Etats-Unis : Vétérans contre la guerre antidrogue

Par Invité ,

 

Les policiers de la LEAP (Law Enforcement Against Prohibition - Appliquer une loi contre la prohibition) organisent des conférences dans tout le pays (1500 depuis 2003). Ils vont de ville en ville, portant un T-shirt avec le slogan "Cops Say Legalize Drugs. Ask Me Why."(Des flics disent de légaliser les drogues. Demandez-moi pourquoi"). Créée en mars 2002 par 5 officiers de police, la LEAP compte désormais 3000 membres, issus des rangs des policiers, gardiens de prison, agents de la DEA, juges et même procureurs, de 48 Etats et 45 pays étrangers.

 

Source : CIRC Paris

Vétérans contre la guerre (antidrogue)

 

 

A quand la même chose en France avec des anciens de la BAC ?

 

Vétérans contre la guerre (antidrogue)

 

Article paru dans le Fort Worth Weekly (Texas) du 28/9/05

 

(Résumé-traduction Raph)

 

Richard Watkins, gardien de prison au Texas : "Si vous pouvez pas exclure les drogues d'une prison de haute-sécurité, vous ne pouvez pas les exclure

d'une école".

 

Les policiers de la LEAP (Law Enforcement Against Prohibition - Appliquer une loi contre la prohibition) organisent des conférences dans tout le pays

(1500 depuis 2003). Ils vont de ville en ville, portant un T-shirt avec le slogan "Cops Say Legalize Drugs. Ask Me Why."(Des flics disent de légaliser les drogues. Demandez-moi pourquoi"). Créée en mars 2002 par 5 officiers de police, la LEAP compte désormais 3000 membres, issus des rangs des policiers, gardiens de prison, agents de la DEA, juges et même procureurs, de 48 Etats et 45 pays étrangers.

 

L'idée à la base de la LEAP est que, comme dans le cas de l'association Vietnam Veterans Against the War (vétérans du Vietnam contre la guerre), l'appel à en finir avec la guerre antidrogue prend plus de poids lorsqu'il provient de gens qui ont été dans les tranchées.

 

"Nous sommes ceux qui ont mené cette bataille", déclare Jack Cole, directeur exécutif de LEAP, ex-lieutenant détective de la police duNew-Jersey pendant 26 ans, dont 14 dans leur bureau des stupéfiants. "Et jeme porte témoin de l'échec abject de la guerre antidrogue américaine et des horreurs que ces politiques prohibitionnistes ont causées."

 

Howard Woolridge, officier de la lutte antidrogue pendant 18 ans, aujourd'hui en retraite, a finalement réalisé que la guerre antidrogue était plus un problème que les drogues illicites qu'il s'agissait de combattre.

 

"Quand j'ai commencé à porter ce T-shirt", déclare-t-il, les gens au Texas pensaient que j'étais fou. Ils croyaient que j'avais dans l'idée de détruire le Texas et l'Amérique. Ils croyaient en la propagande gouvernementale qui prétend que des millions de gens allaient prendre de l'héro ou des méthamphétamines et deviendraient junkies du jour au lendemain si on légalisait ces drogues." Mais pendant les deux ou trois dernières années, il a constaté un changement dans l'attitude du public américain au sujet de la guerre antidrogue. "Dans n'importe quelle réunion Arby, McDonald, Rotary Club, ou de vétérans, les gens sont immensément en faveur d'un appel à stopper la prohibition des drogues. Immensément."


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