Le fondateur de Virgin considère que l’industrie laitière intensive est néfaste pour l’environnement, au contraire de la culture du cannabis.
Cultiver de la marijuana plutôt qu’élever des vaches laitières. C’est ce qu’a conseillé le milliardaire britannique Richard Branson aux fermiers néo-zélandais. Il s’exprimait le 27 mars lors d’un dîner de charité à Auckland. Celui-ci était consacré aux défis du monde de demain et aux opportunités qui en découleraient.
“Ce serait magnifique car manifestement le nombre de vaches laitières que possède la Nouvelle-Zélande endommage les rivières, si vous pouviez prendre un peu de cette terre pour faire pousser du cannabis, ce serait tout autant profitable pour elles, voire plus”, a-t-il expliqué à la chaîne de télévision locale Newshub.
Avec ses prairies à perte de vue, le petit pays de 4,4 millions d’habitants est parvenu en 40 ans à devenir le premier exportateur mondial de produits laitiers. Une montée en puissance obtenue grâce à des coûts de production et un prix du lait parmi les plus faibles au monde. Cette politique intensive a conduit à une forte dégradation de l’environnement.
Selon Richard Branson, la culture du cannabis sera aussi respectable que la fabrication du vin d’ici 10 ans. Il s’est également penché sur l’échec de la politique répressive contre les drogues. “Nous avons fait beaucoup d’études sur la guerre contre les drogues et cela a été un échec abject, et ce qui est très clair pour nous est que les drogues devraient être dépénalisées et que les personnes avec un problème lié à la drogue devraient être aidées.”
Interrogé sur l’opportunité de remplacer son cœur de métier par la culture de la marijuana, le représentant des fermiers néo-zélandais William Rolleston a déclaré qu’il n’était pas contre : “Les fermiers regarderont toutes les cordes à ajouter à leur arc, si c’était légal et profitable… Mais ça ne viendra pas dès demain”, a-t-il conclu.
Source: capital.fr