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VIDEO. Cannabis : les propriétés thérapeutiques de la plante
Par mrpolo,

Les propriétés thérapeutiques du cannabis sont reconnues dans de nombreux pays, mais sa prescription dans un cadre médical est encore interdite en France. Des patients traités avec cette plante, notamment en Suisse, bénéficient de ses effets positifs dans le traitement des douleurs. Extrait du magazine "Un Œil sur la planète" diffusé le 18 mai à 23h20, sur France 2.
 



 
L'usage du cannabis thérapeutique est aujourd'hui admis dans de nombreux pays, car il lui est reconnu de nombreuses propriétés : c’est un antidouleur, un antivomitif, un antispasmodique, un anti-inflammatoire et un vasodilatateur. La plante peut être prescrite dans le cas de graves affections comme le cancer, le sida, la sclérose en plaques (SEP), la maladie de Crohn… Il en est également fait usage pour traiter les glaucomes ou réduire les crises d'asthme.
 
La station suisse de Crans-Montana doit notamment sa réputation à la qualité de ses établissements de santé. Comme la Clinique bernoise, qui est un centre de référence européen pour le traitement de la sclérose en plaques. Certains des patients du docteur Claude Vaney sont traités avec du cannabis prescrit sous forme de tisane. Ces prescriptions sont encore interdites en France.
 

"Ça fait vraiment du bien"
 

Depuis une dizaine ou une vingtaine d'années, le cannabis est prescrit pour "les sidéens qui mangent mal ou ont perdu l'appétit, ainsi que les jeunes sous chimiothérapie et qui vomissent dans ce cadre. Ce qui est nouveau, depuis cinq ou six ans, c'est qu'on sait pouvoir utiliser le cannabis pour alléger les spasmes, c'est-à-dire les contractions musculaires désagréables que les patients atteints de sclérose en plaques ou paraplégiques ressentent juste avant de s'endormir", explique ce neurologue de la Clinique bernoise.
 
"J'en ai déjà consommé sous forme de tisanes et de biscuits, témoigne Sabrina, souffrant d’une SEP. Cela m'a beaucoup aidée. Je prenais ça le soir et je dormais vraiment bien. J'ai beaucoup moins de spasticité et je suis convaincue que l'on pourra faire beaucoup de choses à l'avenir pour les personnes atteintes de sclérose en plaques. Il y a un dosage vraiment spécial à faire pour trouver notre propre dosage… pour qu'on ne voie pas de petits éléphants roses, mais ça fait vraiment du bien."
 
Un extrait du magazine "Un Œil sur la planète" diffusé le 18 mai à 23h20, sur France 2.
 
Source: francetvinfo.fr
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Par mrpolo,
La série Corde sensible animée par Marie-Eve Tremblay
 





Photo : Radio-Canada


 

Le 20 avril dernier, comme tous les 20 avril à 4 h 20 de l'après-midi, des centaines, voire des milliers de fumeurs de pot se sont rassemblés sur le mont Royal pour fumer des joints.
 
Marie-Eve Tremblay y est restée pendant deux heures, respirant la fumée secondaire. Après un test de dépistage, est-ce que des traces de cannabis ont été décelées dans son organisme? Les résultats sont surprenants...
 




 
Source: ici.radio-canada.ca
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Par mrpolo,
Le Rast’Art Festival se tiendra les 16, 17 et 18 juin 2017.
Depuis 2010, l’association Collectif Rast’Art installe son événement phare sur la Place de la Mairie à Sannerville. Ce festival propose à tous, de voyager, de découvrir, de partager en musique, un moment de convivialité.
 
 
 


Toutes les infos sur
rastart.fr

 
Seul festival « Reggae » en Normandie, le Ras’Art Festival se démarque également par ses thématiques variées et Responsables. Depuis 4 ans, les thématiques annuelles permettent de lier les différents partenaires, associations et artistes invités, ainsi que d’approfondir un sujet fédérateur qui questionne, auprès des publics.
 
Après « L’eau et les Hommes », « Autour de l’arbre» et « Traverse lesfrontières» ; cette année, l’association a décidé de traiter des possibilités offertes par la culture du chanvre avec le thème « Le chanvre dans tous ses états ». Végétal délaissé et souvent prohibé depuis 50 ans, le chanvre est aujourd’hui redécouvert et réutilisé pour ses nombreuses propriétés. Le Rast’Art Festival vous proposera, entre autre, de rencontrer et de découvrir l’activité des producteurs de la région.
 
Les habitués le savent, le Rast’Art Festival c’est toujours la garantie d’une programmation musicale de qualité mêlant découvertes et artistes internationaux, d’une ambiance chaleureuse sur le site comme au camping, en bref d’un weekend pour se détendre, se divertir entre amis ou en famille.
 
Billetterie :
 
https://www.helloasso.com
 
– Place 1 jour : 20€ en prévente / 25€ sur place
– Pass 2 jours : 30€ en prévente / 35€ sur place
 
Uniquement en prévente :
– Pass famille (nouveauté) – pour 2 places adultes achetées, une place pour votre enfant est offerte (- de 16 ans)
– Places PMR (nouveauté) – pour 1jours ou le pass 2j: l’entrée de l’accompagnateur pour les personnes à mobilité réduite est offerte.
 
Pour les plus jeunes (-12 ans) c’est toujours gratuit et une garderie est assurée par des professionnelles de 19h à 4h du matin dans un lieu calme et agréable.
 
Pour résumer, n’attendez plus et tenez vous informé de la programmation sur rastart.fr et Facebook.
 
« L’usage illicite de l’une des substances ou plantes classées comme stupéfiants est puni d’un an d’emprisonnement et de 3 750 euros d’amende » (Article L.3421-1 du Code de la santé publique).
 
+ d’info sur www.rastart.fr
https://www.facebook.com/events/1605979203042422
 
Source cannabis-actualites.fr
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Par mrpolo,
Sur la route de Saint-Nauphary, une pancarte au bord de la route attire l'œil : les Jardins hydroponiques. À l'abri des regards, cette discrète boutique n'est connue que des connaisseurs.
 


Patrice Sanz de Alba a ouvert son local actuel, sur la route de Saint-Nauphary,



en 2011./ Photo DDM, M.B


 

En effet ce «growshop» (littéralement boutique de cultures) vend tout ce qu'il faut pour faire pousser des plantes en intérieur, le plus souvent tropicales. Mais aujourd'hui des petits plaisantins ont détourné les techniques d'hydroponie pour faire pousser du cannabis en toute quiétude.
Engrais, lampes, terreau et systèmes de ventilation servent donc aussi à des jardiniers d'un nouveau genre.
 
Mais attention le propriétaire, Patrice Sanz de Alba tient à préciser que son magasin ne s'adresse pas qu'aux cultivateurs de plantes illicites : «Je vends aussi du terreau ou des engrais à des passionnés d'orchidées ou de terrariums».
Un phénomène de société
 
Cependant de l'aveu même du chef d'entreprise, ses produits ne servent pas qu'à faire pousser les plantes décoratives : «Il ne faut pas se mentir, 80 % de se que l'on vend est malheureusement destiné à faire pousser du cannabis».
 
Le commerçant ne fait que répondre à une demande de plus en plus forte. D'ailleurs la cité d'Ingres compte déjà deux boutiques de ce type. Impossible de savoir combien de personnes cultivent leur propre plant, mais la police ou la gendarmerie ont vu leur saisie de plants chez les particuliers triplés entre 2010 et 2014. Les forces de l'ordre ont ainsi saisi plus de 158 000 plants cette année-là, un record.
 
Patrice précise qu'il «faut sortir des clichés. Les 3/4 de mes clients travaillent, certains sont au SMIC mais il y a également des cadres supérieurs ou des avocats.» Le gérant explique que la plupart d'entre eux veulent «pouvoir contrôler la qualité de leur production et éviter d'avoir à faire au marché noir. Ils préfèrent savoir que leur argent va à une boutique comme la nôtre plutôt qu'à des dealers.»
 
Pour autant Patrice n'est pour une légalisation totale : «le cannabis est devenu banal aujourd'hui en France, mais je ne veux pas d'un système comme en Hollande ou dans le Colorado. Mais il faut faire la part des choses et dépénaliser dans de petites quantités.» Avec un peu moins d'un million et demi de consommateurs réguliers sur le territoire national, la France est devenue le premier consommateur de cannabis en Europe devant la République Tchèque. Pourtant pour Patrice le constat reste un brin amer : «C'est passé dans les mœurs, mais on continue de stigmatiser notre commerce et les consommateurs»
 
Maxime Bonnet
 
Source: ladepeche.fr
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Par mrpolo,
Né d’une mère jamaïcaine et d’un père anglais, Bob Marley de son vrai nom Robert Nesta Marley est décédé le 11 mai 1981, à Miami, aux Etats-Unis des suites d’un cancer. Il avait, à peine, 36 ans.
 
 
 
 
 
Bob Marley: 36 ans après sa mort, à l'âge de 36 ans, une légende toujours vivante!
 
11 mai 1981. Le monde est sous le choc. La musique de Bob Marley retentit partout. 36 ans après son décès, à l'âge de 36 ans également, il reste toujours l’icône de la musique reggae. jeudi 11 mai 2017, pour marquer cet événement à Abidjan, de nombreuses scènes ont été érigées pour distiller la musique reggae en vue de célébrer la mémoire de Bob Marley.
 
Nul doute que de nombreux mélomanes vêtus aux couleurs rouge, jaune or et vert, prendront d’assaut les points chauds des grandes villes du pays où l'on distille du reggae pour rappeler que la musique de Marley continue de se bonifier au fil du temps.
 
"Bien que la mort ait eu raison de Bob Marley, il nous a laissé en héritage cette étincelle qu'il a su diffuser à travers son rythme musical. Ce qui fait qu'il restera à jamais éternel à travers ses œuvres", confie un adepte du rastafarisme pour qui l'icône du reggae a atteint, à l'âge de 36 ans, le "summum de son art".
 
Plus d’un quart de siècle après sa mort, l’on constate que celui qui est considéré à juste titre comme le "Pape" du reggae est resté dans la conscience collective. La légende est belle et bien vivante. Des spécialistes du reggae attribuent cela à l’esprit qui habite les adeptes ainsi qu'à la philosophie qui sous-tend sa sève nourricière, le rastafari.
 
Une philosophie qui appelle à plus de solidarité, d’amour, de tolérance et surtout de justice sociale. Toute chose qui confère au reggae tout l’engagement qu’on connaît aux artistes adeptes de ce rythme, dans leur lutte pour une « restauration de la dignité humaine ».
 
Né d’une mère jamaïcaine et d’un père anglais, Bob Marley de son vrai nom Robert Nesta Marley est décédé le 11 mai 1981, à Miami, aux Etats-Unis des suites d’un cancer. Il avait, à peine, 36 ans.
 
L'anniversaire de son décès devient un jour férié en Jamaïque, où plusieurs timbres seront créés à son effigie. Il laisse douze ou treize enfants issus d'une dizaine de femmes, des dizaines de millions de dollars, mais pas de testament.
 
CHEICKNA D. Salif
salifou.dabou@fratmat.info
 
Source: fratmat.info
 




 




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Par mrpolo,
Pour avoir consommé du cannabis et s'être affiché sur Facebook en train de fumer un joint, un habitant de Gavray (Manche) a été condamné mardi 9 mai 2017 par le tribunal correctionnel de Coutances (Manche).
 


Le prévenu postait des photos de lui avec un joint sur les réseaux sociaux.



Il a été condamné mardi 9 mai 2017 à Coutances (Manche).- Illustration

 
 
 
À l'audience du mardi 9 mai 2017 du tribunal de Coutances, un habitant de Gavray (Manche) âgé de 30 ans est jugé pour usage de stupéfiants.
 
