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Révision de la Lstup : la motion Wasserfallen n’est pas morte
Par Invité,

Le Conseiller national Kurt Wasserfallen avait déposé une motion très prohibitionniste juste après le refus d’entrée en matière du Conseil National en juin 2004. Il préconisait l’interdiction de la consommation, de la culture et de la vente de cannabis avec un renforcement des sanctions pour les producteurs et les dealers. Exactement la politique qui place les Français en tête de la consommation européenne et les Américains en tête de la consommation mondiale. Après avoir échoué si prêt d’une régulation du marché, la Suisse va-t-elle sombrer dans la prohibition hardcore ? Le Conseil Fédéral et le Conseil national, par 90 voix contre 80, ont repoussé cette proposition. Il est pourtant trop tôt pour crier victoire. La répartition et les explications du vote font craindre une nouvelle attaque ultra-prohibitionniste.
 
Source : Chanvre-info
En effet, une partie de l’UDC n’était pas présente lors du vote et une partie des chrétiens ont repoussé cette motion en estimant que les options défendues par Wasserfallen avaient été intégrées dans la proposition de révision de la Lstup de la CSSS-N et que la sous-commission qui travaille sur le statut spécifique du cannabis et doit répondre à l’initiative populaire Pro-chanvre travaille« avec la même idée que Monsieur Wasserfallen sur cette question ». Heureusement Pascal Couchepin pour le Conseil Fédéral, les socialistes, les Verts et même certains membres du parti de Kurt Wasserfallen comme Félix Gutzwiller ne défendent pas les mêmes idées. Nous devons les encourager dans la recherche d’une solution pragmatique, bien loin de l’esprit de cette motion qu’il faut enterrer à tout jamais. Nous devons présenter ce vote comme une victoire du camp réformiste mais rester vigilant sur les projets des commissions parlementaires.
 
Laurent Appel
 
 
 
Pour information, les interventions complètes de Thérèse Meyer et Pascal Couchepin ainsi que le texte de la motion repoussée.
 
 
Cliquez ici pour accéder au débat dans son intégralité...
 
 
Meyer Thérèse (C, FR) :
 
Je m’exprime au nom de mon parti, mais aussi comme coprésidente de la sous-commission qui traite cette question à la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique de notre conseil. Monsieur Wasserfallen avait déposé sa motion trois jours après le deuxième refus d’entrer en matière du Parlement pour demander au Conseil fédéral de légiférer sur la question, avec des points bien précis qui stipulaient évidemment la non-libéralisation et la non-dépénalisation de la consommation de cannabis. Sur beaucoup de points, notre parti peut se rallier à son idée, bien que la politique des quatre piliers, telle qu’elle est précisée ici, soit difficile à appliquer. Cependant, il y a une difficulté technique. Nous avons déposé et traité en commission des initiatives parlementaires qui ont été acceptées déjà par la commission soeur du Conseil des Etats. Le travail est bien avancé. Pour ce qui concerne la politique des quatre piliers, nous avons terminé le travail, qui pourra être présenté au Parlement. Nous avons aussi renforcé les mesures de protection de la jeunesse et trouvé une possibilité pour les personnes souffrant par exemple de sclérose en plaques d’avoir accès au cannabis, mais comme médicament uniquement. Ce volet a été traité et il est terminé. Nous devrions donc travailler sur deux voies : une demandant au Conseil fédéral de légiférer et l’autre étant entre les mains du Parlement. En ce qui concerne la question du cannabis, nous avons une initiative populaire "pour une politique raisonnable en matière de chanvre protégeant efficacement la jeunesse" qui devra être traitée par notre Parlement. Notre commission a déjà chargé sa sous-commission d’examiner la question sur la problématique de libéralisation et de décriminalisation, de trouver une réglementation qui soit plus claire, parce que celle qui est en vigueur aujourd’hui, je vous l’accorde, prête à confusion. Notre parti est opposé à la libération et à la décriminalisation de la consommation de cannabis, mais il ne soutiendra pas la motion pour la simple raison que le fait de suivre deux lignes différentes risque d’entraver le travail. Les travaux au niveau du Parlement se poursuivent en sous-commission, mais avec la même idée que Monsieur Wasserfallen sur cette question. Je voulais que ce soit clair à cette tribune. Comme coprésidente de la sous-commission, je peux certifier que nous avons travaillé dur et vite. Nous avons présenté un projet cohérent que vous pourrez soutenir très prochainement dans ce Parlement. Nous nous attaquerons aussi au deuxième volet qui concerne la consommation du cannabis très prochainement, en liaison avec l’initiative populaire. Donc, ce n’est pas pour des questions de fond sur l’idée de Monsieur Wasserfallen que nous ne soutiendrons pas sa motion, mais pour des questions de travail déjà entamé par ces initiatives parlementaires qui ont été acceptées.
 
 
Couchepin Pascal, conseiller fédéral :
 
Le débat sur la motion Wasserfallen a été mené de manière très respectueuse des différentes opinions ; il est très constructif. Je crois qu’en effet, dans ce domaine-là, on a vu que les positions extrêmes n’aboutissent qu’au maintien du statu quo. Le Parlement avait à l’époque refusé d’entrer en matière sur la modification de la loi sur les stupéfiants (01.024) sans que, de cette décision prise à une faible majorité au Conseil national, on puisse déduire quelle était la direction que voulait réellement prendre le Parlement. Monsieur Wasserfallen essaie de préciser certains points. Il le fait en repoussant des solutions qui sont admises par la majorité des groupes politiques, par une grande partie de la société. Je crois que sa motion date un peu. Elle date en effet de 2004. Aujourd’hui, le débat a avancé et adopter une motion comme celle-là irait à contre-courant de ce que sont en train d’essayer de bâtir les partenaires qui tentent de sortir du statu quo et de la situation très négative qui était issue de la décision du Parlement. C’est la raison pour laquelle nous vous invitons à rejeter la motion Wasserfallen.
 
 
Membres de la CSSS-N : Triponez Pierre (président) +, Stahl Jürg (vice-président) +, Borer Roland F. *, Bortoluzzi Toni +, Dunant Jean Henri +, Egerszegi-Obrist Christine =, Fasel Hugo*, Fehr Jacqueline =, Goll Christine =, Guisan Yves +, Gutzwiller Felix =, Hassler Hansjörg +, Humbel Näf Ruth +, Maury Pasquier Liliane =, Meyer Thérèse =, Parmelin Guy +, Rechsteiner Rudolf =, Rechsteiner Paul =, Robbiani Meinrado =, Rossini Stéphane =, Ruey Claude +, Schenker Silvia =, Scherer Marcel +, Teuscher Franziska =, Wehrli Reto + soit 25 membres dont 11 soutiennent la motion Wasserfallen, 12 la rejettent et 2 ne votent pas.
 
Motion de Wasserfallen Kurt 17.06.2004, Conseil national
 
Cosignataires : Amstutz Adrian - Beck Serge - Bezzola Duri - Borer Roland F. - Brunschwig Graf Martine - Burkhalter Didier - Dunant Jean Henri - Eggly Jacques-Simon - Engelberger Eduard - Favre Charles - Germanier Jean-René - Glasson Jean-Paul - Guisan Yves - Gysin Hans Rudolf - Haller Ursula - Hegetschweiler Rolf - Hochreutener Norbert - Humbel Näf Ruth - Hutter Jasmin - Joder Rudolf - Keller Robert - Kohler Pierre - Laubacher Otto - Leu Josef - Leutenegger Filippo - Lustenberger Ruedi - Messmer Werner - Mörgeli Christoph - Müller Philipp - Müller Walter - Müri Felix - Oehrli Fritz Abraham - Reymond André - Ruey Claude - Schenk Simon - Vaudroz René - Waber Christian - Weigelt Peter - Wobmann Walter - Zuppiger Bruno (40)
 
 
Texte déposé
 
Le Conseil fédéral est chargé de présenter au Parlement un projet de révision de la loi sur les stupéfiants (LStup) qui :
1. interdira expressément les activités telles que la consommation, le commerce et la culture de cannabis ; 2. modulera les peines frappant la consommation de cannabis pour répondre aux exigences d’une procédure efficiente et par souci d’efficacité (p. ex. prévoir des amendes progressives avant la dénonciation) ; 3. consacrera la politique des quatre piliers tout en veillant à ce que :
- les peines imposées pour les activités telles que le commerce, la culture, l’exportation et l’importation de drogue (cannabis y compris) soient durcies ;
- la remise d’héroïne soit considérée comme une mesure destinée à réduire les risques et non comme une thérapie, reste le seul cas possible de remise de stupéfiants, soit destinée aux seuls héroïnomanes et soit prescrite au patient pendant une durée limitée ;
- la priorité soit donnée aux thérapies axées sur l’abstinence ;
- la prévention donne des résultats ;
- la loi soit harmonisée avec les dispositions (juridiques) internationales, notamment avec celles des pays européens et, plus précisément, des pays voisins.
 
Préalablement à la révision de la LStup, le Conseil fédéral chargera un organe neutre d’examiner, à la lumière des connaissances (scientifiques) les plus récentes, plusieurs éléments de base, notamment :
- les dangers que présente la consommation de cannabis ;
- l’évolution possible des drogues (drogues de synthèse, etc.) ;
- l’efficacité des mesures de prévention et de protection de la jeunesse ;
- l’efficacité des différentes mesures thérapeutiques, notamment en termes de sortie de la dépendance.
 
Il présentera ses conclusions dans un rapport.
 
Développement
 
Le 14 juin 2004, le Conseil national a refusé pour la seconde fois d’entrer en matière sur le projet de révision de la LStup. Il faut donc engager une nouvelle révision de la LStup pour clarifier certains points et redéfinir les orientations à prendre. Le Conseil national a rejeté le projet du Conseil fédéral parce qu’il reposait sur une dépénalisation de la consommation de cannabis et partait donc dans une mauvaise direction. Il a critiqué également la politique actuelle en matière de drogue et l’absence d’informations. Avant d’entreprendre une nouvelle révision de la loi, il faut examiner l’ensemble des éléments touchant à la dangerosité de la consommation de cannabis. Il faut aussi déterminer l’évolution possible des drogues afin de savoir quelles réponses la loi doit apporter. Il faut également revoir la prévention. On a constaté en effet - dans le cas de l’alcoolisme et du tabagisme, par exemple - que les mesures de prévention et, plus généralement, les mesures de protection de la jeunesse n’avaient guère eu d’effet à ce jour ; on n’a aucune certitude qu’il existe une bonne prévention ! Enfin, il faut examiner l’efficacité de toutes les thérapies axées sur l’abstinence. Ces éléments étant définis, la loi devra être révisée. La politique des quatre piliers pourra parfaitement y trouver sa place, mais à condition que l’importance de chaque pilier soit redéfinie. Au chapitre de la prévention, il faudra s’intéresser avant tout à l’efficacité des actions. On ne peut pas mettre en avant la prévention si elle reste sans effet comme c’est le cas, malheureusement, pour l’alcoolisme et le tabagisme. On peut accorder une place importante au volet "prévention", mais il faut qu’il soit efficace. Au chapitre de la réduction des risques, il faudra s’assurer que l’on ne maintient pas inutilement la dépendance des personnes suivies et que celles-ci n’usent pas de tous les moyens possibles pour combler leur manque. Le volet "réduction des risques" devra être associé beaucoup plus étroitement au volet "thérapie". Par ailleurs, la prescription d’héroïne devra relever de la réduction des risques et non de la thérapie. Il faudra proscrire fondamentalement toute extension de la pratique de distribution de stupéfiants. La remise d’héroïne devra rester la seule mesure du genre et être limitée aux seuls héroïnomanes ; il serait aberrant d’autoriser la distribution de cocaïne ou d’autres drogues. Enfin, il y aura lieu de revoir le cas des très nombreuses personnes qui sont traitées à la méthadone, secteur dont on ne parle pratiquement pas. Le volet "thérapie" devra être renforcé et les soins thérapeutiques viser, comme le mot l’indique, la sortie de la dépendance. L’institution et l’extension de la prescription d’héroïne ont eu pour effet, entre autres raisons, d’occulter les thérapies axées sur l’abstinence. Il importera de revaloriser ces thérapies, qui sont parfois aux prises avec de sérieuses difficultés. Il faudra aussi que la remise d’héroïne soit considérée comme une mesure destinée à réduire les risques et non comme une thérapie. Enfin, il faudra lier plus étroitement les volets "thérapie" et "réduction des risques". Le volet "répression" devra être lui aussi renforcé et les peines durcies. L’arrêt bien connu du Tribunal fédéral qui distingue délits mineurs et délits graves (commerce, vente, exportation de stupéfiants, etc.) devra être corrigé par un relèvement du niveau de sanction ou par d’autres aménagements. Actuellement, les tribunaux rendent des jugements trop généreux, de sorte que les drogues douces sont considérées comme tolérées dans de larges milieux. Les peines prévues actuellement par la loi sont suffisantes en soi, mais les juges, qui se fondent sur l’arrêt précité et sur des considérations d’ordre politique, prononcent des peines légères. Les activités telles que le commerce, la vente, l’exportation ou l’importation de stupéfiants devront être passibles d’une peine pécuniaire ou d’une peine d’emprisonnement ou de réclusion. La législation devra contraindre les tribunaux à prononcer des peines plus lourdes, y compris pour les actes punissables en rapport avec le cannabis. Dans le domaine de la consommation, la privation de liberté à des fins d’assistance devra servir davantage l’objectif de la sortie de la dépendance. Enfin, la LStup devra tenir compte des réalités internationales. La Suisse n’est pas une île ; elle ne peut faire abstraction des règles adoptées par les Etats de l’UE. La Suisse n’aura une politique efficace en matière de drogue que si elle ajuste sa politique à celle des pays étrangers, en particulier à celle des pays voisins.
 
