte contre les stupéfiants, a nécessité, du fait du relief montagneux de Raiatea, le concours de l'escadron territorial de l'outre-mer (ETOM) et d'un des deux hélicoptères Super Puma dont ils disposent.
"Suite à une enquête menée au sol par les brigades territoriales, nous sommes allés survoler, mercredi, l'île de Raiatea, en hélicoptère. Après repérage des plantations, le groupe de peloton mobile de la gendarmerie, seul habilité aux opérations d'hélitreuillage pour être qualifié "secours montagne", est donc descendu sur les différents sites repérés pour détruire tous les pieds", a exposé le capitaine Jackie Dimus. Certains plants atteignaient jusqu'à deux mètres de hauteur.
Cette intervention a nécessité au total une équipe de 25 personnes, dont quatre de l'escadron territorial de l'outre-mer (ETOM), dix du groupe de peloton mobile de la gendarmerie, et au sol, des gendarmes de la brigade de Raiatea et d'unité de contact gendarmerie.
L'opération faisait suite à une première menée lundi à Huahine (île Sous le Vent). Sept plantations ont été repérées et 600 pieds de pakalolo ont été détruits.
Outre la répression, la gendarmerie mène toute l'année, dans sa lutte contre les stupéfiants, des campagnes de prévention à Tahiti et dans les îles, avec la brigade de prévention de la délinquance juvénile.
RA
Selon plusieurs experts de la santé publique, les fermetures successives des magasins de chanvre dans tout le pays risquent de pousser les jeunes fumeurs de cannabis vers les drogues dures.
Les dealers pourraient donc être les principaux bénéficiaires du refus du Parlement de dépénaliser la consommation du «pétard».
Source: Swiss InfoUn peu partout en Suisse, les descentes de police se sont succédées dans les magasins et les plantations clandestines de cannabis. Les plantations ont été détruites, les produits – les dérivés aussi - ont été saisis et les magasins ont été fermés.
Un simple exemple: au Tessin, seuls deux des 75 points de vente que comptait le canton existent encore à l'heure actuelle.
Drogues douces, drogues dures
«Nous nous sentons concernés par ce phénomène, explique Sandra Meier. Car dans les magasins, nous savions exactement ce que les consommateurs de cannabis pouvaient acheter.»
Pour la porte-parole de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), le risque existe désormais que les dealers de rue tentent d'inciter les jeunes fumeurs de cannabis à essayer des drogues dures.
Et ce, pour une simple question de profit. Différentes recherches montrent, en effet, qu'un vendeur peut réaliser un bénéfice de 70 francs sur un gramme de cocäne, contre 15 francs pour la même quantité de cannabis.
«Ainsi, le danger que les consommateurs de cannabis – en règle générale de jeunes gens - essaient l'héroäne ou d'autres drogues dures est réel. Et cela pourrait avoir un effet dévastateur», ajoute Sandra Meier.
Un grand danger
Pourtant, selon Thilo Beck, il n'existe aucune preuve d'un passage avéré et inévitable du cannabis aux drogues dures.
Mais le psychiatre de la Clinique psychiatrique universitaire de Zurich conçoit aisément que des jeunes soient tentés par l'expérience des drogues dures si celles-ci leur sont proposées.
«La décision du Parlement de ne pas dépénaliser le cannabis pourrait créer la confusion quant à son danger relatif, explique-t-il. Et, à mon sens, tout adolescent en bonne santé désire essayer diverses choses.»
«Ce qui me dérange particulièrement, c'est que la marijuana est mise sur le même plan que les drogues dures provoquant une grande dépendance, poursuit-il. Cela ne soutient pas la comparaison. Pourtant, les gens peinent à dissocier les deux choses.»
Pour mémoire, le 14 juin dernier, le Conseil national (Chambre du peuple) a refusé d'entrée en matière sur la révision de la loi sur les stupéfiants et les substances psychotiques pour la quatrième fois depuis 2001.
La loi, date de 1951 et n'a été soumise qu'à une seule révision. C'était en 1975.
Une grande consommation
Selon l'Institut suisse de prévention de l'alcoolisme et autres toxicomanies (ispa), 500'000 personnes - principalement des jeunes de moins de trente ans - consomment régulièrement ou occasionnellement du cannabis. Soit plus d'une personne sur quinze.
C'est pourquoi l'Office fédéral de la santé publique soutenait l'idée d'une dépénalisation de la consommation de cannabis.
