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Droite, cannabis et violences dans les banlieues
Par Invité,

Cannabis et violences dans les banlieues
 
Par Charles SIMON, Commissaire Divisionnaire Honoraire-
 
extrait du numéro 2 de la Revue des Etudiants Alsaciens "R.E.A.’lismes", U.N.I.-Strasbourg.
 
Le Maroc, premier producteur mondial de cannabis est en rupture de stock. Ceci en raison d’une grande sécheresse en été 2005 - Certains esprits rieurs y voient une des causes de la montée des violences dans les banlieues, désormais sans sédatifs. La libéralisation des drogues douces est un des thèmes porteurs d’une certaine gauche. A l’inverse la diabolisation du cannabis est plutôt le fait d’une certaine droite.
 
Source : Chanvre-info
Il est difficile de dissocier la drogue de l’insécurité. Il apparaît donc souhaitable, en préambule, de dresser un bref tableau de l’insécurité en France. La drogue fait partie de la vie quotidienne des délinquants. Elle représente parfois leur principale source de revenus et c’est souvent à cause de la dépendance qu’elle entraîne que sont commis les crimes et délits. Il convient aussi de mettre un peu l’accent sur les difficultés de l’institution judiciaire face à l’insécurité et sur l’illettrisme, l’une des principales causes de la violence et de l’usage des drogues douces au sein de l’école.
 
Bref tableau de l’insécurité en France
 
L’insécurité n’est pas tout à fait celle que nous exposent les journaux et la télévision, car elle est filtrée par les autorités et aseptisée par les organismes de presse qui ne communiquent que de rassurantes statistiques, en deçà de la réalité. Il a fallu la dernière campagne aux élections présidentielles pour que soit dressé devant l’opinion publique un état des lieux sans complaisance de l’insécurité. Ce fut l’occasion d’expliquer ce qu’est réellement la délinquance et de proposer des solutions efficaces. Trop souvent les médias ont tendance à parler de façon objective de l’insécurité que lorsqu’il y a du sensationnel : banlieues à feu et à sang - tueries - embrasements de voitures - viols collectifs - affrontements entre bandes et forces de l’ordre. L’inflation de la délinquance donne le vertige. Il n’y a pas de petite délinquance mais une délinquance de masse omniprésente dans les villes, les transports, les campagnes et les écoles. [...]
 
Commentaire de Chanvre-info :
 
Battre le Mal avec le Mal
 
La guerre à la drogue est un échec comme l’intégration des étrangers en France.
 
Oui, il faut reconnaître que les petit kaïds des banlieues vivent dés revenus de la drogue. Pour 20 milliards d’Euro de Cannabis indica (et ses dérivés) vendu par année en France hors la loi, ils cultivent l’insécurité dans les cités, la prohibition et le marché noir donne les possibilités.
 
Réglementer et contrôler le marché par les autorités oblige les chefs de bandes de s’intégrer et de se soumettre au système, de payer des impôts et suivre des cours de prévention...
 
Cela donne du travail, du contrôle et des impôts pour le social...
 
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Bien gérer sa consommation de cannabis et autres drogues délirogènes
Par Invité,
Le cannabis n’est pas la drogue la plus communément associée au bad trip. Dans l’imagerie des usagers, ce terme est plutôt réservé au LSD, aux champignons type psilocybes ou mexicain, au cactus type Peyotl ou san Pedro, à l’Iboga ou à l’Ayahuasca, aux synthétiques type TMA2 ou kétamine, à la Salvia divinorum ou au DMT.
 
La cocaïne, les amphétamines et le cannabis provoquent des crises d’angoisse, de paranoïa et selon certains scientifiques de schizophrénie. L’apparition sur le marché de produits plus concentré en principes actifs, sous les noms génériques de skunk ou iceolator, a renforcé la crainte d’une augmentation des accidents psychiatriques.
 
L’explosion de la consommation de cannabis et de la polyconsommation festive a entraîné une hausse logique des admissions dans les services spécialisés, ainsi que des demandes d’information et d’assistance auprès des structures de RDR, notamment en milieu festif. Il est donc légitime que les soignants et les usagers recherchent des outils de prévention et d’évaluation.
 
Source : Chanvre-info
Connaître son corps et sa motivation
 
Certaines personnes présentent des déficiences physiques ou des troubles psychologiques incompatibles avec l’usage de substances provocant des effets indésirables avec leurs pathologies. Un cardiaque ne doit pas prendre d’excitants par exemple. Un parano doit éviter le cannabis ou la coke. Le corps médical doit connaître les incompatibilités et informer les patients.
 
Chaque usager, surtout pour une initiation mais aussi à chaque prise, doit s’interroger sur les motivations de son acte et sur les effets qu’il recherche ou qu’il est prêt à accepter. Le bad trip vient souvent d’une puissance ou d’un genre d’effet non recherché mais aussi d’un manque de préparation psychologique et parfois physique aux effets.
 
Cette angoisse ou cette mauvaise surprise face aux effets se manifeste surtout avec les psychédéliques ou le cannabis ingéré. Ces produits modifient la façon de penser et d’appréhender le monde. Certains anthropo ou ethno-botanistes, comme Jeremy Narby, attribuent l’apparition du langage et l’évolution du raisonnement à la consommation de plantes hallucinogènes. Tout le monde n’est pas préparé à ce qu’il va voir au fond de lui-même, dans l’atome de matière, chez les autres. On regrette parfois d’être passé de l’autre coté du miroir. Alors, il faut être volontaire pas contraint par le groupe ou par bravade.
 
 
Reconnaître les produits et les effets
 
Il est primordial de savoir ce que l’on consomme pour éviter d’être indisposé par les effets. Il ne faut pas consommer sans savoir, c’est plus facile à dire qu’à faire, surtout depuis l’interdiction du test de marquis et en l’absence de toutes données sur les produits toxiques associés au cannabis. C’est un des intérêts majeurs d’un marché réglementé face à la prohibition. Cela justifie pleinement les missions de terrain pour observer les tendances de consommation et prélever des produits. La remontée des informations vers le consommateur n’est pas performante.
 
A titre individuel, il existe des groupes d’usagers experts qui maîtrisent bien la reconnaissance des produits, les effets voulus ou non et la conduite à tenir en cas d’abus ou de problème. Mais j’ai croisé bon nombre d’usagers incapable de distinguer un bon shit du Tchernobyl, du speed et de la coke, de l’herbe à chat et une production maison de qualité. Si on dose de la même manière, bonjour la volée. Confondre de la coke et de l’héroïne pourrait être mortelle, confondre des champignons à concentration différente peut emmener dans des voyages trop intenses.
 
L’information objective sur les substances et donc primordiale. Il ne faut pas sombrer dans l’exagération car elle provoque l’effet inverse. L’expérimentateur est déçu de ne pas voir des éléphants roses. Il force la dose jusqu’au malaise puis change de substance sans prêter attention aux messages de prévention il n’y croit plus.
 
 
Bien choisir l’environnement
 
Des crises d’angoisse peuvent surgir d’une conjonction de facteurs comme les mélange de produits, principalement l’alcool, les mouvements de foule, la chaleur et le bruit, un stress imprévu, une panique collective. Certains produits comme le DMT, la salvia divinorum ou la mescaline doivent être consommés dans un environnement calme et sûr, avec des personnes amicales dont l’une reste sobre.
 
Certaines substances sont prises dans un but de performance et après l’usager craint d’être découvert, c’est aussi un facteur aggravant. Certains conjoints ou amis viennent en teuf pour faire comme les autres, ils prennent des produits par imitation mais sont stressés par l’environnement et partent dans un mauvais délire.
 
Les hallucinogènes provoquent souvent des images déformées des personnes ou de son propre corps, l’usager à peur d’être comme eux et de le rester ou bien pense être tatoué, avoir changé de couleur de peau, de voix pour toujours. Un proche sobre ou un membre d’une équipe de RDR, des urgentistes, des organisateurs ou une sécurité bien formée, peuvent rassurer, si l’usager est seul, c’est la connaissance des produits qui peu le sauver, l’ignorance le renforcera dans son délire.
 
 
Le regard de l’entourage, la pression sociale, facteurs déclenchant
 
L’image sociale très négative de l’usager provoque fréquemment des bad trips. Par exemple, lorsque les usagers encore sous l’effet doivent sortir d’un espace protégé, d’une TAZ comme un Tek ou une Goa, de leur chambre, pour affronter le monde et surtout les parents et les employeurs. La société est compatissante pour la gueule de bois pas pour le lendemain de trip.
 
Beaucoup de jeunes flippent d’être découvert par les parents. Soit parce que c’est une première, soit pour cause de multirécidives. Le culte de l’abstinence et de la tolérance zéro. Nous pratiquons un peu d’éducation à l’alcool et au tabac, pas assez et le marketing n’arrange rien. Dans d’autres cultures, on pratique la même éducation pour l’opium, la coca, le kava, le khat, les cactus ou les champignons. C’est un des rites initiatiques de sortie de l’enfance. Avec la mondialisation, il convient d’enseigner sur toutes les drogues car elles peuvent un jour surgir dans la vie de chacun. Les parents et les enfants doivent apprendre à vivre avec la drogue pas nier le phénomène.
 
Dans le cadre festif, il est donc important de ménager une longue transition à la fin de l’événement et de ne pas virer prestement les participants. Le chill-out doit pouvoir fonctionner longtemps après le son. Il ne doit pas être trop petit ou collé aux enceintes. Les organisateurs doivent faciliter le travail des structures festives de RDR et leur offrir l’espace et les commodités indispensables.
 
 
L’importance d’un bon dispositif de RDR
 
Dans les sociétés qui usent couramment d’hallucinogènes, le shaman est là pour ramener les âmes perdues et éviter les bad trips. Il y a peu de vrai shaman dans les teufs, encore moins au pied des cités ou devant les lycées. Beaucoup d’usagers, surtout jeunes, n’ont pas confiance dans les médecins généralistes et ont peur des psychologues et des psychiatres. Il faut dédramatiser et faciliter l’accès au soin. Une dépénalisation de la consommation faciliterait grandement la tache.
 
Il faut restaurer la confiance dans la prévention et l’information et la diffuser plus largement. Trop de consommateurs sont encore sous-informés et vivent dans la crainte. La prohibition est pour beaucoup dans les angoisses et la parano. L’usage-partage et le petit deal fait souvent partie du parcours classique. La peur de la répression fait mal triper. Il faut rétablir l’usager dans sa citoyenneté pour prévenir bon nombre de risques, y compris psychiatrique.
 
