"Vous n'achèteriez pas vos sushis à cet homme, alors pourquoi lui acheter du cannabis?" Voilà la comparaison réalisée par le premier spot publicitaire pour le cannabis à usage thérapeutique qui sera bientôt diffusé dans le New Jersey (Etats-Unis), notamment sur ESPN ou Fox News.
Dans cette vidéo dévoilée par le site Gawker, vendredi et repérée par FranceTVinfo, un homme s'adresse à la caméra et tente de vendre des sushis, comme s'il s'agissait de drogue.
Gawker se moque par ailleurs de ce spot de 60 secondes et du parallèle alambiqué qu'il dessine entre drogues et restauration. Le site américain le juge si étrange qu'il se demande s'il ne faut tout simplement pas "planer" pour le comprendre.
Le marché de la marijuana médicale créé de toutes pièces par Ottawa entre en vigueur dans moins de deux mois. Il risque d'en décevoir plusieurs.
À partir du 1er avril prochain, les utilisateurs de marijuana médicale n'auront plus le droit de cultiver leur propre cannabis ni de consommer celui qu'un particulier fait pousser pour eux. Ce mode de production artisanal en vigueur depuis 13 ans sera interdit pour laisser la place au «marché commercial» - l'expression est de Santé Canada. Les entreprises autorisées par le ministère seront désormais les seules sources légales au pays.
Comme nous l'avons déjà expliqué ici, l'élimination des permis individuels vise avant tout à répondre aux préoccupations du gouvernement Harper: éviter que ces autorisations ne servent à produire pour le marché noir et réduire les frais de gestion à Santé Canada.
Que des permis aient été détournés ne fait pas de doute. Le mois dernier encore, la police de Vancouver Ouest dit avoir trouvé 800 plants dans une maison, cinq fois la quantité autorisée. Mais que les autorités n'aient pas réglé le problème, alors que tous les détenteurs sont connus, est assez embarrassant pour elles.
Santé Canada estime de son côté que le nouveau système lui fera économiser 71 millions par an, puisqu'elle n'aura plus à étudier les demandes des particuliers. Malheureusement, ce sont les patients qui en feront les frais. Pour s'approvisionner auprès des entreprises autorisées, ils devront non seulement leur fournir une prescription (alors que tous les collèges de médecins au pays refusent cette responsabilité), mais payer le tarif demandé.
Les prix affichés par les fournisseurs autorisés jusqu'ici vont de 5$ à 7,60$ le gramme, alors que des patients qui cultivent leur propre cannabis estiment s'en tirer pour 1$ à 4$ le gramme. Pour des gens qui ont besoin de plusieurs grammes par jour et qui, dans certains cas, sont trop malades pour travailler, c'est une différence considérable. Certains craignent également que la variété qui fonctionne pour eux ne soit pas disponible. Le système laisse aussi en plan ceux qui consomment la marijuana en capsules, en teinture ou sous forme comestible, car les producteurs auront seulement le droit de la vendre séchée.
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Santé Canada prévoit que le nombre d'utilisateurs de marijuana médicale atteindra 41 000 cette année. Mais il est évident qu'une partie de ceux qui ne trouveront pas leur compte avec l'offre officielle continueront à faire pousser leurs plants ou s'approvisionneront auprès de sources non autorisées. À ce rythme, la clientèle de près de 310 000 patients promise pour 2024 pourrait bien ne jamais se matérialiser.
Comment réagiront les fournisseurs officiels, qui auront investi des centaines de milliers de dollars pour rendre leurs installations conformes aux exigences fédérales? Feront-ils pression pour qu'on sévisse contre les malades restés en marge du marché captif? C'est à suivre, même si ce ne sera pas nécessairement beau à voir.
Lundi dernier, Danielle Lei, une jeune fille de 13 ans membre d'une troupe de guides, a monté avec l'aide de sa mère son étalage de boîtes de biscuits devant le dispensaire de marijuana à des fins médicales de la Green Cross, à San Francisco, a rapporté CNN.
En deux heures, 117 boîtes se sont envolées, selon sa mère. Diffusée sur internet, la nouvelle de cette vente miracle est devenue très populaire et a suscité des commentaires, certains soulignant que la jeune fille avait fort bien compris la notion d'offre et de demande, et que là où il y a de la marijuana, il y a de la fringale.
La combinaison gagnante mari et biscuits a souri également à Lexi Carney, âgée de huit ans, qui s'est elle aussi installée vendredi devant un dispensaire de marijuana médicale à Phoenix, en Arizona, pour y vendre 76 boîtes de biscuits en quelques heures seulement.