«Une loi doit refléter la réalité de la société. De plus, la révision aurait permis un certain contrôle de l'Etat sur la vente de chanvre», fait remarquer le directeur de l'OFSP Thomas Zeltner.
Les cantons doivent donc continuer de faire appliquer la loi pour la plus grande frustration de la police et de diverses associations de professeurs.
«La situation n'est pas satisfaisante. Malgré des effectifs réduits, la police devra continuer à faire la chasse aux fumeurs de joints, conclut Sandra Meier. Et les autorités continueront d'avoir des difficultés à appliquer les dispositions légales.»
swissinfo, Elisabeth Meen
(traduction et adaptation: Mathias Froidevaux)
Fini, le petit joint au volant !
Dès la semaine prochaine, la police municipale va pouvoir soumettre les automobilistes à des «tests de drogue rapide», qui permettront de mesurer le taux de cannabis, mais aussi de cocäne et d'héroäne absorbés par les conducteurs.
Source: Journal du JuraL'engin ressemble à un test de grossesse: bleu clair, il présente une partie amovible qui, imprégnée de sueur ou de salive, révèlera par une barre verticale si le conducteur a ou non consommé de la drogue. «Ce test ne permet pas d'évaluer les quantités de stupéfiants absorbées; si le conducteur est signalé positif, il devra se soumettre à une prise de sang et une analyse d'urine au Centre hospitalier», explique André Glauser. Ces tests sont ensuite analysés à l'Institut de médecine légale, à Berne. «Ces tests feront office de moyens de preuve en cas de procédure d'amende contre les chauffeurs en infraction. Le juge déterminera ensuite le montant de la contravention», poursuit André Glauser. Si elle n'est pas encore clairement mentionnée dans la loi (cette lacune sera comblée en 2005 avec la nouvelle loi sur la circulation routière, qui stipulera la tolérance zéro pour le cannabis), la conduite sous l'emprise de stupéfiants est tout de même punissable...
Accidents en hausse
Déployant une valise remplie de sachets métallisés, le commandant de la police municipale précise que l'un des appareils - d'un coût de 10 fr., utilisable une seule fois - permet de tester uniquement la consommation de cannabis, tandis que l'autre (20 fr.) signale la présence d'amphétamines, de cocäne et d'héroäne dans l'organisme.
Les agents municipaux ont-ils reçu une formation spéciale afin d'apprendre le maniement du test et la meilleure manière de détecter les suspects? «Evidemment, nos hommes ont été formés; le test est relativement simple d'utilisation. Quant aux éventuels suspects, plusieurs indices tels que des pupilles dilatées ou une forte odeur de cannabis dans la voiture nous inciteront à procéder à cet examen», signale André Glauser, qui ajoute que les accidents de la circulation sont de plus en plus fréquemment dus à la consommation de stupéfiants: 12% des accidents enregistrés en 2003 dans le canton de Berne étaient imputables à la drogue, contre 9,5% en 2002.
Des scientifiques affirment que la consommation de cannabis chez les pêcheurs marocains et jamäcains augmente leur capacité à voir dans le noir, et leurs facultés de navigation.
Il semblerait en effet que le cannabis amplifie temporairement le signal transmis par l'Å“il au cerveau. Si cette découverte est intéressante alors que le débat sur l'allumage permanent des codes fait rage en France, il reste toutefois un problème de taille qui empêche le gouvernement d'envisager cette alternative : les attaques répétées de calamars géants dont les pêcheurs sont l'objet en rentrant au port.
Aujourd'hui en France, l'épidémie à VIH-sida est mieux mesurée qu'elle ne l'a jamais été. Les inquiétudes restent fortes vers les gays, jeunes et moins jeunes, vers les personnes d'origine étrangère et chez les femmes. Faut-il alors abandonner toute politique de prévention des risques de contamination par le VIH-sida en direction des consommateurs de drogues, au motif que l'épidémie les concernent de moins en moins ? Évidemment non.
Source : CIRC Paris PresseCar on aurait tort de croire la partie gagnée. Et le Parlement a bien fait de consacrer l'existence légale des programmes de réduction des risques en direction des consommateurs de produits psychoactifs.
Mais ce moment d'égarement « libertaire » était sans doute un peu too much. Deux sénateurs, M. Plasait et Del Agnolla, proposent de remplacer la loi du 30 décembre 1970 relative à la lutte contre la toxicomanie. Loi funeste, renvoyant les consommateurs de drogues à la clandestinité ou dans les marges d'une société prompte à les rejeter, et qui s'est révélée impuissante face à une morbide hécatombe. Seule la lutte contre le sida aura permis après quinze ans d'un combat acharné d'obtenir au détour des années quatre-vingt-dix que des politiques de réduction des risques viennent avec succès promouvoir une approche sanitaire. C'est à cette approche que l'on doit une chute du nombre de décès par overdose jamais atteinte : près de 80 %. Et une chute comparable de la délinquance associée.
