Le sénateur américain Bernie Sanders souhaite réformer la police et, pour lui, la légalisation du cannabis fait partie du processus
Bernie Sanders, sénateur démocrate et ancien candidat à la présidentielle américaine. [Bernie Sanders Presidential Campaign / AFP]
«Il nous faut mettre un terme aux arrestations et à l’emprisonnement des citoyens, principalement issus des minorités, pour usage de marijuana», a martelé mercredi, lors d'un discours au Sénat, l’ancien candidat à la nomination démocrate pour la présidentielle américaine.
La légalisation du cannabis, l’une de ses promesses de campagne, pourrait mettre fin aux interactions inutiles avec les forces de l'ordre, a avancé l'homme de 78 ans.
Pour lui, il n’est absolument pas logique que le cannabis soit mis sur le même pied que d'autres drogues «tueuses» comme l’héroïne, alors que personne n'a jamais succombé d'une overdose de cannabis.
Durant son discours, Bernie Sanders a également demandé la fin de l’immunité pour les forces de l’ordre et la mise en place d’une police non armée.
Aux États-Unis, le secteur de la marijuana a connu une forte reprise le mois passé. Y prédominent des exploitants présents dans plusieurs États américains (les «EPPE»), c’est-à-dire des entreprises intégrées verticalement qui cultivent la marijuana, possèdent des dispensaires et assurent la vente au détail dans plusieurs États américains.
Si l’on en juge par le FNB Horizons Indice marijuana États-Unis («HMUS»), le seul ETF sur indice au monde exclusivement ciblé sur l’industrie américaine de la marijuana, le secteur a progressé de plus de 40% pour la période de 30 jours jusqu’au 22 mai 2020. En revanche, le FNB Horizons Indice marijuana sciences de la vie («HMMJ»), plus prisé des investisseurs, a stagné sur la même période. Pourquoi une telle disparité? Pour commencer, malgré l’absence de légalisation au niveau fédéral américain, Arcview Market Research et BDS Analytics prévoient que les États-Unis deviendront le plus gros marché du cannabis au monde d’ici 2024.
Toujours selon ces deux sociétés, les ventes de cannabis sur le marché américain ont atteint près de 12,2 milliards de dollars US en 2019, soit environ dix fois plus que celles réalisées au Canada. À ce chiffre devraient s’ajouter cette année des rentrées annuelles de l’ordre de 700 millions de dollars, générées par les derniers grands arrivants sur le marché du cannabis récréatif, comme l’Illinois et le Michigan. Ces États se joignent aux autres grands marchés tels que la Californie, le Colorado, le Nevada et le Washington, qui forment les principaux pôles de ventes de cannabis récréatif.
Selon Arcview Market Research et BDS Analytics, les plus grands EPPE cotés en bourse voient tous leurs chiffres d’affaires augmenter de plus de 10 % par trimestre.
Malgré cette croissance exponentielle, ces actions continuent de s’échanger avec une décote en termes relatifs par rapport aux nombreux producteurs autorisés (les «PA»), ou aux sociétés canadiennes ou d’autres pays où la production de cannabis est légale sur le plan fédéral. Cette situation s’explique tout simplement par le fait que le statut juridique de ces entreprises reste contesté du fait de l’absence de légalisation au niveau fédéral et que l’accès au financement à grande échelle, tant par l’emprunt que par les capitaux propres, est difficile dans ce contexte.
Dans certains cas, ces contraintes limitent le potentiel d’expansion de ces sociétés, qui finissent par stagner.
Toutefois, la crise du COVID-19 met peut-être en évidence que le secteur américain du cannabis n’a pas besoin d’une légalisation au niveau fédéral pour prospérer. De fait, bon nombre des principaux titres constituant le HMUS ont affiché une croissance de leur chiffre d’affaires, ce qui semble attirer les investisseurs.
Le graphique ci-dessous, tiré du Marijuana Business Daily, indique que dans les États américains dont les ventes de cannabis ne dépendent pas du tourisme, les ventes ont continué de grimper pendant que les restrictions liées au COVID-19 avaient cours. À noter que les destinations touristiques telles que le Nevada (Las Vegas) et le Colorado constituent un indicateur très étudié par les fournisseurs de données sur les ventes de cannabis. Toutefois, il serait prématuré d’affirmer que le commerce du cannabis est «imperméable à la récession». L’augmentation des ventes dans ce secteur dans un contexte où la plupart des ventes au détail ont fléchi a beaucoup surpris.
Ventes de cannabis destiné aux adultes par mois et par marché en 2020
Source : Marijuana Business Daily, 5 mai 2020.
En avril, les valorisations des EPPE américains se sont envolées, et les plus grands d’entre eux, tels que Curaleaf, Cresco, Harvest Health et Trulieve, ont été nombreux à générer des rendements de plus de 10%. Quand l’on observe le chiffre d’affaires annuel d’une société comme Curaleaf au Massachusetts, par exemple, on constate qu’il a presque triplé en un an, passant de 77,1 millions de dollars US en mars 2019 à 221 millions de dollars US pour la même période. Ces chiffres dépassent ceux de plusieurs PA canadiens de plus grande taille.
À titre de comparaison, le chiffre d’affaires annuel du Canadien Canopy Growth (Ontario), s’élevait à 226 millions de dollars canadiens. Selon Bloomberg, la capitalisation boursière de Curaleaf avoisinait les 3,2 milliards de dollars US le 13 mai 2020 (celle d’US Canopy étant de 5 milliards de dollars US).
Source : Bloomberg, 22 mai 2020. * C’est-à-dire le 17 avril 2019
Les taux de rendement indiqués dans le tableau correspondent à des rendements globaux composés annuels historiques, qui tiennent compte des changements de valeur unitaire et du réinvestissement de l’ensemble des dividendes ou des distributions. Ils n’intègrent pas les frais qui auraient réduit les rendements, tels que les frais d’acquisition, de rachat ou de distribution, les frais optionnels, ni les impôts à payer par tout porteur de titres. Ils ne sont pas destinés à refléter les rendements ultérieurs et ne sont pas non plus garantis: leurs valeurs fluctuent souvent et les rendements passés peuvent ne pas se répéter.
L’élan est-il tenable?
Si l’on compare le chiffre d’affaires généré par les EPPE à celui des PA, on dirait qu’il y a un écart.
Malgré leur présence internationale, les PA canadiens tirent leur principale source de revenus du marché canadien. La construction d’un réseau de vente au détail au Canada a été difficile; en effet, le plus grand marché du pays, la province de l’Ontario, a mis du temps pour déployer des points de vente indépendants tels que des commerces non tenus par les producteurs. Non seulement ceci a engendré des problèmes d’offre et de demande, mais qui plus est, ceci a tout simplement empêché les PA canadiens de faire leur entrée sur le marché du détail canadien comme beaucoup l’avaient prévu à l’aube de la légalisation en octobre 2018.
Par contre, les PA canadiens ont réussi à faire leur entrée sur les grands marchés boursiers tels que la Bourse de Toronto, la Bourse de New York et le NASDAQ. Et ceci leur a permis par défaut d’être bien plus accessibles aux investisseurs en Amérique du Nord, en particulier, par l’intermédiaire des courtiers en ligne. Les EPPE américains, bien qu’établis aux États-Unis, sont principalement cotés sur les bourses canadiennes telles que la Bourse des valeurs canadiennes et la Bourse NEO, auxquelles les investisseurs américains ont plus difficilement accès même si certains d’entre eux négocient ces valeurs sur le marché de gré à gré (marché OTC).
Il se pourrait que l’envolée récente soit surtout due aux investisseurs individuels canadiens et aux investisseurs du marché OTC qui injectent de nouveaux capitaux dans le secteur américain du marché mondial du cannabis. Certaines ouvertures pourraient aussi voir le jour si l’on mise sur le potentiel que ces valeurs réaliseraient en élargissant leur communauté d’investisseurs au cours des 12 à 18 mois à venir.
Entretemps, le HMUS est le seul ETF qui s’intéresse à ce secteur et offre des placements diversifiés dans toutes ces valeurs. Comme partout, le secteur américain fera des gagnants et des perdants, mais au fur et à mesure que le HMUS poursuivra sa croissance globale, il aura le potentiel de retirer une croissance significative de ce développement.
Source : Bloomberg, 22 mai 2020 * C’est-à-dire le 17 avril 2019
Informations et contact
Pour toute information sur les stratégies citées : info@horizonsetfs.com
Le représentant en Suisse est Oligo Swiss Fund Services SA
La Thaïlande a une longue et solide histoire avec le cannabis, de la médecine traditionnelle aux marchés noirs de grande qualité.
La marijuana était légale jusque dans les années 1930 et largement utilisée dans la médecine traditionnelle thaïlandaise.
Malheureusement, en raison de la pression internationale, la Thaïlande a entamé un processus d'interdiction des drogues et a introduit certaines de ses premières lois anti-drogue.
Aujourd'hui, près de 90 ans plus tard, le cannabis est à nouveau légale en Thaïlande, mais uniquement à des fins médicales.
En 2019, la loi thaïlandaise sur les stupéfiants a été modifiée pour permettre l'utilisation du cannabis à des fins médicales et de recherche.
Cette étape a fait de la Thaïlande l'acteur clé de la région, en ce qui concerne la marijuana, alors que d'autres pays voisins ont commencé à légiférer.
Dans cet article, nous traiterons de la légalisation de la marijuana en Thaïlande, des lois et des directives à partir de 2020.