Dix joints par jour
 
Le prévenu, originaire de l'Aisne, avait pour habitude de s'afficher sur Facebook en fumant un joint. Les faits ont eu lieu du 22 juin 2015 au 7 avril 2016, à Cys-la-Commune, dans l'Aisne.
Le prévenu explique qu'il consommait jusqu'à dix joints par jour mais que depuis, il ne touchait plus au cannabis. C'est pour tourner la page et se refaire une nouvelle vie qu'il a quitté la Picardie pour s'installer dans la Manche. Il produit une analyse médicale qui confirme sa désintoxication.
 
Prison avec sursis
 
La procureure s'amuse du narcissisme du prévenu qui a tant facilité la tâche des enquêteurs. Le tribunal prend note de ces bonnes résolutions et condamne le jeune homme à deux mois de prison avec sursis et à une obligation de produire régulièrement des analyses médicales prouvant son abstinence.
 

Source: lamanchelibre.fr
 
A LIRE AUSSI.
 
Cannabis - Le système français de la prohibition
 
Les effets de la pénalisation et de la dépénalisation de la consommation de cannabis sur le travail policier
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Par mrpolo,
Différentes enquêtes menées aux État-Unis s’accordent à dire que les femmes sont plus nombreuses que par le passé à consommer du cannabis.
 
 
 


Il ne faut donc pas s'étonner de voir les meufs



de Broad City bédaver autant. (© Comedy Central)


 

Aux États-Unis, un nombre record de femmes consomment de la marijuana, selon un nouveau rapport de la Coalition des consommateurs de cannabis (CCC).
 
L’étude renforce l'idée selon laquelle l’industrie du haschisch n’est plus uniquement dominée par les hommes, en révélant que si ces messieurs représentent toujours 53 % des consommateurs de cannabis, les femmes semblent rattraper leur retard. Selon Larisa Boliver, l’auteure de l’étude, c’est en tout cas ce qu’indique les taux de participation à son enquête :
 
Ainsi, les personnes interrogées dans tous les États du pays, même ceux où la marijuana est toujours illégale, étaient des femmes à 58,35 %. Cependant, les différentes études menées sur le sujet n’obtiennent pas toutes les mêmes données.
 
Si le rapport du CCC de 2016 indiquait déjà que les femmes représentaient 47 % des consommateurs de cannabis, celui publié au même moment par Eaze (un service de livraison de marijuana à usage médical en Californie), estimait qu’elles n’étaient que 33 %. Tout le monde s’accorde malgré tout sur le fait qu’elles fument plus qu’avant.
Banalisation et marketing
 
On constate d’ailleurs un nombre grandissant de produits à base de cannabis destinés au public féminin sur le marché américain : des créations utiles comme des pilules destinées à soulager les douleurs menstruelles ou la weed qui les aident à avoir des orgasmes, jusqu’au plus futile, comme les bouquets de cannabis et les couronnes de fleurs de marijuana pour se la péter à Coachella.
Le succès des offres d’abonnements à des "boxes" pour recevoir des produits chics à base d'herbe, est aussi attribué aux consommatrices.
 
L’entreprise Club M, basée en Californie, rapporte que 60 % de ses abonnés sont des femmes, alors que d’autres firmes comme AuBox, ne cachent pas s’adresser à elles en particulier. On remarque également une augmentation du nombre de femmes chez les producteurs et les entrepreneurs du secteur. Une étude indique que 36 % des postes de dirigeants dans l’industrie de la marijuana légale sont occupés par des femmes (contre 22 % dans les autres industries).
 
En 2015, Newsweek affirmait déjà que la weed pourrait être la première industrie pesant des milliards de dollars qui ne serait pas dominée par les hommes. Ces derniers chiffres et l’apparition d’organisations comme Women Grow ("les femmes font pousser", qui vise à initier les femmes à la culture du cannabis) laissent penser que le magazine pourrait avoir tapé juste.
par Justina Bakutyte
 
Traduit de l’anglais par Sophie Janinet
 

Source: konbini.com
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Par mrpolo,
Cam Clash consacre une caméra cachée aux drogues douces : il se roule un joint dans le métro, et entre hypocrisie, santé et légalité, les usagers en débattent.
 
 
 
Le nouvel épisode de Cam Clash est une caméra cachée tournée dans le métro parisien. Un jeune homme à l’aspect nonchalant se roule un joint dans la rame (il ne le fume pas dans le métro, j’aurais compris que ça fasse réagir !). Face à lui, une complice juge ouvertement sa consommation de drogues douces.
 
Et le débat s’ouvre…
 





 
Globalement, les usagers du métro prennent plutôt la défense du jeune homme, contre l’attaque assez relou de la complice. J’avoue être plutôt braquée par son ton hyper condescendant, même si je trouve les arguments anti-cannabis plus convaincants que la relativisation.
 
Le cannabis et vous, on en parle ?
 
Cette vidéo est l’occasion d’aborder dans les commentaires votre propre rapport au cannabis !
C’est un sujet dont a très peu parlé sur madmoiZelle, mais comme le pointe l’une des personnes dans ce Cam Clash, « tout le monde fume, c’est une grande hypocrisie ».
 
Alors non, tout le monde ne fume pas (moi par exemple, je ne fume pas), mais effectivement, je suis d’accord pour dire qu’il y a beaucoup d’hypocrisie autour de la façon dont on parle (ou pas, justement) du cannabis et des drogues douces en général.
 
Alors, ça m’intéresse de lire vos avis et vos réflexions sur le sujet. C’est quoi, votre rapport au cannabis ? Venez témoigner, expliquer, échanger dans les commentaires !
Mais évitons surtout de nous juger, car comme l’ajoute un autre figurant de la vidéo : « juger les gens en permanence, c’est usant ».
 
Par Clemence Bodoc
 
Source: madmoizelle.com
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Par mrpolo,
Un millier de personnes, selon une source policière, ont défilé le 29 avril 2017 à Paris pour la dépénalisation du cannabis, une marche avancée cette année à l'entre-deux-tours de la présidentielle, en espérant que le prochain chef de l'État s'emparera du sujet.
 
 
 

© freshidea/Fotolia


 

Sur des airs de rap et de reggae, le cortège, dans lequel se trouvaient de nombreux jeunes mais aussi des malades militant pour un usage du cannabis à des fins thérapeutiques, proclamait : « Marche mondiale du cannabis dépénalisation autoproduction cannabis thérapeutique. Une autre politique des drogues est possible ».
Des grands espoirs avec Hollande
 
« En 2012, on avait de grands espoirs en François Hollande, au moins qu'il ouvre un débat sur le plan européen, mais il a manqué de courage, il a trahi son électorat », a déclaré Farid Ghéhiouèche, un des organisateurs de la marche et fondateur de Cannabis sans frontières, interrogé par l'AFP.
 
À quelques jours du second tour de la présidentielle, le militant a comparé la candidate du Front national et son rival d'En Marche ! : « Marine Le Pen, elle veut renforcer la répression, Macron, ça rime avec légalisation, fin de la répression, plus de concertation... J'ai l'espoir qu'il incarne ce que Justin Trudeau incarne au Canada. »
 
Le gouvernement du Premier ministre canadien Justin Trudeau veut légaliser le cannabis d'ici à juillet 2018. Le Canada permet déjà la consommation de cannabis à des fins médicales depuis 2001.
Ne doit pas rester tabou
 
Le programme d'Emmanuel Macron prévoit d'instaurer une simple contravention pour l'usage et la détention de cannabis. « S'il va vers une contraventionnalisation, ce sera déjà un bel effort mais, si l'on veut que ce soit efficace, il faut aller vers la légalisation », a avancé Farid Ghéhiouèche.
 
Lire aussi : On a (enfin) compris ce que veut Emmanuel Macron sur le cannabis
 
« La législation actuelle n'est pas efficace », a renchéri la sénatrice écologiste Esther Benbassa, présente dans le cortège. En 2014, elle avait déposé une proposition de loi pour autoriser l'usage et la vente du cannabis, rejetée par les parlementaires. « Le cannabis ne doit pas rester un tabou », a-t-elle ajouté.
1 sur 2 pour usage médical
 
Le cannabis est interdit en France depuis 1970, avec au maximum un an de prison et 3 750 euros d'amende. Dans la pratique, si l'emprisonnement pour usage est exceptionnel, les amendes perdurent. En 2014, 17 millions de personnes déclaraient avoir déjà pris du cannabis dans leur vie et 700 000 en consommeraient quotidiennement, selon l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies.
 
Parmi ces consommateurs quotidiens, « on estime qu'un sur deux en fait un usage médical », affirme Olivier Bertrand, médecin généraliste et addictologue, membre de l'association Chanvre et libertés-NORML France. Or, « ça peut soigner la maladie de Crohn, le psoriasis, l'asthme, le glaucome, le syndrome de Gilles de la Tourette, et j'en passe, mais le corps médical ne veut pas en entendre parler », assure-t-il.
La marche pour la dépénalisation du cannabis, qui se tient également régulièrement dans d'autres pays, comme l'Espagne ou le Canada, sera organisée le 13 mai 2017 dans une douzaine d'autres villes françaises.
 

Source: informations.handicap.fr
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Par mrpolo,
Depuis le dépôt du projet de loi canadien sur la légalisation du cannabis en avril, on a pu lire de nombreuses allégations contradictoires sur la dépendance. La consommation de cette drogue peut-elle vraiment en créer? Les risques sont-ils plus ou moins élevés que pour les autres drogues ? Les jeunes ont-ils plus de chances de devenir dépendants? Le Détecteur de rumeurs départage le vrai du faux.
 





 
 
 

1) Le cannabis peut créer la dépendance: VRAI
 
Contrairement à la croyance populaire, il est possible de développer un « trouble lié à l’usage » du cannabis pouvant aller jusqu’à la dépendance. Les études suggèrent toutefois que seulement un consommateur de cannabis sur 11 développera une forme de dépendance , soit 9%. Les troubles liés à l’usage sont plus fréquents chez les grands consommateurs, soit ceux qui consomment régulièrement de grandes quantités de cannabis.
 
Par exemple, ils peuvent ressentir des symptômes de sevrage qui dureront jusqu’à deux semaines s’ils cessent de fumer (irritation, trouble du sommeil et de l’appétit, etc.).
 
Dans les cas les plus sévères, la dépendance correspond à des critères établis dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5), comme par exemple : tolérance élevée à la drogue, difficulté à arrêter ou manquements récurrents à des obligations. Autrement dit, ces personnes continueront à consommer malgré les impacts négatifs que leur consommation peut avoir sur leur santé, leur travail, leurs relations ou leur budget.
 
2) Le risque de dépendance au cannabis est plus élevé que l’alcool : FAUX
 
Même si le taux de dépendance de 9% peut sembler élevé, le cannabis est moins addictif que d’autres substances récréatives légales et illégales. Par exemple, 15% des consommateurs d’alcool sont considérés comme étant dépendants à cette substance et 32% des consommateurs de tabac. Le risque de développer une dépendance est également plus élevé pour les autres drogues illégales, soit 17% pour la cocaïne et 23% pour l’héroïne, pour ne donner que deux exemples. (source )
3) Les jeunes sont plus à risques de développer une dépendance : VRAI
 
La dépendance au cannabis peut se développer à n'importe quel âge, mais les jeunes y sont particulièrement vulnérables . Chez ceux qui ont commencé à consommer du cannabis à l'adolescence, une personne sur six développera une forme de dépendance, soit 17 % : un risque presque deux fois plus élevé que pour la population générale.
 
De plus, une consommation de cannabis qui commence au début de l’adolescence, qui est fréquente et qui se prolonge dans le temps, est associée à un risque plus élevé de dommages au cerveau, dont certains pourraient être en partie irréversibles .
 