Mais nos sénateurs ne se proposent tout au plus que d'aménager l'édifice répressif de 1970. Au lieu des peines de prison inappliquées parce que l'usage de drogue s'est massifié et que les prisons sont pleines, ils envisagent un système de contraventions hiérarchisées selon la fréquence de la récidive. Des millions de jeunes et de moins jeunes peuvent donc s'attendrent à disposer rapidement d'un casier et à voir leurs téléphones portables et leurs moyens de locomotion retenus par la police !
La France va donc encore s'afficher comme l'un des pays les plus archäques de l'Europe occidentale. Nous continuerons à lutter contre les drogues en frappant l'usage des produits stupéfiants d'un opprobre disproportionnée. Du moins en regard des dépendances et des dommages causés par l'alcool et le tabac. Mais il est vrai qu'une autre proposition de loi envisage de faire du vin un produit de culture régionale. Vive l'exception culturelle française !
Quand accepterons-nous d'être comme les autres ? Capables de regarder l'alcool, le tabac et les drogues de la même façon. Et soucieux de penser que ce qui nous intéresse ce sont les dépendances, qui sont des questions de santé publique et non de politique pénale. Vraiment, de l'air.
Le regard du patron de la brigade des stups à l'heure du départ
Le commandant François Corlay quitte la police après avoir passé l'essentiel de sa carrière dans la lutte contre le trafic de stupéfiants.
Après trente-quatre années dans la police, le commandant François Corlay, « Fanch » pour tous ses amis, prend sa retraite. C'est un pilier de la rue Colbert qui s'en va et un des meilleurs connaisseurs des stupéfiants.
Source : Circ Paris PresseCe Brestois de Kerinou a fait l'essentiel de sa carrière, commencée à Tours, dans la brigade des stups. Récemment, il en était le patron au commissariat central, avant de devenir l'adjoint du commissaire chargé de la Sûreté. Il a vu évoluer le monde des dealers, arriver de nouvelles drogues comme l'ecstasy, constater le rajeunissement inquiétant des consommateurs. Interview de cet enquêteur passionné par l'investigation et qui n'a jamais considéré que son travail était une corvée.
Au cours de votre carrière, qu'est-ce qui a le plus changé dans le monde des stupéfiants ?
Sans aucun doute, c'est l'explosion de la consommation de cannabis et du trafic qui y est lié. Quand j'ai commencé dans la police, au début des années 70, le cannabis était consommé par un milieu intellectuel ou artistique, profs, musiciens, peintres. Il y avait aussi un peu de LSD. Ceux qui fumaient étaient déjà de grandes personnes. L'héroäne s'est « démocratisée » à la fin des années 70. Mais cela reste toujours confiné à un petit milieu. Heureusement d'ailleurs, car c'est une drogue redoutable.
Aujourd'hui, ce qui m'interpelle, me gêne, c'est la jeunesse des consommateurs de résine de cannabis. Ce sont des gamins de 13-14 ans et qui fument du shit de plus en plus fort. Le taux de THC (tétrahydrocannabinol, principe actif du cannabis) est de plus en plus élevé. Et l'utilisation du « bang », la pipe à eau, renforce encore les effets. Tous les milieux sont touchés et à partir d'un certain niveau de consommation, ça peut avoir des conséquences dramatiques. J'ai le souvenir d'un jeune qui dépensait 5 000 F par mois parce qu'il fumait 19 bangs par jour ! Maintenant, il est en hôpital psychiatrique.
Les dealers ont aussi changé ?
Oui. Désormais, ils vendent de tout. Du cannabis, de la cocäne, des ecstasys. J'en ai croisé des types qui juraient sur la tête de leur mère qu'ils ne vendraient jamais de poudre. Et je les ai retrouvés qui le faisaient.
Lors de la plus belle affaire que j'ai faite, on a découvert 35 000 cachets d'ecstasy, 31 kg de cannabis, 500 g de cocäne et 112 000 € ! Ça donne une idée de l'argent que brassent les dealers. On a retrouvé des photos lors de perquisitions, où on les voit parader dans des superbes hôtels, avec cigares et grosses bagnoles.