 
Nouvelle tendance : ethnobotanie shamanique et synthèses à gogo
 
Pendant longtemps, l’usage des plantes magiques ne sortait pas de cercles d’initiés et se pratiquaient dans de bonnes conditions d’auto-support et de RDR. A la suite de certains articles dans la presse branchée, de nombreux expérimentateurs ont trouvé la substance par Internet ou dans quelques échoppes spécialisées. On trouve facilement des kits pour faire pousser ses champignons à la cave, de la salvia divinorum ou du peyotl. La crainte des produits de coupage dans les synthétiques et les modes bio et shamanique expliquent l’explosion de ces consommations. L’information des usagers, des intervenants et des soignants n’est pas suffisantes.
 
Du coté de la synthèse, on assiste au retour de la pervitine depuis la Tchéquie, un vieux produit stimulant que même les coureurs cyclistes ont abandonné dans les années 50. Un shoot peut faire effet pendant trois jours, avec les ravages nerveux que cela implique et les phases up and down. Plus pure, elle peut aujourd’hui s’ingérer ou se sniffer, effets encore très longs. Le speed polonais est aussi pur et pas cher. De nombreux usagers recherchent la performance au risque de péter les plombs, surtout pas manque de nourriture et de sommeil. Cette tendance associée au dopage dans le sport amateur renforce le besoin de prévention.
 
 
La schizo des shiteux et les dangers psychiatriques du cannabis
 
Les analyses sur les saisies de la police font apparaître une augmentation du niveau moyen de THC. Il passe de 7% à 9%, les taux de 20, 25 et même 40 annoncés par les média sont bien plus rare. La moyenne hollandaise est autour de 12 %. Il est vrai que l’herbe maison indoor est souvent entre 10 et 15 %. Le hasch peut grimper à plus de trente. Ce n’est pas nouveau, il y a toujours eu des variations très importantes et des produits très forts, surtout du shit et de l’huile mais parfois des herbes. On voudrait nous faire croire que l’étalon du cannabis non nocif serait la savonnette coupée de la pire époque et l’africaine pleine de graines et de branches. Aujourd’hui la skunk est décrite comme une nouvelle drogue dure alors qu’elle existe depuis la fin de seventies. Le vrai libanais rouge d’antan était bien plus fort que notre skunk industrielle. Il faut que l’usager soit capable de reconnaître les produits et d’ajuster le dosage. Un système réglementer permet de titrer les produits et d’informer le consommateur. Une fois encore, l’accident vient de l’ignorance.
 
Il n’existe pas de d’étude fiable établissant un lien direct entre le taux de THC et la schizophrénie ou d’autres pathologies graves ( Rapport sénatorial canadien et Rapport fédéral suisse sur le cannabis, 2004). Les troubles d’un surdosage accidentel sont réversibles. L’étude suédoise qui a affolé le milieu est déjà contesté par Mitch Earlywine et son équipe de l’université de Californie ou l’équipe israélienne de Weiser et Noy. Comme beaucoup d’études l’établissaient déjà par le passé, les évolutions pathologiques du système cannabinoïde chez les patients schizophrènes est associée à la fois à une augmentation des taux de consommation de cannabis et à une augmentation du risque de schizophrénie, sans que le cannabis ne soit un facteur causal de schizophrénie. Certains penchent plus pour une forme d’automédication. La vérité n’est pas établie, elle concerne entre 0,1 et 1% des usagers. Il faut relativiser.
 
D’un point de vue de RDR, le cannabis est dangereux parce qu’il est fumé, souvent en association avec une drogue très problématique comme le tabac. Il faudrait faire la promotion de la vaporisation et de l’ingestion, avec les risques de surdosages pour des produits non titrés. Plus le produit est concentré, moins il faut en fumer pour obtenir l’effet recherché. C’est donc moins cancérigène. De plus, l’usager de cannabis est conscient de son état et peut assez facilement l’adapter en fonction des nécessités. Par exemple pour la conduite, Si le niveau d’effet est fort, il ne va pas conduire et après le pic il va adapter sa conduite à ses capacités. Ce n’est pas le cas avec l’alcool. Des études hollandaises, belges ou américaine constatent ce phénomène et privilégient l’approche comportementale au test de détection. Bien loin de l’hystérie française, (note d’après conférence : Répression et hystérie très injuste d’après l’étude de l’OFDT qui place le risque du joint sans préciser le dosage à égalité avec 0,5 d’alcool. Toujours l’inégalité flagrante de traitement selon les substances d’élection.)
 
Pour conclure, je dirais que l’abus de cannabis jusqu’au malaise fait partie des rites pour se fixer des limites ou procèdent d’une méconnaissance du produit ou de la peur de son image d’usager dans la société. Un gros travail d’information et de dialogue reste à accomplir.
 
Laurent Appel
 
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Cessez de mettre de la drogue dans vos joints, fumez de l'herbe pure !
Par Invité,
Une étude montre que le risque de cancer est moindre avec le cannabis qu'avec le tabac.
 
Canadian Press
 
TORONTO (PC) - Les adeptes de la marijuana courent moins de risques de développer le cancer que les habitués du tabac.
 
Source : CIRC Paris
Une nouvelle étude indique que bien que la fumée de cannabis et celle du tabac aient une composition chimique similaire, elles diffèrent principalement en ce que les cigarettes contiennent de la nicotine, laquelle semble stimuler les propriétés cancérigènes du tabac.
 
Par contre, le cannabis contient du tétrahydrocannabinol, qui pourrait en fait atténuer les propriétés cancérigènes de certaines substances chimiques.
 
Les connaissances actuelles n'indiquent pas que la fumée de marijuana a un potentiel cancérigène comparable à celui qui résulte de l'exposition à la fumée de tabac.
 
Cette nouvelle étude, publiée mardi dans la revue médicale Harm Reduction, est constituée d'une revue et d'une analyse de recherches déjà parues.
 
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Emissions télé (Arte) : Drogues et cerveau
Par Invité,
En étudiant l'action des drogues sur le cerveau, les scientifiques pénètrent le fonctionnement de la conscience humaine. Une série documentaire à suivre tous les jours à 19.00 jusqu'à vendredi.
 
Où l'on découvre, en cinq volets, que l'étude de l'effet des drogues aide à comprendre le fonctionnement du cerveau.
 
Source : ARTE
lundi, 10 octobre 2005 à 19:00
Rediffusions :
17.10.2005 à 18:15
 
DROGUES ET CERVEAU
Réalisé par Matthias Sanderson
Écrite par Jean-Pierre Lentin
Production : Novaprod
(France, 2005, 43mn)
ARTE FRANCE
 
(1) Cocaïne & stimulants : la mécanique du plaisir
 
Dans le cerveau, la cocaïne et les amphétamines ciblent le circuit du plaisir. L'étude de ce circuit a permis d'enrichir la compréhension de certains troubles, comme l'hyperactivité.
 
 
mardi, 11 octobre 2005 à 19:00
Rediffusions :
15.10.2005 à 09:25
18.10.2005 à 18:15
 
DROGUES ET CERVEAU
Réalisé par Matthias Sanderson
Écrite par Jean-Pierre Lentin
Production : Novaprod
(France, 2005, 43mn)
ARTE FRANCE
 
(2) Opiacés & tranquillisants : du plaisir à la dépendance
 
Notre organisme fabrique ses propres drogues, un système antidouleur, essentiel à notre survie. L'opium et ses dérivés - la morphine et l'héroïne - utilisent ce système naturel. Attaqué par la drogue, le cerveau s'adapte.
Il se désensibilise au plaisir et l'addiction s'installe. Certains tranquillisants entraînent eux aussi une accoutumance. Et cette dépendance n'est pas seulement physique : elle tend à devenir psychique et peut durer toute une vie.
 
 
mercredi, 12 octobre 2005 à 19:00
Rediffusions :
19.10.2005 à 18:15
22.10.2005 à 09:25
 
DROGUES ET CERVEAU
Réalisé par Matthias Sanderson
Écrite par Jean-Pierre Lentin
Production : Novaprod
(France, 2005, 43mn)
ARTE FRANCE
 
(3) Tabac & alcool : poisons en vente libre
 
Le tabac et l'alcool sont les drogues les plus consommées dans le monde. On sait aujourd'hui que la nicotine n'est pas la seule responsable de la dépendance au tabac. Ses complices se trouvent parmi les quelque quatre mille composés chimiques dégagés par la fumée de cigarette. Quant à l'alcool, les scientifiques le surnomment la "drogue sale". Il s'insinue dans des dizaines de circuits du cerveau et y fait des dégâts considérables. Plusieurs gènes impliqués dans la vulnérabilité à l'alcoolisme ont pu être identifiés.
 
 
jeudi, 13 octobre 2005 à 19:00
Rediffusions :
20.10.2005 à 18:15
 
DROGUES ET CERVEAU
Réalisé par Matthias Sanderson
Écrite par Jean-Pierre Lentin
Production : Novaprod
(France, 2005, 43mn)
ARTE FRANCE
 
(4) Cannabis : un défi pour la science
 
L'action du cannabis sur le cerveau n'est vraiment comprise que depuis quelques années. En observant ses mécanismes d'action, les scientifiques ont découvert un système dont personne ne soupçonnait l'existence. Leurs résultats, encore peu connus du grand public, devraient profondément modifier notre regard sur cette drogue. Ils ouvrent des perspectives inédites sur de nouveaux traitements médicaux contre la douleur, l'obésité, l'anxiété ou encore la sclérose en plaques.
 
 
Vendredi 14 octobre à 19h
 
L’*****mie de la conscience : hallucinogènes et ecstasy
 
Série documentaire de Matthias Sanderson
 
Analyse des interactions entre drogues et cerveau. Dernier volet ce soir.
 
Utilisées pour des cérémonies rituelles, les plantes hallucinogènes sont sans doute les plus vieilles drogues du mode. Au XXe siècle, elles ont été détrônées par le LSD et l’ecstasy…
 
 
On en parle sur le forum...
 
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Etats-Unis : Vétérans contre la guerre antidrogue
Par Invité,
Les policiers de la LEAP (Law Enforcement Against Prohibition - Appliquer une loi contre la prohibition) organisent des conférences dans tout le pays (1500 depuis 2003). Ils vont de ville en ville, portant un T-shirt avec le slogan "Cops Say Legalize Drugs. Ask Me Why."(Des flics disent de légaliser les drogues. Demandez-moi pourquoi"). Créée en mars 2002 par 5 officiers de police, la LEAP compte désormais 3000 membres, issus des rangs des policiers, gardiens de prison, agents de la DEA, juges et même procureurs, de 48 Etats et 45 pays étrangers.
 