Avis du Conseil fédéral du 22 décembre 2004 En 2003 et 2004, le Conseil national a refusé, par deux fois, d’entrer en matière sur un projet de révision de la loi sur les stupéfiants. Ainsi, il a mis fin à cette procédure. Depuis lors, plusieures demandes - diverses interventions parlementaires, une initiative populaire - ont été déposées ou sont en cours. Elles sont contradictoires et ne permettent pas de définir une direction claire pour une éventuelle nouvelle révision de la loi. Dans ce contexte, le Conseil fédéral souhaite procéder à un réexamen approfondi de la situation politique actuelle avant toute nouvelle démarche. Une grande part des revendications émises par l’auteur de la motion contreviennent toutefois à des principes qui, relevant de la politique en matière de drogues, sont largement approuvés aux plans politique et sociétal et ont fait leurs preuves de longue date. Il s’agit notamment de la politique des quatre piliers, de la prise en charge thérapeutique avec prescription d’héroïne, de l’application scrupuleuse des mesures de prévention - surtout chez les jeunes - et de la mise à profit permanente des découvertes scientifiques les plus récentes. Le Conseil fédéral s’en tient à ses principes pour ce qui touche à la poursuite de ses activités dans le domaine de la prévention des toxicomanies.
 
Déclaration du Conseil fédéral du 22 décembre 2004 Le Conseil fédéral propose de rejeter la motion. Chronologie : 07.06.2006 CN Rejet.
 
 
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Cannabis : la question divise encore le Conseil National
Par Invité,
BERNE - La question du cannabis divise le National. Par 90 voix contre 80, le conseil a refusé de trancher et repoussé une motion de Kurt Wasserfallen (PRD/BE) misant sur la répression. La majorité veut attendre les travaux de la commission de la santé publique.
 
Source : Romandie News
Le radical bernois réclamait une interdiction expresse de la consommation, du commerce et de la culture de cannabis. Plaidant des peines "modulables" pour les consommateurs, comme des amendes progressives avant dénonciation, il a en revanche prôné un durcissement des sanctions pour les autres activités (commerce, culture) liées à la drogue.
 
Ses positions ont rencontré un large soutien dans les rangs UDC mais aussi, dans une moindre mesure, chez les radicaux. Une partie des démocrates-chrétiens ont également voté en faveur de la motion. Le PDC peut se rallier sur beaucoup de points aux propositions qui y sont faites, a noté Thérèse Meyer (PDC/FR). Officiellement, le parti a toutefois plaidé le rejet de la motion pour des raisons "techniques".
 
Si la consommation de cannabis peut présenter un risque, il en va de même pour l'alcool et le tabac, a avancé Jacqueline Fehr (PS/ZH) notant la difficulté de tracer une limite claire entre jouissance légitime et dépendance. Même la police estime que la répression à tout crin est irréalisable, a ajouté sa camarade bernoise Ruth-Gaby Vermot.
 
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Projet Pilote pour la vente de Cannabis à Berne
Par Invité,
L’administration de la ville de Berne reçoit le feu vert pour l’examen d’un projet pilote pour la vente contrôlée du cannabis. Le parlement de la ville a approuvé une dérogation des verts. Un tel projet aurait besoin, vu la situation juridique actuelle, d’un régime de dérogation de la part de la Confédération.
 
Source : Chanvre-info
Le postulat sans obligation de la « Fraktion Grüne Bündnis / Junge Alternative » a été clairement approuvé au Conseil avec 38 contre 22 voix. En même temps, avec 43 contre 19 voix, le Conseil a rejeté une dérogation impérative du UDC qui voulait à tout prix empêcher une distribution contrôlée du cannabis à Berne.
 
La directrice de la Santé, Edith Olibet, a souligné que la ville clarifie en collaboration avec la Confédération, le canton et d’autres villes, seulement « ce qui serait envisageable ». Pour le Conseil Communal c’est clair qu’un tel projet pilote serait seulement possible avec un règlement exceptionnel et un suivi scientifique.
 
Plusieurs offres de la politique de drogue actuelle seraient nées de projets pilotes qui s’étaient avérés faisables et raisonnables.
 
On doit trouver des solutions comment éviter la criminalisation inutile des consommateurs de cannabis pour obtenir un rapport « tolérable » avec la situation, souligne Olibet.
 
Avec le naufrage de la révision sur la loi des stupéfiants de l’été 2004 au Conseil National, la culture, la vente et la consommation du cannabis en Suisse sont restés toutefois punissables. Le tribunal fédéral l’a de nouveau confirmé récemment quand il a rejeté le recours d’un consommateur de cannabis qui, soutenant que fumer des joints était un droit humain, exigeait la dépénalisation de fumer des joints.
 
De ce fait, les discussions autour du projet pilote sur le cannabis à Berne serait une lutte inutile, soutint un libéral jeudi dernier au parlement de la ville. « Il n’en existe aucune base légale ». D’abord il faut attendre la décision du peuple sur l’initiative du cannabis et ne pas agir précipitamment accentue sans succès un collègue du groupe parlementaire.
 
schweizer hanf koordination
coordination suisse du chanvre
coordinamento svizzero della canapa
swiss hemp coordination
 
CSC / SHK
Monbijoustrasse 17
CH-3011 Bern
[switzerland]
 
Tel. +41 31 398 14 44
Fax +41 31 398 14 40
PC 70 - 517911 - 6
eMail info@hanf-koordination.ch
Internet www.hanf-koordination.ch
 
traduction française : canapa-info
 
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La drogue divise les politiques
Par Invité,
Les divergences en matière de politique des drogues restent importantes. Les mandataires socialistes belges et néerlandais ont défendu la politique de tolérance, l'ensemble des députés belges représentés prônant la fermeté absolue lors d'une conférence.
 
Source : LeSoir.be
Durant deux jours, les personnes rassemblées à cette conférence, organisée à Liège et Maastricht par le Parlement du Benelux, l'Assemblée baltique et le Conseil nordique (pays baltes et du Nord de l'Europe), ont étudié la possibilité de s'engager vers une troisième voie, entre la tolérance telle que la pratiquent les Néerlandais et la tolérance... zéro. Les résultats de cette conférence seront discutés en séance plénière à la mi-juin.
 
Le chef de la police de Maastricht Frans Kooiman a décrit sa ville comme étant une plaque tournante du marché de la drogue: 4.500 touristes de la drogue s'approvisionnent chaque jour aux 16 coffeeshops que compte la ville et qui pèsent quelque 50 millions d'euros, soit un cinquième du chiffre d'affaires néerlandais. Selon lui, la politique pratiquée outre-Moerdijk, à savoir autoriser la consommation mais interdire la production, pousse les coffeeshops dans les bras de la criminalité.
 
Le bourgmestre de Visé, Marcel Neven (MR), a dit constater avec regret que le marché des drogues dures illégales était également florissant à Maastricht. Pour se procurer de l'argent, les consommateurs en route vers Maastricht commettent des délits. Et Visé se trouve sur la route de Maastricht.
 
Son homologue Gert Leers a répliqué que si on décidait de fermer les coffeeshops, les problèmes liés à la drogue seraient accrus étant donné que tout se ferait dans l'illégalité. Ce dernier a plaidé pour la dispersion de coffeshops contrôlés. Il a également annoncé que la deuxième Chambre législative néerlandaise discutait d'un projet-pilote visant à permettre aux coffeshops de Maastricht de cultiver des plantes.
 
Le parlementaire finois Pehr Löv et le député fédéral belge Theo Kelchtermans (CD&V) ont quant à eux plaidé radicalement en faveur de la tolérance zéro disant craindre que les drogues douces ne conduisent aux drogues dures.
 
Le sénateur Jean-Marie Happart (PS) a pour sa part estimé que l'interdiction des drogues les rendait plus attrayantes.
 
Le parlementaire libéral néerlandais Frans Weekers a, lui, renversé l'argument de l'évolution vers les drogues dures en indiquant que c'était la politique d'interdiction qui amenait cette situation.
 
Enfin, la sénatrice Fauzaya Talhaoui (Spirit) a dénoncé le fait que la Belgique était trop répressive et trop peu préventive.
 
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Les photos de la CannaTrade 2006
Par Invité,
Découvrez ce stupéfiant salon ! Ce qui était au départ un salon modeste dédié au chanvre est désormais une manifestation réputée dans le monde entier fédérant tout le secteur.
Le site CannaTrade a mis récemment en ligne les photos, et vidéos, de ce fabuleux salon, qui c'est déroulé à Berne du 24 au 26 mars.
 
CannaWeed, avec l'aide de quelques membres, a également réalisé un dossier photos sur cette manifestation : CannaTrade 2006
 
 
Cordialement
Vyking
 
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Former les brigades du martyr Bernard Rappaz ?
Par Invité,
Face à l’inadmissible, l’insupportable, l’arbitraire, le devoir est de se révolter. Dans ces cas, les insoumis se déchirent souvent dans l’éternel conflit entre la non-violence active et l’action violente (sélective ou pas). Je ne prétends pas détenir la vérité en prônant le plus souvent possible le dialogue et la négociation, la haine aveugle parfois mon jugement et me pousse alors à la rébellion hardcore. Je pense qu’il convient d’user des moyens démocratiques jusqu’au point ou la démocratie devient une farce qu’il faut dénoncer par tous les moyens.
 
Source : Chanvre-info
Savoir arrêter
La manière de Bernard est très violente pour lui mais aussi pour ses proches et pour les militants de sa cause. Je me sens pris en otage dans ce jeu de la mort et je ne vois pas les foules se lever pour soutenir notre "Gandhi du chanvre". Une action pacifique n’a de sens que si elle déclenche la réaction des masses. Nous sommes encore loin du compte et je pousserai donc Bernard à stopper avant un drame, il a prouvé la partialité de la justice valaisanne, il a poussé douze élus à le défendre, à nous défendre, il obtiendra toute la couverture médiatique pour donner sa version à sa sortie...
 
Des raisons pour continuer
D’un autre coté, il ne peut laisser l’arbitraire et la violence d’Etat l’emporter. Il estime, à juste titre, avoir joué le jeu de la concertation et de la négociation avec les autorités. Il doit penser qu’on l’a bien entubé. Toutes les plus hautes instances politiques et spécialisées s’étaient prononcées pour une réglementation du marché. La Lstup était appliqué de manière très libérale au niveau national mais il a quand même respecté la volonté valaisanne de fermeté jusqu’à sa réforme en ne vendant pas de fleurs sur son canton. La logique voudrait que le Conseil Fédéral prononce la désuétude de la loi entre 1994 et l’entrée en vigueur de la nouvelle Lstup et une amnistie pour les délits liés au chanvre dans cette période. De l’avis des parlementaires et du gouvernement, l’expérience de régulation n’as pas fonctionné, il l’avait pourtant soutenue ou au moins laissé faire. Il est inacceptable et immoral de condamner comme des criminels les partenaires de négociations d’hier, potentiel vainqueur d’une votation demain.
 