Légalisation de la marijuana en Thaïlande
Les lois sur le cannabis évoluent dans le monde entier, de plus en plus de pays légalisant l'herbe.
La Thaïlande, pays traditionnellement lié au cannabis, a décidé de suivre le mouvement et de rendre la marijuana à nouveau légale.
Malgré le lien profond qui unit la médecine traditionnelle thaïlandaise au cannabis, le gouvernement vient de reconnaître les bienfaits médicaux de la mauvaise herbe.
Ils ont ainsi légalisé l'usage médical de la marijuana, permettant aux citoyens de demander des traitements au cannabis.
En outre, ils ont également autorisé l'utilisation du cannabis à des fins de recherche, ainsi que la culture et la transformation de la plante.
Malheureusement, l'industrie du cannabis en Thaïlande ne dispose toujours pas de spécifications réglementaires, bien que beaucoup soient en cours de définition au moment où nous écrivons cet article.
La marijuana est-elle vraiment légale en Thaïlande ?
Bien que la légalisation ait stimulé l'utilisation récréative du cannabis, cette utilisation est considérée comme illégale.
La possession et l'utilisation de l'herbe ne sont autorisées que si vous disposez de la licence appropriée ou d'une ordonnance médicale.
Pour l'instant, seuls quelques secteurs gouvernementaux ont accès à la plante, ainsi que des patients, des agriculteurs et d'autres personnes ayant obtenu une autorisation officielle.
L'utilisation à des fins récréatives et la possession sans licence peuvent entraîner une peine d'emprisonnement et d'autres sanctions sévères.
Depuis que le cannabis est devenu légal pour un usage médical, le nombre d'utilisateurs illégaux à des fins récréatives a grimpé en flèche, en raison de l'accès plus facile à la plante.
"Les produits médicinaux à base de cannabis, bien qu'ils ne soient officiellement disponibles que sous forme de brevets prescrits, sont devenus facilement accessibles à tous, y compris aux adolescents", a noté Jony Hardy de MedSignals.
L'offre et la demande de cannabis en Thaïlande
Si nous négligeons l'usage récréatif et que nous nous concentrons uniquement sur les aspects médicaux, les choses ne sont pas aussi brillantes qu'elles le paraissent.
Trois mois seulement avant que le cannabis ne devienne officiellement légal, plus de 30 000 personnes ont demandé une thérapie au cannabis.
Et plus d'un million de patients présentent les affections les plus graves, mais traitables.
Malheureusement, le manque de spécifications réglementaires a conduit à une mauvaise formation des infrastructures d'approvisionnement appropriées, et avec une forte demande, la Thaïlande est confrontée à une pénurie de cannabis.
Seuls 18 permis de culture ont été délivrés jusqu'en février 2020, en raison des réglementations quelque peu sévères du gouvernement.
Cependant, le gouvernement thaïlandais a déjà rédigé des amendements aux lois et règlements actuels, tentant de promouvoir la marijuana comme culture économique.
Ces amendements comportent deux points principaux, le premier permettant aux patients disposant d'un certificat pour usage médical de cultiver eux-mêmes leur cannabis médical à domicile.
Cela aiderait également le gouvernement à lutter contre les problèmes d'approvisionnement en permettant aux citoyens thaïlandais de cultiver jusqu'à 6 plans par ménage.
Cependant, chaque producteur devra s'enregistrer et obtenir un permis du gouvernement et ne cultiver que des souches approuvées par le gouvernement.
L'autre point clé serait de permettre aux agriculteurs de cultiver la marijuana comme matière première pour le cannabis médical dans le cadre d'un système d'agriculture contractuelle strictement contrôlé.
Chaque agriculteur demandant un permis devrait fournir un contrat signé avec l'hôpital ou un médecin agréé auquel il vendrait ses produits.
Le gouvernement rachèterait également leur récolte, au prix actuel estimé de 1 000 dollars (environs 889 euros) la livre (1 livre = 453 grammes), soit 2 200 dollars le kilo.
La culture domestique résoudrait efficacement le problème de l'approvisionnement, faisant de la Thaïlande le plus grand fabricant de marijuana à usage médical en Asie du Sud-Est.
Grâce à la forte demande de cannabis dans la médecine traditionnelle thaïlandaise et le tourisme médical et de bien-être, les revenus du marché pharmaceutique généreraient 311 millions de dollars supplémentaires.
Importation, exportation de cannabis et tourisme
La Thaïlande est le troisième pays le plus visité au monde en ce qui concerne le tourisme médical et de bien-être.
Et avec la légalisation nouvellement instaurée du cannabis médical, la volonté de promouvoir le tourisme du cannabis médical est devenue évidente.
Cela pourrait être la principale cause de modifications des lois et des règlements qui assouplissent les règles et permettent la croissance.
Cependant, les opportunités commerciales les plus immédiates du pays se trouvent dans le tourisme de bien-être.
La légalisation permettrait aux centres de bien-être en Thaïlande de cultiver et de traiter le cannabis, et d'offrir des traitements cosmétiques et de bien-être à base de cannabinol, ce qui encouragerait davantage les investissements nationaux et étrangers.
Pour l'instant, le gouvernement thaïlandais est prudent lorsqu'il délivre des licences et des permis au secteur privé, en s'assurant qu'ils profitent au public thaïlandais.
En d'autres termes, le secteur privé doit être de nationalité thaïlandaise et avoir un lieu de résidence en Thaïlande, s'il s'agit d'une personne.
S'il s'agit d'une personne morale, elle doit être enregistrée en Thaïlande, les deux tiers de ses directeurs, partenaires et actionnaires étant des ressortissants thaïlandais.
L'importation et l'exportation de produits à base de cannabis ne sont actuellement pas autorisées, à quelques exceptions près.
Les cultivateurs agréés par le gouvernement peuvent importer des graines de cannabis des Pays-Bas, et les touristes peuvent importer leur propre réserve de cannabis à des fins médicales.
Les touristes suivant une thérapie au cannabis doivent demander une autorisation d'importation, en fournissant leur prescription médicale.
La Thaïlande n'exporte pas de produits liés à l'herbe ou au cannabis à l'heure actuelle, en raison de la pénurie actuelle de l'offre.
Cependant, plusieurs pays de la région ont exprimé leur intérêt pour le cannabis médial de haute qualité, une fois que la Thaïlande aura commencé à exporter ses produits de cannabis.
Légalisation de la marijuana : conclusion
L'industrie du cannabis, le marché, le tourisme et l'économie en général de la Thaïlande sont promis à un bel avenir.
Cependant, les choses avancent à un rythme plus lent, grâce au processus péniblement lent de changement des lois, règles et règlements concernant le cannabis.
Pour l'instant, l'usage médical est légal, à condition qu'un médecin agréé par le gouvernement le prescrive.
Au moment de la rédaction du présent rapport, l'utilisation à des fins récréatives est toujours illégale en Thaïlande, sans que les autorités ne donnent d'indications claires quant à son réexamen.
Mais si nous regardons le monde, l'utilisation légale à des fins récréatives de marijuana en Thaïlande n'est pas une question de "si", mais de "quand".
https://www.lapresse.ca/actualites/national/2020-06-11/profits-de-26-millions-a-la-sqdc
Profits de 26 millions à la SQDC
PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE
Une succursale de la SQDC
Malgré une année marquée par les pénuries de marijuana et les débuts de la crise de la COVID-19, la Société québécoise du cannabis (SQDC) a réalisé un bénéfice de 26,3 millions pour sa première année complète d’exploitation. La société d’État s’attend à atteindre le demi-milliard de ventes l’année prochaine.
Publié le 11 juin 2020 à 6h00
TRISTAN PÉLOQUIN LA PRESSE
Premier profit
Lancée avec la légalisation en octobre 2018 avec seulement 12 succursales, la nouvelle société d’État avait conclu ses six premiers mois d’existence avec un déficit de 4,9 millions l’année dernière. Son nouveau bilan annuel, déposé mardi au ministre des Finances, rapporte des ventes de 311,6 millions pour l’exercice qui s’est terminé le 28 mars 2020. Redistribué en partie pour la prévention et la recherche sur le cannabis, le profit de 26,3 millions est 30 % supérieur aux prévisions annoncées l’année dernière par son PDG, Jean-François Bergeron.
Michael Armstrong, professeur de gestion à l’Université Brock de St. Catharines, qui suit de près l’évolution du marché pancanadien depuis la légalisation, se dit « impressionné » que la société d’État québécois réussisse à dégager un tel profit, alors que son prix moyen de 7,64 $ le gramme « est le plus bas au Canada ». « C’est en partie dû à l’efficacité de sa chaîne d’approvisionnement, mais aussi dû au fait qu’elle n’a pas beaucoup de magasins par habitant, ce qui limite l’accès aux consommateurs », dit-il.
Baisses de prix
Le rapport annuel montre que la SQDC vend ses produits 29 % plus cher que ce qu’elle les paie. « C’est plus bas que les autres agences provinciales [de vente de cannabis] du pays, mais encore bien plus bas que la marge de profit de 102 % que se prend la Société des alcools du Québec (SAQ) », dit M. Armstrong. À titre de comparaison, la SAQ a vendu pour environ 3,3 milliards de produits alcoolisés en 2019, avec un bénéfice net de 1,1 milliard.