Je rajouterai que l'ecstasy, c'est une vraie saloperie. On a recensé plus de 400 types d'ecstasy. Et parfois, il y a n'importe quoi dedans.
La violence semble de plus en plus fréquente chez les dealers ?
Tout à fait. C'est un milieu sans pitié. Soit pour voler sa marchandise à un concurrent, soit pour une dette impayée, ils n'hésitent pas à enlever et torturer. J'ai le souvenir d'avoir arrêté, dans les années 90, un type qui, avec des complices encagoulés, avait enlevé un concurrent. Ils lui avaient brûlé les pieds au chalumeau... Sur cette affaire, on avait saisi 38 kg de cannabis.
Certains déplorent que la place de la Liberté soit un endroit où on peut se procurer facilement du cannabis...
C'est vrai, mais c'est aussi un endroit très central où se rencontrent un maximum de jeunes. Il ne faut pas croire que le business se fasse systématiquement sur la place. Mais nous faisons régulièrement des flagrants délits de vente de cannabis.
Que diriez-vous à des parents dont un enfant commence à consommer de la drogue ?
Je leur dirais d'être attentifs au comportement de leur enfant. Il y a immanquablement un changement d'attitude. Il ne faut pas rompre le dialogue, ne pas brusquer les choses tout faire pour que la personne soit orientée vers quelqu'un de compétent. Si on laisse faire une consommation basique, le gamin sera forcément amené à dealer (!!!) pour assurer sa consommation. Eux parlent de dépannage, mais c'est du deal. Et après, on les retrouve en garde à vue et quand on leur dit ça, ils tombent de l'armoire.
La banalisation du cannabis, cela doit être décourageant pour un policier des stups ?
Oui, quelque part, ça peut l'être. On a l'impression de ramer face à un phénomène que plus personne ne maîtrise. Je ne suis pas tellement optimiste quant à l'évolution des choses.
Le chanvre est un mot qui fait dresser l'oreille, car il est associé dans les esprits à la consommation de cannabis. Or, notre pain au chanvre n'a rien à voir avec la plante aux effets stupéfiants! Le chènevis, c'est-à-dire les graines de chanvre, ne contient aucun THC!
Source: Coop CooperationCette molécule, principe actif du cannabis, ne se trouve que dans les stipules. Ce que beaucoup ignorent, c'est que le chanvre pousse vite et est très résistant, donc particulièrement adapté à la culture biologique. Ses graines contiennent 25% de protéines qui sont encore plus digestes que celles du soja. Elles contiennent aussi des vitamines, des oligo-éléments et des acides gras insaturés. Le pain au chanvre est aussi composé de farine de kamut et de froment, ainsi que de flocons de froment. Il a un léger goût de noix qui le rend délicieux.
Marlies Hartmann, category manager des produits de boulangerie
Vingt-sept personnes ont été interpellées en Bretagne-sud et en région parisienne par les gendarmes de Ploërmel. Ils enquêtaient depuis le début de l'année sur un important trafic de drogue. Sept personnes ont été mises en examen dont quatre placées en détention provisoire.
Source: Ma VilleC'est à partir du témoignage d'un proche d'une des victimes d'un trafic de drogue que les gendarmes de la brigade des recherches de Ploërmel ont remonté un réseau dont les racines plongeaient en Seine-Saint-Denis. « C'est un gros trafic à l'échelle régionale, indiquent les enquêteurs. Il portait sur de la cocäne, de l'héroäne, des cachets d'ecstasy, du cannabis sous forme d'herbe et de résine. » La drogue était livrée depuis Paris par des complices, « souvent des convoyeuses », jusque Quimper, Lorient et Vannes avant d'être prise en main par des revendeurs locaux.
Six mois d'enquête
Le principal coup de filet a visé la tête, trois personnes en région parisienne et une à Lorient. Toutes quatre, âgées de 22 à 26 ans et d'origine africaine, ont été mises en examen pour « détention, usage et contrebande de produits stupéfiants », en d'autres termes trafic de drogue, par le juge d'instruction Mattei de Vannes puis placées en détention provisoire. « Tous sont connus de la justice pour des faits similaires. Ils vivent de ça et viennent faire leurs affaires en Bretagne, qu'ils connaissent bien. La plupart y sont d'ailleurs interdits de séjour », commentent les enquêteurs.
Dans la foulée, les gendarmes ont procédé à vingt-trois autres interpellations, « au niveau inférieur, celui des principaux revendeurs, aussi consommateurs ». Ils sont domiciliés dans le Morbihan et le Finistère. Trois d'entre eux ont été mis en examen pour trafics et usages de produits stupéfiants. En tout, sept à huit personnes devraient comparaître en justice dans cette affaire.