Comment expliquer le soudain revirement du Conseil National ? Comment ne pas tenir compte de ce processus dans la gestion des affaires judiciaires entretenues pendant cette période, au cas ou, par de zélés juges et policiers ? Comment ne pas entendre la réponse du peuple, 105 000 signatures, à la non entrée en matière du Conseil National ? Comment ne pas attendre une nouvelle loi plus claire pour changer de politique sur le terrain ? Si une autre minorité était aussi maltraitée, les média et l’opinion s’insurgeraient mais pas pour des « drogués » et des « dealers de folie et de mort ».
 
De puissants adversaires
Il existe des forces occultes très puissantes qui mènent une croisade contre le chanvre, contre toute forme de réforme de la politique des drogues, contre toutes les réformes progressistes et pragmatiques. Ce n’est pas une conspiration mais une convergence d’intérêts entre ceux qui exploitent la crédulité et la souffrance, sectes religieuses et partis populistes, ceux qui profitent du marché noir, mafias et industries de la sécurité ou du blanchiment, ceux qui ne veulent pas de concurrence, tabac et alcool, ceux qui veulent garder la maîtrise psychologique et financière sur les anti- douleurs comme l’industrie pharmaceutique et les églises.
 
Alors que le débat public tournait largement en faveur de la politique des quatre piliers, avec l’éducation à la santé et à la réduction des risques sur toutes les drogues légales ou non et un marché réglementé du chanvre, nos vils adversaires préparaient discrètement une campagne de calomnie dans la presse populaire, un maintien sous pression policière et judiciaire des principaux leaders chanvriers, une campagne de propagande et de pressions auprès des décideurs, un retournement inexplicable de parlementaires bourgeois poursuivis jusqu’aux toilettes juste avant le vote.
 
Toujours la même histoire
Nous aurions pu prévoir ce farouche combat d’arrière-garde, il en est toujours ainsi quand un gouvernement ou un parlement vote pour réformer la politique des drogues. L’actualité récente regorge d’exemples de la Russie au Canada, de la République Tchèque au Mexique, du Brésil à la Hongrie, où les experts et les élus du peuple veulent et votent pour une réforme du statut des drogues et où le Président l’enterre en force après une visite de Condie Rice ou de G.W. Bush et des pressions variées. La seule bonne nouvelle est qu’ils soient maintenant obligés de faire donner les chefs car la meute ne suffit plus à calmer l’ardeur réformatrice. Nous pensions que la Suisse était au-dessus de ces bassesses, fatale erreur que Bernard risque de payer de sa vie. A dix voix près, Bernard risquait toujours une inculpation financière et fiscale mais on ne parlait plus de trafic de hasch, de graines ou de boutures pas plus que de tonnes d’herbe qui n’auraient sans doute pas terminé en huile essentielle. Ayant le sentiment d’avoir été grugé, Bernard veut continuer la lutte, faire éclater la vérité et rétablir l’équité, le peuple décidera.
 
Pot de terre contre pot de fer
C’est précisément cette fantastique démocratie directe qui fait peur aux prohibitionnistes. Ils n’ont pas encore totalement réussi leur hold-up sur la politique des drogues. Voilà pourquoi ils exigent la tête des militants, de préférence en les humiliant et les salissant, pour qu’il en reste suffisamment d’images négatives au moment de la votation et surtout pour qu’il ne reste personne pour financer et animer la campagne. Le soi-disant « lobby du cannabis » n’est qu’un pot de terre contre le pot de fer de la prohibition. Une campagne coûte des millions. A titre d’exemple, les radicaux (surtout valaisans) ont reçu 1,2 millions de CHF rien que pour récolter 115.000 signatures pour brider le droit de recours des écologistes. En Valais, l’argent afflue quand il s’agit de bétonner ou de blanchir en paix. Interdisez la publicité pour les alcools, faîtes respecter l’interdiction de vente au mineurs, informez activement sur les ravages sociaux et sanitaires de l’alcoolisme et des millions tomberont du Cervin pour financer un référendum contre votre loi d’utilité publique.
 
Démocratie ?
Le comité pour l’initiative ne dispose pas du quart de la moitié du premier million. La presse populaire alémanique comme francophone nous est ouvertement hostile, pour quelles obscures raisons ? Le Conseil National se prépare à voter une loi qui ignore nos revendications. Le Conseil Fédéral recommande de rejeter notre initiative pour de mauvaises raisons. Les évangélistes, les scientologues, l’UDF, l’UDC et bien d’autres encore moins recommandables vont s’acharner sur nous. Avons—nous une chance d’exposer dignement nos arguments ? Pouvons-nous espérer convaincre et vaincre ? Bernard Rappaz le croit sinon pourquoi s’exposer à une telle douleur ? Par respect pour mes convictions et mes engagements, je vais y croire aussi.
 
Tora, tora, tora !
Mais si nos dirigeants laissent mourir Bernard (ou se transformer en légume), si nous n’avons pas la possibilité de mener une campagne équitable, si une décision arbitraire vient contrarier le processus démocratique, il n’y aura plus de place pour le Gandhi style. Il faudra fonder les brigades du Martyr Bernard Rappaz. Il ne sera pas encore question de se faire sauter au nom du dieu chanvre mais de marquer radicalement notre opposition. Nous pourrions commencer par lancer des kamikazes pour enfumer les Conseillers Fédéraux à coups de gros joints et les bombarder de boulettes de shit, par exemple le 1er août au Grütli ou à la cession d’ouverture du Conseil National. Il est toujours dangereux d’attaquer des symboles mais dans notre société du spectacle un beau scandale pour crier son désespoir vaut bien des discours.
 
Action directe
On pourrait aussi farcir de space cake et autre soupe à la weed ou bhang lassi, les buffets des manifestations officielles. Contrairement aux prohibitionnistes, je ne veux pas qu’on impose à quiconque la consommation d’une substance psychoactive mais piéger de la nourriture avec une substance non vénéneuse, qui plaira à certains et ne tuera ou n’invalidera personne, constitue un acte de résistance acceptable. Comme transplanter du cannabis dans les jardins des parlementaires bourgeois et appeler les photographes du Blick et du Matin ! C’est une grosse manip mais aussi de bien belles images en perspective. Toujours dans le visuel, nous pourrions utiliser nos Natels pour photographier et publier sur le Net les représentants de l’Etat (ou leurs enfants) en pleine consommation abusive de drogues légales ou non, surtout fin rond à la fin d’un banquet avec la dernière image au volant ou bien peinard à l’étranger. La menace du « outing » et le « drop naming » ont été des armes très efficaces pour la communauté gay. Je garde en réserve d’autres concepts de guérilla verte pour éviter d’en venir au trop classique cagoule/bombe/fusil qui ne se justifie pas pour la seule cause du chanvre.
 
Bien que je ne les envisage qu’en dernière extrémité, ces pratiques restent moralement contestables. Mais nos adversaires n’ont aucune morale, même s’ils se gargarisent en permanence avec ce mot. Alors, espérons seulement ne jamais avoir à utiliser ces armes redoutables.
 
Laurent Appel
 
 
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Rappaz, chanvre suisse, politiciens fidèles et hallucination fédérale !
Par Invité,
Un juge a du gratter 14 pages pour motiver le maintien de Bernard Rappaz en détention. Il n’en faut pas moins pour essayer de faire passer un militant opiniâtre en un dangereux criminel. Nous ne sommes toujours pas convaincus par les arguments de la justice valaisanne. Ce maintien en détention a pour unique but de casser moralement et physiquement Bernard Rappaz. Pour justifier les réquisitions totalement abusives du procureur contre lui, 20 ans pour du chanvre après avoir demandé 12 ans pour un viol ou un meurtre, pour discréditer le mouvement chanvrier, au moment ou le Conseil Fédéral puis les chambres doivent se prononcer sur la suite à donner à notre initiative et doivent aussi voter une modification de la Lstup, pour laminer les capacités de défense de Bernard Rappaz avant un prochain procès bien moins spectaculaire qu’annoncé, le TC et l’Office Cantonal du ministère public joue avec sa vie.
 
Source : Chanvre-info
Le chanvre n’est pas un crime
Le contestable risque de collusion et les très fortes suspicions de trafic de haschich ne changent rien à la présomption d’innocence, ni au fait qu’un chanvrier n’est pas criminel tant qu’il ne tue, ne frappe, ne braque, n’esclavagise, n’empoisonne ou ne viole personne. Le chanvre n’est pas une substance létale. Bernard a toujours honoré les convocations de la justice et purgé sa peine quand tous les recours étaient éteints. Il n’est plus en état de supporter une cavale et n’a pas manifesté l’intention de fuir. Il n’a plus de chanvre en stock et pas la force d’en planter. Pourquoi cette détention préventive ?
 
Toujours la même vieille loi ambiguë
Douze conseillers nationaux ont exigé des conditions de détention humaine et sa libération rapide. Heureusement, Il reste encore en Suisse des femmes et des hommes politiques fidèles à leurs convictions, qui n’abandonnent pas une cause et ces militants alors que le combat est mal engagé, après des années de promesses et un processus de consultation totalement favorable. Ils affirment, comme nous, que "la loi actuelle sur les stupéfiants conserve une ambiguïté sur la légalité de la culture du cannabis et du commerce de graines". On ne peut pas emprisonner au secret et encore moins laisser mourir quelqu’un sur une ambiguïté. Merci à ces élus Verts, PS et POP de nous rappeler que l’inquisition et la chasse aux sorcières sont des temps révolus. En ce moment, j’ai souvent comme un doute.
 
Enfin de la presse
Après un long blocus, la presse informe enfin sur cette affaire, même si je regrette certains commentaires peu impartiaux comme le titre « soutien inattendu » dans le Matin bleu du 12.05.06 à propos du soutien légitime des 12 conseillers. La presse populaire suisse ne veut pas nous considérer comme des militants politiques, elle vend plus de papier avec des criminels. A trop vouloir cantonner l’affaire Rappaz dans le domaine du fait divers sordide, les médias en oublient qu’il s’agit avant tout d’un problème politique, éminemment politique même depuis le refus du Conseil Fédéral de soutenir l’initiative Pro-chanvre.
 
Le gouvernement répond de travers
Le Fédéral prétend qu’il n’est pas pertinent de séparer la question du cannabis du reste de la politique des drogues, alors que c’est précisément ce qu’a fait le Parlement. En avril 06, la commission de la santé publique du National est entrée en matière sur le projet de révision de la loi sur les stupéfiants, mais la question « hautement controversée du cannabis » https://www.chanvre-info.ch/info/fr/Reforme-de-la-Lstup-suisse.html ne sera pas traitée. On ne doit donc pas attendre d’amendement ou de proposition sur le cannabis de la part des chambres malgré les affirmations du fédéral, pas plus que la révision sous sa forme actuelle ne constitue un contre-projet acceptable pour les chanvriers et les consommateurs. Voilà pourquoi nous sommes contraints d’emprunter la voie constitutionnelle malgré le reproche non fondé du Fédéral.
 
Une initiative incluse dans les quatre piliers
Le statu quo n’est pas une réponse, surtout après tant d’années de tergiversations. C’est pour éviter un enterrement discret de la réforme que nous avons décidé de promouvoir une initiative uniquement sur le chanvre, pas pour dissocier le chanvre de la politique des quatre piliers. Nous voulons une politique globale sur toutes les substances psychoactives. Nous sommes pour la prévention et la RDR, nous voulons des règles pour la consommation et la distribution et des sanctions pour les contrevenants. Nous voulons que le peuple entérine la vision progressiste de cette politique, celle défendue par Ruth Dreyfus alors présidente de la Confédération, celle défendue par la Commission santé du National qui l’avait approuvée par deux fois avant le refus d’entrer en matière, celle la Commission fédérale pour les questions liées aux drogues dans son rapport sur le cannabis ou son rapport psychoactiv.ch https://www.chanvre-info.ch/info/fr/Vers-une-nouvelle-politique-des.html , celle de tous les gens honnêtes et de bon sens.
 