Contrairement à la SAQ, la filiale vouée à la vente de cannabis s’est donné pour mission de réduire ses prix afin d’étouffer le marché noir. Elle vend depuis un an des produits en format de 28 grammes, qui reviennent à 4,50 $ le gramme, et qui représentent 15 % des ventes totales. Par comparaison, le prix moyen des magasins privés de cannabis en Ontario est de 10,64 $ le gramme. « Il y a une pression à la baisse sur les prix, atteignant entre 15 % et 20 % pour l’ensemble des produits cette année, explique en entrevue le PDG de la SQDC, Jean-François Bergeron. Les producteurs n’ont pas beaucoup de leviers pour se différencier sur les tablettes. Ils n’ont pas le droit de faire de promotion ou de publicité de quelque façon que ce soit. Alors c’est vraiment le prix et la qualité de leurs produits qui leur permettent de se différencier. »
PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE
Jean-François Bergeron, PDG de la SQDC
Impact de la COVID-19
Restées ouvertes tout au long de la crise du coronavirus, les succursales de la SQDC ont constaté une hausse d’environ 10 % de leurs ventes en mars et en avril par rapport à l’année précédente, mais cette hausse n’apparaît que partiellement dans le bilan annuel, qui a pris fin le 28 mars. Jean-François Bergeron estime que la moitié de la hausse est liée à la COVID-19, le reste étant surtout attribuable à la croissance normale des ventes à mesure que le réseau se déploie, et à la fin de la pénurie de matière première qui a marqué les premiers mois du marché légal.
« On ne croit pas qu’il y a eu une consommation tellement plus importante avec le confinement, soutient M. Bergeron. Ce qu’on voit, ce sont de nouveaux visages. Les conseillers ont de la rétroaction des clients et on sait que ce sont beaucoup des gens qui s’approvisionnaient au marché noir et qui, pour toutes sortes de raisons, ont décidé d’essayer la SQDC plutôt que d’acheter à leurs revendeurs habituels pendant la crise. » La SQDC estime qu’elle a réussi à accaparer 30 % des ventes du marché noir, et dépasse présentement 40 %.
Déploiement ralenti
Avec 41 succursales ouvertes, la SQDC espère avoir un total de 70 points de vente en cours d’année. Jean-François Bergeron croit toutefois que le plan de déploiement, inévitablement, sera ralenti par les circonstances. « On repart les chantiers, mais il y a des villes où, même si on a signé des baux, le zonage n’est pas adapté. La machine administrative n’a pas nécessairement repris son erre d’aller », dit-il. Le PDG souligne que les nouveaux magasins sont parfois lents à démarrer, puisqu’aucune campagne de promotion n’est permise. « C’est seulement le bouche-à-oreille qui nous fait connaître, mais une fois que les gens viennent à la SQDC, ils voient les produits, et nous pensons qu’ils ne retournent pas sur le marché noir », affirme M. Bergeron.
yop/re
je poste dans la foulée un podcast sur le meme sujet
https://www.985fm.ca/nouvelles/economie/313618/la-societe-du-cannabis-vante-ses-succes-entre-autres-grace-a-son-nouveau-gros-vendeur
La Société du cannabis vante ses succès, entre autres, grâce à son nouveau «gros vendeur»
Par 98.5
11 JUIN 2020 08:21 | MODIFIÉ LE 11 JUIN 2020 15:22
La Société du cannabis versera un dividende de 26,3 millions $ à l'État québécois et estime avoir arraché 40 % au marché noir.
La SQDC, qui vient de déposer son rapport annuel, profite, entre autres, de la vente d'un nouveau produit gros format (une once) fort populaire auprès des consommateurs, selon le président et chef de la direction de la SQDC, Jean-François Bergeron, en entrevue avec Paul Arcand, jeudi matin.
https://www.985fm.ca/extraits-audios/opinions/313602/lheure-est-au-bilan-la-societe-quebecoise-du-cannabis-annonce-un-resultat-net-de-263-m-pour-2019-2020-entrevue-avec-jean-francois-bergeron-president-et-chef-de-la-direction-de-la-sqdc
12:33
L’heure est au bilan : la Société québécoise du cannabis annonce un résultat net de 26,3 M$ pour 2019-2020. Entrevue avec Jean-François Bergeron, président et chef de la direction de la SQDC.PUBLIÉ LE 11 JUIN 2020 / 07:44
https://www.985fm.ca/extraits-audios/opinions/313719/cest-lheure-du-bilan-pour-la-sqdc-resultat-net-de-26-millions-de
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Des cultivateurs de cannabis pourront postuler en juillet auprès du gouvernement néerlandais pour approvisionner légalement certains des célèbres coffee shops du pays, a annoncé ce mardi le ministère de la Santé.
Le gouvernement avait donné son feu vert en 2018 à une expérimentation à grande échelle, autorisant dix municipalités à cultiver légalement le cannabis. Le but de l'expérience est de mesurer les effets de la culture du cannabis sur la criminalité, la sécurité, les troubles à l'ordre public et la santé.
« Les producteurs candidats qui souhaitent participer à l'expérience sur le cannabis peuvent postuler à partir du 1er juillet 2020, et ce jusqu'au 28 », a déclaré le ministère de la Santé dans un communiqué.
Le gouvernement prévoit environ six mois pour sélectionner dix producteurs selon des critères précis: le projet d'un candidat doit notamment prévoir la production d'au minimum 6 500 kg de chanvre sec et un éventail de dix variétés différentes de chanvre ou de haschich.
Cinq plants de cannabis pour chaque citoyen
Selon ce plan du gouvernement, qui a reçu l'aval du Conseil d'État, les municipalités concernées vont superviser sur plusieurs années la culture de cannabis et sa distribution aux coffee shops, qui pourront le vendre aux clients.
Les Pays-Bas ont décriminalisé la vente de petites quantités de cannabis - moins de cinq grammes - en 1976 et la loi autorise chaque citoyen à cultiver légalement cinq plants de cannabis pour son usage personnel.
Mais la culture et la vente en gros de marijuana demeurent interdites, ce qui incite les centaines de propriétaires des coffee shops à s'approvisionner auprès du crime organisé pour satisfaire la demande.
L’Autriche n’est toujours pas un État ayant totalement dépénalisé la culture, la possession, la vente et la consommation du cannabis. Cependant, l’encadrement juridique de ces questions semble être plutôt flou. En effet, depuis 2008, le gouvernement a rendu légale la culture du cannabis, même à titre personnel, dès lors qu’elle n’a pas pour but d’extraire le THC (une substance agissant sur le psychisme du consommateur). En revanche, la possession de cannabis n’est pas légale. Comment comprendre ces spécificités juridiques?
Si 2008 semble avoir apporté un tournant dans la législation sur le cannabis, l’Autriche ne s’est pas arrêtée là. Effectivement, la consommation de cannabis est dépénalisée en 2016. La possession est quant à elle pénalisée dès lors qu’elle dépasse le seuil de 20 grammes de THC. Dans ce cas, la peine peut aller d’une simple amende à l’emprisonnement selon la quantité. La vente est également limitée au même seuil.
Ces mesures peuvent être perçues comme assez complexes et paradoxales. Elles semblent pourtant claires et bien intégrées par le peuple autrichien.
Explications d’un employé de Headshop Viennois
Un vendeur dans un Headshop, aussi nommé Cloneshop, donne des explications sur la législation autrichienne. Selon lui, le seuil pénalisant de possession et vente sert à distinguer les consommateurs dépendants ou ayant une nécessité médicale, et les trafiquants criminels ou les vendeurs bénéficiant d’une autorisation de vendre.
S’agissant de la culture personnelle à domicile du cannabis, elle est légale, dès qu’elle n’a pas pour but d’extraire du THC. Les plantes doivent alors contenir moins de 0,3% de THC, c’est-à-dire qu’elles ne peuvent plus être cultivées une fois la floraison effectuée.
Le vendeur proposait, en plus des plantes, des fleurs séchées prêtes à être consommées. Pourtant, la consommation semblait être prohibée sauf raison médicale. Il a donc également expliqué ce point. Le consommateur ne risque rien tant qu’il n’y a pas de preuve de vente. En revanche, le partage d’un joint peut être considéré comme une distribution. Il est alors réprimé par une peine d’emprisonnement comprise entre 6 mois et 3 ans.
Les contrôles effectués par les autorités
On estime que 250 000 pieds de cannabis sont vendus chaque année en Autriche. Interpellée par ce chiffre permettant la culture personnelle à domicile, je continue de questionner le vendeur sur les contrôles. Ceux-ci sont effectués aléatoirement ou sur la base des alertes de voisins qui sentent une odeur potentiellement dérangeante.
Cependant, il ajoute que, même si vous disposez chez vous d’une centaine de pieds, tant qu’il n’est pas prouvé que vous avez l’intention de les fumer ou de vendre, vous ne serez pas inquiétés. Le simple fait de vouloir créer une odeur chez soi, ou la beauté de la plante peuvent constituer une raison suffisante.
Les contrôles dans les Headshops sont récurrents selon le vendeur. Les autorités, conscientes de la spécificité du statut juridique et des dérives que cela peut apporter, viennent régulièrement contrôler ces boutiques. Ils contrôlent particulièrement leurs stocks, qui doivent être en accord avec les seuils légaux, ainsi que le niveau de floraison des plantes vendues.