Devant ce succès, les deux jeunes guides sont retournées samedi devant les dispensaires de leurs villes respectives. Les troupes de guides dont font partie les jeunes filles n'ont pas voulu commenter cette méthode de vente.
Cependant, au Colorado, où la marijuana à des fins récréatives est légale, le mouvement des Guides du Colorado a publié une déclaration sur sa page Facebook, condamnant cette pratique de vente à l'extérieur «de tout commerce visant la clientèle adulte».
L'Uruguay a adopté une loi autorisant la production et la vente de cannabis.
Image: Keystone
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La Commission fédérale pour les questions liées aux drogues (CFLD) veut relancer le débat sur la légalisation du cannabis en Suisse, à l'aune des expériences en cours aux Etats-Unis, en Uruguay ou en Espagne. Mais, de l'avis du président de cette commission, l'impulsion pour une libéralisation ne viendra pas de Berne.
«Plusieurs modèles qui existent actuellement à travers le monde doivent être étudiés et analysés, c'est la base de notre réflexion», a déclaré dimanche Toni Berthel, président de la CFLD et membre du comité de la Société suisse de médecine de l'addiction, revenant sur une information de l'hebdomadaire Schweiz am Sonntag.
M. Berthel cite notamment les expériences tentées depuis le début de l'année dans l'Etat du Colorado, aux Etats-Unis, lequel a ouvert ses premiers débits officiels de cannabis récréatif. Le thème de la légalisation suscite aussi un vaste débat en Amérique latine après l'adoption par l'Uruguay d'une loi autorisant la production et la vente de cannabis sous contrôle étatique. Sans compter l'expérience des «coffee shops» tentée depuis les années 1970 aux Pays-Bas.
«Les membres de notre commission désirent aussi être informés sur les différentes expériences en matière de commerce contrôlé des substances psychotropes», poursuit M. Berthel. «Nous souhaitons avancer dans ce dossier. Les consommateurs, les jeunes notamment, sont toujours exposés au marché noir en Suisse, ce qui n'est pas la panacée», note-t-il.
Pas de «révolution des mentalités»
«Des villes comme Zurich, Bâle, Berne ou Genève sont plus réactives que la Confédération dans le dossier du cannabis», constate encore le président de la CFLD, qui ne s'attend pas à une «révolution des mentalités» au niveau fédéral dans les prochaines années en Suisse.
Le cannabis reste pourtant la drogue la plus répandue, surtout chez les 15 à 24 ans. Selon une étude du Monitorage suisse des addictions publiée en octobre dans le Bulletin de l'Office fédéral de la santé publique, plus de 20% d'entre eux en avaient consommé au cours des douze mois précédant le sondage.
D'un point de vue légal, depuis octobre, un adulte pincé en train de fumer un joint peut échapper aux poursuites pénales en versant 100 francs d'amende. Cette révision de la loi sur les stupéfiants a pour but d'alléger les tâches de justice et police. Mais les lois cantonales restent en la matière très disparates. A Fribourg, une personne attrapée avec moins de 10 grammes risque de débourser 50 francs, alors qu'elle peut encourir jusqu'à 3000 francs au Tessin.
Ballon d'essai à Genève
A fin 2013, un groupe de députés genevois interpartis a proposé une expérience pilote: autoriser pendant trois ans dans le canton de Genève la culture, la distribution et la consommation de cannabis dans le cadre d'associations contrôlées, les «Cannabis Social Club», à l'instar d'une pratique déjà en vigueur en Espagne depuis 2002.
Cette solution vise, selon ses initiants, à limiter les effets du marché ouvert du cannabis. Le groupe genevois a livré un rapport sur son travail mené pendant un an et demi. Le groupe a examiné quatre modèles expérimentés à l'étranger: la vente dans les magasins spécialisés, les «coffee shops» néerlandais, le modèle d'accès médical et les associations de consommateurs de cannabis (ACC).
Tessinois sur les rangs
Dans un «Cannabis Social Club», les consommateurs s'organisent en association et s'acquittent d'une cotisation en fonction de leur consommation (autour de 2 grammes/jour) qu'ils peuvent effectuer au club ou chez eux. Ce système permet de contrôler la qualité des produits et leur teneur en THC et de séparer les marchés du cannabis des drogues plus dangereuses, selon les initiants genevois.
Le groupe souhaiterait que ce projet pilote soit lancé en collaboration avec d'autres grandes villes, afin de donner chair aux initiatives déjà lancées par Bâle et Zurich, (mais guère concrètes pour l'heure). Il espère aussi obtenir une dérogation au niveau fédéral pour une période d'essai de trois ans.