4) Le cannabis est une drogue de passage vers des drogues plus dures: PLUTÔT FAUX
 
Des recherches suggèrent que la consommation de cannabis précède effectivement la consommation d’autres substances, ainsi que le développement d’autres dépendances, dont l’alcool, la nicotine et les drogues illicites. Cependant, la majorité des personnes qui consomment de la marijuana ne consommeront pas des drogues «plus dures» par la suite . Outre les facteurs biologiques, d’autres facteurs, comme l'environnement social d'une personne, peuvent l’influencer à consommer des drogues plus nocives.
Ève Beaudin
 
Source: sciencepresse.qc.ca
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Par mrpolo,
Que les amateurs de botanique aux effets psychotropes ne s'y trompent pas, le samedi 13 mai à partir de 14 heures ne sera pas une journée où il sera possible de fumer son joint sur la place du Capitole. Organisée par l'association Chanvre & Liberté, cette journée sera la première édition dans la Ville rose de la Marche mondiale du cannabis.
 


Lors de la marche mondiale du cannabis à Paris./Photo DR.


 

Une marche dont la 16e édition a eu lieu le week-end dernier à Paris. «Le but de cette manifestation est de légaliser l'usage médical du cannabis en France», explique Marie-Ange, l'une des bénévoles de l'association Chanvre & Liberté de Midi-Pyrénées. Cette dernière compte une trentaine d'adhérents dans la région. «Des adhérents déclarés, précise Marie-Ange, car il est illégal de parler du cannabis et beaucoup préfèrent rester dans l'ombre».
 
Pas de marche comme à Paris pour cette première édition mais un stand d'information place du Capitole sur les risques liés à l'usage récréatif du cannabis, les dommages et des informations sur la loi. En plus de musiciens ambulants qui joueront toute l'après-midi, un stand de gaufres sera présent et l'enseigne Starbucks proposera un coffee-shop.
 
«Nous voulons une utilisation responsable du cannabis pour le respect des usagers et des non-usagers. Si les parents étaient bien informés sur cette substance, ils pourraient créer un espace de parole avec leurs enfants. Aujourd'hui les jeunes sont perdus par rapport aux effets du cannabis», argumente Marie-Ange.
 
Atteinte d'un glaucome congénital, cette dernière perdait progressivement la vue. «J'ai tout essayé, seul le cannabis faisait baisser ma pression intraoculaire. Même mon ophtalmologiste m'a officieusement conseillé de continuer à la vue de mes résultats.» L'association prône également l'usage de la vaporisation qui permet de mieux contrôler par des mini-doses. Alors pour une consommation responsable, rendez-vous le 13 mai à 14 heures place du Capitole.
 
Louis Rayssac
 
Source: ladepeche.fr
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Par mrpolo,
La réaction allergique ressemble aux autres, mais pas le produit. L’allergie au cannabis est de plus en plus fréquente.
 
 
 

Charlón/Flickr


 
 
 

L’allergie peut prêter à sourire. Mais chez les allergologues, le phénomène est pris au sérieux. Aussi stupéfiant que cela puisse paraître, le cannabis peut provoquer des réactions allergiques. Si les symptômes sont courants, le diagnostic l’est moins. Et pour cause : dans l’immense majorité des pays du monde, la consommation est interdite.
 
Cette illégalité pose de nombreux problèmes aux spécialistes mais elle pourrait se résoudre. Le candidat d'En Marche ! Emmanuel Macron, présent au second tour de l'élection présidentielle, est favorable à la dépénalisation de cette substance. L'allergie va-t-elle exploser ? Elle est en tout cas en plein développement. Les allergologues ont fait le point sur le sujet lors du Congrès Francophone d’Allergologie qui se tient du 25 au 28 avril au Palais des Congrès de la Porte Maillot (Paris).
Une allergie complexe
 
L’allergie au cannabis est connue depuis les années 1970. Elle reste pourtant peu évoquée. Le Pr Didier Ebo, immunologiste et allergologue à l’hôpital universitaire d’Anvers (Belgique), en a fait les frais il y a quelques années. « On a retrouvé dans la littérature quelques dizaines de cas, pas plus, se souvient-il. On recherche activement d’autres patients mais on n’a aucune idée sur sa prévalence. »
 
Sur le papier, la situation est simple. L’allergie au cannabis fonctionne sur le même principe que les autres formes. « Elle pourrait être déclenchée par la fumée, en inhalant les allergènes, mais aussi par une exposition cutanée, résume le Pr Ebo. Ce sont les deux voies de sensibilisation qu’on observe pour le moment. » En effet, l’immunoglobuline E est à l’origine des réactions diverses, comme les rhinites ou l’asthme.
 
Sauf que plusieurs allergènes sont impliqués dans la réponse au cannabis. Certains d’entre eux sont particulièrement résistants à la chaleur et restent actifs dans le système digestif. Résultat : des symptômes gastro-intestinaux et des réactions générales (urticaire, troubles respiratoires, choc anaphylactique) surviennent.
 
Souirce: pourquoidocteur.fr
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Par mrpolo,
La pénalisation ou la dépénalisation du cannabis suscitent des réactions qui dépassent le cadre d’un raisonnement sur ses conséquences en termes de santé. La pénalisation de la consommation représente un instrument de renforcement du contrôle de l’État sur sa population, qui s’exerce à travers l’institution policière. En retour, la place qu’occupe cette dernière dans la lutte contre les stupéfiants influe sur la définition des politiques en ce domaine.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

De multiples facteurs viennent interférer dans la construction de la politique policière, qui va au-delà d’une stratégie rationnelle fondée sur l’efficacité. En effet, en termes de niveaux de consommation, ou de lutte contre le trafic, l’approche actuelle, fondée principalement sur la répression, a depuis longtemps montré ses limites. Les comparaisons internationales montrent que la sévérité de la législation et l’importance du nombre d’interpellations ne mènent pas à une baisse de la consommation ni du commerce illicite.
 
Ce constat conduit pourtant les professionnels à réclamer toujours davantage d’outils légaux et de moyens matériels ou humains pour renforcer cette lutte, dans un mouvement de spirale infernale qui fait que la réponse à ces revendications débouche elle-même sur de nouveaux constats d’inefficacité et à de nouvelles demandes.
 
Vu de l’intérieur de l’organisation policière, la cohérence se trouve non pas dans les résultats attendus de cette politique sur le terrain, mais dans la compréhension des enjeux qui pèsent sur elle et l’amènent à instrumentaliser les politiques de lutte contre les stupéfiants.
Une première dimension de la réflexion concerne justement les modes d’évaluation de l’efficacité policière, et notamment sa dimension chiffrée, devenue primordiale depuis une quinzaine d’années.
 
Pour prouver aux gestionnaires sa capacité à être performante, la police est évaluée sur des statistiques, en particulier sur le nombre d’interpellations réalisées et sur le taux d’élucidation, c’est-à-dire le rapport entre le nombre d’affaires connues des services et le nombre d’affaires pour lesquelles un auteur a été identifié. Un tel objectif invite naturellement les policiers à rechercher les infractions «qui rapportent».
 
À ce titre, les consommateurs de stupéfiants sont une cible privilégiée, à la fois parce qu’ils sont nombreux, relativement facile à interpeller, et parce qu’un consommateur interpellé, c’est simultanément un délit constaté et un délit élucidé. En matière de stupéfiants, le taux d’élucidation est toujours supérieur à 100%, alors que dans d’autres domaines, tels que les cambriolages par exemple, il avoisine les 10%. Pour présenter un bilan «correct», les chiffres des stupéfiants sont utiles.
 
Une deuxième dimension concerne l’utilisation de la lutte contre les stupéfiants dans le cadre du contrôle de l’espace public. Depuis que les forces de police nationales ont abandonné l’essentiel des stratégies de présence dans la rue hors situation de crise ou d’urgence, la présence policière dans ces espaces se justifie essentiellement par les actions de répression qu’elle peut y mener. Dès lors, la lutte contre les stupéfiants représente l’un des outils importants par lesquels la police va manifester sa maîtrise de l’espace public, voire semi-privé, si l’on considère les halls d’immeubles.
 
Même si les recherches de produit ne débouchent pas sur des résultats, elles montrent que la police agit, qu’elle «combat» le crime, parce qu’elle fonde sa légitimité sur ce mode d’action. En lien avec les contrôles d’identité, cette instrumentalisation permet de faire pression sur les personnes qui occupent l’espace public. Si ce positionnement n’est pas interdit, il gêne souvent, soit parce que les personnes concernées se livrent effectivement à des trafics et sont menaçantes, soit parce que leur simple présence suscite la crainte ou l’irritation. Le contrôle d’identité, éventuellement répété, sert souvent de moyen de contrainte pour faire partir ces personnes.
 
Le glissement, souvent abusif du point de vue du droit, du contrôle d’identité à la palpation de sécurité, puis à la découverte incidente de produit stupéfiant, sert à faire basculer le rapport de force au profit du policier dans ses interactions avec les jeunes qui sont dans la rue. Ici encore, même si aucun produit n’est découvert, le policier pense sa légitimité renforcée par ces usages de la politique de lutte contre les stupéfiants.
 
Une troisième dimension, qu’il faut aborder dans ces relations police-politiques de pénalisation de l’usage, touche la lutte contre le trafic de stupéfiants. Une idée largement diffusée veut que la pénalisation de la consommation permette de remonter les filières et de combattre ainsi les gros fournisseurs. La lutte contre les usages, notamment dans la rue, est censée désorganiser le commerce et offrir les informations conduisant aux échelons supérieurs du trafic. Pourtant, les policiers qui exercent dans les secteurs les plus touchés par cette économie parallèle se plaignent de la présence d’un réseau de «guetteurs» très organisé, rémunéré, qui permet aux réseaux d’éviter les saisies importantes qu’on attendrait de ces opérations de polices.
 
Une observation des pratiques montre qu’au contraire, ce sont davantage des opérations discrètes de longue haleine qui sont seules susceptibles de remonter les filières, en évitant d’attaquer les consommateurs pour ne pas donner l’alerte. La lutte contre les gros trafics se mène aussi en traquant les gains financiers illicites qu’ils génèrent, beaucoup plus efficace que de s’attaquer à la consommation.
 
Tous ces arguments ne constituent pas, il est vrai, de raisons suffisantes pour justifier une dépénalisation de la consommation de cannabis, mais ils montrent que l’interférence entre stratégies policières et stratégies de lutte contre cette consommation amène à une grande confusion. Les policiers ont tendance à considérer cette question à travers le prisme de leurs propres préoccupations, au rang desquelles la santé ou la prévention ne figurent pas en première ligne. Intérêts professionnels, pesanteurs organisationnelles et considérations morales se mêlent aux enjeux de santé et de prévention.
 
Comme trop souvent en France, on fait appel à la police pour résoudre des problèmes qui, en grande partie, ne relèvent pas de sa compétence, et pour lesquels on lui enjoint d’adopter une attitude répressive qui ne débouche pas sur des résultats pertinents.
 
Christian Mouhanna, CESDIP
 
Source: vih.org
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Par mrpolo,
Philippe Vandel s'intéresse aujourd'hui à une drogue douce, consommée notamment comme psychotrope dans de nombreux pays.
 


Culture de cannabis thérapeutique à Ontario (Canada),



le 5 décembre 2016. (LARS HAGBERG / AFP)


 

Selon les autorités sanitaires, fumer du cannabis provoque à long terme des hallucinations et des troubles de la coordination neuromusculaire. Mais surtout, sur l’instant, un relâchement général. Alors pourquoi est-il considéré comme un dopant ?
 
Au même titre que la cocaïne, la caféine, l’EPO, la testostérone ou l’hormone de croissance, la créatine, la cortisone, ou autres anabolisants ? Quel sprinter aurait l’idée de se faire un joint juste avant un 100m, en se disant : tiens, ça va m’aider à courir vite ?
 
D’abord qu’est-ce qu’un dopant ?
 
La définition évolue constamment. En France, la première définition légale du dopage date de 1965. Est alors considéré comme dopé "quiconque aura en vue ou au cours d’une compétition sportive, utilisé sciemment l’une des substances déterminées par le règlement de l’administration publique, qui sont destinées à accroître artificiellement et passagèrement ses possibilités physiques et sont susceptibles de nuire à sa santé" (loi N°65.412 du 1er juin 1965).
 