Légitimation de cette législation
Ce qu’il faut retenir c’est que non, Vienne n’est pas le nouvel Amsterdam. En réalité, le flou juridique se précise autour de la quantité légale. Cette quantité est trop faible pour que les effets psychotropes fassent leurs apparitions. Elle est en revanche juste assez importante pour pouvoir passer une bonne nuit et être détendu, sans risque de paranoïa ou autre effet du cannabis.
L’Autriche paraît alors sur la pente d’une légalisation du cannabis, mais à un rythme prudent. Selon un chauffeur de taxi vivant à Vienne depuis 10 ans, l’Autriche veut se conformer aux normes européennes et protéger la santé de ses citoyens. Selon le Hanf Institut, le 13 janvier 2020, un patient du cancer de la prostate aurait vu son processus de guérison accéléré après l’application d’huile de cannabis.
D’après le gouvernement, cet encadrement légal, aussi désordonné puisse-t-il paraître, permettra à long terme de stabiliser la consommation, et surtout de mettre fin à tout trafic. Ainsi, l’État pourra à terme contrôler la qualité de la marijuana dans son territoire.
Néanmoins, une coalition des partis de droite d’Autriche souhaitait rendre illégales les graines et plantes de cannabis en 2019. Le chef d’un des partis, Sebastien Kurz, a été démis de ses fonctions avant la ratification du texte. Ce dernier est alors resté en suspend.
Amandine Fouet
Source: lejournalinternational.info
Pour sauver la filière de production de cannabis et permettre aux patients d’obtenir de la marijuana médicinale, les autorités de la Jamaïque ont donné le feu vert à la vente en ligne. Les patients récupèrent les commandes dans des drives mis en place dans les dispensaires.
Cette initiative fait partie de la politique jamaïcaine de maintien de l’activité du plus grand nombre d’entreprises pendant la période de confinement dans le cadre du COVID19.
Les ventes concernent les clients déjà enregistrés dans les fichiers des dispensaires. Tout nouvel acheteur doit être muni d’une ordonnance d’un médecin traitant. Les commandes sont récupérées sur place dans les drives ouverts spécialement pour éviter les engouements dans les lieux de vente.
Aujourd’hui, il dépose une nouvelle formule, à base de cannabis, pour soigner le COVID19. Le médicament est à l’étude aux États-Unis au bureau de validation des brevets internationaux.
La Jamaïque a dépénalisé le cannabis en 2015.
(Re)voir le magazine réalisé par la rédaction Caraïbes sur l'impact de la dépénalisation de la marijuana.
Les Seychelles vont assouplir la législation sur la prescription de cannabis à usage médical. Le futur texte a été publié au Journal officiel en février 2020. L'Assemblée nationale va l'examiner dans les prochains jours. Un vote attendu par tous les militants en faveur de cet usage aux Seychelles.
Le cannabis thérapeutique est un sujet qui divise dans tous les pays. Une porte ouverte vers la légalisation des drogues pour les uns et l'utilisation d'une plante médicinale, de plus, pour les autres
En février dernier, Les Seychelles ont publié au journal Officiel un texte qui permettrait la prescription de cannabis à usage thérapeutique. Ce texte a vu le jour après le dépôt d'une pétition devant la cour constitutionnelle, en octobre 2017, pour autoriser l'utilisation de toute drogue contrôlée à des fins médicales. Il sera examiné prochainement par l'Assemblée nationale de l'archipel.
Un combat pour sa mère, 84 ans, atteinte d'Alzheimer
Ralph Volcère, militant et défenseur de la cause est à l'origine de cette démarche juridique. Il a engagé ce combat pour sa mère, âgée de 84 ans, atteinte de la maladie d'Alzheimer et qui se soulageait grâce à l'huile de cannabis précise Seychelles News Agency.
D'autres patients atteints de maladies graves attendent également l'assouplissement des textes pour que leurs médecins puissent, enfin, leur prescrire ce remède. Les signataires de la pétition sont ravis, même si certain estiment que le futur texte est encore trop restrictif.
Le cannabis thérapeutique sera importé
"La procédure pour accéder au cannabis médical est extrêmement bureaucratique et inutile et rend l'accès impossible. L'autorisation est à la seule discrétion du commissaire à la Santé", a déclaré Ralph Volcère. Une démarche qu lui fait craindre le développement d'un marché noir.
Fumer du "zamal" reste illégal. Les défenseurs de son usage récréatif espèrent que rapidement leur pays va détendre les textes de loi pour autoriser cette pratique, mais également la culture de cette plante. Elle reste interdite aux Seychelles. Les produits destinés aux malades devront être importés de l'étranger.
Le gouvernement israélien vient de donner son feu vert aux producteurs locaux de cannabis pour exporter. À la clé : beaucoup d’emplois, d’argent et… un gros souci d’étiquetage.
Une serre de cannabis, dans le nord d’Israël, en mars 2017. Une dizaine de fermes existent aujourd’hui dans le pays. | NIR ELIAS, ARCHIVES REUTERS
Quinze mois qu’ils attendaient cela ! Le ministre israélien de la Santé Eli Cohen a annoncé mercredi que, d’ici à trente jours, les producteurs locaux de cannabis pourront solliciter une licence d’exportation pour les contrats qu’ils ont conclus entre-temps. Le principe de l’exportation de marijuana « made in Israël » avait été adopté par le Parlement début 2019.
Une dizaine d’exploitations agricoles produisent déjà et alimentent cinq usines de transformation, selon le ministère de la Santé. En Israël, l’usage médical du cannabis est autorisé depuis vingt ans et l’usage récréatif a été largement dépénalisé. Aujourd’hui, 60 000 patients utilisent du cannabis médical, soit quelque 25 tonnes par an. Mais Israël peut produire plus, beaucoup plus… Et exporter.
En janvier dernier, l’agence Reuters a rapporté que les producteurs israéliens, qui ont commencé à faire des stocks, ont conclu plusieurs contrats avec des pays européens pour du cannabis médical et avec le Canada, qui a légalisé en 2018 le cannabis récréatif. Il s’agit d’une étape importante pour l’industrie israélienne, qui permettra à la fois l’expansion des opportunités d’exportation et la hausse de l’emploi…, s’est réjoui Eli Cohen. Les médias israéliens évoquent un marché de plus d’un milliard de shekels (270 millions d’euros).
Un plant de cannabis dans une serre de Pharmocann, un producteur israélien. | AMIR COHEN, ARCHIVES REUTERS
Les fermes israéliennes bénéficient d’un climat favorable et d’une double expertise dans les technologies agricoles et médicales. Elles sont donc bien placées pour devenir des leaders mondiaux sur un marché en pleine expansion. Mais il ne faut pas traîner. Le mois denier, le Liban voisin est devenu le premier pays arabe à légaliser la culture du cannabis dans l’espoir de soulager son économie en grande difficulté.
Les producteurs de cannabis restent très discrets sur la localisation de leurs serres et y accueillent les médias aux compte-gouttes. Officiellement, il s’agit de précautions pour écarter les fumeurs mal intentionnés. À moins que la vraie raison soit qu’une bonne partie des serres se trouvent dans les territoires palestiniens occupés, notamment dans la vallée du Jourdain, frontalière de la Jordanie et que Benyamin Netanyahou entend annexer avec la bénédiction de Donald Trump.
Or, en novembre dernier, la Cour de justice de l’Union européenne a validé l’exigence d’un étiquetage clair des produits fabriqués dans les colonies israéliennes, qui ne peuvent porter la seule mention « Made in Israël ». Trois mois plus tôt, un tribunal fédéral canadien avait statué que les produits fabriqués dans ces colonies, illégales au regard du droit international, ne pouvaient pas être vendus au Canada sous l’étiquette « Produit d’Israël ».
Jeudi, les actions de la société ont chuté de 15 cents à la Bourse de Toronto clôturant à 2,67 $.
PHOTO : RADIO-CANADA / TRAVIS MCEWAN
Radio-Canada
Publié le 7 février 2020
Dans le cadre de son bilan financier du 2e trimestre, le producteur albertain de marijuana Aurora Cannabis a annoncé avoir supprimé 500 postes à temps plein, dont environ 125 au sein de la direction, ainsi que la démission de son président et chef de la direction Terry Booth.
Bien qu’il y ait encore beaucoup de travail à faire, le moment est venu d’annoncer ma retraite avec un plan de succession bien réfléchi, écrit M. Booth dans une déclaration.
Le président exécutif Michael Singer a été nommé président-directeur général par intérim par le Conseil d’administration.
L’entreprise ne spécifie pas quels postes seront touchés par les licenciements. Elle opère cependant dans 25 pays dans des domaines comme la recherche, la production, la vente en gros et la vente au détail de cannabis.
Ces changements devraient clairement démontrer aux investisseurs qu’Aurora à la continuité, l’orientation stratégique et le leadership nécessaire pour faire la transition de ses racines entrepreneuriales à une organisation établie, poursuit M. Booth.
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Demandes en recours collectif déposées contre de grands producteurs de cannabis
Il y a un an, le secteur du cannabis était en plein essor et le cours des actions montait en flèche. Mais beaucoup de choses ont changé et certains analystes prévoient désormais de nombreuses faillites d’ici la fin de l’année.
Il existe environ 200 entreprises de cannabis sur le marché canadien, avec des ventes annuelles totalisant près d’un milliard de dollars.
En décembre, deux d’entre elles, AgMedica et Wayland, se sont placées sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies.
Des économies recherchées
Aurora Cannabis a déclaré qu’elle avait l’intention de réduire ses dépenses pour le reste de l'exercice financier de 2020 afin de ramener ses dépenses en capital en dessous de 100 millions de dollars.