Lors des arrestations ; les gendarmes ont saisi 3 400 cachets d'ecstasy, quatre kilos de résine de cannabis et 900 grammes d'herbe, 5 grammes d'héroäne. Les enquêteurs ont estimé le trafic sur l'année 2003 à plusieurs milliers de doses d'ecstasy, un kilo de cocäne, 200 kg de résine de cannabis et 13 kg d'herbe. L'enquête s'est déroulée sur environ six mois, de novembre 2003 au mois de mai dernier.
Le président de l'Union des producteurs agricoles du Centre-du-Québec, Denis Bilodeau, évoque la possibilité de mettre sur pied des équipes bénévoles de surveillance contre la culture de cannabis dans les champs.
Source: Radio CannadaM. Bilodeau estime qu'il faut dénoncer toute situation anormale dans les fermes de la région afin de mettre un terme aux opérations des intrus qui viennent y cultiver de la drogue. Il estime que la police ne peut pas tout faire seule pour contrer ces activités criminelles.
« Les producteurs ont fini de travailler dans leurs champs de mäs. Ces personnes-là qui viennent cultiver ces plantes le savent. Ils se présentent dans les champs et font leur transplantation », affirme M. Bilodeau.
« Peut-être qu'il y aurait lieu de mettre sur pied des équipes à l'intérieur des municipalités ou d'une MRC qui, dans certains cas, pourraient faire des marches, des fouilles », conclut le président de l'UPA du Centre-du-Québec.
Une campagne d'affichage de la Prévention routière, contestée par les producteurs de vin, en 2002
PARIS (AFP) - 30/06/2004 16h53 - Les médecins-alcoologues, à l'origine d'une pétition qui a déjà rassemblé plus de 4.600 signatures, se sont fermement prononcés mercredi contre un assouplissement de la loi Evin qui favoriserait la publicité du vin en France.
source :tv5.org"Cette démarche provoquerait une augmentation de la consommation de vin qui déboucherait sur un accroissement des dommages sociaux et sanitaires", a expliqué le Dr Alain Rigaud, psychiatre à Reims et responsable de l'Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie (ANPAA).
Cette prise de position intervient à quelques jours de la remise au Premier ministre d'un livre blanc sur la question de l'alcool.
La publicité pour les alcools n'est d'ailleurs pas interdite mais "restreinte au produit et à ses qualités", rappelle l'ANPAA qui se bat pour éviter les messages "avec jolies filles et belles voitures" visant à présenter comme positifs et peu risqués les comportements de consommation, à "accroître la sur-consommation et, chez les mineurs, à favoriser la précocité des consommations".
Les médecins spécialisés sont particulièrement remontés contre la filière viticole qui, pour obtenir le droit de faire de la publicité, voudrait assimiler le vin à un "aliment".
"Dire que le vin, ce n'est pas de l'alcool est une contre-vérité scientifique et en parler comme d'une boisson +agricole+ ou +naturelle+ tend à faire croire qu'il s'agit d'un +aliment+, ce qui est une mystification puisque le vin n'apporte aucun élément indispensable à l'organisme et qu'il s'agit tout au plus d'un +condiment+", a souligné le Pr Michel Reynaud, chef du service d'addictologie de l'hôpital Paul-Brousse de Villejuif.
"La loi Evin n'est pas responsable de tous les maux de la viticulture, et ce n'est pas le droit de faire de la pub' en France qui va faire augmenter les exportations", souligne le Dr Rigaud.
Quant à la mention "à consommer avec modération", elle devrait être revue "car, dit-il, chacun construit son échelle et son thermomètre par rapport à sa propre consommation".
Selon lui, "il serait plus judicieux de donner des "repères de consommation" en se basant sur la notion de verre d'alcool, puisqu'il y a la même quantité d'alcool pur (12 grammes) dans un ballon de vin, un demi de bière, un verre de whisky, un verre de pastis ou une coupe de champagne".
Les alcoologues dénoncent aussi le double discours des politiques : "il n'est pas possible de se servir du tabac et du cannabis comme de rideaux de fumée, d'exacerber les dangers du cannabis et, dans le même temps, d'amoindrir ceux de l'alcool", affirme le Pr Reynaud.
Pour mettre fin à ces ambiguités, l'ANPAA réclame d'ailleurs la mise en chantier d'une loi sur les addictions qui concernerait non seulement l'alcool mais l'ensemble des substances psycho-actives qui induisent une modification de l'état de conscience et du comportement.