En France, les premiers contrôles antidopage concernant le cannabis datent de 1993.
De nos jours, l’Agence Mondiale Anti-Dopage (WADA) stipule que pour qu'une substance soit interdite, "elle doit être un agent masquant ou répondre à deux des trois critères suivants : améliorer les performances sportives, être un risque potentiel ou réel pour la santé, représenter une violation de l'esprit du sport."
 
C’est indéniable : le cannabis représente un risque pour la santé
 
Mais en quoi peut-il améliorer les performances sportives ? Tirer sur un joint peut aider dans certaines disciplines. Sa molécule active, le THC (6-9 tétrahydrocannabinol), agit sur les neurorécepteurs du cerveau, et améliore la relaxation musculaire et la vision, ce qui est très utile dans certains sports d’adresse, comme le tir.
 
À faible dose, il agit comme un anxiolytique et aide à contrer les souvenirs anxiogènes, ce qui peut rajouter de la confiance, élément indispensable.
La consommation de cannabis augmente le temps de sommeil et la récupération, ce qui accroit les performances d’un athlète qui doit multiplier les compétitions sur de courtes périodes. Certaines études montrent que le THC favorise l'oxygénation des tissus.
 
Enfin, le cannabis est un analgésique
 
C'est ce qui repousse les limites de la douleur, ce qui est utile aussi bien en compétition qu’à l’entrainement. Tout ceci explique sa classification comme "dopant" ; n’en déplaise aux fans du film Rasta Rocket, l’histoire de l’équipe jamaïcaine de Bobsleigh. Mais ce n’est pas de là que vient le mot "descente"…
 
Jusqu’à preuve du contraire.
 

Source: francetvinfo.fr
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Par mrpolo,
Une jeune entreprise de Trois-Rivières, fondée il y a deux ans, a flairé la bonne affaire. Biotechnologies Ulysse a développé un produit à base de bactéries qui permet de stimuler la croissance des plants de marijuana. Elle pu tester son produit au cours des derniers mois et les résultats sont concluants.
 


Les plants de cannabis à l'usine de Tweed Photo : Radio-Canada/Frédéric Pepin


 
 
 
 
 
Grâce à un partenariat avec le seul producteur de marijuana 100% biologique au Canada, Whistler Medical Marijuana Corporation, l’entreprise trifluvienne a vérifié l’efficacité de sa potion.
 




Le reportage de Marie-Pier Bouchard


 




 
On obtient environ 10% plus de cannabis en utilisant les bactéries.
 
Yves Hurtubise, président Biotechnologies Ulysse

Biotechnologies Ulysse, une entreprise de Trois-Rivières, a développé un fertilisant permettant de stimuler la croissance des plants de marijuana. Photo : Biotechnologies Ulysse


 
Biotechnologies Ulysse serait la seule entreprise à se spécialiser dans ce domaine selon son fondateur, Yves Hurtubise, qui compare son biofertilisant à des probiotiques.
 




 
On prend des probiotiques dans les yogourts, dans le pain, dans plein d'endroits au niveau alimentaire. Mais au lieu d’être un humain, c’est une plante.
 
Yves Hurtubise, président Biotechnologies Ulysse

Yves Hurtubise, président de Biotechnologies Ulysse Photo : Radio-Canada/Jean-François Fortier


 
Environ 60 essais ont été nécessaires pour en arriver au produit actuel qui est sur le point d’être commercialisé sous le nom d'Onatha.
 
Comme les brasseurs de bière
 
L’équipe de Biotechnologies Ulysse récupère des bactéries de la nature à partir d’échantillons de terre ou d’eau.
 





Bactéries au microscope. Photo : Biotechnologies Ulysse


 




 
Les chercheurs chez Biotechnologies Ulysse testent leur biofertilisant sur des plants de laitue, de tomates et autres. Photo : Radio-Canada/Jean-François Fortier
Minutieusement choisies, les bactéries sont transférées dans un premier fermenteur pour ensuite suivre les autres étapes de transformation.
 




 
Les brasseurs de bière récupèrent le liquide et se débarrassent de la levure. Alors que nous on se débarrasse du liquide et on conserve la bactérie.
 
Yves Hurtubise, président Biotechnologies Ulysse

Processus de fermentation des bactéries pour le développement d'un biofertilisant permettant la stimulation des plants de cannabis chez Biotechnologies Ulysse, à Trois-Rivières. Photo : Radio-Canada/Marie-Pier Bouchard


 

Un allié de taille
 
Originaire de Bécancour et fraîchement diplômé, un spécialiste en microbiologie appliquée, François Gagné Bourque, n’aurait jamais pensé pouvoir travailler dans son domaine Canada, ni au Québec et encore moins dans sa région natale.
Il s’était fait à l’idée de travailler à l’étranger.






François Gagné Bourque est directeur du développement chez Biotechnologies Ulysse. Photo : Radio-Canada/Marie-Pier Bouchard


 
Quand Biotechnologies Ulysse a communiqué avec lui, il a sauté à pieds joints dans l’aventure.
 





François Gagné Bourque, directeur du développement chez Biotechnologies Ulysse Photo : Radio-Canada/Jean-François Fortier


 

Une vision à long terme
 

Il y a une douzaine d’années, le fondateur de Biotechnologies Ulysse avait déjà un intérêt pour le marché de la marijuana.
C’était trop tôt à l’époque selon Yves Hurtubise, mais il affirme que le fruit est maintenant mûr.




 
C’est un secteur prometteur. Le potentiel du marché est bon.
 
François Gagné Bourque, directeur du développement Biotechnologies Ulysse

Laboratoire de l'entreprise Biotechnologies Ulysse, une entreprise de Trois-Rivières. Photo : Radio-Canada


 
Le terrain de jeu des entrepreneurs est immense et après s’être attaqués à la croissance des plants de marijuana, ils travaillent sur un autre produit qui permettrait de les protéger des maladies ou des champignons.
 
D’ici trois ans, il a bon espoir de créer quelques emplois et de voir son entreprise atteindre un chiffre d’affaires avoisinant le un million de dollars.
Des rencontres avec des producteurs de cannabis sont déjà à l'horaire de l’entreprise la semaine prochaine.
 
Un texte de Marie-Pier Bouchard
 
Source: ici.radio-canada.ca
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Par mrpolo,
Le Canada vote ce jeudi 13 avril la légalisation de l'usage et du commerce du cannabis. Une promesse de loi faite par le Premier ministre Justin Trudeau, censée permettre le contrôle de l'usage de cette drogue douce et le développement d'un marché qui pourrait atteindre des milliards de dollars. L'occasion pour TV5Monde de faire le point sur la législation du cannabis dans le monde.
 
 
 
 
 
 
 


Un plant de cannabis dans la ferme médicale deTikkun Olam près de la ville de Safed, dans le nord d'Israël. Le cannabis est illégal en Israël mais est autorisé pour le thérapeutique depuis les années 90, dans le traitement des cancers, de la douleur pour la maladie de Parkinson, les schléroses en plaque et même les syndromes post-traumatiques. (AP Photo/Dan Balilty)


 
 
 

Lors de sa campagne électorale, Justin Trudeau avait promis de légaliser le cannabis au printemps 2017, et c'est désormais chose faite avec la loi votée ce jeudi 13 avril 2017. Sa ministre de la Santé, Jane Philpott, avait expliqué en 2016 les raisons de cette légalisation : "Nous allons introduire une législation pour empêcher la marijuana de tomber entre les mains des enfants, et les profits de tomber entre les mains des criminels. (…) Bien que ce plan remette en question le status quo dans plusieurs pays, nous sommes convaincus qu’il s’agit de la meilleure façon pour protéger nos jeunes tout en renforçant la sécurité publique".
 
Depuis 2001, le Canada autorise la plantation et la vente de cannabis à usage thérapeutique, mais avec cette loi, c'est la commercialisation à vocation récréative qui arrive au pays du sirop d'érable. Des boutiques privées devraient donc voir le jour, et comme en Californie, ce commerce pourrait avoir des retombées économiques très importantes. Un rapport publié par le cabinet de consultants Deloitte à l'automne 2016 estime que la nouvelle législation pourrait déboucher sur la naissance d'une industrie de plus de 16 milliards d'euros.
 
Les limites de la possession et de l'usage récréatif de cannabis en public devraient être établies à 30 grammes par personne, les plants à domicile limités à quatre et pour une hauteur maximale d'un mètre.
Légalisation, dépénalisation et pénalisation dans le monde
 
Le Canada passe le cap de la légalisation de la commercialisation et de la consommation de cannabis, à la suite de l'Australie qui a jugé il y a peu que sa culture, sa possession et sa consommation étaient désormais légales. De même que huit Etats américains qui ont autorisé son usage récréatif, sans compter 28 autres qui autorisent son usage thérapeutique.
 
Mais qu'en est-il dans le reste du monde ? La carte des législations du cannabis sur la planète permet de mieux se faire une idée :
 
 
 




 
 
 

©TV5MONDE


 
Pour ce qui est du continent européen, là encore les législations divergent ; certains pays étant bien plus tolérants que d'autres, y compris au sein de l'Union européenne, où l'absence de législation commune est flagrante :
 
 
 




 
 
 

©TV5MONDE


 
Le cannabis est ainsi décriminalisé en Italie, au Portugal, aux Pays-Bas, en Allemagne ou en Autriche, alors que sa consommation reste illégale et assortie de condamnations en France, en Scandinavie et dans la plupart des pays de l'Ex-bloc soviétique.
 
Le Canada sera le premier pays du G7 à autoriser le cannabis à des fins récréatives, une légalisation qui pourrait coïncider avec le jour de la fête nationale le 1er juillet 2018 si le projet de loi était adopté.
 
La consommation de cannabis à usage récréatif à l'échelle d'un pays n'a pour l'instant été légalisée qu'en Uruguay.

 

Pascal Hérard
 
Source: tv5monde.com
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Par mrpolo,
Dans le monde étrange des mannequins qui se font payer pour poser dans des baignoires remplies de pochons de weed.
 
 
 

Photo via
@blazedbaddies sur Instagram

 

Si vous cherchez le hashtag #ganjagirls sur Instagram, vous allez vous retrouver avec plus d'un million de photos de femmes qui prennent des poses provocatrices avec de la weed. Ces photos vous offrent toute une gamme de bon goût, des photos de nu (avec quelques feuilles de marijuana bien placées) aux vidéos d'aquariums, en passant par les tutoriels de roulage de joints sur fond de musique électro.
 
Certaines mannequins font la promotion de leur propre herbe et produits dérivés, comme des bongs en verre ou des petits plats préparés au cannabis, tandis que d'autres s'enfument simplement en se la jouant aguichante et charmeuse. Personnellement, je n'ai jamais trouvé la weed très sexy. Je connais ses effets sur la libido, qu'elle est censée augmenter, mais je ne m'attends pas à trouver des sacs littéralement remplis de beuh dans un photoshoot glamour. Du coup, j'ai contacté certaines de ces « ganja girls » d'Instagram pour en savoir plus sur ce monde étrange (et potentiellement érotique).
 






Sarah Jain. Photos via Instagram


 
Sarah Jain, 33 ans, San Francisco, Californie
@sarahjain420
33,8K followers
 
VICE : Quand as-tu commencé à fumer de l'herbe ?
Sarah Jain : Alors là, aucune idée … Probablement dès ma naissance ! Ma mère m'a raconté qu'à plusieurs reprises, elle avait surpris mon père et ses potes en train de me passer des joints quand j'étais très très jeune. Mais je crois que j'ai commencé à fumer régulièrement vers mes 11 ans.
 
