Au moment où les partis présentent des projets présidentiels peu novateur ni ambitieux en matière de politique du cannabis ou des drogues en général, ASUD et le CIRC participent au débat en organisant une réflexion entre militants du cannabis, poly-usagers, intervenants en toxicomanie ou en RDR, chercheurs, médecins et hommes politiques.
Source : Chanvre-info
Pour se donner le temps, nous avons divisé en deux séances le travail sur l’union du cannabis et de la RDR. La première en juin 06 portera sur les aspects politiques, législatifs et sociaux. La deuxième en octobre 06 abordera les aspects sanitaires.
Programme de l’atelier/débat des EGUS « Cannabis et réduction des risques, un mariage impossible ? », vendredi 16 juin 06 à partir de 18 h au CICP, 21ter rue Voltaire, 75011 Paris, métro Boulets Montreuil.
Nous commencerons avec la présentation de la situation actuelle par Fabrice Olivet (ASUD)et Jean-Pierre Galland (CIRC) (liste d’orateurs non exhaustive). En 2005 la MILDT a fortement appuyé la création de nombreuses consultations cannabis dont l’objet est d’accueillir les usagers par une parole médicale et, s’il y a lieu une prise en charge sociale.
Nos associations étant les porte-parole des usagers nous adressons plusieurs questions aux autorités sanitaires : · Ces consultations sont-elles compatibles avec la réduction des risques ? · Le cadre légal est-il adapté à cette forme de prise en charge ? · Y-a-t-il nécessité de séparer le dossier cannabis de celui des autres drogues ?
Le débat s’organisera ensuite autour d’une présentation par Laurent Appel (ASUD, Chanvre-Info) de la politique baptisée par les Suisses « quatre super piliers » : Prévention, Réduction des risques, Soins, Répression.
Cette nouvelle base légale permettrait le passage d’une politique des drogues illégales à une politique des addictions, basée sur le respect des individus et des connaissances objectives. Dans ce cadre, les experts helvètes conseillent de : · Traiter le cannabis comme les autres drogues illicites et licites dans le cadre d’une réforme du statut de l’usager et des substances, incluant la dépénalisation de la consommation de toutes substances. · Réglementer la consommation et l’accessibilité du cannabis pour protéger les consommateurs sans perturber l’ordre public, augmenter les dégâts socio-sanitaires, ni inciter la jeunesse à la consommation.
Dans un deuxième temps, Anne Coppel, Laurent Gourarier, Malek Boutih :.. (liste d’orateurs non exhaustive) , seront invités à s’exprimer sur ces sujets et à présenter leurs options.
Enfin, l’ensemble des participants pourront exprimer leurs opinions et faire des propositions. Venez nombreux !
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