Source : CIRC Paris
Vétérans contre la guerre (antidrogue)
 
 
A quand la même chose en France avec des anciens de la BAC ?
 
Vétérans contre la guerre (antidrogue)
 
Article paru dans le Fort Worth Weekly (Texas) du 28/9/05
 
(Résumé-traduction Raph)
 
Richard Watkins, gardien de prison au Texas : "Si vous pouvez pas exclure les drogues d'une prison de haute-sécurité, vous ne pouvez pas les exclure
d'une école".
 
Les policiers de la LEAP (Law Enforcement Against Prohibition - Appliquer une loi contre la prohibition) organisent des conférences dans tout le pays
(1500 depuis 2003). Ils vont de ville en ville, portant un T-shirt avec le slogan "Cops Say Legalize Drugs. Ask Me Why."(Des flics disent de légaliser les drogues. Demandez-moi pourquoi"). Créée en mars 2002 par 5 officiers de police, la LEAP compte désormais 3000 membres, issus des rangs des policiers, gardiens de prison, agents de la DEA, juges et même procureurs, de 48 Etats et 45 pays étrangers.
 
L'idée à la base de la LEAP est que, comme dans le cas de l'association Vietnam Veterans Against the War (vétérans du Vietnam contre la guerre), l'appel à en finir avec la guerre antidrogue prend plus de poids lorsqu'il provient de gens qui ont été dans les tranchées.
 
"Nous sommes ceux qui ont mené cette bataille", déclare Jack Cole, directeur exécutif de LEAP, ex-lieutenant détective de la police duNew-Jersey pendant 26 ans, dont 14 dans leur bureau des stupéfiants. "Et jeme porte témoin de l'échec abject de la guerre antidrogue américaine et des horreurs que ces politiques prohibitionnistes ont causées."
 
Howard Woolridge, officier de la lutte antidrogue pendant 18 ans, aujourd'hui en retraite, a finalement réalisé que la guerre antidrogue était plus un problème que les drogues illicites qu'il s'agissait de combattre.
 
"Quand j'ai commencé à porter ce T-shirt", déclare-t-il, les gens au Texas pensaient que j'étais fou. Ils croyaient que j'avais dans l'idée de détruire le Texas et l'Amérique. Ils croyaient en la propagande gouvernementale qui prétend que des millions de gens allaient prendre de l'héro ou des méthamphétamines et deviendraient junkies du jour au lendemain si on légalisait ces drogues." Mais pendant les deux ou trois dernières années, il a constaté un changement dans l'attitude du public américain au sujet de la guerre antidrogue. "Dans n'importe quelle réunion Arby, McDonald, Rotary Club, ou de vétérans, les gens sont immensément en faveur d'un appel à stopper la prohibition des drogues. Immensément."
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La rumeur qui tombe : "Cannabis et conduite"
Par Invité,
Votée trop vite dans un pur et délirant style répressif, la loi de février 2003 sur le cannabis au volant aurait provoqué la condamnation à 39 retraits de permis en 2004 d’après les chiffres du Ministère de l’Intérieur. Combien déjà en 2005 ?
 
Et pour quelle dose de cannabis dans le sang ? Dès le premier nanogramme dans le sang, dans le Morbihan, les Côtes d’Armor, le Préfet commence, délibère et vous colle de quatre à six mois, avant le passage au Tribunal qui confirme à minima.
 
Avec le dépistage au nanogramme près, on a vu des tribunaux condamner des fumeurs passifs, et même des non fumeurs fumeurs passifs à 6 mois. En cas d’accident, on devine la rapacité des Assurrances profitant de l’occasion du nanogramme pour se déresponsabiliser et enfoncer le fumeur de pétard.
 
Source : CIRC Paris
Et tout ça pour quoi ? L’étude SAM (pilotés par l'équipe de Bernard Laumon de l'Inrets (Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité) et coordonnée par l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT)) démontre la très moindre dangerosité du cannabis par rapport à l’alcool. L’étude ferrait apparaître des seuils de dangerosité de ce cannabis qu’elle démontrerai encore plus l’inanité de la loi cannabis au volant de 2003. Et combien d’accident pour la fatigue au volant ?
 
L’annonce de la réforme de la loi de 1970, promise il y a quelques jours par Sarkozy s’annonce bien. Incluera t’il les résultats de l’étude SAM ? Concernant la dangerosité pulmonaire, d’après lui 6 fois plus élevée que le tabac du cannabis , intégrera t’il cette étude faite chez des cancéreux (poumons langue, larynx) qui démontre qu’il n’ y a pas significativement plus de cancers chez les fumeurs de joints que ceux de tabac ?
 
Le vrai problème de la Droite est qu’elle ne veut pas reconnaître les études scientifiques dérangeantes. Elle ne sait plus lire. La seule voie que la droite imagine possible est celle de la répression. Cécité ?
 
Le CIRC réaffirme :
 
- abrogation de la loi de 1970 car désuète, inapplicable, factrice d’exclusion
 
- moratoire immédiat sur l’application de la loi cannabis au volant tant que des seuils de taux de cannabis dans le sang ne sont pas scientifiquement évalués, confrontés à la réalité
 
- amnistie immédiate de toutes les personnes condamnées sur des bases erronées à un retrait de permis à cause de cannabis dans le sang ou les urines.
 
- Pour tenir compte du principal résultat de l’étude SAM, lancement d’une campagne envers les jeunes « Après quinze joints, j’irai pas loin. Une grosse douille, ouille » leur annonçant que pour eux, le nombre de pétards augmente le risque d’accident comme l’alcool et certaines médications. La campagne pourra aussi leur préciser que faire en cas de trop forte prise de cannabis : s’allonger et dormir.
 
- Nous dénonçons l’attitude hystérique des membres du gouvernement qui se sont succédés depuis Chirac 2002-2007. Nous appelons la droite à adhérer au principe de réalité : décriminalisation de l’usage de drogue.
 
- Le gouvernement nie le droit d’expression en France sur le sujet des drogues. Nous lui demandons qu’il cesse de traiter toute personne s’exprimant sur les drogues comme un incitateur, avec fortes amendes à la clé et prison pour les plus vulnérables. Halte à la criminalisation des militants du CIRC. Amnistie intégrale !
 
- Nous attendons toujours une confrontation argumentée et publique d’un leader anti prohibitionniste face à l’un des quelconques ministres qui ont eu à traiter du sujet du cannabis depuis 2002. La pauvreté, voire la grossièreté des propos sarkozistes, l’arrogance négationniste de Perben face à des arguments tirés d’études scientifiques récentes, ça aurait de la gueule !
 
- Nous remercions le ministre Gayssot pour avoir lancer l’étude SAM dans un souci raisonnable d’amélioration de la sécurité routière.
 
Arnaud Debouté
 
Collectif d'Information et de Recherche Cannabique.
 
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Le cannabis au volant c'est mal, boire et conduire c'est pire
Par Invité,
Un conducteur sous l'emprise du cannabis est deux fois plus susceptible de provoquer un accident mortel qu'un automobiliste à jeun, mais ce risque accru reste inférieur à celui induit par l'alcool, même consommé dans les limites autorisées par la loi.
 
Source : France Infos
C'est l'enseignement majeur d'une étude épidémiologique, dont l'AFP a obtenu les principaux résultats, qui a consisté à traiter les analyses toxicologiques de tous les conducteurs, décédés ou non, et impliqués dans l'ensemble des accidents mortels de la route entre le 30 septembre 2001 et le 1er octobre 2003.
 
Cette enquête "Stupéfiants et accidents mortels de la circulation routière" (SAM), menée par l'Inrets (Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité) et coordonnée par l'OFDT (Observatoire français des Drogues et des toxicomanies), est la première dans le monde à offrir une évaluation précise du risque "cannabis au volant". Elle a permis d'examiner 17.000 dossiers dont un peu plus de 10.700 se sont avérés exploitables.
 
Un conducteur qui a fumé du haschisch a près de deux fois (1,8) plus de chance d'être responsable d'un accident mortel.
 
Toujours supérieur, le risque alcool augmente très rapidement en fonction de la quantité absorbée: ainsi de 2,7 entre 0 et 0,5 gramme par litre dans le sang, il est multiplié par 7 entre 0,8 et 1,2 g/l et par 40 au dessus de 2 g/l. Tous niveaux d'alcoolémie confondus, le facteur de "sur-risque" de provoquer un accident mortel est de 8,5.
 
Durant la période d'enquête, la part des accidents mortels directement imputables au cannabis est de 2,4% environ (quelque 170 décès); celle de l'alcool est de 28,5% (1.940 morts). Même consommé modérément (moins de 0,5 g), l'alcool a plus tué que le cannabis (3,3%).
 
Cependant, selon l'étude, le cannabis tue plus que l'alcool dans la catégorie spécifique des hommes de moins de 25 ans. Près de 3% des conducteurs circulant sur les routes françaises sont positifs au cannabis, une proportion équivalente à celle de l'alcool.
 
Les auteurs de l'étude ont également calculé la "vulnérabilité" des consommateurs de cannabis et d'alcool. Ils ont voulu savoir si fumer du haschisch ou boire accroissait le risque de mourir dans un accident, même si on n'en est pas responsable, en suscitant des conduites à risques comme le non-port de la ceinture. Et c'est le cas: 50 morts par an pour le cannabis, 330 pour l'alcool.
 
L'étude n'est pas concluante pour les autres substances illicites, amphétamines, cocaïne, opiacés.
 
L'enquête SAM "renvoie dos à dos tous les idéologues, ceux qui affirmaient, sans preuve, que le cannabis au volant n'était pas dangereux, comme ceux qui criaient au loup pour mettre de l'eau au moulin de leur combat contre le cannabis", selon un médecin.
 
Cette étude, prévue par la loi Gayssot de 1999 et très attendue, a été achevée au printemps mais ses modalités de parution ont fait l'objet tout l'été de tractations entre scientifiques et politiques.
 
Aussi irréprochables soient-ils sur un plan scientifique, les résultats de l'enquête SAM risquent de poser un problème politique : l'alcool même consommé à un taux légal se révèle plus dangereux que le cannabis, produit illicite, dont l'usage au volant est sanctionné par la loi du 3 février 2003, qui prévoit une peine de deux ans d'emprisonnement et 4.500 euros d'amende.
 