Wow.
Mon père refusait d'admettre qu'il fumait, du coup, je lui piquais les 3/4 de sa réserve d'herbe : il ne pouvait pas être en colère car il ne voulait pas avouer que c'était la sienne ! Quand j'étais petite, ils ont passé leur temps à inventer des méthodes très créatives pour me punir. Puis, plus tard, mon père s'est excusé et on a commencé à fumer ensemble.
 
Comment t'es-tu lancée dans cette carrière de mannequin assez particulière ?
Ça a commencé il y a 10 ans, environ. J'étais mariée, je vivais dans cet État pourri qu'est le Texas. Il n'y avait pas encore Instagram à l'époque, mais il y avait MySpace. J'ai créé un portfolio sur MySpace où je faisais l'apologie de la weed. À l'époque, la crise économique pointait le bout de son nez et c'était la merde : j'ai perdu mon job. J'ai commencé à passer des castings pour être mannequin – je voulais mêler ma passion pour le mannequinat et la weed, mais ça ne se faisait pas trop à l'époque. J'ai eu mes premiers contrats, j'ai déménagé à Los Angeles, et j'ai eu beaucoup de chance. J'ai commencé à faire des shootings érotiques : je n'ai jamais fait du porno, juste des trucs en rapport avec le fétichisme. À chaque shooting, j'apportais ma weed et je leur demandais de me prendre en photo en train de fumer. Et bien entendu, comme on était en Californie, tout le monde a kiffé. Maintenant, les shootings en rapport avec le cannabis constituent la moitié de mes revenus.
 

 
À ton avis, qu'est-ce qui plaît aux gens dans ce mélange femmes-herbe ?
Je pense que c'est la beauté, tout simplement. Ce sont des choses que les gens aiment, des choses qui les rendent heureux. Les gens aiment bien se représenter leur propre paradis, leur propre utopie, et si certains aiment la weed et d'autres les femmes, ces photos font la part belle aux deux.
 
Est-ce que ça t'arrive de recevoir des messages flippants de certains mecs ?
Je reçois énormément de commentaires bizarres, il faut apprendre à les gérer. Parfois, certains mecs vont m'envoyer en message privé : « Balance des photos de toi à poil ! » ; quand ça m'arrive, je cherche sur Google des images de bites ensanglantées et je leur envoie ça en réponse, à chaque fois. Il faut combattre le feu par le feu, sinon ils ne comprennent pas.
 
Est-ce qu'on t'offre de la weed ?
Oui, de l'herbe et du cannabis. Parfois, on me reconnaît dans la rue et on m'offre un joint. Mais j'essaye quand même de payer pour les trucs qu'on veut m'offrir, surtout si l'entreprise qui me l'offre est cool ou fait des bons produits ; malgré tout, j'ai des super promotions. Je ne m'attends pas à ce qu'on m'offre tout gratuitement car je ne travaille pas gratuitement, et je ne m'attends pas à ce que les autres le fassent pour moi.
 






Clara Barber. Photos via Instagram


 
Clara Barber, 27 ans, Grand Junction, Colorado
@qeenbee66
10.9K followers
 
VICE : Il veut dire quoi ton pseudo ?
Clara Barber : J'étais apicultrice avant, c'est de là que m'est venue l'idée de la « queen bee » [reine des abeilles]. Pour moi, c'est une métaphore, un état d'esprit qui encourage les femmes à s'émanciper. Le 19 mai, j'ai posté ma première photo sur Instagram et j'ai commencé à me sentir bien ; je me suis dit que ce sentiment pourrait aider d'autres femmes, car je n'avais personnellement jamais pensé devenir mannequin avant. C'est absolument génial de pouvoir mettre en valeur des trucs que j'ai toujours adoré, comme le cannabis ou de magnifiques accessoires en verre que quelqu'un a pris le temps de souffler. C'est un super job, et je voulais sentir un lien personnel entre mon travail et moi-même : c'est de là qu'est venue cette idée de « reine des abeilles » et d'émancipation.
 
Quel message cherches-tu à faire passer ?
Presque tous les jours, je fais une session en direct où je fume, je finis défoncée et je me moque de moi-même en rigolant. Je parle à des gens tous les jours. Je me fous de savoir combien de followers j'amasse. En tant qu'autoentrepreneuse et en tant que femme, on peut très rapidement essayer de vous coller des étiquettes, et je ne voulais pas que cela m'arrive. Il y a tellement de clichés sur les fumeurs de joints... Personnellement, je fume des joints, je suis maman, j'ai deux enfants de cinq ans, je gère mon propre commerce, je suis fiancée, j'ai une vie en dehors du cannabis et pourtant je fume de la weed tous les jours.
 
Combien de joints fumes-tu par jour ?
Le matin, je me réveille et je prépare le repas des enfants, après je vais dans mon bureau et je fume une pipe, je regarde mes mails et parfois je fume un joint ou un blunt en plus : ça dépend de mon humeur. Je prends du cannabis thérapeutique, je fume pour calmer mes problèmes d'anxiété et mes problèmes de dos (j'ai eu une scoliose et un accident de voiture).
 
Quelles photos ont le plus de likes ?
Malheureusement, je me suis rendu compte que c'étaient les photos où j'étais le plus dénudée ; mais tout le monde en fait des comme ça, alors qu'est ce que j'essaye de prouver ? Que je suis comme tout le monde parce que j'ai besoin d'attention ? J'aime bien me sentir sexy, j'aime me la jouer un peu allumeuse, mais je refuse de me sexualiser complètement. Sur mon compte Instagram, j'essaye de faire un mélange à peu près égal entre Clara la fille rigolote et loin d'être parfaite, et Clara la fille sexy. Je veux être prise au sérieux.
 






Courtney Weis. Photos via Instagram


 
Courtney Weis, 21 ans, Pueblo, Colorado
@misscannabiscourtney
25.5K followers
 
VICE : Comment t'es-tu lancée dans ce milieu ?
Courtney Weis : Je vivais dans le Wisconsin (c'est là où je suis née et où j'ai grandi), et je voulais prendre des photos de ma weed, ou de mes produits, ou de moi en train de fumer ; le problème, c'est que comme le cannabis est illégal dans le Wisconsin, les gens s'en foutaient complètement. Du coup, j'ai créé un compte Instagram privé pour y poster mes photos de drogue. Ça m'a saoulé au bout d'un moment et je l'ai fermé. Puis j'ai déménagé à Washington et je l'ai rouvert ; après, j'ai encore déménagé dans le Colorado et là, j'ai commencé à avoir beaucoup plus de visiteurs.
 
Pourquoi tu fais ça ?
En gros, je veux montrer aux gens qu'ils ont tort. Je veux que les gens reconnaissent les bienfaits thérapeutiques du cannabis. On ne devrait pas priver les gens d'un traitement en fonction de l'État dans lequel ils habitent, surtout lorsque ce traitement est si bénéfique [le cannabis est encore interdit dans 20 des 50 états américains]. Je veux aussi casser les clichés sur les fumeurs de joints : tous des losers paresseux, tu parles … Et je veux faire tout ça de manière professionnelle et classe. J'ai commencé à poster des photos de manière régulière et au bout d'un moment les gens m'ont demandé s'ils pouvaient m'envoyer du matos. Maintenant, six mois plus tard, j'en suis à 25 000 followers.
 

 
Quelle est ton expérience personnelle avec le cannabis ?
Il y a trois ans, j'ai eu un accident de voiture ultra flippant. Avec des potes, on allait en Floride pour le Spring Break. J'ai été éjectée de la voiture et j'ai atterri au milieu de la route. Il a fallu m'emmener à l'hôpital en hélicoptère : j'y ai passé 18 jours. Les 14 premiers jours, je suis restée au lit sans bouger. J'avais des vertèbres fracturées et des broches dans la colonne. À l'époque, je ne fumais pas encore de weed, et c'est des amis qui m'ont dit que ça me ferait du bien, que ça atténuerait la douleur, et ça a marché. Un jour, j'ai fumé un joint et je n'ai plus du tout senti mon dos, j'étais épatée. Ils me donnaient plein de trucs à l'hôpital, de la morphine, de l'oxycodone, des pilules en tout genre ; seul le cannabis a marché.
 
J'ai remarqué que tes photos étaient plus recherchées que celles des autres comptes Instagram.
C'est parce que je suis photographe, du coup je suis à la fois devant et derrière l'objectif. J'aime bien prendre la nature en photo. Avec mon copain, on est partis pour six mois l'année dernière, on a visité 25 des 50 États du pays, on a fait pas mal de photos. Je me sens connectée à Mère Nature.
 
Quelle photo a été la plus likée ?
J'étais à la montagne, à un endroit qui s'appelle Royal George. C'était magnifique. Je fumais un joint roulé dans une feuille Shine (cette société qui fait du papier à rouler en or 24 carats), du coup c'était la grande classe. J'étais dans une zone vraiment magnifique. Mon pull tombait un peu sur l'épaule, c'était sexy sans être provocateur. J'aime bien être sexy et tout ça, mais je refuse de me mettre à poil devant le monde entier. Mais ouais, je crois que ça a été une des photos les plus appréciées, elle a dans les 1 600 likes.
 




 
Makena Pederson, 18 ans, Maui, Hawaï
@ganjjagoddesss
2.7K followers
 
VICE : Pourquoi ce pseudo ?
Makena Pederson : Un de mes potes disait que je prenais des taffes de déesse quand je fumais, du coup j'ai décidé de m'appeler ganjjagoddess (« déesse de la ganja ») sur Instagram.
 
Comment en es-tu venue à cette forme de mannequinat particulière, qui mélange photos de femmes et photos de drogue ?
Mon père est photographe, et il me prenait tout le temps en photo. Quand j'ai commencé à fumer, j'ai continué à me prendre en photo parce que ça me paraissait normal, j'avais passé quasiment toute ma vie devant un objectif. J'ai juste décidé de rajouter un petit quelque chose à mes photos, pour les rendre uniques.
 

 
Est-ce que tu penses que fumer de la weed, c'est sexy ?
Je pense pas que le fait de fumer soit sexy. Pour moi, ce qui est sexy c'est d'avoir la confiance en soi nécessaire pour faire ce que l'on aime, même s'il s'agit juste de fumer de la beuh !
 
Tu es assez jeune, tu n'as pas peur qu'on te colle une étiquette de camée qui te suivra toute ta vie ?
Je suis très jeune, c'est vrai, mais je n'ai pas peur des étiquettes. Ma mère m'a toujours dit qu'il fallait que je sois fière de qui je suis et de ce que je fais, et c'est ce que je suis aujourd'hui.
 
Retrouvez Manisha Krishnan sur Twitter
 
 
 

Source: vice.com
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Par mrpolo,
Alors que le Canada veut rendre légale la vente de cannabis dès juillet 2018 et que la question de la légalisation de cette drogue s'invite au débat présidentiel, certains Etats américains ont passé le cap depuis deux ans. Franceinfo fait le bilan.
 


Un point de vente de cannabis, en 2016, dans l'Etat du Colorado aux Etats-Unis. Il s'agit d'un des cinq Etats où la vente de cette substance est autorisée de manière récréative. (JEFFREY ROTMAN / BIOSPHOTO)


 

Les consommateurs de cannabis vivant au Canada pourront peut-être cultiver et acheter cette drogue en toute légalité. Le gouvernement fédéral canadien a présenté, jeudi 13 avril, un projet de loi visant à légaliser l'achat, la possession et la culture de cannabis d'ici à l'été 2018. Ce texte prévoit d'autoriser les adultes à acheter du cannabis récréatif, de cultiver jusqu'à quatre plants et à posséder au maximum 30 g de marijuana dans l'espace public. Ce scénario pourrait inspirer certains candidats français à la présidentielle, où la question s'est invitée dans les débats. Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon ont ainsi inscrit la légalisation de la marijuana dans leurs programmes.
 