L'alcool est présent dans un tiers des accidents automobiles mortels et deux-tiers de ceux qui surviennent de nuit. Il est aussi responsable chaque année d'au moins 40.000 morts, environ 23.000 par maladies directement liées à l'alcool (cancers, cyrrhoses) et 17.000 par accidents, violences, homicides et suicides.
Un quart des hospitalisations et 40 % des admissions dans les services de psychiatrie sont directement liés à une sur-consommation d'alcool.
Deux tiers des patients soignés pour alcoolisme sont dépendants du vin et 5 millions ont une consommation à risque.
Une des plus grosses distilleries de république tchèque a annoncé la mise en marché d'une nouvelle liqueur à saveur de pot.
La compagnie assure que la boisson ne contient pas de tetrahydrocannabiol (THC). Elle titre quand même à 16% d'alcool par volume, selon Jiri Janak, directeur de production chez Drinks Union, à Prague.
Source: Le matinternetM. Janak s'est réjouit de ne pas avoir reçu de plainte de la part des organisations anti-drogues. « Nous produisons à partir de chanvre, mais notre produit ne contient pas de THC », a-t-il soutenu.
La boisson à base de vodka est vendue dans les supermarchés et certains restaurants. Une pinte de la boisson coûte environ 85 kurona, soit près de 5$ canadiens.
Déjà utilisé dans l'industrie papetière et les litières animales, le chanvre intéresse depuis quelques années les professionnels du bâtiment, séduits par ses propriétés isolantes et ses vertus écologiques.
Source: Immo du MidiLa culture du chanvre est autorisée en Europe, avec des contrôles stricts, à condition d'utiliser des variétés textiles contenant moins de 0,3 % de étrahydrocannabinol (THC), le principe stupéfiant de la plante. A Bar-sur-Aube, le premier producteur européen de chanvre, la Chanvrière de l'Aube, cultive 6.000 hectares et assure 75 % de la production française avec une philosophie : « valoriser toute la plante », comme l'explique Benoît Savourat, président de cette oopérative.
« La fibre de chanvre sert essentiellement à fabriquer des papiers fins et résistants, mais pendant longtemps la chènevotte (le bois de la plante, ndlr) était considérée comme un déchet », raconte-t-il. Aujourd'hui, la chènevotte est utilisée comme litière, notamment pour les chevaux, mais c'est la plante toute entière qui intéresse le bâtiment : sa fibre est ransformée en laine de chanvre et la chènevotte est mélangée à de la chaux pour former des bétons légers, deux solutions écologiques d'isolation.
Et tandis que la laine de chanvre peine encore à séduire le marché français, du fait de son coût (en Allemagne et en Autriche, les subventions gouvernementales lui ont permis de s'implanter avec succès), les bétons de chanvre suscitent plus d'intérêt et la France fait figure de précurseur dans ce domaine. A Châlons-en-Champagne, où s'est tenue une conférence sur la construction en chanvre, les architectes Christian Hackel et Emmanuelle Patte-Colardelle ont rénové une maison diocésaine du 19e siècle avec du chanvre.
« On recherchait un matériau qui permettait de réguler l'hydrothermie et de garder un confort d'isolation thermique », raconte Mme Patte-Colardelle. « On a testé le chanvre sur un chantier plus modeste, et on s'est rendu compte qu'il était très facile à utiliser, et qu'il apportait même une correction acoustique », explique-t-elle. Autre avantage non négligeable : ce produit, entièrement naturel, est recyclable et ne se dégrade pas dans le temps. Il répond ainsi parfaitement aux nouvelles exigences du bâtiment liées au label Haute Qualité Environnementale. L'utilisation de bétons à base de chanvre, bien qu'en progression constante, reste toutefois marginale en raison de son coût et du manque de connaissances concernant son utilisation. Toutefois, à long terme, c'est plus économique : « moins de chauffage à utiliser car l'isolation est meilleure et moins de maladies parce que l'air est moins sec », atteste Mme Patte-Colardelle. Il n'existe pas encore de charte détaillant les qualités et les propriétés du chanvre pour l'isolation, explique-t-elle, même si un texte est en cours de rédaction par les cultivateurs et transformateurs réunis dans l'association "Construire en Chanvre", en collaboration avec les ministères de l'Agriculture et de l'Environnement.