Dans les faits, les contrôles préventifs sont rares. Aucune méthode fiable ne permet de déterminer avec précision le niveau et la date de consommation de haschisch.
 
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Le Chanvre : des applications stupéfiantes
Par Invité,
Dans le chanvre comme dans le cochon, tout est bon ! Dans l’histoire, ses fibres et ses graines sont entrées tour à tour dans la composition de médicaments, de carrosserie de voiture, de vêtements, tel que le premier « jean », de cordages, de billets de banque, ou encore de papier à cigarette, bref une plante très prisée pour concevoir des "Agromatériaux". Comment oublier que le chanvre, si cher à l’épopée « Woodstockienne » servit d’abord à imprimer la première Bible ? Christine Barbace, de la Mission Agrobiosciences, vous propose d’explorer ici les diverses applications du Cannabis sativa L.
 
Source : agrobiosciences
 
Il y a 4700 ans,
 
les Chinois mentionnaient déjà le chanvre dans leur pharmacopée. En Europe, ses vertus médicinales furent employées jusqu’au début du 20ème siècle pour lutter tour à tour contre la peste, les rhumatismes, les douleurs auriculaires et certaines pathologies mentales. La forte taxation sur le cannabis décrétée en 1937 aux Etats-Unis s’avéra fatale pour sa culture et il fut retiré de la pharmacopée officielle en 1941. Cette même année, Henry Ford, qui en cultivait - dit-on - sur ses terres, réalisait un prototype dont la carrosserie était d’une solidité à toute épreuve et... élaborée à base de chanvre.
 
Après avoir dans un premier temps suivi l’Amérique, la loi Française, au début des années 90 autorisa de nouveau la culture de certaines variétés à des fins industrielles et commerciales (tiges et graines seulement). Tirée de la fibre de la tige, la filasse servait déjà avant notre ère à la fabrication de vêtements. Le chanvre textile est particulièrement solide et résiste à tout : à l’usure, à la chaleur, aux insectes, à la lumière ainsi qu’à l’air marin. Voilure, filets, cordages et chiffons furent d’ailleurs largement éprouvés à la grande époque de la marine à voile. Toujours pour parler « chiffons », saviez-vous que M. Levis Strauss fabriqua le premier jean en « toile de Nîmes », c’est à dire du chanvre ? Que Rembrandt, pour ne citer que lui, peignait sur des toiles de cette même fibre ? Et ce n’est pas fini ! la filasse a d’autres cordes à son arc : il y a deux millénaires, en la mélangeant au mûrier, les Chinois inventèrent le papier et réalisèrent en 770 le premier livre imprimé. Plus tard, Gutemberg y imprima la première Bible, et au 19ème siècle, 90% du papier était constitué de ce matériau. Hélas, mille fois hélas, avec les débuts de la mécanisation, le bois remplaça le chanvre. Une exception toutefois : des papiers très spécialisés auxquels ce végétal reste irremplaçable encore aujourd’hui, s’accorde parfaitement... les billets de banque et papiers à cigarette.
 
 
Quant à la chènevotte,
 
partie non fibreuse de la tige, elle entre dans la composition des litières pour animaux et trouve surtout une application prometteuse en tant que matériau isolant. De fait, la richesse en silice de la plante lui confère une forte inertie thermique, et sa pétrification à froid augmente sa résistance au feu et à l’eau. Un procédé peu coûteux qui n’utilise pas de produits chimiques de synthèse.
 
Mais comment cette plante fait-elle pour avoir autant d’énergie ? La tige de chanvre une fois brûlée pour produire de la chaleur peut alimenter les générateurs produisant de l’électricité. De même, les 77% de cellulose qu’elle contient peuvent se convertir en amidons qui, par fermentation, se transformeront en essence, méthanol, ou éthanol. Il ne faudrait pas oublier l’huile de chènevis (la graine) qui représente également une source d’énergie non négligeable. Elle peut facilement se transformer en combustible diesel - le monsieur du même nom l’ayant déjà utilisée pour son fameux moteur - mais aussi servir de base à l’alimentation.
 
 
Saviez-vous (encore !)
 
que Bouddha aurait survécu pendant trois ans avec, pour toute nourriture, une graine de chanvre par jour ? Des études récentes tendent à prouver que cette graine, écologique et bon marché, pourrait, avec ses huit acides aminés et sa richesse en acide gras poly insaturés, remplacer le soja ! Son huile serait la mieux équilibrée de la nature (environ 20% d’acide linolénique et plus de 50% d’acide linoléique) et ses vertus thérapeutiques s’avèreraient utiles dans certains cas d’hypertension, de diabète, d’asthme ainsi que dans la lutte contre le vieillissement de la peau. De la peau aux cosmétiques, le pas est vite franchi. L’huile de chènevis est une huile essentielle. Elle protège l’organisme contre la pénétration ou la perte en eau. Utilisée comme huile de massage, elle rentre également dans la composition de shampoings, de savons et de baumes pour les lèvres. Hans Christian Andersen avait déjà compris toutes les capacités de cette « plante-orchestre » à laquelle il rendit hommage dans un conte dont elle était l’héroïne. Alors serait-il possible que cette plante aux réelles propriétés nutritives et thérapeutiques, aux nombreuses applications industrielles et commerciales soit reconsidérée et envisagée comme étant un véritable enjeu pour notre devenir ?
 
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Aux USA, le chanvre n’est pas traité équitablement par les autorités
Par Invité,
Le maire de Chicago a interdit la vente de sucettes aromatisée à l’huile essentielle et à l’huile de chènevis. A ce propos, La DEA a rappelé que les huiles de chanvre devait présenter 0% de THC à l’analyse. Cette interdiction comme cette norme sont ridicules, injustes et même anticonstitutionnelles.
 
Source : Chanvre-info
Ce maire prétend que les sucettes et leur publicité incitent les enfants à fumer de la marijuana plus tard. Pour le produit en lui-même, si l’arôme de chanvre donne envie d’un joint, alors le jus de raisin donne envie de vin, la pomme mène au cidre, le coca-cola de se faire une ligne de coke, les produits caféinés de prendre du speed, les sirops pour la toux de se faire un shoot d’héro, les hamburgers Mac-Do de bouffer de la merde... Ce principe de précaution devrait s’appliquer à bien des produits couramment consommés par les enfants. Certains sont franchement toxiques et d’autres représentent la vraie porte d’entrée dans les substances psychoactives. Pourtant, le chanvre est le seul persécuté. C’est une inégalité de traitement entre les citoyens alors qu’elle est garantie par la constitution.
 
Pour la norme de 0% de THC, elle correspond à une vision partisane et non pas à un péril scientifiquement démontré. Les produits de l’agriculture productiviste, l’eau du robinet et même minérale en bouteille, les produits ménagers, les matériaux de construction... la liste des produits contenant des traces de substances dangereuses est infinie. Les USA, comme beaucoup de pays, attendent les catastrophes sanitaires pour imposer des normes, souvent contournables ou inappliquées. Il ne faut pas entraver la liberté de commerce et la course au profit pour quelques « désagréments acceptables », genre amiante, pesticides, métaux lourds ...
 
Le gouvernement n’est censé intervenir qu’en cas d’épidémie, d’épizootie ou de substances vénéneuses, le chanvre n’entre pas dans ce cadre. Le principe de précaution est donc abusivement invoqué. D’autant que les chercheurs ont trouvé de nombreuses vertus à l’ingestion de doses minimes de THC, notamment pour la prévention de l’artériosclérose qui est la première cause de décès dans les pays riches.
 
La campagne de promotion des sucettes, chaque coup de langue sur la sucette est "comme une bouffée de joint" affirme le confiseur californien Chronic Candy dans une publicité, est certes un peu ambiguë. Mais la liberté de parole est un droit fondamental aux States. Le parti nazi américain survit sur ce principe. Il est certain que le fabricant veut parler du goût de la sucette pas des effets d’un joint. Nul n’est assez stupide pour commercialiser un produit grand public qui pète au pays de la prohibition. En conséquence, ces mesures constituent une restriction anticonstitutionnelle à la liberté de commerce. Au pays de la libre entreprise et du marketing ultra agressif, seul le chanvre provoque une pareille censure.
 
Le chanvre rend fou ceux qui prétendent le combattre. Abus de pouvoir, loi et règlement liberticide, répression injustifiée, approximation scientifique, inégalité flagrante... La liste des atteintes aux droits fondamentaux des producteurs et des consommateurs de chanvre, avec ou sans THC actif, est interminable. Il faut que la pression des lobbies prohibitionnistes et la corruption soient énormes pour qu’autant de personnages publics aux USA et ailleurs violent ainsi tous les principes d’une société civilisée.
 
Laurent Appel
 
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Cannabis : une question de culture(s)
Par Invité,
La carte de l’Europe élargie est recouverte par une plante verte à cinq feuilles... Le cannabis est la drogue la plus consommée par les Européens. Deux tiers des garçons français de 19 ans l’ont expérimentée (un sur trois en consomme régulièrement), se plaçant en tête des fumeurs de joints européens. La loi française est pourtant l’une des plus répressives d’Europe, tandis que certains pays ont récemment modifié la législation sur cette substance. Peut-il y avoir une réponse unique au phénomène du cannabis ?
 
Le point avec Danilo Ballotta, chef de projet de l’information sur les politiques de drogues à l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (Lisbonne).
 
Source : CIRC ParisEntretien avec Danilo Ballotta
Un peu d’histoire sur l’observatoire
Mémo sur le cannabis : consommation et répression
 
NVB : Les pays européens n’abordent pas le cannabis de la même manière. En quoi les législations diffèrent ?
 
DB : Il n’est pas évident de faire des distinctions, ou des comparaisons sur les législations, parce qu’elles concernent souvent toutes les drogues en général, et le cannabis en fait partie. Ce qu’on peut dire, c’est qu’ il y a des pays qui considèrent le simple usage du cannabis (ainsi que d’autres stupéfiants) comme une infraction pénale - la France, la Finlande, la Grèce, la Suède -, et d’autres comme une infraction mais seulement sanctionnée par des amendes. C’est le cas du Portugal, de la Belgique, du Royaume-Uni et du Luxembourg qui ont légiféré spécifiquement sur le cannabis ces derniers temps. Globalement, les Quinze, qui associent de plus en plus les services sociaux et médicaux dans leurs systèmes de justice pénale, tendent plutôt vers le principe que soigner est mieux que punir, quand il s’agit des toxicomanes ou des simples usagers de stupéfiants.
 
