La Bretagne compte un nombre plus élevé qu’ailleurs de jeunes consommateurs d’alcool, de tabac et de drogues.Selon une étude de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies publiée mercredi, l’ouest se distingue particulièrement dans ces domaines.
Source: chanvreinfo.chLa Bretagne compte un nombre "particulièrement élevé" de jeunes alliant consommation d’alcool, de tabac, de cannabis et "sur-expérimentations" de produits hallucinogènes et à inhaler.
La région Bretagne se distingue avec un taux de 15% d’ivresses régulières, soit plus du double de la moyenne nationale (7%).
Mais ce sont les Pays-de-la-Loire qui comptent les plus gros buveurs réguliers d’alcool (20%).
Le Nord, le Pas-de-Calais et l’Ile-de-France comptent moins de jeunes buveurs réguliers (8% à 10%), le niveau le plus faible du pays étant situé en Picardie (4%).
S’agissant du cannabis, il existe peu de spécificités locales, les usages étant assez homogènes sur l’ensemble du territoire avec une tendance plus marquée chez les garçons (40%) que chez les filles (27%).
S’agissant des champignons hallucinogènes et des produits à inhaler, la Bretagne présente un niveau "d’expérimentateurs" jugé plus élevé que dans le reste du pays.
Dans le Nord et le Pas-de-Calais les jeunes sont aussi "sur-expérimentateurs" de substances illicites comme l’ecstasy, les amphétamines, les champignons hallucinogènes ou l’héroïne.
Le tabac, pour lequel les habitudes de consommation des filles et des garçons sont très peu différenciées, voit sa consommation quotidienne s’étaler entre 34% et 48%, selon les régions.
Le tabagisme est plus répandu dans le Grand Ouest, en particulier en Bretagne où 48% des jeunes consomment du tabac contre 39% en moyenne. L’Alsace, l’Ile-de-France et Rhône-Alpes sont les moins concernées (34% à 35%).
En matière de médicaments psychotropes, prescrits ou non, il existe une grande uniformité géographique, mais la tendance à cet usage est plus marquée chez les filles, constate l’OFDT.
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