En novembre, l’entreprise a annoncé qu'elle arrêterait la construction de deux installations de production pour économiser plus de 190 millions de dollars dans le cadre d'un plan visant à renforcer son bilan financier.
Les travaux de construction de l'installation Aurora Nordic 2 au Danemark ont cessé devant permettre à l'entreprise d'économiser environ 80 millions de dollars.
La construction de son installation Aurora Sun à Medicine Hat, en Alberta, a également cessé afin de permettre des économies de 110 millions de dollars.
En novembre, Aurora Canabis affirmait qu'elle réactiverait ses projets quand le marché international du cannabis sera plus développé.
Jeudi, les actions de la société ont chuté de 15 cents à la Bourse de Toronto clôturant à 2,67 $.
Le plus haut prix atteint par les actions Aurora Cannabis, sur une période de 52 semaines, était de 13,67 $.
Cannabis : 30 % de moins pour le marché noir selon Ottawa
Un entrepreneur en cannabis est échaudé par les interactions avec les institutions bancaires.
PHOTO : ISTOCK / STOCKSTUDIOX
Louis Blouin
Publié le 4 mars 2020
Depuis la légalisation du cannabis, les parts de marché des vendeurs illicites ont fondu de près du tiers, selon le gouvernement canadien. Ottawa avance aussi que la consommation chez les jeunes n'a pas augmenté.
Plus d'un an après la légalisation, le Canada tente de rassurer ses partenaires internationaux. Une haute fonctionnaire a présenté des données préliminaires cette semaine à la 63e Commission des stupéfiants des Nations-Unies qui se déroule à Vienne.
Dans la déclaration d’ouverture du Canada, Michelle Boudreau de Santé Canada a déclaré que le marché illicite perd du terrain depuis la légalisation du cannabis.
Selon les estimations de Michelle Boudreau, cela représente 2 milliards de dollars de moins dans les poches d'organisations criminelles.
Ces informations démontrent tout de même que les vendeurs illicites occupent toujours une place significative au Canada et que plusieurs années pourraient s'avérer nécessaires pour rendre leurs activités marginales.
Consommation chez les jeunes
Selon des données préliminaires, la représentante canadienne affirme que le taux de consommation chez les jeunes et les jeunes adultes demeure inchangé. L'ancienne ministre de la Santé, Ginette Petitpas-Taylor, a déclaré que cela constituait une mesure de succès à ses yeux.
Le gouvernement canadien assure n'avoir constaté aucune augmentation du transport illégal de cannabis aux frontières jusqu'à maintenant.
Michelle Boudreau a précisé que le Canada allait continuer à recueillir les données pertinentes au cours des prochaines années.
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Le Canada critiqué
La réforme canadienne touchant le cannabis a été mal accueillie par l’Organe international de contrôle des stupéfiants des Nations Unies. Le Canada est accusé de violer ses obligations internationales concernant les stupéfiants.
Dans une déclaration en 2018, l'organisme a prévenu que la légalisation du cannabis à usage non médical est une violation de la Convention unique sur les stupéfiants ratifiée en 1961 et vient miner le cadre international de contrôle des drogues ainsi que le respect d'un ordre international fondé sur des règles.
Cette semaine, à Vienne, d'autres pays n'ont pas hésité à montrer le Canada du doigt sans le nommer en raison de ses politiques encadrant le cannabis.
La Russie rejette la légalisation de stupéfiants, a déclaré un délégué russe en plénière.
Un représentant japonais s'est déclaré inquiet de l'augmentation du nombre de pays qui ont légalisé le cannabis à usage non médical.
Un groupe d’experts de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a d'ailleurs soumis une proposition officielle lors de la commission pour que la classification du cannabis et ses dérivés soit revue selon le droit international, ce à quoi certains pays ont réagi avec une vive opposition.
Un représentant de la Gambie a exprimé son « opposition totale » à cette idée, prétextant que le cannabis est la drogue causant le plus de problèmes de criminalité dans son pays.
Impossible de savoir pour l'instant si la légalisation du cannabis aura un effet néfaste sur la campagne du Canada pour obtenir un siège au Conseil de sécurité des Nations Unies, alors qu'il cherche des appuis.
https://www.lesaffaires.com/bourse/nouvelles-economiques/canopy-rivers-investit-dans-les-bonbons-gelatine-au-cannabis/617504
Canopy Rivers investit dans les bonbons gélatine au cannabis
Canopy Rivers est exploitée en tant que société de capital-risque spécialisée dans le cannabis. (Photo: Chris Carlson/ La Presse canadienne)
Canopy Rivers (RIV) a annoncé lundi avoir réalisé un investissement de 2 millions $ dans Dynaleo, une entreprise d’Edmonton qui se spécialise dans les bonbons gélatine au cannabis.
Dynaleo a construit une usine de fabrication et soumis des documents justificatifs pour l’obtention d’une licence de traitement auprès de Santé Canada.
La société prévoit de fabriquer des produits comestibles au cannabidiol (CBD) et au tétrahydrocannabinol (THC) en marque blanche pour le marché canadien, qui pourront être personnalisés pour répondre aux besoins des clients et aux exigences réglementaires.
Canopy Rivers, qui est exploitée en tant que société de capital-risque spécialisée dans le cannabis, affirme que son investissement dans Dynaleo est structuré comme une débenture convertible non garantie avec une couverture de bons de souscription supplémentaire.
La débenture est convertible au gré de la société en actions ordinaires de Dynaleo.
Lors de la conversion de la débenture et de l’exercice des bons de souscription, et en supposant qu’aucun autre changement ne soit apporté, la participation de Canopy Rivers dans la société sera de 12,2 %.
https://www.neonmag.fr/cannabis-ben-jerrys-legalisation-555336.html
Cannabis : Ben & Jerry’s défend la légalisation et dénonce les inégalités raciales liées à la prohibition
par Jules Rondeau22 avril 2020
Le célèbre fabricant de crème glacée, aussi connu pour ses engagements progressistes, a délivré un message particulier sur les réseaux sociaux le 20 avril dernier, date symbolique pour les militants pro-légalisation.
20 avril : la date est symbolique pour les fumeurs anglophones en raison du nombre 420 (4/20, les mois précèdent les jours dans les pays anglo-saxon), servant de moyen d’identification à la communauté des défenseurs du cannabis. Selon la légende, l’origine de ce nombre serait liée à un groupe d’adolescents américains, qui avaient l’habitude de se retrouver tous les jours à 4h20 pour fumer un joint. C’est donc à cette date que Ben & Jerry’s a publié sur son site une tribune de soutien aux associations militant pour la légalisation du cannabis aux États-Unis, en appelant à plus de justice sociale. La marque américaine s’appuie sur un rapport de l’Union américaine pour les libertés civiques (ACLU, comparable à la Ligue des droits de l’Homme), qui dénonce les mesures de prohibition à l’égard du cannabis, vectrices d’inégalités raciales supplémentaires.
Crédits: Ben&Jerry’s
3,6 fois plus de chances d’être arrêté pour détention de cannabis aux États-Unis lorsqu’on est noir
Le cannabis est historiquement au cœur de la guerre contre la drogue menée par le gouvernement, et représente 43 % des arrestations liées aux drogues aux États-Unis. Dans 9 cas sur 10, il s’agit d’arrestations pour possession. Dans son étude, l’ACLU affirme que les afro-américains ont en moyenne 3,6 fois plus de probabilité d’être arrêtés que les blancs, qui représentent pourtant plus de 80 % de la filière.
L’association américaine note de fortes disparités suivant les États et leur législation. Ainsi dans le Minnesota ou le Kentucky, qui restent prohibitionnistes, un noir a 9 fois plus de risques d’être arrêté pour cette raison. Les pays ayant opté pour des processus de légalisation ces dernières années, comme le Colorado la Californie ou l’Alaska, observent des différences moins importantes (respectivement 1,5, 1,8 et 1,6 fois plus de risques d’arrestation pour les afro-américains). L’UCLA relève également que les inégalités raciales liées à la drogue ont augmenté dans 31 États.
https://start.lesechos.fr/societe/engagement-societal/ce-que-les-etats-unis-font-mieux-que-la-france-lindustrie-du-cannabis-1196912
Ce que les Etats-Unis font mieux que la France : l’industrie du cannabis
Avec le confinement, la consommation de cannabis aux Etats-Unis a fortement augmenté dans les Etats qui l’ont légalisée. Entre revenus fiscaux et création d’emplois, les avantages économiques (et sanitaires) liés à la légalisation sont nombreux et la France a peut-être à apprendre.
"L’Etat aurait plus à gagner en contrôlant le marché qu’en le réprimant"
Par Alix Publie
Publié le 21 avr. 2020 à 18h06Mis à jour le 22 avr. 2020 à 10h54
La France a l'une des politiques les plus répressives en termes de lutte contre le cannabis. Pourtant, les Français sont les premiers consommateurs de cannabis en Europe avec 22% des personnes entre 15 et 34 ans ayant consommé durant l’année écoulée. La légalisation du cannabis est un serpent de mer de la politique française, entre autres, parce que la drogue peut aussi bien être un médicament qu’un produit dangereux pour la santé. “Il y a un vrai coût social à prendre en compte”, explique Christian Ben Lakhdar, économiste et professeur à l’université de Lille, qui vient de sortir un nouvel ouvrage sur le sujet.