L’histoire sans fin de l’abstinence
Comment le Fédéral peut-il prétendre que nous n’appuyons pas assez le volet sanitaire de ce dossier parce que nous ne faisons pas la promotion de l’abstinence ? Cette doctrine, appliquée sans succès depuis des lustres, n’était pas jusqu’alors incluse dans la discussion sur la réforme de la Lstup. Ces vœux pieux dirigent la politique des drogues depuis quarante ans avec l’insuccès que l’on connaît. Ce dogme de l’abstinence, héritage directe de Jeunesse sans drogue et de Narconon, revient sous la pression de prohibitionnistes forcenées comme Claude Ruey, le président de cette nouvelle commission du National sur les drogues. Il ne doit pas être accepté comme une pratique essentielle, c’est un principe qui convient bien à certains et qui est inapplicable à beaucoup d’autre. C’est un piège aisé à tendre car il donne bonne conscience mais ne résout rien. Il constamment dénoncé par la grande majorité des spécialistes qui lui préfèrent une approche globale de prévention de la dépendance, avec un programme objectif d’éducation sanitaire aux psychoactifs et de réduction des risques. Cette politique est réclamée par les intervenants en toxicomanie du GREAT et de Fachverband Sucht qui dans une déclaration commune de mars 06 affirmaient : « une consommation occasionnelle ou à faible dose contrôlée par l’individu, quelque soit le produit, est peu ou pas problématique.. »
 
Encore un projet détourné
Le projet de révision soutenu par un groupement d’intervenants de terrains, de maires de grandes cités, d’experts et de parlementaires des Verts, du PS, du PRD et du PDC prévoyait « Une politique de la drogue modérée, susceptible d’obtenir une majorité au Parlement et devant le peuple : LStup light (quatre piliers, traitement fondé sur l’héroïne inclus, rôle de coordination de la Confédération, etc.) non limitée dans le temps. Compromis sur la question du cannabis afin d’obtenir une clarification législative nationale et un renforcement de la protection de la jeunesse ». On est bien loin du compte, en l’état, le cannabis passerait à la trappe et la prévention et la réduction des risques se limiteraient à la promotion de l’abstinence.
 
Quel avenir ?
Pourtant ce groupe d’experts et d’élus affirme que « Toutes les mesures doivent favoriser la responsabilité individuelle et l’autonomie avec ou sans consommation de produits. ». Le principe des quatre super piliers énoncé dans le rapport psykoactiv.ch, prévoit un accès contrôlé au cannabis pour les majeurs et y voit une cohérence dans la politique de prévention et de réduction des risques. A la lecture de la décision de rejet de l’initiative, on se demande pourquoi le Conseil Fédéral paye si cher des expertises ? Pourquoi les partis qui soutenaient une proposition réaliste de modification de la Lstup laissent-ils les prohibitionnistes la dénaturer ainsi ? Doit-on espérer des amendements avant le vote de la révision, interviendra-t-il encore sous cette mandature ? Faut-il souhaiter aller rapidement au vote de l’initiative ou espérer une vague verte/rose/rouge aux prochaines élections nationales et négocier des amendements ? La politique des drogues est une science inexacte nourrie d’irrationnel et de passionnel.
 
Laurent Appel
 
 
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Bernard Rappaz : Lettre ouverte
Par Invité,
Bernard Rappaz : Lettre ouverte au Tribunal cantonal du canton du Valais et à l’Office cantonale du ministère public
 
Monsieur le Président du Tribunal cantonal
 
Monsieur le Procureur
 
Les personnes soussignées ont été alertées d’une manière ou d’une autre sur la situation de Monsieur Bernard Rappaz, en détention préventive depuis le 15 mars 2006 pour infraction à la loi sur les stupéfiants. Nous avons également appris que M. Rappaz proteste de son innocence, qu’il a entamé une grève de la faim qui dure maintenant depuis quelque cinquante jours, et qu’il vient d’être transféré à l’Inselspital de Berne.
 
Source : Chanvre-info
Cette lettre a pour objectif de vous exprimer notre inquiétude face à cette situation. Bien entendu, nous n’entendons pas nous prononcer sur la culpabilité de Bernard Rappaz. Nous remarquons simplement que la loi actuelle sur les stupéfiants conserve une ambiguïté sur la légalité de la culture du cannabis et du commerce de graines. Mais surtout, nous considérons que les activités de M. Rappaz, s’il s’avère qu’elles sont illégales, ne constituent pas des crimes si graves et n’ont pas porté atteinte à l’intégrité des clients à qui divers produits ont été fournis au point de justifier ce traitement, en tout cas pas au même titre et dans la même proportion que celles des dealers de drogues dures.
 
Nous sommes particulièrement choqués par les mesures de sécurité draconiennes qui sont prises à l’encontre de M.Rappaz. Est-ce vraiment indispensables de prolonger la détention préventive, alors qu’il semble qu’il n’y a aucun risque de collusion, ni de fuite ? Est-il utile de limiter drastiquement le droit de visite de sa compagne et à son enfant ? Y a-t-il lieu de mettre des obstacles à la défense et de limiter de facto ses droits ?
 
Peut-être considérez-vous B. Rappaz comme un récidiviste difficile à contrôler ; peut être sa grève de la faim vous irrite-t-elle ; peut-être êtes-vous partisans de la tolérance zéro en matière de cannabis. Ce n’est toutefois pas une raison suffisante, à nos yeux, pour imposer à un prévenu des conditions de détention particulièrement dures, et peut-être contraires aux droits des justiciables ou du moins à l’esprit des lois et des procédures judiciaires.
 
Compte tenu du risque pour la santé et la vie de B. Rappaz, les soussignés vous demandent de libérer au plus vite B. Rappaz et de lui permettre, à lui et à ses défenseurs, de préparer correctement et sans entraves la prochaine audience à laquelle il doit comparaître.
 
C’est dans cette attente que les soussignés vous présentent leurs salutations les meilleures.
 
 
Premiers signataires :
 
Anne-Catherine Menétrey-Savary, Conseillère nationale
 
Luc Recordon, Conseiller national
 
Josef Zisyadis, Conseiller national
 
Marianne Huguenin, Conseillère nationale
 
Franziska Teuscher, Conseillère nationale
 
Valérie Garbani, Conseillère nationale
 
Stéphane Rossini, Conseiller national
 
Francine John Calame, Conseillère nationale
 
Theres Froesch, Conseillère nationale
 
Daniel Vischer, Conseiller national
 
Ueli Leuenberger, Conseiller national
 
Louis Schelbert, Conseiller national
 
Pierre Vanek, Conseiller national
 
 
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Contrôles d’urine pour automobilistes fumeurs régulier de joints
Par Invité,
LAUSANNE - Les automobilistes qui fument occasionnellement des joints n’ont pas à craindre de devoir se plier à des contrôles réguliers d’urine pour conserver leur permis. Ce sont les conducteurs souffrant d’une réelle dépendance qui sont visés en priorité.
 
Source : Chanvre-info
Même si fumer un joint peut, selon les études scientifiques, entraver l’aptitude à conduire, le risque est moindre pour le consommateur occasionnel de cannabis, indique le Tribunal fédéral (TF). Car il reste, en règle générale, en mesure de détecter une éventuelle baisse d’aptitude et peut donc se déterminer en conséquence.
 
En revanche, dès que la consommation de cannabis augmente, le risque s’accroît que l’automobiliste perde sa capacité de dissocier clairement la conduite et la consommation de drogue.
 
Le TF a par conséquent confirmé une décision de l’Office de la circulation et de la navigation du canton de Berne. En juin 2005, il avait obligé un automobiliste, condamné pour infraction à la loi sur les stupéfiants, à se soumettre à des contrôles réguliers d’abstinence pendant six mois.
 
Ce conducteur avait donné des indications contradictoires concernant sa consommation de cannabis. De plus, il avait été arrêté en possession de cocaïne.
 
Pour le TF, l’Office bernois pouvait ordonner des mesures de contrôle, car il est très probable que le conducteur éprouve des difficultés à reconnaître les situations où son aptitude à conduire est diminuée par la consommation de drogue.
 
SDA-ATS
 
 
Ce sont de biens jolis mots du Tribunal Fédéral, seulement dans les Administrations Cantonale l’arbitraire règne toujours.
 
Comme c’est arrivé dans le canton de Fribourg où un piéton se vu retirer son permis de tracteur pour avoir avoué sa consommation de chanvre. L’homme n’a pas participé à la circulation routière et n’a pas enfreint la loi sur la circulation. Il est obligé de passer des test urinaire pendant des mois et maintenant il doit encore payer les frais des analyses.
 
Interdiction de conduire, invasion de la vie privée et pénalité financière, le canton de Fribourg pratique la triple peine pour les usagers de chanvre.
 
Chanvre-Info
 
 
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Des milliers de consommateurs de marijuana défient la loi à Toronto
Par Invité,
Des milliers de consommateurs de marijuana ont défié la loi et se sont allumé un joint en face de la législature de l'Ontario, aujourd'hui (samedi), en guise de soutien à la légalisation de cette substance.
 
Source : Presse canadienne
La Toronto Global Marijuana March, manifestation annuelle dont il s'agissait alors de la huitième édition, a attiré surtout des étudiants universitaires et des hippies.
 
Le mois dernier, le premier ministre Stephen Harper a rappelé l'engagement de son gouvernement à imposer de plus longues peines de prison et de plus lourdes amendes aux producteurs de marijuana, et de laisser tomber le projet libéral de décriminalisation de la possession de marijuana.
 
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Mise à jour de la situation canadienne relative à l’extradition de Marc Emery
Par Invité,
Une tournée d’adieu canadienne pour Marc Emery ?
 
Les 23 et 24 mars 2006, Marc Emery s’adressait aux étudiants des universités montréalaises McGill et Concordia.
 
L’apôtre de la légalisation de la marijuana au Canada, Marc Emery, ainsi que deux employés font l’objet d’une demande d’extradition vers les États-Unis, suite à une descente musclée menée conjointement par la GRC et la DEA en juillet 2005.
 
Source : Chanvre-info
Aujourd’hui, l’auto-proclamé « Prince du pot » fait face à des accusations de trafic pour avoir vendu des millions de graines de marijuana aux États-Unis via son lieu d’affaire, à Vancouver ; des accusations qui pourraient lui valoir la prison à vie, s’il est reconnu coupable.
 
Rappelons que Marc Emery opérait son commerce depuis plus de 10 ans, à la connaissance des autorités policières et acquittait ses taxes municipales, provinciales et fédérales sous la rubrique :Commerce de graines de marijuana. L’organisme fédéral gouvernemental « Santé Canada » comptait Marc Emery parmi ses fournisseurs accrédités de marijuana à des fins thérapeutiques. Marc Emery est également le fondateur du Parti Marijuana de Colombie-Britannique.
 
L’audience en vue de fixer la date de la requête en extradition a eu lieu le 9 mars 2006 et fut remise à avril 2006. Les représentations devraient débuter à l’automne 2006.
 
En attendant, Marc Emery entreprend une tournée canadienne des campus universitaires, afin de récolter encore plus d’appuis au mouvement pour la légalisation de la marijuana mais également pour parler de son combat contre les autorités américaines et de la campagne contre l’extradition qui s’amorce.
 
Dans une entrevue avec un journaliste montréalais, Marc Emery explique qu’il s’agit d’une forme de tournée d’adieu « ... parce que beaucoup de Canadiens ne me reverront plus vivant. Si je suis extradé aux États-Unis et emprisonné pendant 35 ou 40 ans, ou même pour la vie, comme la tendance le laisse croire, alors les Canadiens doivent entendre ce que j’ai à dire avant d’être remis par mon propre pays à cet État nazifié, corrompu et voyou que sont les États-Unis ».
 
Marc Emery a peu à espérer du nouveau gouvernement conservateur, reconnu pour ses positions pro-américaines en matière de lutte à la drogue. À titre d’exemple, le nouveau ministre de la jsutice, Vic Toews, est en faveur de peines d’emprisonnement obligatoires pour les mariculteurs. Des milliers de personnes seraient automatiquement emprisonnées. Les Conservateurs sont déterminés à éradiquer le mouvement pro-pot et sont prêts à utiliser des mesures encore plus sévères que l’ancien gouvernement libéral.
 