Au contraire, comme le rappelle notre dernier Rapport annuel sur le phénomène des drogues, dans les dix nouveaux pays, les législations ont été modifiées vers des mesures à caractère pénal pour la possession et/ou l’usage. De toute façon, l’impact des lois, qu’elles soit répressives ou non, n’a pas été vraiment étudié de sorte qu’on puisse affirmer scientifiquement leur efficacité. La recherche dans ce domaine devrait être encouragée.
 
Une harmonisation des lois au niveau européen est-elle envisageable un jour ?
 
Déjà on ne sait pas si une éventuelle harmonisation aurait un impact bénéfique dans la lutte contre les drogues. Le regard sur l’usage n’est simplement technique. Il y a la composante éthique et culturelle fondamentale et les mœurs, qui échappent au microscope, à l’analyse biologique et qui sont propres aux différentes cultures et pays.
 
Les consommations varient aussi en fonction du type de vie, de développement social. Au Royaume-Uni et dans les pays scandinaves, plutôt dans les pays riches, on a une grande consommation d’amphétamines et de drogues de synthèse dites récréatives, ainsi que d’alcool. En Italie, en Espagne, en Grèce et au Portugal, des pays disons moins aisés, c’est encore la consommation ‘traditionnelle’ d’héroïne par injections qui représente un grand problème. En Europe centrale (mais aussi dans les autres pays), on observe une consommation récréative du cannabis. Clairement, ces classifications sont génériques et approximatives, mais donnent une idée. Il faut voir que chaque pays a sa particularité.
 
Les Pays-Bas et leurs coffee shops font rager leurs voisins la France, la Belgique et l’Allemagne. Parviendront-ils à se mettre d’accord ?
 
Les Pays-Bas ont une politique de séparation du marché entre les drogues avec des substances avec risques inacceptables (en langage courant drogues dures) et les autres drogues (couramment mais incorrectement appelées drogues douces). Cette approche vient d’une conviction politique, mais aussi des études réalisées dans les années 70 (Comités Hulsman et Baan), qui conseillaient d’avoir un regard différencié par rapport au cannabis. Les Pays-Bas ont mis en place une politique tenant compte des conclusions de ces recherches. Dans beaucoup d’autres pays, des études aux résultats comparables, notamment des enquêtes parlementaires, au Royaume-Uni (1968) et même au Canada (1972), et aux Etats-Unis (1944 et 1972), n’ont pas eu le même écho qu’aux Pays-Bas.
 
Cette politique a tout de même provoqué de vifs débats, Schengen a été longuement bloqué par la France en raison du problème du ‘tourisme de la drogue’. En dépit de la pression, les Pays-Bas ne sont pas revenus sur leur législation, mais ils ont apporté des modifications, ils ont fermé des coffee shops et sorti des directives les concernant. Ils pensent à interdire l’accès aux non-résidents néerlandais. La majorité des clients sont étrangers et ont un comportement que les Néerlandais n’auraient pas eux-mêmes. Mais il faut considérer que les pays de l’Union sont souverains dans ce domaine. On ne peut donc pas imposer à un pays une loi venant d’un autre.
 
Comment les politiques des drogues sont-elle perçues en dehors des frontières européennes ?
 
Passer des infractions pénales aux amendes administratives, ça fait partie de la flexibilité des conventions internationales. L’Espagne, l’Italie, le Portugal et la Belgique ne violent pas les traités. Mais les organismes des Nations Unies se sont parfois exprimés, notamment dans le rapport de l’Organisation internationale du contrôle des stupéfiants (OICS) contre les messages que ce type de changement de loi font passer. A ce sujet, il y a eu des échanges très forts avec le Royaume-Uni quand il a proposé de reclasser le cannabis de la classe B (drogues type amphétamines et barbituriques) pour le mettre dans la classe C (généralement de faibles amphétamines, des stéroïdes et certains antidépresseurs), n’obligeant plus les policiers à arrêter pour simple détention pour usage personnel. Certains pays ont aussi exprimé leur préoccupation envers ce type d’approche, parce que, selon eux, ça va contre l’esprit et le but général des conventions - la première date de 1961 -, c’est-à-dire la prohibition totale de tout usage de stupéfiant qui ne soit pas à des fins médicales ou scientifiques.
 
L’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies
 
Cet organisme est né en 1993, sur une proposition de François Mitterrand quatre ans plus tôt. C’est qu’il a fallu attendre le Traité de Maastricht pour que les drogues deviennent une compétence de l’Union européenne. L’Observatoire est l’une des douze agences de l’Union, destinées à traiter de domaines spécifiques (la drogue, mais aussi l’environnement ou la sécurité alimentaire) de manière délocalisée dans chaque Etat membre. Ainsi les Quinze possède un centre chargé de récolter des données nationales, sur le phénomène des drogues en l’occurrence. Ces relais envoient leurs informations à l’Observatoire européen des drogues et de la toxicomanie, à Lisbonne. Il les regroupe et les analyse pour aider les politiques notamment à mieux cerner ces phénomènes. Ses études ont par exemple guidé l’Union européenne à adopter son plan anti-drogue (2000-2004).
 
Mémo
Le cannabis est la drogue la plus consommée dans les pays de l’Union européenne. Selon des études coordonnées par l’Observatoire européen des drogues et de la toxicomanie, les plus gros fumeurs de joints sont espagnols, français et britanniques. Le Portugal, la Finlande et la Suède sont les moins concernés.
Les jeunes de 15-24 ans sont les consommateurs de cannabis les plus nombreux. L’Observatoire européen remarque que la consommation est plus expérimentale que durable.
Près de trois quarts des saisies mondiales de résine de cannabis sont réalisées sur le territoire de l’Union européenne. La France arrive deuxième avec 62 tonnes saisies en 2001, derrière l’Espagne et ses 518 tonnes.
 
Par Nathalie Van Batten
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Cannabis au volant
Par Invité,
Des chercheurs canadiens de l’Université de Victoria ont étudié la question suivante : « les patients traités pour des problèmes liés à la consommation d’alcool, de cannabis, de cocaïne ou de combinaisons de ces produits présentent-ils un risque plus élevé de conduire (et de commettre éventuellement des délits de circulation routière) sous l’emprise de substances comparé à un groupe de contrôle ? »
 
Source : chanvre-info
445 titulaires du permis de conduire ont été inclus dans l’étude. Au cours des 8 années précédant le traitement, tous les groupes de drogue à l’exception du groupe comprenant les personnes consommant uniquement du cannabis ont comptabilisé significativement plus de condamnations pour conduite sous l’emprise de substances que le groupe de contrôle.
 
www.cannabis-med.org
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L’UNODC doit reconnaître son inefficacité !
Par Invité,
D’après le rapport annuel des Nations unies, rendu public le 28.06.05 , 5% de la population mondiale âgée de 15 à 64 ans consomme des drogues illicites. Le produit de la vente de ces drogues illégales était estimé, en 2003, à 415 milliards de francs, soit plus que le produit intérieur brut (PIB) de 88% des pays du monde.
 
Source : chanvreinfo.ch
Les USA dépensent 4 milliards par an pour lutter contre le cannabis , sans compter les milliards du plan Colombie et les dizaines de milliards pour les autres programmes et la répression. A l’échelle de la planète, combien de milliards sont ainsi gaspillés dans une politique inefficace ? La guerre à la drogue tue, blesse, détruit, corrompt, stigmatise, marginalise... bien plus que l’usage raisonnable de produits contrôlés et pourtant la paix ne semble pas proche. L’UNODC, principale instigatrice de ce massacre, doit impérativement changer de politique.
 
Près de 161 millions de personnes ont touché au cannabis au moins une fois. Un chiffre en hausse par rapport aux 150 millions estimés l’an dernier, précise le Bureau des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC), selon lequel l’utilisation de cannabis devrait continuer de progresser. Ce chiffre paraît très bas. Les rapports ont toujours tendance à minorer le nombre de consommateurs et à exagérer les prix d’achat et de vente. De cette façon, les gouvernements marginalisent tellement les usagers de drogues que le droit des minorités ne leur est pas appliqué, comme pour les gays, les immigrés ou les tribus primitives. Par contre, on fait flamber les immenses profits de ceux qui s’enrichissent sur le malheur de nos enfants. Foutaise, le paysan marocain ou le dealer de rue ramassent les miettes. Les gouvernements corrompus, tous les trafics et les marchés douteux sont alimentés par l’argent de la drogue, le système financier blanchit et recycle à tour de bras, les organisations criminelles gangrènent l’économie et la politique.
 
« De mon point de vue, le cannabis est le plus gros problème auquel nous ayons à faire face », a déclaré à cette occasion Antonio Maria Costa, directeur de l’UNODC. « Non pas que sa consommation soit dangereuse, mais il représente un palier avant la consommation de drogues plus dures. » Ou bien Antonio Maria Costa n’a aucune connaissance en matière de drogues ou bien c’est un agent des lobbies criminels, financiers, industriels, politiques et religieux qui prospèrent grâce à la prohibition. Il existe des dizaines de rapports officiels et d’études scientifiques qui réfutent les théories du palier, de l’escalade, de la porte d’entrée, vous trouverez les liens dans de nombreux articles sur ce site.
 
"Mentez, mentez toujours, il en restera quelque chose", cette devise de Voltaire fut adaptée en "calomniez, calomniez toujours..." par Goebbels, le chef de la propagande nazi, elle reste une arme de destruction massive du débat politique, surtout sur les drogues .Plutôt que de resservir les vieux arguments maints fois réfutés des brochures prohibitionniste, Antonio Maria Costa devrait lire les rapports sérieux qui ont déjà coûté une fortune aux contribuables, consulter des experts impartiaux et les organisations de la société civile concernées pour étudier les politiques alternatives, enclencher une réforme pragmatique des conventions et des plans d’action internationaux. Sinon, il peut se taire ou laisser sa place à plus compétent.
 
Laurent Appel
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L'ouest de la france 1er consommateur de drogues
Par Invité,
La Bretagne compte un nombre plus élevé qu’ailleurs de jeunes consommateurs d’alcool, de tabac et de drogues.Selon une étude de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies publiée mercredi, l’ouest se distingue particulièrement dans ces domaines.
 
Source: chanvreinfo.chLa Bretagne compte un nombre "particulièrement élevé" de jeunes alliant consommation d’alcool, de tabac, de cannabis et "sur-expérimentations" de produits hallucinogènes et à inhaler.
 