Le cannabis reste une substance addictive et les risques liés à la consommation ne sont pas des moindres. On ne le rappellera jamais assez : fumer peut provoquer des cancers du poumon, de la bouche ou encore de la gorge. Un consommation régulière peut également avoir des risques sur la structure du cerveau, surtout chez les adultes ayant consommé depuis qu’ils sont jeunes, ainsi que des risques psychiques comme la diminution de la mémoire et de la concentration. Mais pour les partisans de la légalisation, une consommation de cannabis régulée serait un moindre mal. Pour sa part, l’Etat aurait plus à gagner en contrôlant le marché qu’en le réprimant, selon Christian Ben Lakhdar.
Aux Etats-Unis, les législations sont différentes selon les Etats. Onze Etats plus Washington D.C. ont légalisé la vente de cannabis à usage récréationnel pour les adultes âgés de 21 ans et plus. Dans plus d’une trentaine d'États supplémentaires l’usage médical est autorisé. On compte seulement trois États, l’Idaho, le Nebraska et le Dakota du sud, où le cannabis est illégal sous toutes ses formes. Ces vagues de légalisation ont un impact positif sur l’économie et une réelle industrie s’est développée en l’espace de quelques années.
Une industrie à plus de dix milliards de dollars
Aux Etats-Unis, l’industrie du cannabis représentait plus de 10 milliards de dollars (9,2 milliards d’euros) en 2018. D’après une nouvelle étude de New Frontier Data, un cabinet d’analyse et de recherche sur l’industrie du cannabis, l’industrie pourrait bien valoir jusqu’à 30 milliards de dollars d’ici 2026. Un autre cabinet de conseil, Grand View Research évalue le marché à plus de 70 milliards de dollars d’ici 2027. En comparaison, l’industrie du tabac aux Etats-Unis est estimée à 77 milliards de dollars par an.
Bientôt le LSD à usage thérapeutique?
Les recettes fiscales des Etats et fédérales ne sont pas à négliger non plus. D’après l’Institut de Taxation et de Politique Économique (ITEP), un think tank américain, les Etats ont récolté plus de 1,9 milliard de dollars en 2019 contre 1,4 milliard de dollars en 2018. La Californie enregistre les plus grandes recettes, avec une augmentation de 43% par rapport à l’année précédente. Les prédictions pour les années à venir sont extrêmement positives d’un point de vue économique. Certaines estimations vont jusqu’à prédire un dépassement de la barre des 100 milliards de dollars si tous les Etats fédérés venaient à légaliser l’usage récréatif.
Ces revenus fiscaux sont généralement destinés à des programmes d'intérêt général. Par exemple, dans le Colorado, l’Oregon, le Nevada ou le Massachusetts, les taxes récoltées sont reversées dans l’éducation à travers la construction d’écoles, de bourses pour les étudiants, dans la santé notamment pour lutter contre les addictions ou encore dans les programmes de régulation du cannabis.
Quid de l’Hexagone ?
En France, le secteur est estimé entre deux et trois milliards d’euros selon l’Insee. Pour l’économiste Christian Ben Lakhdar, les Français dépenseraient actuellement entre un et un milliard et demi d’euros par an pour un usage purement récréatif. Un chiffre qui pourrait être bien plus élevé si le cannabis venait à être légalisé selon lui, car en plus du secteur récréatif, se développeraient les secteurs cosmétique et thérapeutique, par exemple.
Addictions : à quoi les jeunes sont le plus accros ?
Avec un marché légal qui dépasserait largement les évaluations actuelles de l’Insee, il estime les rentrées fiscales pour le gouvernement français de l’ordre de un à deux milliards d’euros, des chiffres à prendre avec des pincettes toutefois. “On se base sur des estimations de niveau de taxation. Il pourrait être très bas comme la TVA (20%) ou très élevé comme les taxes sur le tabac (80%)”, précise l’économiste. Dans tous les cas, une possibilité de recette fiscale conséquente auxquelles s'ajouteraient les économies sur le recours aux ressources policières, judiciaires, douanières, les pénitentiaires... étant donné que la consommation ne serait plus interdite, mais régulée.
Un secteur créateur d’emplois
Face à une croissance si dynamique, les pays qui ont légalisé sa consommation ont vu se multiplier les créations d’emplois. Aux Etats-Unis, l’industrie du cannabis représente plus de 240.000 emplois à plein temps, une augmentation de 15% par rapport à l’année précédente. Depuis 2017, le nombre d’emplois aurait doublé. En terme de créations d’emploi, le secteur grandit plus vite que n’importe quel autre secteur. La Californie suivie de près par le Colorado sont les deux Etats qui comptent le plus d’emplois dans ce domaine.
Selon New Frontier Data, Grand View Research et Leafly, le leader de l’information sur le cannabis et de la vente en ligne, d’ici 2028 le nombre d’emplois dans le secteur du cannabis pourrait avoir augmenté de 250%. Les Etats-Unis doivent se contenter de chiffres émanant d’acteurs privés : les chiffres officiels n'existent pas car le Bureau (fédéral) of Labor Statistics en charge de recenser les données sur la création d’emploi refuse de reconnaître les emplois créés par l’industrie du cannabis, des emplois qui sont donc catégorisés comme illégaux ou inexistants par le gouvernement.
D’après l’économiste Christian Ben Lakhdar, en France, il y aurait déjà entre 90.000 et 150.000 personnes impliquées dans le trafic de cannabis mais toutes ne travaillent pas forcément “à plein temps”. “Si on se base sur l’employabilité des Pays-Bas, on estime que 13.000 personnes pourraient trouver de l’emploi dans le secteur récréatif”, estime le spécialiste. Une estimation bien moins élevée que les chiffres observés aux Etats-Unis (même en rapportant à la taille de la population), mais qui pourrait augmenter en incluant les secteurs indirects comme la cosmétique et la thérapeutique.
Dans l’innovation des startups
Le boom de l’industrie du cannabis a engendré la création de nombreux produits dérivés. La Weedtech comme elle est appelée de l’autre côté de l’Atlantique, connaît un essor remarquable. La livraison à domicile est un secteur très populaire parmi les startuppeurs. Une longue liste de “Ubers du cannabis” dans laquelle on retrouve Eaze, Meadow ou encore Canary. Eaze est d’ailleurs l’une des startups les plus prometteuses avec 600.000 utilisateurs. En février, la startup a levé 35 millions de dollars et compte même étendre son activité à la vente de son propre cannabis. Des réseaux sociaux uniquement dédiés au cannabis ont vu le jour tels MassRoots qui compte près d’un million d’utilisateurs, TokeToMe, le WhatsApp des usagers de cannabis, ou encore High There!, le “tinder des stoners.”
Alors que les banques sont encore méfiantes des startups du cannabis, leur refusant des crédits, les fintechs ont fait leur entrée en fournissant des modes de paiement sécurisés aux différents acteurs du marché. Entre autres, Tokken pour les paiements entre particuliers et vendeurs et Cannabis Hemp Exchange pour les vendeurs et fournisseurs.
Pour encadrer ou propulser ces startups, on trouve également des accélérateurs tels Gateway et The Hood Incubator uniquement dédiés aux “cannabis startups”. Situé à Oakland, Gateway compte près d’une vingtaine de jeunes pousses dans leur portefeuille de clients.
Au-delà de l’économie
D’après l’administration en charge des questions de drogues et de santé mentale aux Etats-Unis, la consommation chez les mineurs aurait reculé au Colorado, dans l’État de Washington et en Alaska. L’Oregon est le seul état où la consommation de cette tranche d’âge a augmenté. En revanche, chez les majeurs, on constate une hausse de la consommation, peu importe l'État. A cette hausse de consommation s’ajoute une hausse des intoxications aiguës. Il faut tout de même rappeler que le taux d'hospitalisations liés au cannabis reste dix fois moins élevé que pour les cas liés à l’alcool.
Alix Publie
Lire la suite: https://libnanews.com/liban-adoption-de-la-loi-legalisant-la-culture-du-cannabis-a-usage-medical/
Réunis exceptionnellement au Palais de l’UNESCO au lieu du bâtiment du Parlement, les parlementaires libanais ont adopté le projet de loi légalisant la culture du cannabis à usage médical en dépit des objections de plusieurs députés dont certains appartiennent au bloc du Hezbollah qui s’interrogeaient notamment sur les garanties offertes pour contrôler la filière.
Ce projet de loi avait déjà été préalablement approuvé par la commission interparlementaire en février dernier.
Cette dépénalisation avait été également l’un des sujets les plus polémiques de la fameuse étude McKinsey visant à relancer l’économie libanaise qui reste très mal-en-point jusqu’à présent.
La culture légale du Cannabis, entre 1 à 4 milliards de revenus supplémentaires pour le PIB
Ainsi, selon le rapport du cabinet McKinsey à l’époque, la légalisation du cannabis pourrait engendrer la création d’un secteur économique dont le chiffre d’affaire est estimé à 1 milliard de dollars.
Le Ministre de l’économie de l’époque, Raëd Khoury, de son côté, estimait que ce dernier pourrait atteindre 4 milliards de dollars.
Il s’agira notamment d’inclure dans le PIB ce secteur qui reste pour l’heure illégal.
Depuis la fin des années de guerre civile, les autorités libanaises combattaient la culture du hachisch, qui servaient précédemment notamment au financement de milices et cela, conformément à des engagements internationaux.
