L'usine de chanvre et Coopéval recevaient mardi des conseillères et conseillers en agriculture et environnement des chambres d'agriculture des Landes, des Pyrénées-Atlantiques et Hautes-Pyrénées, après avoir reçu ceux de Haute-Garonne, ainsi que des représentants du conseil général des Pyrénées-Atlantiques et de l'agence de l'eau Adour-Garonne.
Source : LaDepeche
Le but de la journée était de communiquer des informations agronomiques, techniques et économiques sur la culture du chanvre et de présenter aux participants le fonctionnement de l'usine. Avec pour objectif final de promouvoir cette culture dans un rayon de 150 km à 200 km autour de Cazères et asseoir ainsi l'approvisionnement en matières premières d'une usine qui monte en puissance. Démarrée en juin, elle fonctionne depuis quinze jours en 2-8. La flambée des prix des céréales a sérieusement fait concurrence au chanvre cette année.
L'opération de promotion semble avoir fonctionné : après la visite des parcelles expérimentales, les participants se montraient très intéressés. Il faut dire que le chanvre a des atouts. La seule contrainte de cette culture est la qualité du travail du sol. « Une fois semé, il n'y a plus qu'à la regarder pousser ». Et Serge Rigaud d'énumérer les avantages : pas besoin de traitement phytosanitaire, pas d'irrigation, et un prix d'achat des pailles intéressant, garanti par contrat, face à des céréales aux cours fluctuant.
La culture du chanvre reste une culture de niche, avec environ 10 000 ha en France. L'Union des producteurs de chanvre a mis au point un prototype de machine de récolte, permettant à la fois de faucher et de récupérer les graines, qui entrera en service la saison prochaine.