La région Bretagne se distingue avec un taux de 15% d’ivresses régulières, soit plus du double de la moyenne nationale (7%).
 
Mais ce sont les Pays-de-la-Loire qui comptent les plus gros buveurs réguliers d’alcool (20%).
 
Le Nord, le Pas-de-Calais et l’Ile-de-France comptent moins de jeunes buveurs réguliers (8% à 10%), le niveau le plus faible du pays étant situé en Picardie (4%).
 
S’agissant du cannabis, il existe peu de spécificités locales, les usages étant assez homogènes sur l’ensemble du territoire avec une tendance plus marquée chez les garçons (40%) que chez les filles (27%).
 
S’agissant des champignons hallucinogènes et des produits à inhaler, la Bretagne présente un niveau "d’expérimentateurs" jugé plus élevé que dans le reste du pays.
 
Dans le Nord et le Pas-de-Calais les jeunes sont aussi "sur-expérimentateurs" de substances illicites comme l’ecstasy, les amphétamines, les champignons hallucinogènes ou l’héroïne.
 
Le tabac, pour lequel les habitudes de consommation des filles et des garçons sont très peu différenciées, voit sa consommation quotidienne s’étaler entre 34% et 48%, selon les régions.
 
Le tabagisme est plus répandu dans le Grand Ouest, en particulier en Bretagne où 48% des jeunes consomment du tabac contre 39% en moyenne. L’Alsace, l’Ile-de-France et Rhône-Alpes sont les moins concernées (34% à 35%).
 
En matière de médicaments psychotropes, prescrits ou non, il existe une grande uniformité géographique, mais la tendance à cet usage est plus marquée chez les filles, constate l’OFDT.
 
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Le Procureur général de la Cour suprême des Pays-Bas - la prohibition est imprat
Par Invité,
Le Procureur général de la Cour suprême des Pays-Bas déclare que la prohibition du cannabis est impraticable.
La Hollande est bien connue pour sa politique officielle de tolérance de vente de petites quantités et la possession personnelle de cannabis. Néanmoins, J. Wortel, Le Procureur général de la Cour suprême hollandaise et procureur à la longue carrière, vient de causer une grande surprise par ses déclaration au sujet de la prohibition.
 
 
Source : chanvreinfo.chDans un document préparé pour la Cour suprême des Pays-Bas, Wortel déclare que même la politique tolérante de son pays en matière de cannabis est impraticable et porte préjudice aux autres activités policières et aux priorités de la santé publique. Il ne demande pas explicitement la légalisation, mais il souligne la nature subjective de la persécution du cannabis et note qu’il y a une anomalie dans l’attitude du gouvernement. Le juriste de la Cour suprême déclare que d’un côté le gouvernement exploite fiscalement le désir de nicotine, que l’on sait nocif pour la santé, tandis que les produits à base de cannabis continuent à être prohibés même si on n’a pas prouvé leur nocivité. « Je suis convaincu que les historiens du futur qui étudieront les attitudes officielles envers le cannabis sativa à notre époque seront très étonnés par l’obstination de nos autorités à gaspiller l’argent pour assumer une tâche impraticable avec leur mandat actuel. »
 
Wortel continue avec une citation de Tertullien : « Credo quia absurdum » (Je crois, parce que c’est absurde, ce qui dans ce contexte veut dire : Je crois, parce qu’il serait absurde de ne pas y croire). « Pendant longtemps je le gardais pour moi en tant que fonctionnaire d’État respectable. Mais maintenant je cède à la tentation d’admettre que je suis en train de penser à ce proverbe chaque fois que, au titre de ma fonction, je dois agir dans un cas juridique concernant le haschisch ou l’herbe. »
 
Bushka Bryndova
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Des chercheurs proposent du kif exempt de matière active
Par Invité,
La culture d'un cannabis exempt de matière active pourrait constituer un moyen de lutte contre le trafic illicite des drogues, a souligné le président du centre d'études et de recherches sur les drogues et l'environnement (CERDE), M. Redouane Chakor.
 
 
Source : lematin.maDans une interview à la MAP, à l'occasion de la journée internationale contre l'abus et le trafic illicite des drogues célébrée le 26 juin de chaque année, M. Chakor a ajouté que cette culture pourrait être destinée à l'industrie pharmaceutique nationale ou même internationale.
 
Le traitement du problème, a-t-il ajouté, ne peut être entièrement efficace que s'il se conjugue à une nouvelle vision des relations internationales loin de tout échange de reproches concernant la recrudescence du phénomène et la mise au point d'un programme de coopération qui réunit les deux approches répressive et préventive M. Chakor a en outre souligné que la guerre contre la drogue, qui est une problématique nord-sud, relève de la responsabilité de tous les pays et de toutes les parties concernées par ce fléau, plaidant notamment pour le développement des régions qui produisent les drogues naturelles, le cannabis en particulier.
 
Comme solution alternative à la plantation du cannabis, des projets de développement visant à promouvoir la substitution des cultures illicites par de nouvelles cultures de rentes destinées à l'exportation ou au marché intérieur pourront être mis en place, a-t-il poursuivi.
 
Par ailleurs, le chercheur a évoqué les dangers et les effets néfastes de la consommation de la drogue sur les jeunes en particulier et la société en général.
 
La consommation de drogue, a averti le chercheur, conduit à une dépendance physique et psychologique. La première se traduit par un mal-être et une impression de manque qui survient une fois arrêtée la consommation habituelle alors que la dépendance psychologique se traduit par un état de dépression ressentie dès que les effets de la drogue se dissipent.
 
La consommation, la production et le trafic illicite des drogues continuent d'augmenter dans bien des régions du monde et le nombre de personnes qui en subissent les conséquences va croissant.
 
Cette tendance est à la fois la cause et la conséquence de la hausse de la criminalité dans le monde, de la propagation du VIH/sida et de la dégradation des valeurs familiales.
 
Le CERDE est une organisation non gouvernementale domiciliée à l'Ecole normale supérieure de Rabat. Elle a pour objectif principal l'éducation à la santé en matière de drogues et IST/sida en particulier dans le milieu scolaire.MAP
 
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Plantes toxiques et psychotropes : des discrètes et des bavardes
Par Invité,
Les 5 et 6 décembre 2005, Le laboratoire ISOR (Images, Sociétés, Représentations) de l’Université Paris I et la Société Française d’Ethnologie organisent deux journées d’étude sur : "Plantes toxiques et psychotropes : des discrètes et des bavardes" à Paris (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales).
 
 
Source : chanvre-info.chFaire parler scientifiquement les plantes toxiques et psychotropes sera le pari principal de ces journées : en quoi sont-elles des révélateurs de zones critiques des sciences de l’homme et de la société, et l’étude d’un cas prégnant, le cannabis.
 
5 décembre : plantes du soi, plantes de l’autre
 
Les plantes "à poison" seront sollicitées comme opérateurs critiques des cinquante dernières années de l’anthropologie rurale autant qu’urbaine et des enquêtes sur les pharmacopées traditionnelles et modernes.
 
6 décembre : le cannabis en représentation
 
Cette journée sera consacrée aux représentations du cannabis dans les divers médias (cinéma, presse, BD, chanson, etc.), dans les discours scientifiques et médicaux, selon les pratiques de consommation et l’évolution sociologique des consommateurs.
 
 
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160 millions de fumeurs de cannabis
Par Invité,
Un chiffre d'affaires annuel de 320 milliards de dollars, supérieur au PIB de 9 pays sur 10 dans le monde, un nombre de toxicomanes en hausse de 8%, avec quelque 200 millions de consommateurs de stupéfiants : le marché de la drogue se porte bien. Le rapport annuel de l'Onu publié mercredi, soulignant cette vitalité, le présente d'ailleurs comme un "monstre" difficile à abattre. Principale raison : la popularité croissante du cannabis, qui a été consommé par plus de 160 millions de personnes en 2004, soit 10 millions de plus que l'année précédente, selon ce rapport 2005 du Bureau des Nations unies contre la drogue et le crime (UNODC).
 
Source: LCI
 
 
Cette augmentation de la consommation de cannabis est visible en Europe comme ailleurs ; mais le marché européen voit aussi "le degré de pureté de l'héroïne s'accroître", signe d'une offre en hausse, s'inquiète l'UNODC. Avec près de 16 millions de personnes dépendantes dans le monde, l'héroïne fait en effet partie, tout comme les opiacés et la cocaïne, des autres stupéfiants en progression après le cannabis. Considérées comme les "drogues les plus problématiques" par l'Onu, les opiacés apparaissent encore en Europe comme la préoccupation principale en termes de santé publique. Le continent se caractérise également par une progression du marché de la cocaïne dans 14 pays, relève le rapport.
 
L'Afghanistan s'impose sur le marché des opiacés
 
Ces types de drogues proviennent de plus en plus souvent d'Afghanistan, qui représente aujourd'hui 87% du marché mondial et qui est responsable à lui seul de la hausse de la production, malgré une baisse au Laos et en Birmanie. Comme la consommation, la production de cannabis apparaît en forte hausse, avec une progression de 25% entre 2003 et 2004, à 40.000 tonnes. "Tous les indicateurs - production, saisies et consommation - indiquent que le marché mondial continue de progresser" et "tout porte à croire que cette expansion va se poursuivre", s'alarme l'Onu.
 
Seule - relative - bonne nouvelle dans ce panorama 2005 des stupéfiants : les drogues de synthèse (amphétamines, méthamphétamines et ecstasy) sont en repli à 34 millions de consommateurs. La baisse de leur consommation mondiale s'explique principalement par le démantèlement d'un grand nombre de laboratoires clandestins en Thaïlande, ainsi que par un recul de ce type de drogue aux Etats-Unis. Au plan mondial, les saisies de drogue sont restée stables, le cannabis représentant plus de la moitié des saisies et les produits opiacés un quart.
 
Cette augmentation de la consommation de cannabis est visible en Europe comme ailleurs ; mais le marché européen voit aussi "le degré de pureté de l'héroïne s'accroître", signe d'une offre en hausse, s'inquiète l'UNODC. Avec près de 16 millions de personnes dépendantes dans le monde, l'héroïne fait en effet partie, tout comme les opiacés et la cocaïne, des autres stupéfiants en progression après le cannabis. Considérées comme les "drogues les plus problématiques" par l'Onu, les opiacés apparaissent encore en Europe comme la préoccupation principale en termes de santé publique. Le continent se caractérise également par une progression du marché de la cocaïne dans 14 pays, relève le rapport.
 