Mais la question divise. Ceux qui sont contre anticipent une hausse brutale de la consommation chez les jeunes. Ceux qui y sont favorables misent sur des rentrées d'argents conséquentes. Aux Etats-Unis, plusieurs Etats ont autorisé l'usage récréatif du cannabis, dont l'Alaska, le Colorado, l'Oregon, l'Etat de Washington et la Californie. Franceinfo vous explique comment cette mesure a changé le quotidien des Américains vivant dans ces Etats où fumer de l'herbe est devenue une pratique certes nocive, mais légale.
 
Une manne financière considérable
 
En 2016, le marché légal du cannabis a rapporté 6,7 milliards de dollars (6,3 milliards d'euros) à l'Etat américain. Dans une étude, le groupe Arc View Market Research a montré qu'il s'agissait d'une hausse de 36% par rapport à l'année précédente. Une telle somme représente le budget de fonctionnement de la justice française sur une année.
 
Au Colorado, premier Etat à se prononcer pour la légalisation en 2014, 18 000 emplois ont été crées en trois ans, selon le groupe de recherche Marijuana Policy Group. Dans ce petit Etat rural situé au centre du pays, on compte plus de points de vente de cette drogue que de Starbucks ou de McDonald's. En 2016, le Colorado rapporte que 875 millions de dollars (environ 824 millions d'euros) ont été collectés par l'Etat fédéral, grâce au cannabis à usage récréatif, et 440 millions de dollars (environ 414 millions d'euros) grâce à l'usage médical. Les taxes sur la vente sont d'environ 25 %.
 
"Des revenus insuffisants pour paver les rues de l'Etat avec de l'or", ironise le site 9News. Mais qui suffisent amplement à investir dans des domaines comme la santé ou l'éducation. L'année dernière, plus de 40 millions de dollars (37,6 millions d'euros) ont été investis dans les écoles publiques. Un an après avoir légalisé la marijuana, l'Etat disposait de tellement d'argent, qu'il a failli en redonner une partie aux contribuables.
 
Dans les autres Etats où le cannabis a été légalisé, la manne recueillie l'an dernier grâce à la vente de ces produits stupéfiants est considérable : 54 millions (50,8 millions d'euros) de dollars en trois mois dans l'Oregon et 168 millions de dollars (158 millions d'euros) en un an pour l'Etat de Washington.
 
Des craintes pour l'économie locale
 
Le tourisme basé sur la consommation récréative de drogues a lui aussi explosé au Colorado : "Pour 1 501 dollars la journée, on grimpe dans une limousine et accompagné d'une musique locale, on déguste du cannabis", explique le correspondant local de France 2. De nombreux fermiers se sont reconvertis dans le business, plutôt lucratif, de la culture de marijuana, selon le magazine Newsweek (en anglais). Dans les mois qui ont suivi la légalisation, l'Etat a délivré 600 licences pour faire pousser du cannabis à usage médical et 400 licences pour l'usage récréatif.
 
Une telle mutation laisse craindre des effets négatifs. "L'industrie du cannabis du Colorado ne suffit pas à faire marcher l'économie locale, dont les bases traditionnelles sont les ressources naturelles, l'agriculture, l'innovation et le tourisme familial", explique Newsweek un an après la légalisation. Le journal déplore que "des indications montrent que les touristes dépensent plus dans la consommation de drogue que dans les merveilles naturelles emblématiques du Colorado."
 
Des changements d'habitude de consommation contrastés
 
Voir le cannabis en vente libre, c'était le pire cauchemar du gouverneur du Colorado, John Hickenlooper. Pourtant, une fois le référendum validé, il s'est ravisé. "Cela s'est mieux passé que ce que j'avais imaginé"; explique-t-il dans un entretien au site The Cannabist. "Nous n'avons pas vu de pic de consommation chez les adolescents, ni d'augmentation brutale des habitudes de consommation des gens. Ceux qui ne prenaient pas de cannabis avant que ce soit légal n'ont pas commencé à le faire."
 
Une étude fédérale a montré que pendant les deux années qui ont suivi la légalisation de cette drogue, la consommation de cannabis a décru de 12% chez les adolescents. Les arguments avancés sont que, le marché noir s'étant tari, il est plus difficile pour une clientèle mineure de se procurer de la marijuana, rapporte qu'en 2015 la consommation était restée stable, entre 10 et 12% de fumeurs.
 
Le bilan est bien plus contrasté dans l'Etat de Washington. Après la légalisation en 2015, les chercheurs de l'université de Californie à Davis et de Columbia ont déterminé que la consommation de cannabis des 13-14 ans et des 15-16 ans aurait augmenté respectivement de 2% et 4%. La perception négative de ces jeunes par rapport au cannabis a, elle, chuté de 14 et de 16%.
 
Un dernier chiffre est plus inquiétant encore. Selon une étude américaine publiée lundi 25 juillet, le nombre d’enfants ayant accidentellement ingéré du cannabis – la plupart du temps sous forme de friandises – a augmenté de 150% au Colorado depuis 2014, année de sa légalisation pour usage récréatif.
 
L'opinion publique de plus en plus favorable
 
Le centre de recherche américain, Pew Research Center montre que 57% des Américains sont favorables à la légalisation de la marijuana sur l'ensemble du pays quand 37% y sont opposés. Chez les moins de 35 ans, c'est plus de 70% des sondés qui voient d'un bon œil une dépénalisation de la consommation. "Ce chiffre est l'aboutissment d'un grand basculement dans l'opinion publique", note le Boston Globe. Dix ans avant, c'était l'inverse. En France, selon Le Parisien (lien payant), seulement 52% des Français sont favorables à la vente de cette drogue, sous contrôle d'Etat.
 
Interrogés par le Pro-Legalization Marijuana Policy Project, les habitants du Colorado sont 47% à penser que la légalisation du cannabis a été bénéfique pour l'Etat, tandis que 39% pense qu'elle a été néfaste, explique The Cannabist.
Lors de la dernière élection présidentielle, un des candidats démocrates, Bernie Sanders, c'était même prononcé en faveur de la légalisation du cannabis au niveau fédéral. Une première dans le pays.
 
"Je trouve cela étrange que des jeunes qui fument du cannabis soient arrêtées alors que les escrocs de Wall Street échappent à toute punition", expliquait-t-il dans un tweet.
 
Licia Meysenq
franceinfo
 
Source: francetvinfo.fr
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Par mrpolo,
David Peel, un ancien musicien des rues de New York, dont la chanson "I Like Marijuana" est devenue un hymne hippie dans les années 1960 et qui a collaboré avec John Lennon et Yoko Ono au début des années 70, est décédé jeudi à Manhattan. Il avait 74 ans.
 


David Peel joue dans Union Square Park en 2012. Crédit Marcus Yam pour The New York Times


 

Il est décédé suite à des complications d'une crise cardiaque, a déclaré Joff Wilson, un ami qui a joué avec le groupe de M. Peel, Lower East Side.
 
David Peel, anarchiste et évangéliste de la marijuana, a commencé à se produire dans le Washington Square Park à la fin des années 1960. Équipe d'une guitare à trois cordes avec un style vocal déchirant et d'un flux sans fin de paroles provocantes envers l'autorité sous toutes ses formes.
 
Danny Fields d' Elektra Records, qui a ensuite signé avec les Stooges et les Ramones, a entendu M. Peel et lui à signé un contract sur ce label. David Peel a été enregistré en live dans le parc avec un magnétophone, en chantant "I Like Marijuana", "Here Comes a Cop", "Up Against the Wall" et d'autres chansons sorties en 1968 sur l'album "Have a Marijuana".
 




 
"J'aime la marijuana", avec son accord heureux et insistant - "J'aime la marijuana, vous aimez la marijuana, nous aimons la marijuana aussi" - est devenu sa signature.
 
En 1971, Lennon et Yoko Ono sont sorties de leur limousine dans le parc, ont rejoint le public de David. Peel et ont commencé à chanter et à applaudir. Lennon a fait signer M. Peel chez Apple Records, le label des Beatles, et a produit son album «The Pope Smokes Dope». Lancé en 1972, l'enregistrement «pourrait bien être le premier album américain vraiment essentiel des années 1970», selon le magazine de musique Goldmine en 2000
 





David Peel avec une affiche devant la Rolls-Royce de John Lennon à New York en juin 1984. Yoko Ono a fait don de 123 objets personnels de Lennon aux enchères pour une fondation pour les enfants pauvres ou victime de la guerre. Crédit Frankie Ziths / Associated Press


 

"Nous avons aimé sa musique, son esprit et sa philosophie de la rue", a déclaré Lennon sur "The David Frost Show"avec M. Peel et Mme Ono en 1971. "C'est pourquoi nous avons décidé de faire un disque avec lui. Les gens disent: «Oh, Peel, il ne peut pas chanter et il ne peut pas jouer.» Mais David Peel est naturel, et certaines de ses mélodies sont bonnes.
 

https://www.youtube.com/watch?v=ThUkPscsUEU

 
David Peel a rapidement fait son chemin. Il a fondé le label Orange Records, et a continué à jouer dans les rues, en assumant un statut mythique au cours des années et tandis que la contre-culture s'est évanouie de la mémoire pas de la sienne. Lorsque le mouvement Occupy Wall Street est apparu en 2011, il s'est présenté au campement du parc Zuccotti, de la guitare à la main et prêt à jouer.
 
Il a écrit deux chansons pour la cause "Up Against the Wall Street" et "Mic Check, No Check" et a déclaré à un journaliste du New York Times qu'il prévoyait de continuer jusqu'à ce qu' "au jour où je mourrais et irait au paradis du rock 'N' roll. "
 
Peel - une référence à la pelure de banane, une fois soupçonnée d'induire un effet de marijuana - n'était pas son vrai nom. Il est né David Michael Rosario. Selon son F.B.I. , Il est né le 3 août 1942, à Manhattan, de parents portoricains. Son père, Angel Pérez, était un employé de restaurant sa mère, Esther Rosario, une femme au foyer.
 
Il ne laisse aucun survivant connu.
 
M. Peel a grandi à Midwood, Brooklyn, et a servi deux ans dans l'armée, stationné en Alaska.
Un autre soldat de New York l'a intéressé avec des histoires de la scène folklorique en développement à Greenwich Village, et après avoir terminé son service militaire, il s'est rendu dans le quartier. Il savait jouer de l'harmonica, et après avoir appris quelques accords de base sur la guitare, il était prêt à se lancer.
 




 
«J'ai adoré jouer de la musique et j'ai vu tous les musiciens qui se trouvaient là-bas à Washington Square Park», a-t-il déclaré au magazine Goldmine en 2000. «Je me suis impliqué et j'ai passé un bon moment avec les personnes plus âgées, jouant tous ces vieux airs, des chants de campings au calypso . Et c'est là que j'ai commencé. "
 
Le titre d'album un peu mystérieux "Have a Marijuana" fait référence à une erreur intentionnelle dans un article du Time en avril 1968 sur une grande manifestation de Hippies au Grand Central Terminal, où un policier avait placé M. Peel et demandé de chanter quelques chansons pour garder la foule bien disposée.
 
"Ils se sont déversé dans le vaste hall principal de la station Grand Central de Manhattan, 3 mille portants leurs capes, robes, plumes et perles habituelles", a écrit le magazine. "Ils ont jeté des buns chauds, des pétards et ont envoyé flotter des ballons bleu-ciel vers le plafond . Ils ont bourdonné le 'Ommm' cosmique , dansé tels un serpent sur l'air de 'Have a Marijuana', et a déployé fièrement une énorme bannière marquéeé d'un "Y" paresseux. ( en anglais hippie s'écrit Yippie )
 
David Peel a enregistré un deuxième album pour Elektra, «The American Revolution», sorti en 1970. Après s'être lié d'amitié avec Lennon et Mme Ono, il est souvent apparu avec eux lors de rassemblements et de concerts politiques.
 
Au cours de la Convention nationale républicaine de Miami en 1972, le F.B.I., sur la piste de Lennon et désireux de l'expulser, a imprimé des dépliants pour ses agents avec une description de Lennon, si il devait se présenter. Le visage de la photographie qui l'accompagnait était cependant celui de Peel, avec une bulle entourant les mots «The Pope Smokes Dope». Quelqu'un avait utilisé à tort une photo publicitaire de l'album.
 
