Santé Magazine, se penche sur les consultations pour arrêter le cannabis. Le journal qui constate qu’à 17 ans plus de 10% des jeunes fument régulièrement du cannabis et que certains deviennent dépendants, explique que pour les aider ainsi que leurs parents, des «consultations cannabis» leur sont ouvertes.
Source : Premiereligne.ch
Indiquant que très souvent ce sont les parents, notamment la mère, qui poussent en premier la porte de ces consultations, parce qu’ils sont inquiets et viennent demander conseil, le magazine rapporte que beaucoup de parents ont du mal à aborder le sujet avec leurs enfants qu’ils enjoignent « maladroitement » «d’aller se faire soigner» se heurtant ainsi fréquemment à «un mur». Affirmant qu’un psychologue peut aider à trouver une meilleure méthode d’approche, le mensuel signale que depuis deux ans 280 « consultations de diagnostic de situation » ont été ouvertes afin de recevoir parents et enfants et d’évaluer la consommation de cannabis ainsi que son retentissement sur la vie quotidienne.
D’après Santé Magazine, 15 à 20% des consommateurs seraient dans une situation problématique. Laetitia Bouche - Florin, psychologue à la Maison des adolescents de l’hôpital Avicenne de Bobigny, ne se dit pas trop inquiète pour les adolescent qui fument occasionnellement, mais elle assure « nous sommes beaucoup plus inquiets pour ceux qui consomment à outrance jusqu’à se rendre malades, et de manière répétée. Ceux qui ont besoin de «se défoncer» pour faire la fête, de même que ceux qui fument seuls, dès le matin ou pour s’endormir le soir. Pour eux le cannabis a une visée anxiolytique et certains sont clairement dépendants».
Le journal qui évoque le plan, incluant l’ado et sa famille, mis en place pour arrêter la consommation, précise qu’aux plus dépendants on propose de noter les moments où l’envie de consommer est la plus forte afin d’élaborer « des stratégies alternatives» comme «éviter de voir un ami avec qui on a l’habitude de fumer». D’après le mensuel, «dans l’idéal une sorte d’alliance se constitue autour du jeune», les parents prenant contact avec l’infirmière scolaire voire les professeurs pour les informer de la situation.