De façon générale, les arrestations sont en hausse au Canada et aux États-Unis, malgré la réputation de « tolérance » des autorités canadiennes. Selon Marc Emery, il faut y voir une similarité entre les visions républicaine et conservatrice : « On le voit poindre à l’horizon. Il y a, dans le monde, environ 250 000 personnes emprisonnées pour des infractions reliées au cannabis, la violation la plus flagrante des droits humains dans le monde. Des millions de personnes se cachent, se sauvent, sont arrêtées, inculpées, emprisonnées, humiliées, soumises à des fouilles abusives et battues par la police - uniquement pour leur mode de vie, un mode de vie honnête et pacifique. Imaginons qu’on emprisonne 250 000 végétariens, chrétiens, musulmans ou homosexuels ! Il me semble tellement absurde de penser qu’on puisse être emprisonné pour du cannabis, mais à partir de maintenant, nous allons voir encore plus de personnes victimes de la répression ! »
 
« Au Canada, les descentes se multiplient. Le discours se radicalise aussi, et il y encore plus de collaboration entre les autorités canadiennes et le gouvernement américain. Les Conservateurs sont des Républicains dans l’âme. L’Alberta, berceau des Conservateurs, n’est pas très canadienne, à mon avis. Les Albertains ne rêvent que de joindre les États- Unis et se libérer du reste du Canada. Cela se voit dans les intentions de vote. Si Stephen Harper, Jason Kenney et le mouvement conservateur peuvent obtenir de 60 à 70% du vote albertain, cela signifie que les Albertains ne sont pas de loyaux Canadiens mais des Américains républicains qui participent à l’abdication de notre souveraineté. »
 
« Quant à la récente descente du Heaven’s Stairway, à Montréal (mars 2006), tout n’était que désinformation de la part des autorités policières. On a tenté de les représenter comme des criminels mais ils exerçaient un commerce toléré depuis des années, tout comme moi, un commerce légitime, enregistré et pleinement taxé. Cette descente fait partie d’une vaste opération pan-canadienne. La police se sent revigoré par l’élection d’un gouvernement conservateur. La saison de la chasse est ouverte... »
 
Interrogé sur la meilleure stratégie en vue de décriminaliser la marijuana, Marc Emery prône le militantisme actif. Il importe de s’impliquer dans tous les partis afin d'influencer le débat sur la prohibition. C’est la seule stratégie gagnante :
 
« En ce moment, les jeunes s’éloignent de la politique parce qu’ils sont désabusés. À mon avis, il s’agit d’une grave erreur car les jeunes sont les premières victimes de la guerre contre la drogue. Tous les jeunes qui fument de la marijuana ou qui croient aux libertés individuelles dans une société libre devraient s’impliquer activement afin de véhiculer le discours anti-prohibition dans tous les partis politiques. »
 
Pour Marc Emery, le temps est compté. La DEA en a fait une cible de choix et demeure confiante que l’extradition soit accordée. Les procureurs canadiens étaient récemment en formation aux États-Unis, une formation qui portait sur l’harmonisation de nos lois et de nos normes. En mai 2006, la ville de Montréal sera l’hôte de la Conférence internationale sur la répression des drogues, sous l’égide de la DEA. Un contre-évènement est prévu.
 
Nathalie Durand, Canada
 
Cannabis Culture - en français
 
 
Autres articles sur CannaWeed :
 
Liberté pour Marc Emery, un militant canadien producteur de graines de cannabis.
 
Le « prince du pot » menacé d’extradition
 
Marc Emery et ses amis...
 
 
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L’état de santé de Bernard Rappaz devient de plus en plus menaçant
Par Invité,
Au 53ème jour de grève de la faim, Maggie Loretan du comité de soutien a expliqué devant l’hôpital de Sierre, que le niveau de glucose dans le sang montre des résultats qui menacent la vie du chanvrier. Les professionnels appellent cette état entre la vie et la mort : hypoglycémie.
 
Source : Chanvre-info
Les nombreux sympathisants présents de proche et de loin ont parlé du sacrifice d’un pion par les autorités valaisanes en faveur d’une industrie pharmaceutique avec leur immense pouvoir, qui n’accepte pas des plantes naturelles à coté de leurs produits chimiques. Nul ne peut récolter dans son jardin des plantes médicales tant que l’industrie rentabilise davantage ses méthodes.
 
La demande des avocats pour la libération est refusée par le juge d’instruction selon Maggie Loretan. Les raisons insignifiantes, risque de récidive et risque de collusion, sont des réponses standardisées. Du point de vue du comité, l’enquête en cours n’a pas révélé de nouveaux éléments, et pour justifier une telle longue préventive elle est insuffisant. Suite à la réponse négative du juge d’instruction, les avocats ont déposé un recours le 24 avril au tribunal cantonal, pour lequel on attend toujours une réponse.
 
Le comité de soutien de Bernard Rappaz se sent renforcé de l’apparition de beaucoup de citoyens inquiets qui manifestent leur sympathie pour continuer leur protestation. Après bientôt 8 semaines de grève de la faim c’est aussi pour lui rendre la force mentale de ne pas arrêter notre combat commun pour la plante de chanvre. Tous ceux qui n’ont pas encore eu l’occasion de s’exprimer sont priés de montrer leur opinion par leur présence.
 
Sierre, le 7 mai 2006
 
Comité de soutien de Bernard Rappaz
Il s’agit des x milliards de francs, quand un seul médicament qui peut apaiser la souffrance de la sclérose en plaques, pourrait rapporter dans le monde entier. Alors nos juges prennent des décisions sans appliquer la loi-« on avait la pression de plus haut » - le pion peut crever, on a l’industrie.
 
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Bernard Rappaz ne viole aucunement la loi fédérale sur les stupéfiants
Par Invité,
qui n’interdit pas la vente de graines de chanvre. Cette loi et son application permettent aussi la culture de chanvre à forte teneur en THC à condition qu’elle ne serve pas à des fins stupéfiants. C’est le cas du chanvre distillé. Six chanvriers fribourgeois le font actuellement sous contrôle officiel réaliste à l’endroit d’une industrie locale.
 
Source : Chanvre-info
Bernard Rappaz Tenace
 
Et visionnaire est pionnier bio et dans la reconversion réussie en HE pour tous les chanvriers romands et suisses. Des juges valaisans vengeurs, eux, n'hésitent pas à manipuler l’opinion -surtout valaisanne abusé- accomplissant là une geste plus qu'équivoque et peu honorable en discréditant la justice d’un canton par leur rogne noir et leur acharnement déplacé.
 
Bernard Rappaz - qui se sait Innocent
 
Ne peut plus cesser sa grève de la faim (54e jours ce 7 mai 2006) qui apparaîtrait comme un aveu de culpabilité. Non seulement il y a machination de juges vengeurs, mais il y a aussi EMBARGO sur la presse quotidienne romande qui ne publie plus rien en faveur de Rappaz. C’est la désinformation organisée. Les accusations grave contre Rappaz non précisées dans des communiquées sibyllins menaçants dénotent une intention de nuire évidente, peu honorable à l’époque où la vraie justice n’a que de faire de mises en scènes à grand spectacle comme celle d’un Guantanamo- sur- Sion où, à défaut de la question, la torture existe encore, mais à Sierre aujourd’hui, à l’hôpital où il refuse de s’alimenter. La trouvaille psychédélique d’un blanchiment d’argent est ahurissante, drôle, mais déplacée, gratuite et irresponsable devant l’enjeux que représente la vie d’un homme de 53 ans qui refuse l’injustice jusqu’au bout. Ce pseudo-blanchiment ferait de la Suisse le premier Etat blanchisseur d’argent du monde !
 
Même le « Peuple valaisan » auquel je suis abonné depuis plus de 40 ans- depuis Karl Dellberg était venu faire une conférence à Montreux, invité par la section locale du Parti socialiste- n’a pas accepté de publier ma lettre au verso. Il n‘a jamais publié non plus une seule ligne sur les « bulletins » de Mednat-Club que je lui envoie depuis quinze ans. Il n’est pas convenable, en Valais, de parler de médecines naturelles.. qui auraient évité à Thomas Burgener un accident cardiaque. La vitamine C1000mg est interdit en Valais mais pas en Appenzel où l’on n’accepte toujourspas les juges étrangers. Des durs fiers de leurs droits.
 
Francis Paroz,
 
Veysonnaz et Montreux
 
(rédacteur du bulletin de Mednat-Club)
 
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A suivre aussi sur le forum de Pro-Chanvre
 
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Le Conseil fédéral prône le rejet de l'initiative sur le chanvre
Par Invité,
BERNE - L'initiative populaire visant à décriminaliser la "fumette" et la culture du chanvre pour sa propre consommation n'a pas trouvé grâce aux yeux du Conseil fédéral. Il a décidé de recommander son rejet.
 
Source : Swiss Info
Le gouvernement n'a pas non plus l'intention d'élaborer un contre-projet, a indiqué son porte-parole Oswald Sigg devant la presse. Il a déploré que cette initiative n'aborde qu'un aspect de la problématique de la drogue, de surcroît au niveau de la constitution, alors qu'une commission du National prépare un nouveau projet législatif.
 
L'initiative du comité "Protéger la jeunesse contre la narco-criminalité", soutenue par plusieurs parlementaires, a été lancée après le rejet, en été 2004, de la révision de la loi sur les stupéfiants. Celle-ci prévoyait notamment de dépénaliser la consommation de cannabis, ce qui a fait bondir une majorité de droite du Conseil national.
 
Les initiants estiment nécessaire d'agir, la répression et la "diabolisation" des fumeurs de joints n'apportant rien selon eux. Outre la dépénalisation de la consommation, de la possession, de l'acquisition et de la culture pour un usage personnel, leur texte demande à la Confédération d'édicter des prescriptions sur la production et le commerce des "substances psychoactives du chanvre".
 
Berne devra par ailleurs prendre des mesures pour protéger la jeunesse. Le comité suggère que la prévention soit financée par des taxes sur les ventes de cannabis.
 
De son côté, la commission de la santé publique du National a décidé de remettre l'ouvrage sur le métier mais en ne reprenant que les éléments non controversés de la révision refusée. Il s'agit en premier lieu d'ancrer dans la loi le principe de la politique des quatre piliers (prévention, réduction des risques, thérapie et répression).
 
La commission souhaite en outre compléter les buts de la loi en précisant que celle-ci doit viser à prévenir la consommation de drogue en favorisant l'abstinence. Elle est en train d'examiner des dispositions concrètes, qui pourraient le cas échéant servir de contre-projet indirect à l'initiative populaire. La date de la votation n'a pas encore été arrêtée.
 
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Vers une nouvelle politique des drogues
Par Invité,
La Commission fédérale pour les questions liées aux drogues souhaite une approche globale et pragmatique face à toutes les substances agissant sur le cerveau.
 
Dans son rapport d’experts publié lundi, la commission demande au gouvernement de relancer le débat politique.
 
Source : Swiss Info
Finie la seule lutte contre les drogues illégales. Dans son rapport d'experts («psychoactiv.ch»), la Commission fédérale pour les questions liées aux drogues (CFLD) demande à la Confédération d'élaborer des lignes directrices pour une politique nationale «qui tienne compte de l'ensemble des substances psychoactives».
 
«Il faut sortir du jugement moral des drogues et des comportements et opter pour le pragmatisme», explique le président de la commission, François van der Linde.
 
La révision de loi sur les stupéfiants a buté sur la question de la dépénalisation du cannabis, en juin dernier au Parlement, parce que la société helvétique n'est plus consensuelle, affirme le médecin. Face aux multiples points de vue et échelles de valeur, il faut donc adopter une autre démarche.
 
 
Les contradictions actuelles
 
La déléguée aux toxicomanies de la ville de Lausanne Geneviève Ziegler vient en renfort. Elle estime que la population ne comprend pas les contradictions actuelles: on interdit la consommation du cannabis et on tolère le tabac, l'alcool ou les médicaments. Cela sans tenir compte des dépendances ni des risques qu'ils entraînent.
 
Alors qu'on lutte contre le problème de santé publique du tabagisme, note pour sa part le procureur de St-Gall Thomas Hansjakob, les caisses de l'Etat tirent bénéfice de la cigarette et les producteurs de tabac reçoivent des subventions.
 