Ce projet suscite l'intérêt dans d'autres régions. Une association tessinoise - l'Associazione Cannabis Ricreativa Ticino - a récemment fait une proposition en ce sens pour l'ensemble du Tessin. (ats/Newsnet)
Si vous êtes arrivé sur ce blog, vous savez peut-être déjà que le 48e Super Bowl, qui se jouera dimanche, opposera les Seahawks de Seattle aux Broncos de Denver. Il s'agit incontestablement des deux meilleures équipes de la saison en la Ligue de football américain (NFL).
Les Seahawks, avec la meilleure défense, un jeune quarterback plein de sang-froid et un running-back brutal, ont dominé leur conférence et se sont débarrassés de leurs voisins des 49ers.
Les Broncos, avec la meilleure attaque, une défense qui tient la route quand il faut et un quarterback légendaire, ont battu les Patriots, les seuls qui auraient pu leur tenir tête.
La finale du 48e Super Bowl est d'une logique imparable. A mesure que les deux équipes avançaient dans les playoffs, et que l'affrontement ultime se dessinait, certains ont pris du recul par rapport au seul aspect sportif pour noter que ces équipes viennent des deux seuls Etats américains qui ont légalisé le cannabis. Le Colorado et l'Etat de Washington ont en effet approuvé la légalisation lors d'un référendum en 2012. Après une longue bataille avec le gouvernement fédéral, qui a tout tenté pour repousser l'échéance, et la mise en place des infrastructures nécessaires à la vente aux personnes majeures, on peut désormais acheter légalement de la marijuana dans le Colorado depuis le 1er janvier. Ce sera possible de le faire dans le Washington cet été.
Personne ne s'est risqué à trouver un lien de causalité entre ces deux événements, car il n'y en évidemment aucun. Mais tout le monde l'a souligné au cours de la semaine qui a précédé le match, tout le monde en a tiré une analyse plus ou moins sérieuse et cela aura au moins eu le mérite de braquer les projecteurs médiatiques (et ceux qui entourent le Super Bowl sont considérables) sur ces deux Etats, dissipant certaines idées reçues sur la réalité de la légalisation du cannabis aux Etats-Unis, deux ans après ce qui est toujours considéré comme un vote historique.
Regarder notre reportage en images Le Colorado face au business du cannabis légal
THC, "cupcakes magiques" et menaces de procès
Le 48e Super Bowl restera donc dans l'histoire comme le "Marijuana Bowl", le "Cannabis Bowl". Ou le "THC Bowl", le "Doobie Bowl", le "Stoner's Bowl" ou n'importe quelle variation avec le mot "Bowl" parce que, ca tombe bien, il désigne aussi le foyer dans un bong ou une pipe en argot.
Dans la grande tradition américaine, le "business" s'est très vite emparé du phénomène. Dans le Colorado, les boutiques vendant du cannabis se sont parées de l'orange des Broncos et s'attendent à faire des chiffres d'affaire stratosphériques. Tout au long de la saison, elles ont connu une hausse importante des ventes dans les heures précédant un match, souligne Time, et cela va se décupler avec le Super Bowl. "Les magasin d'alcool connaissent une hausse. Pourquoi cela devrait-il être différent avec nous", remarque Jess Vanderpool, responsable du magasin Denver Kush Club.
A Seattle, "tout ce qui est aux couleurs des Seahawks se vend comme des petits pains", raconte Nate Johnson, qui travaille au Queen Anne Cannabis Club. Il parle aussi bien de maillots, de casquettes que de pipes, de papier à rouler ou de "cupcakes magiques". Pour fêter la finale des Seahawks, Johnson et son équipe ont même mis au point une souche spéciale de cannabis baptisée "Beast Mode", en honneur du running back Marshawn Lynch, dont c'est le surnom. Généralement, la marijuana vendue dans l'Etat a un pourcentage de THC allant de 12 % à 20 %, raconte le Seattle Times. La "Beast Mode" atteint les 17,6 %. "Comme Lynch, elle part un peu lentement avant de monter en régime, note Johnson. Après, elle vous rentre dedans, comme lui".
On a eu la même idée à Denver, où une souche du nom de Manning, en honneur de Peyton, a été commercialisée. Mais le quarterback a peu apprécié l'hommage et a menacé les fabricants d'un procès s'ils ne changeaient pas de nom.