A Troyes, un premier pas a été franchi : l'Institut universitaire des métiers du patrimoine (IUMP) propose, depuis le début de l'année, des formations professionnelles sur l'utilisation du chanvre dans le bâtiment.
https://195.167.201.35/imagesdestockage/17-42-0799438_ventilo.jpg[/img]Ce ventilateur de 30cm de diametre balaye l'air à 31m3/h, il peut être orienté à 90° et dispose de 3 vitesses de rotation.
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Swaziland
Les activités liées aux drogues au Swaziland concernent principalement la production, le conditionnement et l'acheminement de la marijuana. Cette culture est consommée localement et également exportée vers l'Afrique du Sud. Elle est également exportée vers l'Europe et les États-Unis, mais en petites quantités qui ne peuvent pas avoir un impact important.
Source: La nouvelle republiqueLa proximité de l'Afrique du Sud, l'absence de lois efficaces contre les stupéfiants, les ressources limitées des forces de l'ordre et une infrastructure économique relativement développée font du Swaziland un pays attirant pour les trafiquants qui ciblent le marché relativement riche de l'Afrique du Sud. Le gouvernement du Royaume du Swaziland est conscient du problème des drogues sur son territoire et coopère avec les pays voisins pour en combattre le commerce. Le Swaziland est partie à la Convention des Nations unies de 1988 contre le trafic des stupéfiants.
Tanzanie
La Tanzanie se trouve située sur les routes du trafic de l'Asie et du Moyen-Orient vers l'Afrique du Sud, l'Europe et les États-Unis. Les drogues telles que le haschisch, le Mandrax, la cocäne, l'héroäne et l'opium pénètrent dans le pays et en ressortent par ses frontières poreuses. De plus, la production intérieure de cannabis continue de se développer. En conséquence, la toxicomanie, en particulier la consommation de cannabis mais également de cocäne et d'héroäne, continue d'augmenter, notamment chez les jeunes des milieux aisés. Les crimes de violence associés au trafic des drogues ont eux aussi augmenté au cours de l'année. La Tanzanie a lancé en juin dernier, avec l'Ouganda, le Kenya et le Rwanda, une initiative régionale de lutte contre le trafic des stupéfiants. La corruption généralisée réduit les capacités des institutions dans ce domaine. La Tanzanie est partie à la Convention des Nations unies de 1988 contre le trafic des stupéfiants, et en conjonction avec le PNUCID, cherche à en réaliser les objectifs.
Togo
Le Togo est aspiré dans le cyclone du trafic des drogues du Nigeria en raison de la proximité de ce pays et du fait qu'il connaît certains des problèmes de pauvreté et de corruption qui encouragent le trafic des drogues au Nigeria. En 2001, le gouvernement du Togo a procédé à de nombreuses arrestations liées au trafic de la drogue, notamment à l'aéroport international de Lomé. La plupart des arrestations concernent des ressortissants nigérians trafiquant la cocäne et l'héroäne. Le Togo est partie à la Convention des Nations unies de 1988 contre le trafic des stupéfiants.
Zambie
La Zambie n'est pas un pays gros producteur ni exportateur de drogues et n'est pas non plus considérée comme un pays de transit majeur. La Commission antidrogue de la Zambie (DEC) est chargée de l'application de la législation nationale dans ce domaine. La DEC collabore de manière efficace avec les services de police de la Zambie (ZPS), ainsi qu'avec les forces de police des États-Unis et d'autres pays. Les statistiques de la DEC font état d'un taux de réussite d'environ 56 % dans les poursuites judiciaires des trafiquants de drogues mis en accusation en 2001. Les responsables des forces de l'ordre de la Zambie prennent au sérieux les efforts de lutte contre la drogue, mais le programme, comme la plupart des efforts de répression de la criminalité en Zambie, souffre d'un manque de ressources. La Zambie est partie à la Convention des Nations unies de 1988 contre le trafic des stupéfiants.
Zimbabwe
Le Zimbabwe n'est gros producteur, fournisseur ou exportateur ni de drogues ni de précurseurs. Le principal problème de drogue au Zimbabwe concerne le cannabis, importé en majorité (80 %) du Malawi, du Mozambique et de la Zambie, le reste étant cultivé dans le pays. Plus de 50 % de cette drogue sont réexportées vers le Botswana, l'Afrique du Sud et la Namibie. L'ecstasy a émergé l'année dernière en tant que deuxième drogue de prédilection au Zimbabwe. Bien que le Zimbabwe soit partie à la Convention des Nations unies de 1988 contre le trafic des stupéfiants et ait ratifié le protocole de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), le programme national intégré de prévention et de répression du trafic des drogues est essentiellement sans ressources financières et inactif. Le Zimbabwe n'a ni demandé ni reçu d'aide financée par les États-Unis ces deux dernières années.