L'Afghanistan s'impose sur le marché des opiacés
 
Ces types de drogues proviennent de plus en plus souvent d'Afghanistan, qui représente aujourd'hui 87% du marché mondial et qui est responsable à lui seul de la hausse de la production, malgré une baisse au Laos et en Birmanie. Comme la consommation, la production de cannabis apparaît en forte hausse, avec une progression de 25% entre 2003 et 2004, à 40.000 tonnes. "Tous les indicateurs - production, saisies et consommation - indiquent que le marché mondial continue de progresser" et "tout porte à croire que cette expansion va se poursuivre", s'alarme l'Onu.
 
Seule - relative - bonne nouvelle dans ce panorama 2005 des stupéfiants : les drogues de synthèse (amphétamines, méthamphétamines et ecstasy) sont en repli à 34 millions de consommateurs. La baisse de leur consommation mondiale s'explique principalement par le démantèlement d'un grand nombre de laboratoires clandestins en Thaïlande, ainsi que par un recul de ce type de drogue aux Etats-Unis. Au plan mondial, les saisies de drogue sont restée stables, le cannabis représentant plus de la moitié des saisies et les produits opiacés un quart.
 
Cette augmentation de la consommation de cannabis est visible en Europe comme ailleurs ; mais le marché européen voit aussi "le degré de pureté de l'héroïne s'accroître", signe d'une offre en hausse, s'inquiète l'UNODC. Avec près de 16 millions de personnes dépendantes dans le monde, l'héroïne fait en effet partie, tout comme les opiacés et la cocaïne, des autres stupéfiants en progression après le cannabis. Considérées comme les "drogues les plus problématiques" par l'Onu, les opiacés apparaissent encore en Europe comme la préoccupation principale en termes de santé publique. Le continent se caractérise également par une progression du marché de la cocaïne dans 14 pays, relève le rapport.
 
L'Afghanistan s'impose sur le marché des opiacés
 
Ces types de drogues proviennent de plus en plus souvent d'Afghanistan, qui représente aujourd'hui 87% du marché mondial et qui est responsable à lui seul de la hausse de la production, malgré une baisse au Laos et en Birmanie. Comme la consommation, la production de cannabis apparaît en forte hausse, avec une progression de 25% entre 2003 et 2004, à 40.000 tonnes. "Tous les indicateurs - production, saisies et consommation - indiquent que le marché mondial continue de progresser" et "tout porte à croire que cette expansion va se poursuivre", s'alarme l'Onu.
 
Seule - relative - bonne nouvelle dans ce panorama 2005 des stupéfiants : les drogues de synthèse (amphétamines, méthamphétamines et ecstasy) sont en repli à 34 millions de consommateurs. La baisse de leur consommation mondiale s'explique principalement par le démantèlement d'un grand nombre de laboratoires clandestins en Thaïlande, ainsi que par un recul de ce type de drogue aux Etats-Unis. Au plan mondial, les saisies de drogue sont restée stables, le cannabis représentant plus de la moitié des saisies et les produits opiacés un quart.
 
 
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Un nouveau site référençant les growshops.
Par Invité,
Depuis le 1 Juin 2005, un nouveau site a vu le jour… il s’agit d’un annuaire spécialisé des magasins pour la culture d’intérieure.
 
Que vous soyez en France, Belgique, Suisse, Espagne ou encore en Hollande, grâce à TousLesGrowshops.com vous trouverez en quelques clics le shop le plus proche de votre domicile.
Chaque magasin possède sa fiche et permet aux clients de laisser des commentaires, avis et même des notes !
Découvrez sans plus attendre, TousLesGrowshops.com
 
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[Hollande] Les touristes bientôt interdit de coffeeshops ?
Par Invité,
Les Etats voisins doivent ouvrir des magasins de chanvre eux-même et vendre du Cannabis ou encourager le marché noir sur leurs Sol.
D’après un journal écossais The Scotsman du 20 mai 05, Le gouvernement hollandais voudrait interdire l’accès des coffeeshops aux millions de touristes qui visitent chaque année le pays. Une expérience pilote devrait débuter dès cet été à Maastricht. Les Hollandais qui ont voté non à la constitution européenne pour protéger leur modèle de tolérance peuvent sûrement accepter cette mesure protectionniste. Les antiprohibitionnistes français qui ont voté non par solidarité doivent trouver la blague moins drôle. En dépit du bon sens et de l’efficacité, la prohibition ronge nos derniers espaces de liberté. Jusqu’à quand allons-nous le supporter ?
 
D’après les statistiques gouvernementales, plus d’un million et demi de touristes viennent principalement pour consommer des drogues, du cannabis dans les coffeeshops dans l’immense majorité . Ce narcotourisme génère donc des milliards d’euros pour l’économie hollandaise. Il entraîne aussi des nuisances, surtout le week-end, ainsi qu’une criminalité liée à l’approvisionnement des coffees et au business des autres substances. Ces dernières années, le gouvernement et les autorités des grandes villes avaient déjà nettoyé les scènes de rue trop visibles, les drugrunners les plus acharnés et les commerces les plus douteux. La répression s’était aussi intensifiée sur les planteurs et les house dealers. La douane hollandaise avait considérablement augmenté le nombre et l’intensité des contrôles volants. Le cannabis au volant commençait à être réprimé. Le modèle très free des Seventies devait s’adapter à l’hygiénisme de ce début de millénaire.
 
Cela ne suffisait toujours pas à calmer les assauts de l’ONU, des USA, de la France, la Suède et bien d’autres pays et organisations. D’après cette coalition de coincés du joint, la Hollande serait la principale cause de la propagation du cannabis dans la population mondiale. Sans Amsterdam, les vertueux enfants de ces petits paradis ne sombreraient jamais dans l’enfer de la drogue. Sus aux méchants Bataves. Quelle blague ! Voilà un bouc émissaire trop pratique pour stigmatiser le comportement libéral libertaire en matière de mœurs et reporter la faute de « l’épidémie » de cannabis sur son voisin.
 
Au plan intérieur, l’actuelle coalition et de nombreux maires ont gagné les élections avec un programme sécuritaire. Le cannabis devait être maté mais pas cassé, équilibre délicat pour une politique de façade. Pourtant, les déclarations du ministre de la justice Donner sur la fermeture complète des coffeeshops avaient déclenchée une polémique qui dure encore. Les récents assassinats politiques entraînent un repli identitaire assez fort, genre touche pas à ma Hollande. Ce risque d’en finir avec trente ans de tolérance sur le cannabis est pour beaucoup dans le vote négatif sur l’ex constitution européenne de l’ex président Giscard. Elle ne comportait pas assez de garantie pour la sauvegarde du modèle social hollandais.
 
En parallèle, le Maire de Maastricht avait lancé un processus pour la création d’un cannabis boulevard à cheval sur les trois frontières de son Eurorégion et pour l’autorisation d’une production locale contrôlée. Mais cet homme est un politicien rusé. Pour préserver son image droitière, accélérer le débat européen, protéger son expérience locale et mettre chacun devant ces responsabilités, il propose à ses voisins de gérer le problème et aux autres d’aller fumer ailleurs ou de faire pareil chez eux.
 
C’est aussi le sens du contrôle de la résidence dans les propositions du comité de l’initiative pro-chanvre en Suisse ou dans la pétition fribourgeoise de Chanvre-Info. Nous n’avons rien contre le tourisme et la solidarité entre consommateurs de cannabis embarqués dans la même galère. Mais nous ne pouvons pas gérer le problème planétaire à l’échelle de nos expérimentations régionales ou même nationale. Les plus malins arriverons toujours à se débrouiller. Les autres pourraient grossir le bataillon des militants pour une réforme globale de la politique des drogues et ainsi espérer obtenir la même chose. On peut toujours rêver.
 
Source : Les touristes bientôt interdit de coffeeshops ?
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Manifestation pour la libéralisation du cannabis
Par Invité,
[src align=left w=150 h=100]https://permanent.nouvelobs.com/photos/20031110.OBS1155.jpg[/img]1 30 personnes selon la police, 200 à 300 selon les organisateurs, ont manifesté pour "la libéralisation du cannabis" samedi 7 mai après-midi à Paris, demandant que "cesse la politique actuelle de criminalisation" de cette drogue douce.
La préfecture de police de Paris avait autorisé "un rassemblement statique sur le terre-plein Richard-Lenoir à la Bastille entre 13H00 et 19H00".
"C'est la première fois que la préfecture autorise officiellement un rassemblement dans le cadre de la marche mondiale pour la dépénalisation du cannabis, organisée chaque premier samedi de mai depuis 2001", selon le collectif organisateur.
Ce rassemblement était soutenu par l'association Auto-support des usagers de drogue, le Collectif Agir pour une meilleure réglementation des drogues, le Collectif d'information et de recherche cannabique (CIRC), Ligne blanche, la Ligue des droits de l'Homme, la Ligue communiste révolutionnaire, les Verts et le Syndicat de la magistrature.
 
La suite sur la source de l'article
Source : nouvelobs.com
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Le 7 Mai tous à Bastille pour la marche mondiale pour le cannabis (photos dispo)
Par Invité,
Plus d'infos sur cures-not-wars.org
 
4 flyers à découper et distribuer / coller
 
Format A4
 
Appel au rassemblement de Encod (pdf)
 
Communiqué de presse du CIRC Paris (pdf)CannaWeed était présent à la manifestation, pas longtemps pour cause de contretemps, nous y étions à 14h30, les gens commençaient à se réunir, les bonnes odeurs étaient déjà au rendez vous.
 

 

 

 

 
 
 
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le Circ lance sa contre-campagne
Par Invité,
Le Collectif d'information et de recherche cannabique lance une campagne d'information et de prévention sur le cannabis parodiant celle du gouvernement.
 
Le Collectif d'information et de recherche cannabique (Circ) a lancé mardi 19 avril une contre-campagne d'information et de prévention sur le cannabis, destinée à dénoncer celle du gouvernement, dont il dénonce le caractère répressif.
Intitulée: "Le cannabis, ce qu'on ne vous dit pas: le cannabis c'est trop mortel", l'opération se veut un parodie de la campagne officielle dont elle décline les différents aspects.
Ainsi, une brochure copiant celle du gouvernement propose de répondre à une série de questions sur le cannabis sous la forme du témoignage d'un consommateur, suivi de l'avis du Circ puis de ses recommandations. Sont par exemple passés en revue des sujets tels que "la dépendance", "tu fous rien c'est la faute au cannabis" ou encore "le bad trip: une expérience pédagogique ?"
 
