La guerre des narcos laisse Ciudad Juárez exsangue

Par Invité ,

 

Mexique. En trois jours, plus de 60 personnes ont été tuées par les bandes. Dernière victime innocente de la guerre sans merci que se livrent les trafiquants de drogue pour le contrôle de la frontière mexicano-américaine, un bambin de 4 ans a été tué mercredi près de Ciudad Juárez, dans le nord du Mexique.

 

Source: Libération

 

Le garçonnet circulait à bord de la voiture de ses parents lorsqu’un règlement de comptes a éclaté entre deux bandes rivales qui n’ont pas hésité à prendre le véhicule pour cible, tuant aussi le père de l’enfant et blessant grièvement sa mère.

 

Déploiement. Ces trois derniers jours, plus de 60 personnes ont été assassinées près de Ciudad Juárez, la ville la plus violente du Mexique, située en face d’El Paso au Texas voisin, et dans l’Etat de Chihuahua, frontalier avec la Californie. Malgré le déploiement de plus de 36 000 militaires et policiers - dont 8 500 dans la seule Ciudad Juárez -, l’offensive des narcos se poursuit pour sécuriser leurs routes d’exportation de la drogue vers les Etats-Unis, premier client mondial pour la cocaïne.

 

En dix-huit mois, la violence a fait plus de 11 000 morts au Mexique. Le gouvernement du président Felipe Calderón, qui avait fait campagne pour la lutte contre l’insécurité et le trafic de drogue, est à la peine. Les sommes colossales générées par le trafic alimentent une corruption généralisée, tandis que des armes de plus en plus sophistiquées, en provenance des Etats-Unis, viennent agrémenter l’arsenal des narcos.

 

Fin juillet, les autorités mexicaines avaient admis une recrudescence des assassinats autour de Ciudad Juárez. Le week-end dernier, elles ont révoqué près de 1 100 douaniers à tous les postes frontières, à la suite de plusieurs affaires de complicité de contrebande. Ils ont été désarmés par des militaires avant d’être remplacés par des agents des douanes «spécialement sélectionnés».

 

Sceptiques. Mais les spécialistes de la lutte antidrogue et notamment ceux de la DEA (Drug Enforcement Administration) américaine restent sceptiques. Le vieil adage hérité des narcos colombiens «plata o plomo» («de l’argent ou du plomb», en général du 9 mm parabellum) a encore de beaux jours devant lui du côté de Ciudad Juárez.

 

 

 

 

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Retour utilisateur


J'ai parlé de ça avec une connaissance mexicaine il y a peu

 

il parait que le bordel envahit toutes les villes les narcotrafficants sont craints et respectés mais cette situation est la porte ouverte a tous les petits gangsters qui profitent des la guerres entre l'état et "les barons de la drogue" pour foutre le bordel

 

Forcément quand la polie et l'armée sont occupées et que tu n'as plus peur des représailles des puissants ça dérape vite...

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Autant je suis consommateur, et je suis bien obliger d'acheter au marcher noir, mais autant la, c'est vraiment le bordel et quand je pense que c'est pour de la merde de coke, bon et du cannabis aussi... Je sais que ma beuh viens pas du Mexique ou de Colombie mais des ilets qui nous entour, mais quand même, je me sens un peu responsable de ça... même si ils étaient moins con, ils tueraient pas des gens qui n'ont rien a voir la dedans.

 

Enfin, en gors, c'est juste un cout de gueule ;-).

Aller, a plus les amis.

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