En contrepartie de l’abandon de cette culture, les autorités libanaises s’étaient engagées à verser des indemnités aux agriculteurs.
Face à l’absence de ces compensations et à la destruction de leurs cultures, les fermiers se sont engagées dans un bras de fer avec l’état, notamment dans la Békaa, jusqu’à des affrontements en 2012 avec l’Armée Libanaise et les Forces de Sécurité Intérieure, provoquant la suspension du programme d’éradication et l’explosion de la production locale.
Lors des dernières élections législatives de mai 2018, des producteurs locaux, faisant l’objet de plus de 40 000 mandats d’arrestations ont manifesté appelant à obtenir une amnistie, une amnistie jamais adoptée au final parce qu’elle concernait également des dispositions visant à absoudre les crimes concernant le détournement de fonds public alors que d’importantes manifestations, qui avaient débuté dans la nuit du 17 au 18 octobre, dénonçaient la corruption qui ravage la classe politique au Liban.
Ce héros de Manchester parcourt les quartiers en distribuant des produits de première nécessité
Au nord-ouest de l’Europe, dans les îles britanniques, un héros anonyme masqué, ou cherchant simplement à protéger les autres, est devenu célèbre grâce à une vidéo virale posté sur Instagram. Ce héros se consacre à parcourir les quartiers en distribuant du cannabis gratuitement a tous les nécessiteux actuellement en pénurie pour cause de covid 19. L’homme se faisant appeler Outlaw, est déjà connu pour ses dons d’argent aux sans-abri du centre-ville de Manchester. Il distribue également du papier toilette et des solutions hydro-alcooliques pour les mains.
Une vidéo avec la célèbre chanson de Bobby McFerrin « Don’t Worry, Be Happy » en arrière-plan et un livreur en vedette fait sensation. Dans la vidéo, vous pouvez voir le personnage avec sa camionnette livrant des produits de première nécessité aux portes des personnes qui l’appellent pour se ravitailler. Sur le véhicule qu’il utilise pour sa distribution, il porte un panneau indiquant « Matériels Essentiels »d’isolation » gratuits : rouleau de papier toilette, désinfectant, bouteille d’eau, grinders, buds ». On peut comprendre matériel pour les gens en isolements….
Ce ne serait pas la première fois que le producteur de musique et activiste basé à Manchester OUTLAW exécute un tour comme celui-ci. Il est devenu une sorte de personnage mythique de la ville. L’été dernier, pour le plus grand plaisir de tous, à l’exception de la police du Grand Manchester, il a remis des petits sacs d’herbe à tous les passants.
Il y a quelques jours, le visage couvert, le militant a distribué plus de 300 paquets de papier toilette, de l’eau en bouteille, des grinders, des désinfectants et du cannabis (toujours illégal au royaume uni). Sa nouvelle affiche, sur son camion, rappelle les consignes de sécurité : » veuillez garder une distance de 2 m »
« Je ne fais aucun mal et aucune perte pour personne, puisque certaines personnes en vendent », a-t-il déclaré au Daily Mail. « Nous remettons en question les lois et la législation au Royaume-Uni et aimons tester l’autorité. Jusqu’à ce que quelqu’un puisse nous convaincre qu’il y a une raison légitime pour que le cannabis soit illégal. Nous continuerons à faire ce que nous faisons et nous continuerons à repousser la barrière, quelle que soit la loi.
Des stars comme Maya Jama et Skepta font partie de ceux qui rendent hommage au rappeur britannique Black The Ripper après sa mort.
La marque et la marque de vêtements de 32 ans, Dank Of England, ont confirmé la nouvelle en écrivant sur Instagram: "Je n'arrive pas à croire que j'écris ceci … ça ne me semble toujours pas réel … Rest In Power mon frère . "
Black The Ripper était surtout connu pour son album 2018 Money Grows On Trees et la mixtape Holla Black.
En plus de sa carrière musicale, le rappeur, de son vrai nom Dean West et également connu sous le nom d'Ital Samson, était un éminent défenseur de la légalisation du cannabis au Royaume-Uni.
Sa page Instagram présente des photos de lui-même avec du cannabis dans des lieux publics, y compris devant le siège de la police métropolitaine, et il partagerait également des articles de presse sur les avantages médicinaux de la drogue.
Le rappeur né à Londres avait séjourné à Montserrat, dans les Caraïbes, avant sa mort, selon des informations. Aucune cause de décès n'a été donnée.
La présentatrice de télévision et de radio Jama a partagé plusieurs photos d'elle avec West, le décrivant comme "une belle âme".
Rendant hommage, le rappeur Chip a posté une photo de la paire ensemble et a dit: "RIP mon frère."
Dans un tweet séparé, la star a écrit que les personnes en deuil ne pourraient pas assister aux funérailles en raison de la coronavirus pandémie, ajoutant: "Je sais que les gens voudraient sortir pour lui. RIP Black The Ripper."
Wiley, qui avait collaboré avec West, a rendu hommage en disant: "Il est temps de sortir de la musique #LetsGo RIP @BlackTheRipper #Legend."
Krept, du duo de rap Krept & Konan, a tweeté: "Pas du tout noir l'éventreur. Un homme du R.I.P putain d'enfer quelle horrible année."
La star de Grime Ghetts a écrit: "Allumez-en un pour Black l'éventreur. Très triste nouvelle."
L'acteur Michael Dapaah, mieux connu pour son alter ego Big Shaq, a déclaré: "Vraiment triste nouvelle RIP Black The Ripper, mes condoléances à sa famille et à ses proches."
Charlotte Figi, la petite fille qui a inspiré la variété de cannabis médical à faible teneur en THC, «Charlotte’s Web», est décédée du COVID-19.
Des proches de la famille ont déclaré que plusieurs membres de la famille ont été testés positifs pour le virus.
Mardi, 179 personnes sont mortes du coronavirus dans le Colorado, selon le ministère de la Santé publique et de l'Environnement du Colorado.
Figi avait subi des centaines de crises lorsque ses parents, épuisés par les drogues lourdes, ont demandé l'aide des Stanley Brothers du sud du Colorado, qui ont finalement conçu le CW Hemp non psychoactif en 2011.
L'avènement de la plante de chanvre CW a incité des centaines de familles à affluer vers le Colorado, à la recherche d'un traitement alternatif pour une variété de problèmes de santé, y compris les crises épilepsie, peu de temps après que le Colorado a légalisé la marijuana médicale.
Figi n'avait que trois mois lorsqu'elle a commencé à avoir des crises lié au syndrome de Dravet. Après avoir pris de l'huile issu de la variété Charlote Web, ses crises se sont réduites à deux ou trois par mois.
Un ami de la famille Figi a publié mardi sur Facebook: «Charlotte ne souffre plus. Elle est sans crise pour toujours. »
La famille a demandé de l'intimité pendant cette période.
C’est une conséquence étonnante de l’épidémie de coronavirus: le prix du cannabis augmente.
"Cette semaine, mon dealer habituel m’a vendu 15 grammes de shit pour 150 euros, confie Michel, un consommateur de la région liégeoise, mais il m’a prévenu que la prochaine commande serait plus chère."
La résine de cannabis provient du Maroc et doit franchir plusieurs frontières pour arriver jusqu’en Belgique. La fermeture des frontières et les contrôles aux douanes vont rendre le trafic plus difficile.
Même le prix de l’herbe (la fleur séchée de la plante), pourtant surtout produite aux Pays-Bas et en Belgique, est en train de grimper. "C’est 8 euros le gramme au lieu de 6, constate Jean-Marc, qui s’est fourni cette semaine à Namur. Moi, je consomme un gramme par jour, quatre ou cinq joints. J’ai un revenu très modeste. Cette augmentation fait très mal à mon portefeuille."
"Des gens achètent en grande quantité comme le papier toilette"
"Aujourd’hui ce n’est pas encore très sensible sur le terrain, mais on s’attend à une réduction importante de la circulation de la drogue dans les semaines qui viennent, confirme Léonardo Di Bari, le directeur du centre de prise en charge des assuétudes Phénix (Namur). C’est inévitable, le confinement complique les contacts entre les dealers et les consommateurs".
Philippe, un habitant de Bruxelles, a commandé la semaine passée 20 grammes d’herbe par internet. "Je l’ai eu à 6 euros le gramme, mais je sais que ce sera plus cher la prochaine fois. Je m’attends à une augmentation de 20%. Je connais des personnes qui ont passé une grosse commande d’un coup parce qu’ils redoutent une pénurie. Comme ceux qui ont dévalisé les rayons de papier toilette dans les grandes surfaces."
Comment Philippe a-t-il été livré en cette période de confinement ? "Par colis postal". Certains consommateurs ne croise jamais leur dealer : commande par messagerie comme snapchat ou sur le dark web, paiement par PC banking et livraison dans la boîte aux lettres, dans un colis bien emballé pour éviter les odeurs.
Quant aux lieux de deal, ils ont tendance à se déplacer. "Ce ne sont plus les boîtes de nuit ou les parcs publics, constate Jean-Marc, mais plutôt les parkings des grandes surfaces, ou même le trottoir devant une friterie. Bref là où les gens ont encore une raison de se trouver sans trop risquer un contrôle de police."
