La stratégie en matière de lutte internationale contre les stupéfiants

Par Invité ,

Swaziland

Les activités liées aux drogues au Swaziland concernent principalement la production, le conditionnement et l'acheminement de la marijuana. Cette culture est consommée localement et également exportée vers l'Afrique du Sud. Elle est également exportée vers l'Europe et les États-Unis, mais en petites quantités qui ne peuvent pas avoir un impact important.

 

 

Source: La nouvelle republiqueLa proximité de l'Afrique du Sud, l'absence de lois efficaces contre les stupéfiants, les ressources limitées des forces de l'ordre et une infrastructure économique relativement développée font du Swaziland un pays attirant pour les trafiquants qui ciblent le marché relativement riche de l'Afrique du Sud. Le gouvernement du Royaume du Swaziland est conscient du problème des drogues sur son territoire et coopère avec les pays voisins pour en combattre le commerce. Le Swaziland est partie à la Convention des Nations unies de 1988 contre le trafic des stupéfiants.

Tanzanie

La Tanzanie se trouve située sur les routes du trafic de l'Asie et du Moyen-Orient vers l'Afrique du Sud, l'Europe et les États-Unis. Les drogues telles que le haschisch, le Mandrax, la cocäne, l'héroäne et l'opium pénètrent dans le pays et en ressortent par ses frontières poreuses. De plus, la production intérieure de cannabis continue de se développer. En conséquence, la toxicomanie, en particulier la consommation de cannabis mais également de cocäne et d'héroäne, continue d'augmenter, notamment chez les jeunes des milieux aisés. Les crimes de violence associés au trafic des drogues ont eux aussi augmenté au cours de l'année. La Tanzanie a lancé en juin dernier, avec l'Ouganda, le Kenya et le Rwanda, une initiative régionale de lutte contre le trafic des stupéfiants. La corruption généralisée réduit les capacités des institutions dans ce domaine. La Tanzanie est partie à la Convention des Nations unies de 1988 contre le trafic des stupéfiants, et en conjonction avec le PNUCID, cherche à en réaliser les objectifs.

Togo

Le Togo est aspiré dans le cyclone du trafic des drogues du Nigeria en raison de la proximité de ce pays et du fait qu'il connaît certains des problèmes de pauvreté et de corruption qui encouragent le trafic des drogues au Nigeria. En 2001, le gouvernement du Togo a procédé à de nombreuses arrestations liées au trafic de la drogue, notamment à l'aéroport international de Lomé. La plupart des arrestations concernent des ressortissants nigérians trafiquant la cocäne et l'héroäne. Le Togo est partie à la Convention des Nations unies de 1988 contre le trafic des stupéfiants.

Zambie

La Zambie n'est pas un pays gros producteur ni exportateur de drogues et n'est pas non plus considérée comme un pays de transit majeur. La Commission antidrogue de la Zambie (DEC) est chargée de l'application de la législation nationale dans ce domaine. La DEC collabore de manière efficace avec les services de police de la Zambie (ZPS), ainsi qu'avec les forces de police des États-Unis et d'autres pays. Les statistiques de la DEC font état d'un taux de réussite d'environ 56 % dans les poursuites judiciaires des trafiquants de drogues mis en accusation en 2001. Les responsables des forces de l'ordre de la Zambie prennent au sérieux les efforts de lutte contre la drogue, mais le programme, comme la plupart des efforts de répression de la criminalité en Zambie, souffre d'un manque de ressources. La Zambie est partie à la Convention des Nations unies de 1988 contre le trafic des stupéfiants.

Zimbabwe

Le Zimbabwe n'est gros producteur, fournisseur ou exportateur ni de drogues ni de précurseurs. Le principal problème de drogue au Zimbabwe concerne le cannabis, importé en majorité (80 %) du Malawi, du Mozambique et de la Zambie, le reste étant cultivé dans le pays. Plus de 50 % de cette drogue sont réexportées vers le Botswana, l'Afrique du Sud et la Namibie. L'ecstasy a émergé l'année dernière en tant que deuxième drogue de prédilection au Zimbabwe. Bien que le Zimbabwe soit partie à la Convention des Nations unies de 1988 contre le trafic des stupéfiants et ait ratifié le protocole de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), le programme national intégré de prévention et de répression du trafic des drogues est essentiellement sans ressources financières et inactif. Le Zimbabwe n'a ni demandé ni reçu d'aide financée par les États-Unis ces deux dernières années.


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