Le cannabis continue de se banaliser

Par Invité ,

 

C'est la "bible" du cannabis. Diffusé à compter de mardi 10 juillet, l'ouvrage Cannabis, données essentielles constitue la première monographie réalisée par l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) sur la substance illicite la plus répandue en France.

 

Source : Le Monde

Tous les résultats des études, enquêtes et données épidémiologiques, scientifiques ou sociologiques les plus récentes, et parfois inédites, sont ici synthétisés pour livrer un tableau au plus proche de la réalité du cannabis sur le territoire. On le sait, le "joint" s'est largement banalisé. Il compte près de quatre millions de consommateurs, dont 1,2 million d'usagers réguliers et 550 000 usagers quotidiens.

 

Ces chiffres placent la France parmi les pays les plus consommateurs en Europe, aux côtés de la République tchèque, de l'Espagne et du Royaume-Uni. Chez les jeunes, toutes catégories sociales confondues, l'expérimentation du cannabis est devenue un "modèle dominant", souligne Jean-Michel Costes, directeur de l'OFDT. Depuis 2000, son usage régulier atteint presque le même niveau que celui de l'alcool. En 2005, 49,5 % des jeunes âgés de 17 ans ont déclaré avoir déjà pris du cannabis au cours de leur vie, 27,9 % au cours des trente derniers jours, 10,8 % de façon régulière et 5,2 % quotidiennement.

 

En hausse très nette depuis le début des années 1990, l'expérimentation est également devenue plus précoce. C'est en moyenne vers 15 ans qu'on fume son premier joint. Ensuite, l'usage du cannabis est davantage lié à "l'intensité de la sociabilité et des contacts amicaux" qu'au milieu social ou au parcours scolaire. Ainsi, l'usager de cannabis est d'abord un "fêtard". Plus le nombre de sorties - au café, dans les pubs ou chez des amis - est fréquent, plus la consommation augmente.

 

Si l'expérimentation du cannabis n'a cessé de se répandre, le mouvement semble néanmoins se stabiliser depuis 2002. En revanche, la part de consommateurs réguliers (au moins dix fois par mois) parmi les 15-34 ans est passée de 3,8 % en 2000 à 5,9 % en 2005 et apparaît en lien direct avec la situation scolaire ou professionnelle. Schématiquement, l'usage "festif" se retrouve davantage parmi les jeunes issus de milieux favorisés ayant un bon niveau scolaire. En revanche, on rencontre plus souvent l'usager régulier chez les jeunes en difficulté ou en échec scolaire et les chômeurs. "Un meilleur niveau d'instruction autorise l'expérimentation et ne freine pas l'usager mais "protégerait" du basculement vers une consommation régulière et un usage problématique", notent les spécialistes.

 

Ce tableau cache quelques surprises. Ainsi, les cadres s'avèrent plus souvent des consommateurs réguliers que les ouvriers. Quant aux étudiants de l'enseignement supérieur, ils ne sont pas plus "accros" que les actifs de leur âge. "Le cannabis est une réalité complexe. Des jeunes parviennent à gérer leur consommation et à en sortir, tandis que chez d'autres ce produit ne fait que renforcer leurs difficultés", explique M. Costes.

 

Pour s'approvisionner, les usagers ont recours au don (58,7 %), à l'achat auprès de proches ou de dealers (36,8 %) et à l'autoculture (5 %), en plein développement, y compris dans les zones urbaines. Environ 200 000 personnes sont passées à l'autoproduction, ce chiffre étant considéré comme une "fourchette basse". Toujours plus répandu, le cannabis est aussi de moins en moins cher. Le prix moyen d'un gramme de résine a baissé de 30 % en dix ans, pour atteindre actuellement environ 4 euros.

 

Quant au gramme d'herbe, il coûte 5 euros et des poussières de centimes, contre 10 euros en 1996. Selon une étude qualitative réalisée auprès d'usagers réguliers, le budget mensuel consacré à l'achat du cannabis en 2006 se situe entre 80 et 150 euros, sans compter l'achat du tabac.