Le cannabis reste un produit interdit en Belgique
Plusieurs pays se sont lancés récemment dans une expérience de légalisation du cannabis. C'est le cas notamment au Canada où l'Etat contrôle désormais la production et la commercialisation du produit. En Belgique, le cannabis est encore considéré comme un stupéfiant interdit. Toutefois, depuis le début des années 2000, une circulaire ministérielle prie le Ministère public d'accorder une "priorité minimale" aux poursuites des simples consommateurs. Pratiquement, être en possession de maximum trois grammes de cannabis ou faire pousser un plant à la maison débouche sur la rédaction d'un simple procès verbal, mais pas à des poursuites pénales.
Source: RTBFInfo
La cité californienne a décrété le confinement de ses habitants au moins jusqu’au 7 avril. Pour permettre la collecte ou la livraison de traitements thérapeutiques, les dispensaires de cannabis ont été réintégrés à la liste des commerces essentiels.
La cité californienne a décrété le confinement de ses habitants au moins jusqu’au 7 avril. Pour permettre la collecte ou la livraison de traitements thérapeutiques, les dispensaires de cannabis ont été réintégrés à la liste des commerces essentiels.
Pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus, “de nombreux magasins seront fermés au cours des trois prochaines semaines”, rapporte le San Francisco Chronicle. Mais pas les commerces de cannabis de San Francisco.
La cité californienne a été la première à mettre en place un confinement des habitants aux États-Unis. Depuis mardi 17 mars et au moins jusqu’au 7 avril., près de 7 millions de personnes sont invitées à rester chez elles à San Francisco et dans les comtés avoisinants de la Bay Area.
Le cannabis thérapeutique autorisé depuis 1996
Selon le quotidien californien, les autorités municipales avaient d’abord classé les magasins de cannabis parmi “les commerces non essentiels”. Mais, à l’image des Pays-Bas qui ont finalement décidé de laisser les coffee-shops proposer de la vente à emporter, elles ont changé d’avis dans l’après-midi du 17 mars, autorisant ces commerces à rester ouverts.
“Je tiens à préciser que les dispensaires de cannabis sont autorisés à rester ouverts pour la collecte ou la livraison de traitements thérapeutiques”, a déclaré le Dr Susan Philip, membre du département de santé publique de San Francisco. “Les gens comptent sur le cannabis thérapeutique [autorisé en Californie depuis 1996] pour les douleurs chroniques, les troubles épileptiques, les spasmes musculaires, la dépression et de multiples autres troubles et conditions.”
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La municipalité a indiqué qu’elle préférerait que les résidents utilisent des services de livraison mais qu’ils seront également autorisés à se rendre en personne dans les dispensaires.
Selon Eliot Dobris, responsable de la communication de l’Apothecarium, qui a trois dispensaires à San Francisco, la question de l’accès des clients “ayant de réels besoins médicaux” n’est pas complètement réglée. Comme il l’a expliqué au San Francisco Chronicle, certains “n’ont pas pris la peine d’obtenir une carte médicale au cours des deux dernières années”, depuis que “l’usage récréatif du cannabis est devenu légal” en Californie.
En flânant sur le net, je suis tombé sur un site qui avait des préconisations mettant en lien cannabis et coronavirus.
Rien de transcendant mais je partage...
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Comment les utilisateurs de cannabis peuvent prévenir le coronavirus
Voici comment les utilisateurs de cannabis peuvent empêcher la propagation du coronavirus. COVID-19 perturbe considérablement nos routines quotidiennes. Le public se réchauffe lentement à la réalité d'un besoin de prendre des précautions contre le virus. Le coronavirus est nouveau sur la scène, et il y a beaucoup de choses que nous ignorons à ce sujet. Certes, nous en savons encore moins sur toute interaction entre le cannabis et le coronavirus. Ce que nous savons à ce sujet justifie la pratique de revenir à l'essentiel pour empêcher sa propagation.
Évitez les grandes foules
L'Amérique s'adapte aux «nouvelles règles» entourant cette épidémie de virus. La fermeture et l'annulation d'écoles, de grands rassemblements, d'événements culturels et de nos événements sportifs bien-aimés en sont la preuve. Ces fermetures sont malheureusement nécessaires, car les personnes âgées et les personnes souffrant de graves problèmes de santé chroniques semblent être plus à risque. Si vous consommez de la marijuana et souffrez de diabète, de maladies cardiaques ou pulmonaires, vous risquez de développer des complications plus graves de la maladie COVID-19. Nous encourageons à éviter les foules autant que possible. En ce moment, en attendant les directives spécifiques du CDC, différentes communautés définissent les «grandes foules» comme plus de 250-500 personnes.
Conseils sains pour les utilisateurs de marijuana
Les utilisateurs de cannabis ont tendance à être assez décontractés, à aller de pair avec les flux. En tant que telle, notre culture puff-puff-pass crée un excellent moyen de propager n'importe quel virus, y compris le coronavirus. Le partage des joints, des vapes, des tuyaux, des blunts et des bongs nous expose à un risque plus élevé. Jusqu'à ce que la menace COVID-19 passe, je recommande de ne pas partager votre stock de mauvaises herbes, et de ne pas utiliser quelqu'un d'autre. S'ils vous donnent l'œil latéral, donnez-leur plutôt un coup de coude amical.
Fumer du cannabis pendant que vous avez COVID-19
Lorsque vous avez une infection respiratoire, fumer de l'herbe (ou toute autre chose d'ailleurs) n'est pas ce que le médecin ordonne. Les infections virales présentent souvent des symptômes de douleurs et de douleurs musculaires, un mauvais sommeil, des maux de tête et des signes d'inflammation (fièvre). S'il est vrai que le CBD et le THC contribuent tous deux à bon nombre de ces symptômes, il n'y a pas suffisamment de recherches pour confirmer les bienfaits du cannabis dans le rhume ou la grippe. Il n'est pas recommandé de fumer ou de vapoter pendant une infection active, car cela pourrait irriter davantage vos poumons . Si vous envisagez d'utiliser des mauvaises herbes pendant votre maladie, nous vous conseillons d'utiliser des produits comestibles comme alternative plus sûre pendant votre maladie.
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En résumer... Si vous toussez, mangez le plutôt que de le fumer !
(Édit: et surtout NE PARTAGER PAS VOS JOINTS, BANG, VAPO ou autres)
Les militants polynésiens de Tahiti Herb Culture ont mené une action militante coup de poing. Ils se sont rendus en nombre devant le bâtiment de l’Assemblée de Polynésie Française planter publiquement un pied de Cannabis en pleine terre pour protester contre sa prohibition.
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Image Tahiti Herb Culture @ FB Tous droits réservés
L’insularité fait bon ménage avec le Cannabis, d’ailleurs on se demande bien pourquoi il n’y a pas plus de pro-Cannabis en Corse. De la Jamaïque à la Martinique, de Maurice à la Réunion, partout les velléités de légalisation de la weed font des émules dans les îles.
Capture d’écran La 1ere France Info TV Polynésie @Youtube- Tous droits réservés
#THC
Comme Tahiti Herb Culture, c’est l’association tahitienne qui se bat pour le droit au Cannabis.
On avait eu l’occasion de parler d’eux récemment sur les réseaux sociaux au travers de la vidéo ci dessous.
#Action
Hier Jeudi 5 mars, une poignée de militants bien décidés ont débarqués devant l’assemblée en poussant une brouette.
Capture d’écran La 1ere France Info TV Polynésie @Youtube- Tous droits réservés
Les militants, équipés de pelle de drapeaux et armés de leur plus beau courage, ont planté un gros plant de Cannabis de 2 mètres sur la pelouse du bâtiment officiel.
Capture d’écran La 1ere France Info TV Polynésie @Youtube- Tous droits réservés
Puis après avoir érigé symboliquement le symbole de leur contestation, ils se sont exprimés publiquement et ont fait part de leur message à la presse.
Le résumé en vidéo
#Réaction
Peu après leur courageux happening, les forces de l’ordre ont obtenu *sans avoir à insister* que les militants déterrent l’objet du délit.
Capture d’écran La 1ere France Info TV Polynésie @Youtube- Tous droits réservés
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La plante a finalement été emmenée par la police et le président de l’association convoqué pour s’expliquer au commissariat.
Le droit à disposer de cette plante aux effets bénins pour se soigner
La liberté pour les personnes adultes et responsables d’en consommer
La fin de la tolérance zéro
Demander a l’assemblée une loi pour le Cannabis thérapeutique
Capture d’écran La 1ere France Info TV Polynésie @Youtube- Tous droits réservés
Cela fait 8 ans que l’association Tahiti Herb Culture se bat quasi quotidiennement pour obtenir un véritable changement.
Image Tahiti Herb Culture @ FB Tous droits réservés
Il faut saluer une action médiatique efficace et courageuse, en espérant que les militants n’auront pas trop à pâtir des conséquences de leur bravoure.
La rédaction du journal leur adresse tout son soutien pour leur persévérance, ainsi que leur attitude audacieuse et néanmoins exemplaire.
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Source: lecannabiste.com
En Zambie, les recettes d'exportation du cannabis pourraient atteindre 36 milliards de dollars, selon Peter Sinkamba, président du parti d'opposition zambien Green Party. Dans toute l'Afrique qui en produit déjà 38 000 tonnes par an, le business pourrait valoir 7,1 milliards de dollars d'ici 2023, d'après une étude de Prohibition Partners. Pour la société britannique spécialisée, le Nigeria, le Ghana, l'Eswatini, le Mozambique, le Zimbabwe ou encore l'Afrique du Sud et le Lesotho seront les principaux producteurs de cannabis de demain. Et le Malawi vient de les rejoindre.