« D’abord, je voudrais dire qu’il y a des choses qu’on oublie de dire. C’est que dans le milieu hospitalier encore je crois, c’est pas possible, on ne peut pas traiter certains choses avec le cannabis, alors même que tout le monde a constaté que sur certaines maladies graves, c’était un accompagnement qui faisait un bien fou, qui détendait les gens… Mais je crois que la bonne solution c’est de légaliser le cannabis, comme dans beaucoup beaucoup de pays où parait-il ça fonctionne très bien, et moi je pense en effet, ça demande une responsabilité politique extrêmement importante d’accompagnement, c’est très complexe, mais je pense que c’est la bonne et la seule solution. »
Mr Weber, invité de l’émission, répondait à une question posée par Thierry Ardisson dans le cadre du sujet « Cannabis : pourquoi faudrait-il légaliser ? » mené par Natacha Polony.
Cette dernière, après avoir rappelé « l’échec absolu » d’une loi très répressive alors même que le pays est un des plus gros consommateurs de cannabis d’Europe, a présenté un reportage sur Thomas Duchêne, fondateur de Plantasur, l’un des plus gros grossistes en grow shops d’Europe.
Au terme de ce reportage, Natacha Polony s’est dite elle aussi en faveur d’une légalisation du cannabis avec une filière d’Etat, avec des arguments plutôt véhéments contre le cannabis : « Dieu sait que je ne cautionnerais jamais ça parce que c’est une saloperie qui fait des dégâts énormes. […] C’est pas anodin du tout le cannabis, c’est pas anodin. Ca grille des neurones, ça peut provoquer des dépressions, sur les sujets un tout petit peu fragiles ça amplifie le mal-être, ça peut déclencher des psychoses, des schyzophrénies, donc c’est absolument pas festif comme on le fait croire. »
Egalement autour de la table, Franz-Olivier Giesbert ne croit pas à la légalisation du cannabis, tout en précisant qu’il ne croit pas qu’il y ait de solution tout court. Il prédit qu’une légalisation serait une « catastrophe » pour « les banlieues, les quartiers, où ça se passe » et pense qu’il faut d’abord « régler le problème de la jeunesse par l’école, par la formation, par le travail » et « après on peut s’occuper de la drogue ».
Pour Hapsatou Sy, autre animatrice de l’émission, une filière légale du cannabis n’empêcherait pas certains réseaux de coexister et de continuer à vouloir proposer du cannabis moins cher ou à destination des mineurs.
Newsweed vous propose de retrouver ces séquences ci-dessous (pour Jacques Weber, à partir de 9’32.
Source: newsweed.fr