 

Au total, le chiffre d'affaires annuel que représente la vente de cannabis en France est estimé, sur la base de données déclaratives, à 832 millions d'euros (dont la part la plus importante est attribuable aux 15-24 ans). On considère que le chiffre d'affaires du tabac atteint 13,7 milliards d'euros TTC (14,2 milliards pour l'alcool). En prenant en compte l'ensemble des dépenses supportées par la collectivité (traitements, répression, prévention, etc.), le coût social du cannabis peut être estimé à 919 millions d'euros (dont seulement 36,5 millions au titre de la prévention, contre 523, 5 millions pour la répression), soit 0,06 % du PIB, ou encore un peu plus de 15 euros par habitant. Comparativement, le coût social de l'alcool et celui du tabac s'élevaient respectivement, en 2003, à 2,37 % et 3,05 % du PIB, soit 599 et 772 euros par habitant.

 

Cancers, maladies respiratoires, troubles psychiatriques : les méfaits du cannabis sur la santé peuvent être multiples "sans que les études explicitent toujours à quels niveaux de consommation ces risques sont susceptibles d'apparaître", souligne l'OFDT. Les risques de mort violente sont essentiellement liés aux accidents de la circulation. Le nombre annuel de victimes directement lié à une conduite sous l'emprise du cannabis serait d'environ 230, sur la base d'un total de 6 000 morts sur les routes.

 

Sandrine Blanchard

 

 

https://www.ofdt.fr/ofdtdev/live/publi/cde.html

 


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il y a beaucoup de choses vraies mais pour le prix c'est de plus en plus cher, avant pour 100francs on avait 10g de beuh maintenan pour 15€ on en a 3...

peace

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bonjour,

 

les prix indiqués?, là il y a une distortion, ce qui me fais sérieusement douter de la pertinence du propos!.

 

des sons de cloche différents,pour ce qui est du pourcentage d'auto producteur 5/100 tant mieux!!!,

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il y a beaucoup de choses vraies mais pour le prix c'est de plus en plus cher, avant pour 100francs on avait 10g de beuh maintenan pour 15€ on en a 3...

 

T'habite pas en Guadeloupe ;-)

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Bonjour,

il y a beaucoup de choses vraies mais pour le prix c'est de plus en plus cher, avant pour 100francs on avait 10g de beuh maintenan pour 15€ on en a 3...

 

T'habite pas en Guadeloupe ;-)

 

Et toi t'habites pas au Maroc:-D

 

Qu'est ce que ta a critiquer un francais(europeen),si tu en rigoles et bien envoie en lui moins cher par la poste.

On dit que les francais sont des grandes-gueules mais alors la......

 

OK je sort:-P

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T'habite pas en Guadeloupe
. :-D lol

A gwada tu paye 40 euros pour environs 100g...

C'est vrai...

Mais en metropole tu paye de 80 a 100 euros les 12g...

 

j'aimerai bien savoir d'ou viennent leurs soures qui me semble bien erroné...

 

VIVE L'AUTO PROD...

peace

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Mdr

Ta beuh c'est du foin alors :-?

A 0.40e le gramme j'pense que oui :-D

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c'est vrai que pour les prix c'est pas cher :-?

avant j'habitait en Nouvelle Calédonie (ds le pacifique) et pour le prix sa devait etre sa me sa fe un bou de temps jme souvient pu trop...

après au niveau du prix sa depend du moment, de la qualité, etc etc ...la ou je suis sa doit 80-90€ les 25 gr de resine et pour la beuh sa doit etre 10€ le gramme... ;-)

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A la Réunion c'est pareil 40 euros tu as deux sachets de supermaché plein et c'est pas du foin c'est souvent meilleur que ce que l'on trouve en france.. 8-)

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il y a beaucoup de choses vraies mais pour le prix c'est de plus en plus cher, avant pour 100francs on avait 10g de beuh maintenan pour 15€ on en a 3...

 

lol, chez moi pour 15€ j'ai même pas 2g

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