David Peel a enregistré régulièrement. Son album "Santa Claus Rooftop Junkie", publié en 1974, a été suivi par beaucoup d'autres, dont "King of Punk" (1978), "John Lennon for President" (1980), "John Lennon Forever" (1987) et "Marijuana Noël "(2008). Avec Wayne Kramer, guitariste du groupe politiquement radical MC5, il a enregistré "1984" (1984) et "War and Anarchy" (1994).
En 1995, le groupe britannique Technohead a échantillonné "I Like Marijuana" pour "I Wanna Be a Hippy", une chanson qui a percée jusqu'au Top 10 en Europe - un nouveau territoire pour M. Peel.
 




 
Son dernier album, sorti en 2015, reflète sa vision du monde immuable. Il a été intitulé "Donner une chance au chanvre".
 
Par WILLIAM GRIMES
trad by mister polo
 
Source: nytimes.com
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Par Indi-Punky,
Le catalogue Auchan s'agrandit avec du matériel pour la culture... du cannabis et ne le cache pas!
 
Parions que d'ici peu la société aura modifié sa fiche article toutefois pour le moment les photos de cannabis sont encore bien visible sur son site.
 

Bientôt les grinders, machine a manucure et thighvac à prix Auchan!
 

Geste militant? erreur d'un stagiaire? ou réel positionnement économique de la part d'Auchan?
Mouvement précurseur dans l'air du temps? D'autres grandes enseignes se sont lancées sur le marché de la culture indoor comme Ikéa. Rude concurrence pour nos growshops traditionnels
 
Auchan n'a pas encore réagi...
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Par mrpolo,
Une nouvelle graine commerciale a germé au 72, rue Georges-Lassalle. Un jeune Tarbais, Julien Arbes, vient de «semer» une boutique «stupéfiante», spécialisée dans les graines, plus particulièrement de cannabis, mais pas seulement.
 
 
 

Julien Arbes présente les produits qu'il vend dans sa boutique «Histoire de graines».



/Photo Rachel Barranco.


 

Il a ouvert son commerce en franchise sous l'enseigne Histoire de graines, qui existe déjà à Montélimar, capitale du nougat mais visiblement aussi de la graine… de cannabis. On peut ainsi y trouver des graines «de collection, d'origine française ou espagnole, à ne pas faire germer dans l'Union européenne», précise le jeune commerçant, mais aussi de multiples produits déclinés à base de chanvre : des variétés de fleurs séchées à consommer en infusion pour se relaxer, de la farine, des graines «riches en vitamines» à consommer, par exemple, avec des salades, de l'huile végétale, de la purée d'amandes, des suppositoires, du pollen, du stick à lèvres, du chewing-gum, des huiles essentielles…
 
Bref, tous les amoureux de la plante aux effets stupéfiants pourront trouver leur bonheur sur n'importe quelle étagère. Histoire de graines propose également produits de lait d'ânesse (baume après rasage, crème hydratante anti-âge), des semences potagères bio de la ferme de Sainte-Marthe et des crunchs à base de chocolat blanc, de riz soufflé et de thé japonais avec au choix des fruits rouges, de la noix de coco, des cacahuètes ou des graines de chanvre. Seuls les tee-shirts vendus ne sont pas fabriqués avec du chanvre. «Mais cela ne saurait tarder», assure Julien Arbes.
 
Par Cyrille Marqué
 
Source: ladepeche.fr
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Par mrpolo,
À l'approche de la légalisation de la marijuana récréative par le gouvernement fédéral, le producteur de marijuana médicinale Aphria veut se tailler une place dans ce marché qui vaudrait entre 5 et 8 milliards de dollars au pays, selon les estimations.
 
 
 
 
 

La fleur d'un plant de marijuana médicinale chez Aphria Photo : Radio-Canada/Nicolas Pham


 

Aphria produit de la marijuana à Leamington, dans le sud-ouest de l’Ontario, depuis deux ans et demi.
L’entreprise croît de façon exponentielle et peine à répondre à la demande.
 


On vend ce qu’on fait pousser, mais on pourrait vendre beaucoup plus! On refuse encore des centaines de patients.


Vic Neufeld, pdg d’Aphria
 

D’abord passée de 2000 à 4000 mètres carrés l’an dernier, la superficie des cultures d’Aphria devrait plus que doubler d’ici quelques semaines et atteindre 10 000 mètres carrés dès qu'elle obtiendra le feu vert de Santé Canada.
 





Une serre de marijuana médicinale chez Aphria Photo : Radio-Canada/Nicolas Pham


 
Mais Aphria ne compte pas en rester là. Elle a un autre marché dans sa mire : celui de la marijuana à usage récréatif.
 


Il ne se produit pas suffisamment de marijuana médicinale, alors imaginez ce qu’on devra produire pour répondre à la future demande de marijuana à usage récréatif.


Vic Neufeld, pdg d’Aphria
 
Pour se lancer à la conquête de ce marché dès la légalisation de la marijuana récréative par le gouvernement fédéral, Aphria accélère son expansion.
L’objectif : exploiter dès 2019 une superficie… de 100 000 mètres carrés, soit l’équivalent de 18 terrains de football. Une production future estimée à 70 000 kilogrammes par année, pour des revenus annuels projetés de 400 millions de dollars.
La compagnie passerait ainsi de 120 à près de 400 employés.
Un marché prometteur
L'usage de la marijuana médicinale a été légalisé 2001 au Canada, et le marché est en croissance depuis.
 
On comptait 25 producteurs autorisés au pays en 2015 ; il y en a maintenant 41. Et de ces 41, plus de la moitié se trouvent en Ontario.
 

Voir la pièce-jointe : 2017-04-04_22h10_23.png

 
Le projet de loi des libéraux de Justin Trudeau pourrait être déposé dès le 10 avril. Ottawa continuerait d'octroyer les permis de production de marijuana. Les provinces, quant à elles, contrôleraient la distribution et la vente.
 
Le modèle d’affaires que les provinces choisiront importe peu aux entreprises comme Aphria. Même si le commerce de marijuana devait faire l’objet d’un contrôle ou d’un monopole d’agences provinciales, il devra être approvisionné en matière première.
Et la demande, elle, promet d’être au rendez-vous.
 
Dans une étude publiée l’an dernier, la firme Deloitte estimait le marché canadien de la marijuana à usage récréatif à 600 000 kilogrammes. Pour répondre à cette demande, les entreprises canadiennes devront produire environ 35 fois plus de marijuana qu'en 2016.
Deloitte estime que les ventes de marijuana récréative représenteront entre 5 et 8 milliards de dollars la première année, soit « l’équivalent du marché canadien des vins ou spiritueux ».
 
L’ABC d’une culture de cannabis
 
Cory Cacciavillani, associé chez Aphria, nous offre une visite guidée. Il a grandi dans cette serre familiale, construite par son grand-père.
 





Un associé chez Aphria manipule un plant de marijuana médicinale Photo : Radio-Canada


 
Il avoue que lorsque son père lui a annoncé qu’il avait l’intention de faire pousser de la marijuana, il a été très surpris.
Cory nous explique qu'Aphria ne sème aucune graine.
C’est excitant, peu de gens peuvent dire qu’ils font ce métier.
Cory Cacciavillani, associé chez Aphria
 
Les employés prélèvent des boutures qu’ils placent dans un environnement humide et riche en fertilisants.
Les boutures réagissent en développant des racines et après environ deux à trois semaines, les nouveaux plants sont transplantés en serre.
 





La culture de marijuana médicinale chez le producteur Aphria Photo : Radio-Canada/Vincent Wallon/Icônes : Freepik de www.flaticon.com


 
La serre fonctionne en rotation permanente, ce qui signifie que chaque jour des boutures sont prélevées, des plants, transplantés… et une récolte, effectuée.
Pour le contrôle des espèces nuisibles et la lutte contre les ravageurs des cultures, Aphria se tourne vers la lutte biologique : l’entreprise s’approvisionne localement en insectes antagonistes, qu’elle introduit dans ses serres.
 
Cory Cacciavillani, associé chez Aphria:

Les '' bons '' insectes mangent les '' mauvais ''… et nous n’avons pas besoin d’utiliser de pesticides.


Le potentiel du sud de l’Ontario
Le sud de l’Ontario compte la plus grande superficie de serres agricoles en Amérique du Nord : c’est l’un des endroits au pays où le climat se prête le mieux à de telles cultures, notamment en raison du nombre d'heures d’ensoleillement.
Est-ce que Leamington, où se trouvent les installations d'Aphria et la plupart des serres agricoles de l’Ontario, pourrait passer de la « capitale canadienne de la tomate »… à la « capitale canadienne du cannabis »?
« J’espère que non », déclare en riant Richard Séguin, directeur général de l’Association des producteurs de légumes en serre de l’Ontario.
 

«Il faut d’abord un changement dans la loi pour ajouter la marijuana à nos tomates et concombres. Mais on ne sait jamais.»


Richard Séguin, directeur général de l’Association des producteurs de légumes en serre de l’Ontario
 

Un texte de Nicolas Pham
 
Source: ici.radio-canada.ca
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Par mrpolo,
Depuis des années, des Occidentaux sombrent dans la toxicomanie et la dépression lors de leur périple sur le sous-continent.
 
 
 

Les cheveux gras et épars, les yeux hagards et les bras constellés de croûtes, Robert* avait l'air mal en point. Je l'ai croisé en 2014, remontant à grandes enjambées la plage paradisiaque de Gokarna, dans le sud-ouest de l'Inde. Il s'arrêtait tous les matins à la guesthouse où je résidais. À son approche, le patron, l'air un peu blasé, barrait la porte de son établissement. Robert lui grommelait quelques mots confus, mélange peu clair d'anglais et de français. S'il ne souhaitait – à ce que j'ai cru comprendre – que quelques galettes de pain gratuites, le patron le rembarrait à chaque fois. Robert repartait alors en murmurant des obscénités, glissant néanmoins un sourire aux rares clients assis à la terrasse de l'hôtel. Il n'avait plus aucune dent.
 
Intrigué, j'ai plusieurs fois essayé de comprendre d'où venait Robert. Originaire de Besançon, il avait débarqué en Inde quinze ans auparavant et n'en était jamais reparti. Selon lui, il devait avoir dans les 50 ans, mais en paraissait 60. Je n'ai jamais pu en savoir plus. Robert s'exprimait dans un jargon incompréhensible et me demandait dès qu'il le pouvait de le dépanner de quelques grammes de charas, le haschisch indien. Les marques qu'il avait sur les bras laissaient présager une consommation régulière d'héroïne. Les Indiens qui avaient affaire aux touristes de Gokarna, le rabrouaient sans ménagement. Il n'avait aucune source de revenu. Seuls quelques touristes charitables lui assuraient pain et défonce. Mais jamais il ne semblait vouloir rentrer en France. Robert s'était littéralement perdu dans le sous-continent, victime de ce que l'on appelle le syndrome indien.
 
Robert est loin d'être le seul occidental à s'être paumé en Inde. En 1984, dans son roman Nocturne Indien, l'auteur italien Antonio Tabucchi écrivait : « En Inde, beaucoup de gens se perdent ... c'est un pays fait exprès pour cela ». Personnellement, j'ai souvent ressenti ce désir de tout plaquer et de vivre sur les routes de ce pays-continent, où je me sentais, plus qu'ailleurs, chez moi, sans que je puisse pourtant expliquer ce qui m' y attirait irrésistiblement. Et plus je vivais en Inde, plus je me rendais compte que je n'étais pas le seul occidental à subir le magnétisme envoûtant de Mother India.
 
L'idylle entre les hippies et l'Inde s'est souvent transformé en désastre. Toxicomanie, dépression, bouffées délirantes, les incidents impliquant des Français se sont multipliés.
 
