L’AFP fait état d’une étude du tribunal supérieur de l’agriculture mexicain qui montre que dans le pays, un tiers des terres cultivables est destiné à la culture de drogues, une superficie supérieure à celle destinée au maïs, aliment de base des Mexicains.
Source : Premiereigne.ch
Selon l’étude, «les plantations de drogues -(…) occupent 9 millions (d’hectares) alors que le maïs est cultivé sur 8,2 millions» d’hectares.
Indiquant que les cultures illicites sont essentiellement la marijuana et l’opium, l’agence observe qu’elles se situent dans les Etats de Chihuahua, Durango, Guerrero, Sinaloa, Nayarit, Michoacan, Oaxaca, Sonora et Jalisco. Selon une étude de l’université de San Nicolas de Hidalgo, « le prix payé aux producteurs de marijuana et d’opium est 16 fois supérieur à celui de la vanille ou des amandes », sachant par ailleurs que les cartels de la drogue obligent beaucoup de paysans à prêter leurs terres ou à cultiver eux même la drogue en échange de 26 000 euros par hectare et 20 euros par jour de travail (contre 800 euros par hectare et 3,6 euros par jour de travail pour un producteur de maïs).
L’agence précise que selon le procureur général de la République, les autorités n’arrivent à éradiquer que 0,5% des cultures de drogue.