MILLE ET UN JARDINS
Chanvre Global
Association Loi 1901
On en parle sur le forum, c'est par ici...
Bonjour, pour aller droit au but, l’association que je représente milite pour l’autoproduction, s’inscrivant dans un mouvement national de promotion des cultures biologiques et des associations alternatives. Notre démarche vise entre autre, à obtenir une politique plus juste en matière d’usage de cannabis.
Ces dernières années, en réponse à une demande grandissante au sein des usagers, sont apparues aux quatre coins de France, prés de trois cent boutiques dédiées à la culture à domicile. Très peu de ces points de vente sont ouvertement militants pour la légalisation du cannabis, quelles qu’en soient les raisons (vaste débat). Le fait est malgré tout, que ces activités commerciales ne peuvent pas êtres directement remises en cause (pour l’instant…), et qu’en l’état, la loi ne peut intervenir qu’à l’encontre des gérants qui assument et militent pour la cause cannabique. Ce qui est le cas pour moi et c’est ce qui m’amène à appeler la mobilisation générale, afin de ne pas céder face à cette volonté ancestrale de tuer dans l’oeuf toutes formes de contestations en ce domaine.
En bref, j’ai tenu bénévolement pendant prés de trois ans une boutique associative (loi 1901 donc pas de bénéfices et non subventionnée), sans histoires jusqu’au 13 AVRIL 2005, quand le tribunal correctionnel de Lons le saunier m’a condamné pour « propos complaisant à l’égard du cannabis », réclamant la dissolution de l’association et prés de mille cinq cent euro d’amande, ce alors que l’instruction à prouvé que je n’étais pas salarié et sans aucuns revenus (je m’occupe de mes deux fils à plein temps), que la comptabilité était en règle, qu’il n’existait pas de fraude, pas de trafic ni bénéfices douteux, rien de répréhensible mis à part l’usage et la détention des quelques plants saisis à mon domicile (acte de désobéissance civile !), ce qui ajoute un mois de sursis et cinq ans de mise à l’épreuve pour ma compagne et moi-même, alors que nos casiers respectifs étaient jusqu'à ce jour vierges. Nous avons fait appel de ces décisions mais...
N’ayant obtenu mon silence et la fermeture immédiate, les forces de l’ordre ont alors mis en pratique un harcèlement contre ma compagne, les adhérents et moi bien entendu. Cela c’est traduit par l’enquête d’une assistante sociale sur nos enfants, la présence quasi permanente de la police devant la boutique et une campagne de propagande policière visant à me présenter comme un « indic » aux yeux des adhérents les plus naïfs. Le tout dans le but atteint de faire couler la boutique et de nous priver des financements acquis pour mener à bien les actions en justices qui s’imposent, et ainsi nous couper de tous les moyens que l’association était parvenue à regrouper. A ce jour : boutique fermée, plus aucun budget pour le téléphone, Internet, etc., pire, pour la première fois depuis trois ans, les comptes bancaires sont débiteurs et je me retrouve endetté (bientôt surendetté) alors que tout allait très bien. Sans droits ni revenus depuis l’enregistrement de l’association et l’ouverture de la boutique, je dois en plus faire face aux honoraires de Maître Caballero pour espérer résister, éviter de voir naître une jurisprudence qui nuirait à l’ensemble des points de ventes, voir même faire avancer le débat…
La loi a pour vocation de protéger les citoyens, mais au sujet du cannabis, elle les met en danger ! Je demande juste que la loi soit appliquée (ou pas), or en correctionnalisant ce dossier, elle ne l’est pas ! , mais Ô surprise, ce non respect de la loi, accroît notre désaccord, en considérant tous les usagers comme des « Malades, dépendants, ayants besoin d’assistance »...
Puisque le fait de ne pas respecter la loi ne semble pas gêner les tribunaux, pourquoi devrions-nous être plus royalistes que le roi ?
Une campagne de soutien à « Mille et un jardins » a débuté et réunis prés de mille cinq cent euro, mais face au désintérêt médiatique induit par la politique répressive actuelle, nous n’avons pas réussis à atteindre les trois mille euro que réclame Maître Caballero pour représenter l’association et défendre ses intérêts lors du procès en appel qui a eu lieu à Besançon le 15 novembre 2005. Délibéré prévu le 13 décembre 2005 et ensuite ? Assise ? Cassation ? Cour européenne ?
C’est donc dans le but d’obtenir une aide directe ou indirecte que je tente d’attirer l’attention sur ce dossier qui du fait de son exemplarité et de l’ambition de sa défense, laisse entrevoir un créneau très prometteur.
Si vous avez besoin de renseignements, visitez les sites web comme « circ-asso.net », « cannaweed.com » ou encore « cannaweb.ch ». Vous trouverez les principaux communiqués de presse et par ailleurs, je reste disponible pour tout complément d’informations. Pour faire un don, vous trouverez les coordonnées CCP de l’association au bas de la page.
(N’hésitez pas à demander un reçu)
Dans les faits, le CIRC et le SCCA ont organisé une campagne de soutien avec une tombola etc., mais sans aide extérieure, le combat reste inégal. Aidez nous, même anonymement, par un soutien financier ou une simple mise en relation avec un contact qui vous semblerait opportun. Les procès s’enchaînent et nous ne pouvons qu’appréhender la suite des évènements tant cette affaire est lourde de conséquences en terme de droit pénal et peut aboutir sur tout et son contraire, ce qui nous impose d’agir vite et d’inscrire cet effort dans la durée si nous ne voulons pas voir tout ce secteur d’activité totalement sinistré. Passons aux actes…
D’avance merci de votre attention.
Le président : M. MEMERY J-Christophe.
MILLE ET UN JARDINS, Rte de BLETTERANS, 39140 FONTAINNEBRUX, Tel : 03.84.48.24.64.
N° SIRET : 44831551500016, Code APE : 926 C
Membre du SCCA (Syndicat des Commerces de Culture Alternative)
E-mail : milleetunjardins-39@wanadoo.fr
Pour envoyer vos dons à l'association :
CCP
Code Etablissement: 20041
Code Guichet: 01004
N° de Compte: 0880180F025
RIP : 69