Hallucinations, troubles de la coordination… au vu de certains de ses effets, les pouvoirs du cannabis à doper les performances sportives semblent minces. Pourtant, le cannabis était présent dans la moitié des 231 cas de dopage recensés en 2008 (Agence française de lutte contre le dopage).
Source : www.lunion.presse.fr
Toutes les disciplines sont concernées, du sport collectif à la performance individuelle. Selon Yves Jacomet, psychiatre et biologiste du sport, certains sportifs sauraient adapter leur consommation en vue de l'amélioration de performances. Ceux-là « fument ou inhalent peu, juste assez pour ressentir les effets décontractant. L'athlète peut fumer quelques heures avant la compétition, pour voir les effets s'estomper dès la fin de l'échauffement ». L'objectif ? Eviter les symptômes du stress (tremblements, par exemple), synonymes de contre-performance. Mais en termes de performances physiques pures, le cannabis n'apporte aucun effet dopant. De plus, le risque de dépistage est énorme, car, si les effets disparaissent sitôt le produit éliminé du sang (3 heures maximum), les composés stockés dans les tissus adipeux et le cerveau sont éliminés dans l'urine progressivement (jusqu'à 4 jours après la consommation).
D'après L.F.
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