Arrêtons de couper nos arbres

Par Invité ,

 

Je crois essentiel de toucher à un sujet très important au Québec et surtout en région. La coupe de bois ; une tragédie et un désastre écologique !

 

Source : Chanvre-info

Je ne connais pas la réponse, mais je serai curieux de connaître le nombre d’arbres que l’on coupe sur tout le territoire de la province de Québec chaque jour. Je suis persuadé que le quantité va nous faire dresser tous les poils. Ce qui est encore pire, c’est que rien n’arrête la coupe de bois.

 

On ne pense pas aux conséquences et à l’enchaînement de ce crime envers la planète. Car oui, c’est un crime ! Je veux souligner les gestes néfastes et les actions irréfléchies des gouvernements et des compagnies forestières.

 

Maintenant, je vous emmène en Chine. Vous allez vous rendre compte que la Chine, les deux Corée et le Japon sont au prise avec des tempêtes de sable. Je suis persuadé que vous avez vu des photos de ces incidents. Ce qui me fait rire, c’est que l’on décrit cela comme des caprices de Dame Nature. Erreur :

 

Dame Nature n’a rien à faire là-dedans. Ces tempêtes sont l’unique faute de la stupidité des hommes. Ils ont coupé tellement d’arbres en Chine dans le but de développer des mégaprojets, qu’ils ont oublié que les arbres avaient une utilité essentielle dans les déplacements de sable. Aujourd’hui, ces grains se déplacent librement d’un pays à l’autre car il n’y a plus d’arbres afin les arrêter.

 

Ce n’est qu’un exemple du dommage que cause la coupe de bois. On parle souvent de pollution dans l’air, mais on ne parle jamais des dégâts sur la terre ferme. La combinaison de gaz polluants des usines et de la coupe de bois est un bon mélange pour détruire notre planète.

 

Solution : Je ne possède pas l’expertise et la compétence afin de répondre à cela. Par contre, je pose des questions de base. Pourquoi on coupe le bois ? Quelle est la nécessité ?

 

Premièrement, on nous dit que la coupe est nécessaire pour le renouvellement des forêts car les jeunes arbres qui constitueront les massifs à venir ont besoin de lumière et d’éléments minéraux du sol pour se développer. Si aucune coupe n’est effectuée, le résultat serait telle que ces jeunes arbres ne pourront pas croître. Lorsque la forêt en place verra ses vieux peuplements périr, le renouvellement naturel n’existera pas. OK.mais est-ce que l’on doit en couper autant ?

 

Le deuxième besoin de la coupe c’est que tout ce qui nous entoure et qui est fait de bois - le mobilier, le papier etc. nécessitent du bois issu des coupes de forêts gérées. Peut-être que la solution est dans cette deuxième nécessité. Est-ce que l’on peut remplacer le bois par une autre source afin de satisfaire nos besoins ?

 

Il y a quelques années, un agent forestier m’a rapporté ce fait. Au début du siècle, les États-Unis ont banni la culture du chanvre car les autorités américaines ont eu peur que cette culture empêche le développement de l’industrie forestière. Au lieu de mettre de l’argent dans la recherche de ce produit, ils ont préféré bannir la culture. Aujourd’hui, on sait que bien des produits peuvent être faits à partir de chanvre.

 

Pourquoi ne pas se pencher sur la question ? Pourquoi ne pas développer ce produit avec des normes et des mesures sécuritaires ?

 

À mon avis, utiliser une plante, oui, je l’avoue, controversée, pourrait aider notre planète à survivre de nos bêtises. Imaginez que l’on ramène nos bûcherons à la maison et que l’on les équipe afin de produire des plantations de chanvre.

 

On sait que le plastique est aussi controversé. Mais des ingénieurs et les chimistes de Warwick Advanced Sustainable Technologies (WASTe), du Groupe Warwick Manufacturing, développent depuis quelques années des plastiques à partir des triglycérides, l’huile extraite de cultures telles que le raisin, le lin et le chanvre.

 

On dit que les polymères fabriqués à partir de certaines plantes pourraient apporter une réponse à une législation sur l’environnement de plus en plus sévère sur le traitement des plastiques utilisés dans les sacs et les intérieurs de voitures.

 

Ces plastiques renouvelables pourraient avoir une variété d’applications car ils possèdent une gamme de propriétés dont toute la richesse n’a pas encore été établie.

 

Dans le cas du lin et du chanvre, on en extrait non seulement de l’huile, mais aussi des fibres utilisables à la fabrication entre autre de maison et vêtements. Les experts avance même que cette culture offrirait une survie financière aux agriculteurs.

 

Finalement les experts affirme que le travail consiste maintenant à réduire les coûts et à développer des marchés pour les polymères avant qu’ils puissent être commercialisés. On souligne aussi que les gouvernements devraient également envisager d’encourager plus d’entreprises à utiliser les polymères écologiques.

 

Est-ce que c’est la solution ? Je ne sais pas mais si ca peut arrêter la coupe de bois, nous risquons d’être sur une piste plus encourageante pour notre planète.

 

Dominique G. Harvey Un Bleuet au Japon

 


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