La CFLD prône donc l'application du modèle des quatre piliers (actuellement en vigueur), non seulement aux drogues illégales, mais également aux substances psychoactives, comme le tabac et l'alcool.
 
La commission estime aussi qu'il faut harmoniser la législation pour réglementer le marché des substances psychoactives - du libre accès à l'interdiction totale en fonction du danger pour les consommateurs.
 
 
Nouveau modèle de régulation
 
Fondamentalement, la commission propose donc un nouveau modèle de régulation. Une sorte de «Rubik's cube» de la politique suisse en matière de drogues, expliquent ses représentants.
 
Sur l'une des faces du cube, les quatre piliers de la prévention, sur une deuxième, les substances psychoactives. En croisant thérapies et substances, on constate par exemple que rien n'existe ou presque pour le cannabis ou les médicaments.
 
Autrement dit, la vision du cube encourage la transposition des mesures ayant fait leurs preuves d'un domaine à l'autre.
 
La troisième face du cube fait référence au degré d'addiction à un produit (consommation peu problématique, l'usage à risque ou l'usage nocif, la dépendance) et la réponse à y apporter (mesures législatives, thérapeutiques, judiciaires, préventives).
 
 
Une initiative saluée
 
Les experts concluent leur rapport par dix recommandations à l'intention des autorités fédérales à prendre d'ici 2015. Ces propositions, le ministre en charge de la santé publique Pascal Couchepin en a pris connaissance. Et il «salue l'initiative de la commission».
 
Le chef du Département fédéral de l'intérieur (DFI) relève «l'approche novatrice des auteurs du rapport, qui considèrent que l'on combat mieux les dépendances par une démarche globale qu'avec une politique centrée sur la lutte contre les substances, qu'il s'agisse des drogues illégales, de l'alcool, du tabac ou des médicaments».
 
Du côté de l'Institut suisse de prévention de l'alcoolisme et autres toxicomanies (ISPA), la réaction est positive également.
 
Son directeur indique à swissinfo qu'il est «courageux sur le plan structurel de penser pouvoir appréhender toutes ces substances avec la même logique. (...) Il s'agit d'une très bonne nouvelle. C’est d’ailleurs une approche adoptée depuis longtemps au niveau de la prévention.»
 
«C’est courageux politiquement, précise encore Michel Graf. Et c’est oser briser un tabou: on reconnaît en effet que l’alcool et le tabac sont des substances psychoactives au même titre que le cannabis ou la cocaïne.»
 
 
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Réforme de la Lstup suisse : Pourquoi exclure le cannabis ?
Par Invité,
Par 17 voix contre 4, la commission de la santé publique du National est entrée en matière sur le projet de révision de la loi sur les stupéfiants. La question « hautement controversée du cannabis » ne sera pas traitée. Pourquoi faire une nouvelle loi sans aborder la produit illicite de très loin le plus consommé ? Pour attendre le résultat de la votation sur l’initiative sans mettre en péril législatif l’efficace politique de l’héroïne et de réduction des risques ? Pour sortir le cannabis de la liste des stupéfiants interdits ? Les résultats des dernières élections locales et cantonales, avec la vague rouge/rose/verte, expriment un besoin de réorganisation de la société. Ces partis sont favorables à une réforme raisonnable et pragmatique de la politique des drogues incluant une réglementation du marché du cannabis. Les élus du National doivent répondre à cette attente, sous peine de le payer cher dans les urnes des prochaines élections nationales.
 
Source : Chanvre-info
Vote Chanvre
Il est encore trop tôt pour parler de vote cannabis mais il faut observer et reconnaître que le soutien à la réglementation du marché ne porte par préjudice électoral aux partis concernés. Les Verts et les socialistes sont nombreux dans le comité pour l’initiative et de beaucoup de leurs membres nous soutiennent dans les média ou sur le terrain. Ils ont pourtant remporté un succès historique. Contrairement à l’avis de nombreux politiciens de toutes tendances et de toutes nations, le cannabis ne fait pas perdre de voix. J’affirme même qu’il en rapporte. Le jeune électorat bourgeois urbain séduit par les Verts ou l’extrême gauche fume des joints. Le programme cannabique de ces organisations explique en partie leur intérêt. Encore faut-il le traduire dans les faits. Le consensus bloque au centre et à droite.
 
Sauver la politique de l’héroïne
A la suite de l’enregistrement officiel de l’initiative populaire, le National avait une bonne opportunité de répondre plus rapidement à la vox populi. Cette commission s’était déjà prononcée pour une réglementation du marché du cannabis et compte tenu du faible écart de la non entrée en matière, elle pouvait légitimement proposer une nouvelle mouture de régulation pour le chanvre. Mais les radicaux et certains libéraux sont hostiles à ce projet tout en restant favorable à la politique des quatre piliers. Leur soutien est indispensable pour maintenir et légaliser le très vaste dispositif de réduction des risques et de substitution, pour l’instant toléré jusqu’en 2008. Voilà pourquoi une grande partie des experts, notamment du secteur de soin en toxicomanie, ont préféré une version séparée tout en réclamant un examen rapide du problème du cannabis. La grande majorité des intervenants professionnels est favorable à une réglementation mais ils ont préféré sauver leurs emplois et leurs patients plutôt que de tout perdre pour les usagers de cannabis.
 
Rejet européen
Les motivations des politiques sont moins justifiables. Les partis bourgeois ont placé la répression sur le cannabis au centre de leur discours néo-conservateur, ils ont confondu la Suisse et les USA. L’idéologie, le matériel de propagande et les méthodes viennent directement du premier producteur et consommateur de cannabis, une référence. La réélection de Bush pouvait faire croire à une formule magique. Le score minable du parti prohibitionniste hollandais du ministre Donner aux récentes municipales, la série d’élections en Suisse ou la défaite de Berlusconi, coaché par l’éminence noire de G.W. Bush, démontrent le rejet du puritanisme sauce affairiste. Il est urgent que nos politiciens saisissent le message et changent de cap. Sinon, la sanction pourrait-être conséquente lors des prochaines échéances.
 
Un projet définitif ?
Une manière rapide et efficace d’accélérer le processus serait une improbable ordonnance fédérale. A défaut, il faut espérer un amendement au niveau de la navette parlementaire. Dans tous les cas, il faudra la pression des usagers sur les média et les politiciens pour qu’ils répondent à cette question fondamentale : Si pour cause hautement controversée le chanvre n’est pas dans la révision de la Lstup, ce n’est peut-être pas un stupéfiant ingérable ? Alors, le temps déjà bien trop long du débat, pourquoi tant de répression ? Pendant la controverse, la police et la justice continuent à casser une filière économique au profit du marché noir, des usagers majeurs et responsables sont amendés, des chanvriers vont en prison. Les citoyens usagers de cannabis exigent que les politiciens respectent leurs engagements électoraux.
 
Laurent Appel
 
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Marijuana : discussions sur l'herbe... (vidéos)
Par Invité,
Les Archives de Radio-Canada
 
Inhalée sur tous les continents, la marijuana est la drogue illégale la plus consommée au monde. Cultivée et utilisée en Orient depuis des millénaires pour ses fibres et l’huile extraite de ses graines, le cannabis est interdit par la loi canadienne depuis 1923. Toutefois, sa consommation à des fins thérapeutiques est tolérée, sous certaines conditions.
 
Source : Radio-Canada.ca
 
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Cannatrade 06 : Un très bon cru
Par Invité,
Le dernier week-end de mars, Berne fut la capitale mondiale du chanvre global. Des milliers de visiteurs, le record d’affluence a été battu, de toute la Suisse mais aussi de la plupart des pays européens ont découvert les dernières nouveautés et les grands classiques. Ce succès garanti l’avenir d’une manifestation indispensable tant pour les entreprises que pour les cannabinophiles. La Cannatrade est une vitrine pour notre filière, une tribune pour les associations militantes, une grande fête conviviale. Vivement l’année prochaine !
 
Source : Chanvre-info
Animation
Même si certains ont regretté l’absence de quelques grands noms ou de certaines parties de la filière et la réduction des surfaces d’expositions, la multiplication des salons européens et la répression y sont pour beaucoup, les visiteurs avaient largement de quoi occuper leur journée. En plus des stands, une expo photo, des défilés de mode, des conférences, des projections, une tombola, un concours de roulage de joint et la Canna Swiss Cup offraient une animation variée. Les espaces de repos et de restauration furent rapidement transformés en chill-out avec un smog bleuté du meilleur effet. De nombreux cercles de dégustations ont pu ainsi partager leurs expériences dans une ambiance sympathique et conviviale.
 
Achats
Les jardiniers ont pu faire leur choix de semences ornementales auprès des meilleures spécialistes suisses comme Olw’s Production, Happy Seeds, AlpHemp ... ou encore hollandais comme la Sensi, Serious, Paradise... Les horticulteurs d’intérieur se sont surtout intéressé à la culture rotative, comme une roue de hamster, la culture verticale et les néons fluo compacts. Une présentation variée de vêtements, d’aliments et de boisons exposait le chanvre utile, malheureusement pas assez présent à la Cannatrade. Par contre la gamme d’accessoire était très vaste depuis les dispositifs pour réduire la nocivité de la fumée comme les vaporisers, les filtres à rajouter dans le carton ou un vaste choix de pipes à eau jusqu’à la machine à manucurer, aux manuels du parfait cultivateur ou au Bubbleator, la nouvelle machine de Pollinator Company.
 
Informations
La Coordination Suisse du Chanvre, le comité de l’initiative, Pro Chanvre et Music4hemp sont les quatre piliers de l’action politique pour le chanvre en Suisse, la Cannatrade leur a permis de présenter leurs activités, de recruter des adhérents et de vendre leur merchandising. D’autres associations militantes comme ENCOD avaient un stand ou étaient présent sur les stands. La Cannatrade est un excellent point d’information sur la politique nationale et internationale du cannabis, tant dans les allées que pour les conférences.
 
Musique
La compilation Music4Hemp n’a pas rencontré le succès escompté, le concert de la Cannaparty était d’excellente qualité mais le public n’étais pas au rendez-vous. La communication tardive et le peu d’intérêt des média pour cette action expliquent sans doute le manque d’engouement. La scène du chanvre doit poursuivre la promotion de ce CD, présenter cette opération sur nos sites et nos magasins et surtout faire comprendre au public l’engagement militant des musiciens et la nécessité vitale de financer la campagne de votation pour l’initiative. Il faut acheter cette compilation pour le symbole et le soutien par pour la musique, au demeurant très correcte et variée.
 
Militantisme
Les organisations politiques ont diffusé des milliers de documents d’information et Pro Chanvre, la nouvelle association des consommateurs de chanvre, a enregistré ces premières adhésions dans le grand public. Pour établir une grande légitimité, Pro Chanvre doit compter le maximum de membres, consommateurs de chanvre suisse, unissez-vous ! Au niveau international, ENCOD, network de plus de 100 ONG antiprohibitionnistes, a présenté ses activités et sa nouvelle campagne Freedom to Farm au public suisse, la pétition qui accompagne cette action nous concerne tous. Elle réclame une nouvelle politique de l’ONU concernant les plantes à drogues, notamment la liberté de cultiver et d’utiliser ces plantes pour un usage personnel non commercial. La Suisse a signé les conventions de l’ONU sur les drogues, les Suisses doivent donc réclamer leur réforme pour abaisser la pression internationale contre notre projet de réglementation du chanvre dans le cadre d’une politique des quatre piliers. Cette politique doit servir d’exemple au monde, ENCOD est un relais unique pour en faire la promotion.
 
Canna Swiss Cup et autres considérations
Après le Tessin et Neuchâtel, c’est le Valais qui a dominé le palmarès de la Canna Swiss Cup 05. La victoire de Valchanvre constitue un symbole fort dans le contexte actuel. Bernard Rappaz est à nouveau en prison pour du chanvre, certains diront qu’il a trop souvent passé la limite comme tous les militants, qu’il n’est pas clair avec la gestion comme tous les paysans, qu’il a fait du haschich mais les malades en réclamaient. Peu importe la polémique, cette coupe donnera sûrement du courage à Bernard Rappaz pour affronter les juges, les chanvriers n’ont rien à faire en prison, c’est une base de notre combat. Ce chanvre valaisan permet de produire des huiles essentielles exceptionnelles aux arômes uniques. La société AlpHemp qui a remporté le deuxième prix travaille avec des parfumeurs réputés attirés par le label biologique et la production artisanale.
 