Source : Nouvel Obs
Circ Paris
Campagne "le cannabis c'est trop mortel"
https://www.circ-asso.net/paris/img/trop_mortel.gif[/img]Des spots radios
 
Le Circ parodie aussi les spots radios de la campagne officielle, en retournant. Ainsi, dans le spot "Cannabis et police", un jeune homme raconte comment il s'est fait interpeller pour un joint et les violences policières qui en suivi.
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Dans un autre, "Cannabis et famille", un adolescent explique qu'il fumait quelques pétards le week-end avec ses amis, sans incidence sur sa vie sociale, jusqu'à ce que sa famille, alertée par la campagne gouvernementale, ne découvre un morceau de cannabis dans ses affaires.
Dans le communiqué qui accompagne sa campagne, le Circ estime que celle du gouvernement "est sur le fond de l'argumentation exacte, mais mensongère dans son ensemble. (…) Elle instruit à charge, sans jamais dire que la grande majorité des fumeurs sont des adultes maîtrisant leur consommation".
Le collectif dénonce "le bilan désastreux de la répression" et rappelle que "la France, qui est en matière de cannabis le pays le plus répressif, est aussi celui qui a le plus haut niveau de consommation parmi la jeunesse".
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Sénégal : Le cannabis est de plus en plus consommé
Par Invité,
Au Sénégal, la consommation du cannabis produit localement ou dans la sous-région à prix modique augmente, tandis que les drogues plus onéreuses comme la cocaïne ou l'héroïne restent confinées à une minorité aisée, préviennent les acteurs de la lutte contre la drogue.
 
« C'est surtout le chanvre indien ou cannabis qui prédomine sur le marché et pose beaucoup de problèmes », a déclaré à IRIN le commissaire Abdoulaye Niang, de l'Office central de répression du trafic illicite des drogues et de stupéfiants.
 
Source : allafrica.com
Abdoulaye Diouf, gestionnaire du centre Jacques Chirac de sensibilisation et d'information sur les drogues à Pikine, quartier populaire de la périphérie de Dakar, partage le même avis.
 
« Le gros problème c'est la consommation de cannabis et des inhalants ou produits volatiles comme des diluants, de la colle ou de l'éther », a-t-il déclaré.
 
D'après lui, ce sont essentiellement les jeunes de huit à 20 ans, sortis du système scolaire et passant du temps dans la rue qui s'adonnent à la consommation de substances illicites.
 
Il n'existe pas de statistiques nationales fiables sur l'usage des substances illicites au Sénégal, mais le gouvernement, appuyé par le bureau régional de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), est en train de mener une grande étude sur la consommation de substances illicites au Sénégal.
 
Les acteurs de la lutte contre la drogue pensent que la consommation de substances illicites est particulièrement répandue chez les étudiants et les sans-emplois dans le pays de dix millions d'habitants où les moins de 20 ans constituent plus de la moitié de la population.
 
D'après Niang, le cannabis est principalement cultivé dans les îles de Casamance, au sud du pays. Il provient également du Ghana via le Mali et de Gambie, et est presque entièrement consommé sur le marché de la capitale et des zones urbaines, a-t-il ajouté.
 
Pour 250 FCFA (50 cents), même le sénégalais démuni peut se permettre de fumer quelques joints.
 
Les saisies de cannabis sont pour leur part passées de 5,8 tonnes en 2000 à 2,8 tonnes l'an dernier, et le nombre d'interpellations a lui aussi baissé sur la même période.
 
Sur le terrain, les travailleurs sociaux pensent pourtant que la consommation est en hausse en dépit du fait que les services de la police judiciaire ont interpellé l'an dernier près de 1600 trafiquants et consommateurs confondus, contre 3 000 en 1999. Le gouvernment sénégalais avait alors lancé une campagne d'éradication des cultures de cannabis.
 
"Dans le Centre, nous voyons de plus en plus de personnes âgées de 25 à 35 ans et qui se droguent depuis 10, 15, parfois 20 ans", a déclaré Galandou Gueye, assistant social au centre Jacques Chirac.
 
A 31 ans Max, modeste employé de bureau à Dakar, déclare fumer des joints chaque soir, sa journée de travail achevée. Le jeune homme estime dépenser au moins 7 000 CFA (14 dollars) par semaine pour se procurer de l'herbe séchée. Mais dans un pays où la consommation de cannabis est passible de prison, et mal vue dans les familles, il avoue préférer fumer dans la pénombre de sa chambre.
 
« C'est pour me renforcer en énergie que je fume », déclare le jeune homme élancé. Mais ne parlez surtout pas d'héroïne ou de cocaïne à Max. « L'herbe c'est naturel, ça fait partie de nous », dit-il. « Mais les gens qui fument les drogues dures, on les fréquente pas »!
 
L'usage de l'héroïne et de la cocaïne, drogues dures et onéreuses, reste peu répandu dans le pays sahélien, d'après les médecins et officiers de police.
 
« On rencontre très peu de personnes qui se piquent à l'héroïne ou consomment de la cocaïne ; il s'agit surtout de jeunes gens dont les parents ont réussi, et qui ont effectué des études à l'étranger, notamment les libano-syriens », a déclaré le Professeur Momar Gueye, psychiatre à la clinique Moussa Diop du Centre hospitalier universitaire de Dakar-Fann.
 
Les commerçants originaires du Liban contrôlent une bonne partie du commerce de détail à Dakar.
 
Pour Niang, c'est le manque de moyens des trafiquants et consommateurs sénégalais qui limite l'expansion de la consommation des drogues dures au Sénégal où près de 70 pour cent de la population vit avec moins de deux dollars par jour.
 
Mais pour mieux écouler leur marchandise sur le marché local, les trafiquants recourent à des subterfuges pour rendre ces drogues à la portée de la bourse du sénégalais moyen.
 
« Les trafiquants savent que la bourse des sénégalais n'est pas fournie, et ne vendent plus en gramme, ce qui revient à 15 à 22 000 FCFA, mais vendent en pierres, sous forme de crack, à 5 000 francs (10 dollars)», a expliqué Niang.
 
Le crack est un résidu de la cocaïne souvent mélangé à du bicarbonate de soude et de l'ammoniaque.
 
 
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Du THC dans le lait
Par Invité,
C'est aujourd'hui que l'interdiction de fourrager le bétail avec du chanvre entre en vigueur. L'Office fédéral de l'agriculture (OFAG) n'admet pas que «des résidus de stupéfiants se retrouvent dans un produit naturel consommé par des enfants». Une affirmation contestée par le chanvrier Jean-Pierre Egger, qui brave une nouvelle ordonnance plutôt vache pour une minorité d'agriculteurs convaincus par les vertus du chanvre.
 
Jean-Pierre Egger ne décolère pas: «Pour retrouver du THC dans le lait, il faudrait le chauffer à 230 degrés, une température qui le réduirait à une auréole brune au fond de la casserole!» A chacun son interprétation des études, mais comment expliquer le THC découvert en 1998 dans du lait à la Station fédérale de recherches en production animale et laitière de Posieux (FR)? «Une pilule enrobée dans du beurre pour diluer le THC a donné des valeurs infimes.»
 
Le chanvrier fribourgeois, qui entend satisfaire avec ses 30 hectares les deux cents paysans intéressés par des graines de chanvre, jouera les hors-la-loi. Pas plus tard qu'hier après-midi, il remplissait encore des sacs! Les paysans en infraction s'exposent à une plainte, mais Jean-Pierre Egger, également avocat, n'attend qu'un procès. «Le premier juge confronté à la nouvelle ordonnance devra la considérer comme illégale par manque d'arguments scientifiques», dit-il.
 
Très remonté contre des fonctionnaires «bardés de titres longs comme une cheminée d'usine», le chanvrier leur oppose déjà un récent jugement de la Cour suprême bernoise, qui ne voit aucun danger dans le fourrage au chanvre. «Non seulement les vaches ne produisent pas de lait hallucinogène, mais le chanvre améliore sa qualité de 15%.» Comment? «Une vache saine donne du lait sain, jaune comme à l'époque!»
 
Pour le chanvrier, les «turbovaches» d'aujourd'hui souffrent d'inflammation aux tétines, et le chanvre, antiseptique, combat les bactéries et réduit les particules qui partent dans le lait à la traite. Que dit-il à l'Union suisse des paysans (USP), qui craint de retrouver du THC dans le fromage exporté? «Trouve-t-on de l'alcool dans le lait d'une vache qui mange de la betterave?» www.le matin.chwww.le matin.ch
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L’épopée du chanvre au pays des Manceaux
Par Invité,
Quelques traces nous restent de la culture du chanvre. Traces inertes... Il suffit pourtant de prononcer le mot magique de "chanvre" (ou plutôt "chanbre" en sarthois) devant un vieil agriculteur sarthois pour voir naître dans son regard un éclat de connivence réjouie qui précède bientôt un flot de propos sur cette plante qui faisait "le bonheur des paysans". Comme par magie, les traces inertes s’éveillent et illustrent cette belle histoire qu’est la culture du chanvre au pays des Manceaux.
Car les Sarthois ont connu avec le chanvre, une idylle de plusieurs siècles qui, sait-on jamais, n’est peut-être pas complètement éteinte. Il est évidemment impossible de connaître la date de leur première rencontre. Mais c’est au XVIIIème siècle que s’exprime de la manière la plus éclatante l’entente parfaite. Un vif intérêt est porté à cette plante industrielle prometteuse, et explique l’essor de cette culture.
 
Source : Chanvre Info

Le Haut-Maine produit, en cette fin de XVIIIème siècle, 4’300’000 livres poids de chanvre, loin devant l’Anjou et la Touraine qui totalisent respectivement 23’800’00 et 482’000 livres-poids ; le Bas-Maine, certes plutôt tourné vers le lin, doit se contenter de 50’000 livres poids. Notre région partage cet avantage avec plusieurs provinces du royaume notamment la Bretagne, la Bourgogne, le Lyonnais, le Poitou et l’Auvergne.
 
L'article complet sur [urll=www.chanvre-info.ch/info/fr/article2600.html]Chanvre Info[/urll]
Ou sur le site de la sarthe : [urll=www.sarthe.com/chanvre/]www.sarthe.com/chanvre[/urll]
 
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