Lorsque le psychiatre Régis Airault est arrivé à Bombay au milieu des années 1980, il s'est souvent posé la question suivante : « L'Inde rend-elle fou ou les fous vont-ils en Inde ? ». Dans son essai Fous de l'Inde, délires d'Occidentaux et sentiments océaniques , dont il a tiré un film, il décrit les rencontres qu'il a pu faire dans le cadre de sa mission en tant que médecin pour le consulat de Bombay. La fin des années 1970 a marqué, pour nombre de jeunes touristes occidentaux, la fin du rêve que semblait promettre la route de Katmandou.
 
Comme le relate Charles Duchaussois dans Flash ou le grand voyage, l'idylle entre les hippies et l'Inde s'est souvent transformé en désastre. Toxicomanie, dépression, bouffées délirantes, les incidents impliquant des Français – et les Occidentaux en général – se sont multipliés. En 2014, la police de Gokarna a interdit les raves organisées par les touristes qui squattaient la plage. Plusieurs raids des autorités se sont finis en passage à tabac. Les flics ont été aussi violents parce qu'un touriste français avait pénétré dans un temple en pleine montée de LSD. L'incident avait causé un scandale sans précédent dans ce lieu sacré des adorateurs de Shiva, comme me l'a expliqué le pandit du temple.
 
Les autorités françaises ont décidé de confier ces malades à des psychiatres. Régis Airault fut le premier à aider les victimes de ce qu'il a dénommé le syndrome indien. S'il a pris en charge des toxicomanes, il note aussi que « Des personnes jusque là indemnes de tout trouble psychiatrique, et n'ayant consommé aucune drogue, éprouvent soudain un sentiment d'étrangeté et perdent contact avec la réalité. » Il ajoute, qu'« en Inde plus qu'ailleurs, et de manière plus spectaculaire, il semble que notre identité vacille ». Régis Airault explique ce bouleversement identitaire en distinguant deux phénomènes préalables : « le choc de l'Inde » et « l'épreuve de l'Inde ».
 
Le premier est un sentiment de « déréalisation auquel est confronté tout voyageur à l'arrivée ». Un choc culturel en somme, qui, malgré tous les fantasmes orientalistes décrits par Edward Saïd, peut être « à l'origine de symptômes : angoisse, attaques de panique, sidération, effondrement dépressifs... ». Régis Airault se souvient de cette jeune femme, sans antécédent psychiatrique, qui avait décidé de retrouver ses parents à la nage , de l'Inde jusqu'à Marseille. Sans le secours d'une amie, elle se serait noyée.
 
Le second phénomène, l'épreuve de l'Inde, intervient après plusieurs semaines de voyages et « déclenche des tableaux psychiatriques aigus : dépersonnalisation, idées délirantes – le plus souvent mystiques – et vécu persécutif flou ». L'Inde, pour Régis Airault « parle à l'Inconscient » parce qu'elle « provoque un séisme de l'intime et stimule l'Imaginaire par le biais d'émotions esthétiques intenses qui peuvent cependant faire basculer le voyageur occidental dans l'angoisse la plus totale ».
 





Photo via
l'utilisateur Flickr Jo Stafford

 
De même, Régis Airault remarque deux caractéristiques de ce syndrome. Il peut être dû à un voyage pathologique, c'est-à-dire que la pathologie provoque le voyage ; ce sont « les fous qui vont en Inde ». Dans le cas des toxicomanes, la drogue bon marché peut être, par exemple, la raison du départ en Inde. Mais il pense que le voyage peut être aussi pathogène : le voyage est la cause de l'accident psychiatrique ; il s'agit de « l'Inde qui rend fou ».
 
Charles Sobhraj est le cas le plus extrême auquel Régis Airault ait été confronté. Il a eu l'occasion de rencontrer ce tueur en série, vedette des années 1970 et 1980. Ce Franco-indien né en Indochine a passé des années de sa vie à escroquer et tuer des touristes en Inde. Aux yeux de Régis Airault, l'Inde a fait chavirer l'identité fragile de Sobhraj et renforcé ses tendances narcissiques et manipulatrices. Celles-là mêmes qui l'ont conduit à commettre des crimes épouvantables.
 
La folie en Inde est un thème qui a la vie dure. Que ce soit dans le roman Le Vice-consul de Marguerite Duras ou dans L'Homme qui voulut être roi de Rudyard Kipling, les héros sont happés par l'immensité du possible que semble offrir ce pays et perdent tout contact avec la réalité. Ce n'est peut-être pas par hasard si le « poison qui rend-fou » de Tintin et les cigares du Pharaon sont originaires d'Inde. 30 ans après la mission de Régis Airault au consulat de Bombay, ce phénomène existe toujours.
 
Au consulat de Pondichéry, les autorités françaises s'occupent aujourd'hui des Français touchés par ces crises de folie. Le consulat prend en charge une demi-douzaine de personnes par an. Une équipe de trois personnes est chargée de leur venir en aide et de les rapatrier si nécessaire. Mais trouver les personnes sujettes à des difficultés psychiatriques n'est évidemment pas facile dans un pays de plus d'un milliard d'habitants. Selon une source du consulat, il est difficile de repérer les victimes du syndrome indien. Les autorités consulaires comptent sur la police locale, qui signalera tout désordre sur le voie publique impliquant un ressortissant français. De plus, une fois ces personnes prises en charge surviennent d'autres difficultés : est-il possible d'hospitaliser le patient ? Est-il assuré ? Qui va payer l'hôpital et le rapatriement ? etc.
 
Les services psychiatriques indiens n'étant pas toujours en mesure de traiter des pathologies aussi lourdes, s'occuper de tels cas relève du parcours du combattant pour les autorités françaises.
Mais en règle générale, le syndrome indien ne s'exprime qu'épisodiquement et les conséquences sont minimes. Lors de l'entretien que j'ai eu avec Régis Airault, nous avons convenus que nous étions tous les deux sujets au syndrome indien. Nous ne pouvons nous empêcher d'y retourner dès que possible. J'ai même décidé d'y vivre.
 
Selon Airault, personne n'échappe à ce syndrome ; l'Inde, et le voyage dans ce qu'il comporte de fantasme et d'initiation, ne laisse personne indifférent : on s'y adonne avec passion ou on rejette l'Inde en bloc. À l'aéroport de New Delhi, il n'est pas rare de croiser des touristes qui viennent tout juste d'arriver mais qui refusent de sortir de l'aéroport, choqués par ce qu'ils ont entrevu du chaos ambiant.
 
Plus que l'Inde elle-même, c'est bien le voyage même qui bouleverse notre stabilité mentale, qui nous pousse à remettre en cause ce que l'on croyait connaître. Et si l'Occident se confronte psychiquement à l'Orient, l'inverse est aussi vrai. Le syndrome des Japonais à Paris a été décrit dès la fin des années 1980. Bercés par des clichés romantiques du Paris de la belle époque, plusieurs Japonais déçus de la réalité de la capitale française ont connu des bouffées délirantes ou des crises de paranoïa. Voyager n'est jamais anodin, et peut-être en Inde plus qu'ailleurs. Comme l'écrivait Nicolas Bouvier dans L'Usage du monde, « on croit que l'on va faire un voyage, mais bientôt, c'est le voyage qui vous fait, ou vous défait. »
 
*Le nom a été changé
 
William de Tamaris
 
Source: vice.com
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Par mrpolo,
Un chercheur de l'Université de la Colombie-Britannique (UBC) est parvenu à isoler 30 gènes au sein du génome du cannabis qui sont responsables de l'arôme et du goût de la plante. Une découverte qui pourrait permettre d'établir des normes gustatives comme dans l'industrie du vin, suggère le scientifique.
 
 
 


Des scientifiques travaillent avec de la marijuana dans un laboratoire. Photo : Reuters/Blair Gable


 
 
 

Peu importe le commerce dans lequel ils se rendent, les amateurs de vin ont, généralement, une idée du goût de la bouteille qu’ils achètent en fonction de la variété qu’ils choisissent. Cela pourrait bientôt être également le cas pour les consommateurs de marijuana, selon le professeur Jörg Bohlmann.
 
Les 30 gènes du cannabis qu’il a découverts avec son équipe constituent, dit-il, une première étape vers la création de normes gustatives qui pourront ensuite être répliquées. Tous lesdits gènes ne sont pas actifs dans chaque plante, ce qui explique les variations d’arômes, comme un fort goût de pin ou de citron.
Cette trouvaille a été publiée mercredi dans la prestigieuse revue scientifique Plos One.
 
Le professeur Bohlmann estime qu’avec la légalisation à venir du cannabis il y a un réel besoin de standardisation du goût et de la puissance psychoactive du produit. Pour l’heure, bien que les souches permettent de donner une idée plus ou moins précise du goût, les consommateurs restent peu sûrs de ce qu’ils achètent, selon le chercheur.
 
« Cette situation est largement due au fait que le cannabis a été une industrie illégale. Les gens font pousser leurs propres souches n’importe où, dans un jardin comme dans un sous-sol », explique-t-il.
 
Une symphonie de goûts
 
Il imagine que des normes pourraient être instaurées comme celles de l’industrie du vin où le type de cépage et le climat donnent à la récolte un goût qui peut ensuite être reproduit fidèlement sur d’autres grappes plantées dans des conditions similaires.
 
« Pensez à toute la musique formidable que vous pouvez créer, à toutes les variations que vous pouvez créer avec 30 musiciens dans un orchestre, qu’ils jouent seuls ou tous ensemble », dit le chercheur qui compare sa découverte à une symphonie. D’autres recherches sont en cours pour tenter de déterminer d’éventuels sous-ensembles de gènes et de comprendre leur fonctionnement.
 
« Ce que l’on sait pour le moment c’est qui sont les joueurs dans cette symphonie, mais on n’est pas encore sûr du rôle exact de chacun. Il faut aussi que l’on détermine qui est le chef d’orchestre et comment il choisit d’appeler au-devant de la scène un musicien plutôt qu’un autre », conclut-il.
 
Source: ici.radio-canada.ca
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Par mrpolo,
La seizième Marche mondiale du cannabis se tiendra samedi 13 mai à Chartres. Cette journée a pour but de montrer au public les vertus du cannabis thérapeutique sur les malades.
 
 
 

Le collectif s’est fait connaître l’an dernier.? © photo d’archives


 

Le collectif "Un combat de malade pour les malades" œuvre pour le bien-être des personnes atteintes, entre autres, de maladies auto-immunes, dont les myopathies inflammatoires, mais aussi pour les personnes atteintes par le VIH, le cancer, ainsi que d'autres pathologies.
 
Il milite pour l'application du décret de juin 2013, signé par la ministre de la Santé Marisol Touraine, autorisant l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) à examiner les demandes de mise sur le marché de médicaments à base de dérivés de cannabis.
Gregory Leroy, organisateur de la Marche mondiale du cannabis, reconnaît : « Aujourd'hui, on stigmatise, on met en prison les malades qui utilisent du cannabis. Ce n'est pas normal, on a des revendications sérieuses et des projets de loi très sensés. »
 

Mieux supporter les souffrances
 
Certains rapports médicaux ont prouvé les vertus du cannabis dans les pays ayant déjà opté pour le cannabis thérapeutique. En France, à ce jour, les autorités refusent de permettre aux malades de pouvoir se procurer en toute légalité des médicaments à base de cannabis pour les aider à mieux supporter les souffrances qu'elles endurent chaque jour.
 
Dans la région, le collectif ne compte pas s'arrêter là. Prochainement, il souhaite mettre en place quelques événements pour informer le public sur les bienfaits du cannabis sur les malades, comme des colloques où des scientifiques étrangers, qui travaillent sur cette plante, pourraient être présents, mais aussi rencontrer des élus locaux, des députés, des sénateurs pour essayer de faire bouger les choses.
Laura Girard
 
Source: lechorepublicain.fr
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