Pourquoi la justice veut-elle nous priver de tels trésors ? Pourquoi les jurés de la Canna Swiss Cup ou les fanatiques qui ont consacré plus de huit heures à rouler l’incroyable plus beau joint 2006 seraient-ils moins respectables que les centaines de taste-vin de foires viticoles, les amateurs de havanes des salons dorés ou les cinglés de bagnoles ? Pourquoi le chanvre n’est -il pas considéré comme un marché globalement ordinaire avec une réglementation particulière sur certaines applications ? La Cannatrade 06 apporte la preuve vivante que des entreprises, des associations, et des milliers de citoyens de tous ages et de tous horizons attendent une alternative à la prohibition.
 
Laurent Appel
 
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Pas de législation sur le chanvre en Valais
Par Invité,
Le Grand Conseil valaisan a refusé jeudi que le canton se dote d'une loi sur la culture et la vente du chanvre.
La motion de l'UDC demandant de légiférer en la matière a été rejetée par 50 voix contre 48 et six abstentions.
 
Source : agrigate.ch
Le groupe socialiste s'est opposé à cette motion. Il existe déjà une loi fédérale en la matière et il n'y a pas de raison de faire une loi cantonale, a déclaré Monique Terretaz (PS). Il n'est pas souhaitable que chaque canton ait sa propre législation. Jean-Luc Addor (UDC) a défendu la motion, estimant que l'application de la loi était difficile en ce qui concerne le chanvre. La motion demandait une loi établissant des critères clairs pour la plantation et la vente du chanvre ainsi qu'un système de contraventions. L'UDC suggérait que le Valais s'inspire des législations existantes en vigueur dans les cantons de Bâle Campagne, Tessin et Vaud.
 
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Lancement de l’association Pro Chanvre : inscrivez-vous !
Par Invité,
Après la Coordination Suisse du Chanvre et les coordinations locales, Cannatrade.ch, le comité pour l’initiative populaire, music4hemp, le mouvement du chanvre suisse complète sa représentativité avec la création d’une organisation de consommateurs de chanvre global, de la graine au joint, de la corde à l’huile, de la tisane à la pommade.
 
L’association Pro Chanvre permettra à chaque citoyen de soutenir la campagne de votation pour l’initiative mais surtout de représenter les intérêts des usagers dans les média, face aux autorités et aussi aux professionnels de la filière. Pro chanvre va créer ce lien indispensable entre le peuple, les militants, les entreprises, l’administration et les décideurs. Tous les lecteurs de Chanvre-Info qui souhaitent une réforme raisonnable de la politique du chanvre en Suisse et un marché sûr et équitable doivent devenir membre de Pro Chanvre (généreux donateur si vos moyens vous le permettent). Nous n’aurons jamais assez de masses pour partir à l’assaut du mur de la honte prohibitionniste.
 
Source : Chanvre-info
Qui est PRO CHANVRE ?
 
L’association PRO CHANVRE se compose de personnes majeures qui soutiennent la promotion globale du chanvre suisse en tant que matière première industrielle et de luxe. Dans nos rangs, on trouve des consommateurs, des idéologues et des sympathisants.
 
Pro chanvre est la plate-forme nationale pour tous les intérêts du chanvre et consommateurs de tous types. Notre objectif est que la plante de cannabis, dans sa totalité, devienne d’une importance raisonnable et opportune pour la société, la politique et l’économie.
 
Chez pro chanvre on peut devenir membre sympathisant pour la consommation du chanvre, aussi bien que pour l’utilisation de la corde de chanvre, finalement tout tourne autour de la même plante. PRO CHANVRE, c’est toi, elle et NOUS.
 
Que fait PRO CHANVRE ?
 
Pro chanvre représente les intérêts et les droits de ses membres par un travail politique et public. Entre autres nous communiquons activement avec les médias (des articles dans les journaux, des lettres de lecteurs, etc...) nous organisons des séances d’information et offrons sur le site Internet de larges informations.
 
Oui au chanvre comme produit dérivatif !
 
Dans le secteur du chanvre comme produit dérivatif, pro chanvre appuie la consommation du chanvre dans la mesure d’une législation raisonnable et contrôlée du marché pour des citoyens adultes. La culture, le commerce et la consommation doivent être ancrés juridiquement. Il est clair, que le cannabis n’a rien à faire dans les préaux d’école et doit être par conséquent interdit au-dessous de 18 ans. Pro chanvre a le devoir d’informer justement entre diabolisation et minimisation.
 
Oui au chanvre comme médecine naturelle !
 
En dehors de consommation et d’industrialisation, le chanvre offre aussi un énorme potentiel médical. Ainsi, des produits à base de cannabis représente une alternative favorable à des médicaments conventionnels, par exemple lors des troubles du sommeil, multi scléroses, rhumatismes ou problèmes de peau. Malgré une efficacité reconnue dans le traitement de certaines maladies graves, les patients n’ont toujours pas accès au chanvre, et ceci à cause de la politique répressive actuelle. L’un des chapitres les plus douloureux de l’échec de a répression.
 
Oui au chanvre comme matière première universelle !
 
PRO CHANVRE s’engage dans le secteur du chanvre comme matière première universelle, afin de promouvoir la culture et l’utilisation écologique de cette plante aux multiples pouvoirs. L’humanité doit savoir que par exemple avec le diesel au chanvre, on peut actionner écologiquement voitures et machines. Et elle est en droit de savoir, pourquoi cela n’est pas les cas aujourd’hui.
 
L’initiative du chanvre
 
Le 13 janvier 2006 les signatures récoltées, ont été déposées à la chancellerie fédérale. Entre temps la réalisation de l’initiative "Pour une politique raisonnable en matière de chanvre protégeant efficacement la jeunesse" a été confirmée. PRO CHANVRE soutient cette initiative du peuple car ses objectifs sont les mêmes. Nous nous allions avec beaucoup d’autres organisations pour que lors des votations dans 2-4 ans, l’initiative pour le chanvre passe.
 
L’initiative du peuple apporte :
 
Un marché du cannabis réglementé et contrôlé.
Une protection de la jeunesse effective et crédible.
Un accès légal au chanvre comme traitement
Un gain nouveau pour les impôts et des postes de travail
Une impulsion importante pour l’utilisation universelle du chanvre comme matière première
 
Après l’adoption de l’initiative, PRO CHANVRE portera une attention spéciale et soutiendra pleinement le chanvre à travers les devoirs classiques d’une association de consommateurs. Et soutiendra les droits des consommateurs et des travailleurs. PRO CHANVRE s’engage à contrôler, la stabilité des prix, les qualités certifiées, et des postes de travail sûrs.
 
Que puis-je faire ?
 
Tu peux soutenir le mouvement en devenant membre de pro chanvre ou anonymement en visant une somme d’un montant arbitraire.
 
Une affiliation coûte 52 Frs par année ou 1 fr. par semaine. Considère que devenir membre ne te définit pas comme un drogué mais comme un sympathisant du chanvre. Toutes les données sont traitées confidentiellement. Elles sont pour l’utilisation interne et ne sont pas transmises à des tiers.
 
Naturellement, nous sommes reconnaissants envers les personnes qui s’engageront activement pour organiser des forums, stands, conférences, travaux de bureau.
 
Pour plus d’informations visitez notre site : Pro Chanvre
 
Pour devenir membre tu peux t’annoncer sur notre site www.prochanvre.ch et remplir le formulaire prévu.
 
Les cotisations pour les membres sont les suivantes :
Étudiants, AVS, AI, etc. 26 fr.
Autres 52 fr.
Couples, concubins 78 fr.
Partenaires 365 fr.
 
Un grand merci au nom du chanvre pour ton attention et ton soutien !
 

 
Copie du premier document de Pro Chanvre et fichier PDF imprimable
 
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Evènements, manifestations chanvrières !
Par Invité,
Cannatrade.ch, Cannaparty, Music4hemp, Pro chanvre :
Tous à Berne du 24 au 26 mars 2006 !
 
Source : Chanvre-info
 
CannaTrade.ch c'est le nom de la foire international du chanvre en Suisse.
 
Ce qui était au départ un salon modeste dédié au chanvre est désormais une manifestation réputée dans le monde entier fédérant tout le secteur.
Cette année encore, les visiteurs, les professionnels, les associations, les animations viendront de tous les cantons et d’une vingtaine de pays voisins ou lointains. Vous pouvez consulter le programme et les dernières infos sur le site CannaTrade.ch
 
 
La Cannatrade 06 sera l’occasion de présenter au public le CD 101 % THC Music4hemp, une compilation de 22 artiste suisses, dont les Moonraisers, Paulo Hofer, Matterhorn Project... qui ont offert un titre pour soutenir notre mouvement. Les gains du projet music4hemp seront complètement versés en faveur de l’initiative « Pour une politique raisonnable en matière de chanvre protégeant efficacement la jeunesse ». Vous pourrez acheter cet album sur le stand Music4hemp, dans les magasins de la CSC ou sur le site internet du projet où vous trouverez également la liste complète des artistes et les évènements pour le lancement.
 
 
Le vernissage de Music4hemp se fera à l’occasion de la 4ème Cannaparty qui se tiendra dans la soirée du 25 mars 06 à la Bea Expo, vieille halle de curling no 150 directement vis-à-vis de la foire Cannatrade.ch ! Plus de 40 musiciens dont Swiss Reggae Unity featuring : Moonraisers (NE), Feedback (GE), Herbalists (GE), Shabani & The Burnin’Birds (BS) et artistes de la compilation music4hemp 101% THC : Matterhorn Project, Michael Doum Doum Dread Lama , Greis hip hop / BE, Sous la surface hip hop / NE, Span rock / BE, Dj Baser (Smoove), Dj Soulsource, Dj Scott, seront sur scène et mettront le feu à la salle ! L’affiche complète et les infos sur le site Cannaparty
 
Toujours en lien avec l’initiative, vous pourrez profiter de la Cannatrade pour adhérer à Pro chanvre, une association citoyenne d’usagers de chanvre global fondée récemment pour soutenir la campagne de votation et plus généralement pour promouvoir toutes les utilisations de la plante. Prochanvre occupera un des stands de l’îlot central avec la CSC, le comité pour l’initiative et music4hemp. Pour espérer convaincre l’opinion et remporter le vote, nous avons besoins de militants, d’actions de soutien et de financement.
 
Une visite à Berne s’impose donc pour le plaisir et pour la raison.
 
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Ne pas résumer le jeune à ses joints
Par Invité,
Procureur du Roi à Nivelles, section Jeunesse, Eric Janssens commence toujours par rappeler la loi aux jeunes qui arrivent dans son bureau.
«Le cannabis est totalement interdit pour les mineurs.»
Mais il ne faut ni diaboliser ni dramatiser le problème.
 
Source : La Libre Belgique
ENTRETIEN
 
Comment la justice réagit-elle face aux mineurs qui consomment du cannabis? Substitut à la section Jeunesse du parquet de Nivelles, Eric Janssens reçoit régulièrement des jeunes fumeurs de joints dans son bureau. «Comme procureur du Roi, je dois appliquer strictement la loi. Dans le contexte légal actuel, les magistrats ont un repère clair: le cannabis est une substance totalement interdite pour les mineurs d'âge. En cas de transgression, je dois agir.»
 
Comment ?
 
Il faut d'abord redire la règle au jeune. On a tout un travail à faire par rapport à l'interdit légal. On doit lui rappeler qu'on est dans une société démocratique qui fonctionne sur des lois qui ne se négocient pas. A un moment donné, on a mis un interdit sur le cannabis. C'est comme ça. Il s'impose à tout le monde. Mais il est aussi très clair qu'on ne va pas aborder le jeune uniquement par son aspect de consommation. C'est en tenant compte de sa personnalité et de son milieu que le magistrat peut prendre des mesures éducatives adéquates. Mais on va lui dire très clairement: quand tu franchis ce feu rouge, tu te mets hors-la-loi et tu vas devoir rendre des comptes.
 
