Cannabis: Une nouvelle recherche dément la theorie d’une drogue palier

Par Invité ,

Durham, New Hampshire – Une nouvelle recherche de l’Université du New Hampshire montre que l’effet de drogue palier de la marijuana – le fait que les adolescents qui consomment du cannabis sont plus susceptibles de passer à des drogues dures illicites avant l’âge adultes – est exagéré.

La question qui tente à savoir si les adolescents qui ont fumé du cannabis utiliser d’autres drogues illicites au passage à l’âge adulte dépends plus des facteurs de vie tels que le statut d’emploi et de stress, selon la nouvelle recherche. En fait, le plus déterminant des facteurs pour savoir si quelqu’un va utiliser d’autres drogues illicites est leur origine ethnique, pas de savoir si elles ont déjà consommé du cannabis ou non.

 

Dirigé par les professeurs agrégée de sociologie Karen Van Gundy et Cesar Rebellon de l’UNH, ont dirigé la recherche à paraître dans le numéro de Septembre 2010 du Journal de la santé et du comportement social dans l’article, « Des perspectives au cours de l’existence sur « l’hypothèse d’un palier».(A Life-course Perspective on the ‘Gateway Hypothesis’.)

 

 

molallamjgateway.jpegCette affiche est payée avec l'argent des contribuables américains (Cannabis, une passerelle vers la Meth)

 

 

« Il semble que cette idée qui suggère que nous pouvons éviter plus tard des problèmes de drogue en faisant en sorte que les enfants ne fument jamais de l’herbe soit bien ancrée», a déclaré à CBS News le Dr Van Gundy. « Mais de savoir si les fumeurs de cannabis passent à l’utilisation d’autres drogues illicites dépend plus de facteurs sociaux tels que l’exposition au stress et être au chômage – ca ne depends pas tant de savoir si elles ont fumé un joint au collège. »

 

«À la lumière de ces résultats, nous exhortons les législateurs américains responsables du contrôle des drogues à considérer le stress et les approches du parcours de vie dans leur quête de solutions aux problème de la drogue, » s’accordent à dire Van Gundy et Rebellon.

 

Les chercheurs ont utilisé des données d’enquête de 1286 jeunes adultes qui ont fréquenté l’école publique de Miami-Dade dans les années 1990. Dans l’échantillon final, 44 pour cent des répondants sont des Afro-Américains, 26 pour cent sont d’origine hispanique, et 30 pour cent sont blanc non-hispanique.

 

Les chercheurs ont constaté que les jeunes adultes qui n’ont pas de diplôme d’études secondaires ou n’ont pas suivi de cursus universitaires étaient plus susceptibles d’avoir consommé de la marijuana à l’adolescence et d’autres substances illicites chez les jeunes adultes. En outre, ceux qui avaient consommé de la marijuana à l’adolescence et étaient au chômage après l’école secondaire étaient plus susceptibles d’utiliser d’autres drogues illicites.

 

Toutefois, l’association entre la consommation de marijuana chez les adolescents et d’autres abus de drogues illicites par les jeunes adultes se fane une fois que les stresses, comme le chômage, diminuent.

 

« L’emploi chez les jeunes adultes peuvent protéger les gens en fermant la porte au cannabis, alors que la sur-criminalisation de l’usage de la marijuana jeunes pourraient créer des problèmes plus graves si elle interfère avec les possibilités d’emploi plus tard», dit Van Gundy.

 

En outre, une fois que les jeunes adultes atteignent l’âge de 21, la disparition de l’effet de palier est définitive.

 

« Alors que la consommation de marijuana puisse servir de palier vers d’autres drogues illicites à l’adolescence, nos résultats indiquent que l’effet peut être de courte durée, s’estompant à 21 ans. Fait intéressant, l’âge apparaît comme un statut de protection prédominant ,et ce, au-delà des facteurs pris en compte dans cette étude. Nous constatons notamment que des répondants passent l’âge d’un quelconque effet palier du cannabis indépendamment de leur exposition en début d’adolescence au stress ou à l’éducation, au travail, ou au statut de la famille», disent les chercheurs.

 

Les chercheurs ont constaté que le critère prédisposant à l’utilisation d’autres drogues illicites semble être l’origine ethnique, et non l’utilisation antérieur de la marijuana. Les blancs non-hispaniques montrent les plus fortes chances d’utilisation de substances illicites quel qu’elle soit, suivi des Hispaniques, et ensuite viennent les Afro-Américains.

 

L’Université du New Hampshire, fondée en 1866, est une université de recherche publique de classe mondiale. UNH est le navire amiral de l’établissement public, recevant chaque année l’inscription de plus de 12.200 de premier cycle et 2.200 étudiants des cycles supérieurs.

 

 

Source : grainesdecannabis.wordpress.com

Source Anglohone


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Ce qui est sûr, c'est que de criminaliser l'usage et la possesion de cannabis ammène à rencontrer d'autres drogues illicites.

Les Pays-bas ont adapter leur législation face à ce constat.

Quant à la conclusion: "Les chercheurs ont constaté que le critère prédisposant à l’utilisation d’autres drogues illicites semble être l’origine ethnique, et non l’utilisation antérieur de la marijuana. Les blancs non-hispaniques montrent les plus fortes chances d’utilisation de substances illicites quel qu’elle soit, suivi des Hispaniques, et ensuite viennent les Afro-Américains."

C typiquement anglo-saxon d'enfermer les gens dans une ethnie alors qu'il n'y a pas de "prédispositions génétiques" à l'usage de drogues ou autres produits.

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Remarque sur le panneau Clearchannel (désolé pour la pub), enteprise qui a vampirisé les espaces publicitaires et c construit une situation de quasi-monopole sur la vente de tickets de concerts. (Tout se vend, tout s'achète, rien ne sert de créer)

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