Les policiers du poste de la MRC d'Autray ont effectué deux perquisitions dans les dernières semaines à l'intérieur de résidences situées à Lavaltrie et à Lanoraie.
Source: Journal l'artisanLe 15 juin, vers 9 h, les policiers se sont rendus dans un logement de la rue Donat Hénault, à Lavaltrie. À cet endroit, ils ont saisi 72 plants de cannabis, 83 boutures et l'équipement servant à la production. Une dame âgée de 46 ans a été arrêtée sur les lieux, puis remise en liberté pour une comparution ultérieure.
Quelques jours plus tard, soit le 23 juin, vers 17 h, ils ont démantelé une serre hydroponique dans un garage adjacent à une maison située sur le chemin Grande côte Ouest, à Lanoraie. À cet endroit, les policiers ont saisi 240 plants de cannabis, plus de 7 kg de marijuana et l'équipement nécessaire à la culture de cette substance. Un homme de 27 ans a été arrêté, puis libéré sur promesse de comparaître au Palais de justice de Joliette.
Une plantation de chanvre indoor a été découverte vendredi dernier chez un agriculteur de Praratoud, dans la Broye fribourgeoise. Le produit de l'exploitation alimentait un «coffee shop» à Bienne. Trois personnes ont été interpellées.L'agriculteur avait installé une plantation de chanvre indoor dans cinq locaux aménagés à l'intérieur de sa ferme. Il y avait trois locaux de production, un local de séchage et un de manutention. Les plantes étaient placées sous un système d'éclairage halogène, ventilées et humidifiées par circuit d'eau.
La police a séquestré 373 plantes de cannabis, 54 plantons ainsi que 8,2 kg de chanvre, dont plus d'un kilo de têtes prêtes à la consommation. Ce matériel a été détruit, a indiqué la police cantonale.
L'agriculteur a admis que la production contenait 600 plantes. Il a également avoué que le produit de l'exploitation servait à alimenter un «coffee shop» à Bienne.
Les agents de la police fribourgeoise se sont rendus mercredi soir dans le «coffee shop» en question, tenu par un Allemand de 33 ans et un Français de 27 ans. Ils ont également perquisitionné dans l'appartement que ces deux hommes louaient à Bienne.
Divers appareils pouvant servir à la culture indoor ont été séquestrés, ainsi qu'une somme de 25 000 francs et divers produits stupéfiants. Interpellés par la police bernoise, les deux hommes ont été transférés à Fribourg.
Les trois hommes sont passés aux aveux. Les deux tenanciers de l'échoppe biennoise ont admis avoir vendu le produit de cette culture illégale dans leur magasin. Ils ont également déclaré avoir conseillé l'agriculteur pour la culture de sa plantation. Tous trois ont été relaxés après avoir satisfait aux besoins de l'enquête.
C'est «la» drogue en vogue dans le monde. Avec plus de 146 millions d'usagers (sur un total de 185 millions toutes drogues confondues), une consommation en pleine explosion et 142 pays concernés par la production.
Côté production, justement, l'ONU estime, selon des sources américaines, que 32. 000 tonnes d'herbe auraient été récoltées dans le monde, dont un tiers aux Etats-Unis, premier producteur mondial et pourtant principal soutien de la «guerre à la drogue» dans le monde. Ces chiffres sont toutefois à prendre avec les plus grandes précautions, puisque, en 1999, l'ONU estimait la production mondiale entre 10 .000 et 300. 000 tonnes, proposant, avec de multiples réserves, le chiffre de 30.000 tonnes comme étant le moins fantaisiste. Le chiffre de 32 000 tonnes semble de plus négliger une production africaine (particulièrement sud-africaine) et européenne (particulièrement néerlandaise et suisse) croissantes. La production mondiale de haschich a, elle, été estimée à 7.400 tonnes par l'ONUDC, dont 3.000 pour le seul Maroc.
Au total, 5. 800 tonnes de cannabis ont été saisies dans le monde en 2002, (4. 700 d'herbe, 1 000 de haschich et 100 d'huile).
"Faut-il mettre le cannabis en vente libre ?" est l'une des questions
posées par Ardisson sur F2 (demain lundi 28 à 20 h 50), à ses invités : O.
Besancenot, et d'autres.
normallement diffusion partielle des interview du 18/06