Un ado sur deux a déjà fumé un joint. Dans leur esprit, la loi est-elle vraiment claire ?
 
Non, bien sûr! On entretient une énorme confusion. Il est clair que les messages véhiculés au sein de l'opinion publique sont pour le moins embrouillés. Les médias et les politiques ont une énorme responsabilité à ce niveau-là.
 
Le «feu rouge» semble décalé par rapport à la réalité. Faut-il le maintenir ?
 
C'est au législateur à le dire. Moi, comme magistrat, j'applique la loi. Mais il ne faut pas se leurrer: dans la mentalité populaire, c'est permis. Pour un jeune, il faut beaucoup de courage et de personnalité pour refuser le premier joint, comme le premier verre ou la première cigarette. Cela fait partie des comportements adolescents tout à fait normaux. Est-ce parce que les jeunes flirtent avec cette limite qu'il faut la déplacer? Je ne pense pas, parce qu'ils risquent de faire leurs griffes sur autre chose, des réalités beaucoup plus dures.
 
Le cannabis se trouve partout, à portée de main...
 
C'est une réalité qu'on ne peut pas nier, mais il ne faut ni la diaboliser ni la banaliser. Il y a plusieurs façons de gérer le problème. La grosse majorité des cas peuvent être traités en partenariat avec les familles: l'approche des magistrats de la jeunesse doit d'abord être le soutien parental. Le premier réflexe, au parquet de Nivelles, c'est d'envoyer un courrier au garçon ou à la fille et à ses parents et de les rendre acteurs de leur histoire. On leur rappelle l'interdit, on leur demande d'entreprendre des démarches pour arrêter. De notre côté, on procède à des contrôles urinaires ou sanguins. L'optique, c'est de replacer cette consommation dans un contexte plus général d'éducation et de chercher le bon levier d'intervention.
 
Il y a chaque fois une réaction ?
 
Oui. Une activité liée à un stupéfiant (détention, consommation, vente) va nous mobiliser. On va demander des comptes et ne pas lâcher le morceau! Ici, à la section Jeunesse du parquet de Nivelles, on essaie d'avoir un droit de suite. Sans aucune volonté répressive ou d'intrusion dans la vie privée. Mais on veut des réponses. Plus de 90pc des dossiers sont traités uniquement à notre niveau et beaucoup sont classés, mais après un suivi où on a mis chacun devant ses responsabilités: le jeune lui-même, les parents, l'école, le quartier... On remobilise tous ces acteurs. On se tourne plus rarement vers des réponses plus judiciaires.
 
Quand?
 
Prendre soi-même du cannabis est une démarche. En fourguer à d'autres, c'est beaucoup plus grave. Pour la réaction judiciaire, c'est important de savoir quand le jeune passe ce seuil. En soi, fumer un joint est quasi anodin. Mais le cannabis peut prendre toute la place. Le critère d'une action plus décidée, c'est s'il devient le centre de gravité dans la vie du jeune. C'est d'ailleurs vrai pour toutes les formes d'assuétudes: les jeux vidéo, le jeu, Internet, un gourou...
 
Quel message adressez-vous aux politiques ?
 
Le même qu'aux médias: avant d'ouvrir le débat, il faut repréciser le cadre actuel d'interdiction totale pour les mineurs; qu'il y a quelques aménagements pour les majeurs mais que ça reste un stupéfiant. Comme ça, c'est clair. Ensuite on peut discuter... Mais lancer de manière tonitruante la fausse impression que les barrières tombent du jour au lendemain, c'est un mauvais message. Il faut expliquer que c'est long et compliqué de changer une loi. Il ne faut pas rêver: la Belgique fera difficilement cavalier seul dans des problématiques qui sont mondiales. Mais je n'ai aucun tabou. Pour moi, la problématique du cannabis devrait être englobée dans une politique beaucoup plus générale de la gestion des risques liés aux produits toxiques qui doit regrouper le tabac, l'alcool, le cannabis.
 
Et prévoir un sort particulier pour les produits qui ont une dangerosité extrême, comme l'Ecstasy. Les enjeux sont encore plus dramatiques parce qu'on ne sait pas ce qu'il y a dans ces drogues de synthèse. Et là je ne vois pas de message construit au niveau politique.
 
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Dépénaliser la détention de cannabis
Par Invité,
Le PS propose qu'il n'y ait plus d'infraction si l'usager d'au moins 16 ans ne détient pas plus de 5 grammes.
Cette décriminalisation ne pourra s'appliquer qu'après 18 mois de campagne sur la nocivité du cannabis.
Débat intense en prévision...
 
Source : lalibre.be
Certains chiffres sont inquiétants, voire affolants. Une étude menée en 2005 fait ainsi apparaître que 11pc des jeunes âgés de 14 ans ont consommé au moins une fois du cannabis. A 15 ans, 20pc des ados ont déjà fumé un joint. Et ce pourcentage s'accroît avec l'âge: 31pc à 16 ans; 40pc à 17 ans.
 
«La drogue est un problème de société majeur. Il règne pourtant une certaine hypocrisie sur ce sujet et les effets désastreux provoqués surtout chez les jeunes et leurs familles», assène le président du PS, Elio Di Rupo. «Les politiques hésitent trop souvent à se saisir du problème. Mais c'est totalement irresponsable d'ignorer les difficultés provoquées par ce fléau.»
 
Le PS a donc décidé de prendre le problème à bras-le-corps, «sans tabou ni a priori». Au terme d'un important travail de réflexion (dont deux colloques où des médecins, des thérapeutes, des assistants sociaux, des associations, des policiers, des magistrats... ont été entendus), le Parti socialiste a élaboré un plan d'action «global et cohérent» visant à lutter contre la drogue.
 
Prévention massive
 
Premier axe: des campagnes massives et récurrentes de santé publique, à élaborer par la future Cellule générale de politique en matière de drogues (promise par l'accord gouvernemental). «Chacun doit être objectivement informé des risques encourus par la consommation de drogues». Cible particulière: les écoles, où la prévention des assuétudes doit être substantiellement améliorée.
 
Il s'agirait aussi de créer un Fonds de lutte contre les assuétudes, qui serait financé par le produit des saisies et confiscations liées aux trafics de stupéfiants (argent, immeubles, véhicules...). Entre 5 et 7 millions d'euros pourraient ainsi être dégagés pour financer des messages d'information de santé publique et l'offre de traitement aux toxicomanes (qui est à améliorer).
 
Le PS souhaite encore la création d'un service téléphonique «SOS drogues» accessible 24 heures sur 24. S'agissant de santé publique, le PS demande une clarification du cadre législatif relatif aux expériences de réduction des risques; il s'agit de permettre la mise en oeuvre, en toute légalité, de projets comme les salles d'accueil pour l'injection d'héroïne (projet liégeois).
 
Viser les trafiquants
 
Au rayon répression, la lutte contre les trafiquants doit être érigée en priorité de politique criminelle; les moyens des polices et des parquets doivent être renforcés et se focaliser sur le trafic, insiste le PS.
 
A l'inverse, «les personnes détenant du cannabis pour leur usage personnel ne peuvent être criminalisées», estime le Parti socialiste. Actuellement, une circulaire des procureurs généraux demande aux parquets d'appliquer la priorité des poursuites la plus faible (bref, de ne pas poursuivre) aux consommateurs de plus de 18 ans interpellés avec maximum trois grammes de cannabis. Une dépénalisation de fait pour les adultes, pourvu que leur consommation ne soit pas problématique et ne se fasse pas en présence de moins de 18 ans. Une loi votée il y a deux ans prévoyait déjà ce dispositif; mais elle avait été recalée par la Cour d'arbitrage qui estimait - à juste titre - que les critères prévus (nuisance sociale, petites quantités...) étaient trop flous et pas assez objectifs.
 
Plus loin
 
Le PS veut aller plus loin en instaurant une dépénalisation en droit. Une proposition de loi déposée lundi à la Chambre stipule ainsi qu'il y a présomption irréfragable de détention à usage personnel - et donc pas d'infraction - lorsque la quantité est inférieure ou égale à 5 grammes de cannabis ou à un plant femelle. Cette «décriminalisation» prônée par les socialistes serait déjà applicable aux mineurs de plus de 16 ans - l'actuelle dépénalisation de fait est réservée aux plus de 18 ans.
 
«On ne prétend pas détenir la vérité», insiste Elio Di Rupo. «Nos propositions visent à forcer un débat qu'on voudrait intense». A entendre les premières réactions (lire ci-dessous), ce souhait-là, au moins, est déjà exaucé.
 
© La Libre Belgique 2006
 
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Décriminalisation du chanvre - L'initiative populaire a abouti
Par Invité,
Les Suisses voteront sur la décriminalisation du chanvre. L'initiative populaire intitulée "Pour une politique raisonnable en matière de chanvre protégeant efficacement la jeunesse" a formellement abouti, a indiqué mardi la Chancellerie fédérale.
 
Source : CIRC - Revue de presse
Après vérification, elle a validé 105 994 des 106 314 signatures déposées le 13 janvier dernier par le comité "Protéger la jeunesse contre la narco-criminalité". Le texte prévoit la dépénalisation de la consommation, de la possession et de l'acquisition pour son propre usage de "chanvre psycho-actif". La culture de cannabis pour sa propre consommation devrait aussi être autorisée. L'initiative a été lancée après que le Conseil national, emmené par l'UDC, le PDC, le PEV, le PLS et une partie du PRD, a enterré en juin 2004 la révision de la loi sur les stupéfiants. Le projet, approuvé par le Conseil des Etats habituellement plus conservateur, prévoyait notamment la dépénalisation de la consommation de cannabis.
 
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Bienne : Les autorités prônent le pragmatisme
Par Invité,
Chanvre : La politique de la Ville en question...
 
Par le biais d’une motion, la conseillère de ville Liliane Lanève-Gujer (Les Verts) de se montrer « plus ouverte et plus pragmatique » face aux consommateurs de haschisch.
 
Source : Chanvre-info
La motion de Liliane Lanève-Gujer fait suite à la décision du Conseil national, prise en juin 2004, de ne pas entrer en matière sur le projet de révision de la Loi sur les stupéfiants. L’écologiste réagit également à la fermeture de plusieurs magasins de chanvre biennois sur décision préfectorale. Si la motionnaire constate une augmentation générale de la consommation de cannabis, elle estime que « les conséquences de ce phénomène ne sont pas supérieures à l’absorption de drogues légales, même si la consommation de cannabis entraînerait un risque sérieux, notamment pour la jeunesse ». Selon Liliane Lanève-Gujer, l’expérience faite dans d’autres villes aurait démontré que la fermeture de magasins de chanvre incite les vendeurs à agir dans la clandestinité, sans que cela génère une diminution de la consommation par les jeunes : « Par contre, le risque de voir le commerce de chanvre se confondre avec celui de drogues plus dangereuses est réel, en particulier dans la rue. »
 
Liliane Lanève-Gujer propose au Conseil municipal d’agir de manière concrète, afin que Bienne ne devienne pas « une plaque tournante du trafic de cannabis ». Dans sa réponse à la motionnaire, l’exécutif constate que, sur le plan fédéral, la situation juridique ne donne pas satisfaction en raison du fossé régnant entre le cadre légal et son application : « Ce cadre est contraignant aux échelons cantonal et communal. Reste que certaines autorités (dont la Ville de Bienne) ont pris position publiquement en regrettant l’échec de la révision de la loi et en affirmant vouloir donner la priorité à la prévention sur la répression ». Le Municipal admet toutefois que « cette politique déclamatoire reste sans effet concret. A Bienne, la question de la consommation de cannabis est traitée de manière très pragmatique. Toutefois, ce sont des organes relevant des autorités cantonales qui s’en chargent. La police municipale est aussi impliquée ». De l’avis de la directrice de l’antenne régionale du Réseau Contact, Christine Meier, il serait souhaitable que la Ville tolère des points de vente connus des autorités et de la police, afin de pouvoir mieux contrôler le marché et faire davantage de prévention, notamment auprès des jeunes.
 
L’exécutif se dit « prêt à répondre à toute initiative venant des milieux compétents pour une systématisation de l’information, par exemple en vue d’une campagne de sensibilisation ». Il recommande au Conseil de ville de transformer la motion en postulat et de le rayer du rôle comme étant réalisé.
 
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