"La NFL n'a plus aucune raison d'interdire le cannabis"
Le cannabis joue un rôle conséquent dans ce Super Bowl, mais n'oublions pas que le match ne se jouera ni dans le Colorado, ni dans le Washington. La tradition veut que la finale se joue sur un terrain défini à l'avance, comme la Ligue des champions. Ce sera donc le New Jersey, où la possession de cannabis reste punie d'un peine maximale de 6 mois de prison. Aucune consigne n'a été donnée à la police locale pour se montrer plus "compréhensive" compte tenu des circonstances, et peu de fans des Broncos ou des Seahawks se risqueront à tenter le diable hors des frontières de leurs Etats.
Pour souligner les multiples paradoxes de cette situation, des organisations défendant la légalisation du cannabis en ont profité pour acheter des panneaux d'affichage autour du stade où se déroulera le match. La Marijuana Policy Project (MPP) a dépensé 5 000 dollars pour sensibiliser les spectateurs avec des messages comme "La marijuana est moins nocives pour nos corps que l'alcool" ou "Il y a eu 749 824 arrestations liées au cannabis aux Etats-Unis en 2012, soit presque l'assistance des 10 derniers Super Bowls".
Un autre panneau, payé par la National Organization for the Reform of Marijuana Laws, s'étonne que les joueurs de la NFL soient encore suspendus pour "l'usage récréatif de cannabis" alors que l'alcool n'est pas interdit. "Le cannabis n'améliore pas votre performance et pourtant les deux équipes qui jouent ont eu des joueurs suspendus pour des infractions liées au cannabis [Von Miller pour les Broncos, Walter Thurmond et Brandon Browner pour les Seahawks]", regrette l'ONG. Dans le Colorado et dans l'Etat de Washington, c'est désormais un produit légal. La NFL n'a plus aucune raison d'interdire son utilisation par les joueurs".
Preuve que ce lobbying commence à porter ses fruits, Roger Goodell, qui dirige la NFL, a indiqué au cours de la semaine qu'il n'était pas opposé au traitement de certaines blessures par le cannabis. Il ne s'est engagé à rien, mais c'est un premier pas avant de mettre fin aux suspensions liées au cannabis et, pourquoi pas, d'organiser le prochain Super Bowl à Seattle ou Denver.
Le Swaziland est un pays situé entre l'Afrique du Sud et le Mozambique. Malgré sa petite taille, le pays possède plus d'hectares dédiés à la culture du cannabis que l'Inde toute entière. Les agriculteurs y font pousser du Swazi Gold, une sorte de cannabis légendaire.
Hamilton Morris s'est rendu au Swaziland dans l'espoir d'analyser les cannabinoïdes présents dans le Swazi Gold. Il s'est finalement trouvé face à un pays corrompu en pleine crise économique. La plupart des agriculteurs sont persuadés que le cannabis peut rendre les gens fous, mais il constitue aujourd'hui le seul espoir de stabilité économique du pays.
http://www.youtube.com/watch?v=1M5Ok8a6o1g
http://www.youtube.com/watch?v=pM7ZBT9SO1M
Un très bon reportage fait par le magasine Vice sur les enjeux du cannabis dans ce "micro-pays" qu'est le Swaziland.
Un groupe inter-partis préconise la création de cercles de consommateurs de marijuana pour lutter contre le deal de rue. Des voix s'élèvent pour dénoncer une expérience-pilote dangereuse, en particulier pour les mineurs. Et vous, que pensez-vous de ce projet de fumette légale à Genève?
La proposition a mis l'UDC en pétard. Autoriser la distribution, la vente et la consommation de cannabis et de ses produits dérivés dans le cadre d'associations contrôlées par l’État: voilà ce que propose un groupe réunissant toutes les forces politiques représentées au parlement (à l'exception de l'extrême gauche), au terme d'un an et demi de réflexion.
Car pour ces élus de tous bords, le constat est sans appel. Le marché ouvert des stupéfiants à Genève est une cause majeure d'insécurité; la politique répressive menée actuellement par les autorités n'atteint pas son but et coûte cher - 200 millions de francs par année en Suisse, estiment-ils. Décriminaliser la vente de haschich permettrait d'assécher le marché illégal et de décharger la police, qui pourrait se concentrer sur le trafic de drogues dures. Les tenants de la régulation assurent que les statistiques montrent qu'il n'y a pas eu d'augmentation de la consommation là où elle est tolérée.
Cotisation et dose maximale
Prévu pour être appliqué sur une période d'essai de trois ans, le modèle s'inspire des cannabis social clubs espagnols ou français. Les consommateurs s'organisent en association sans but lucratif, laquelle coordonne la production du chanvre dans un lieu tenu secret pour éviter les vols. Chaque membre paie une cotisation et a droit à une dose maximale de deux grammes par jour, à consommer sur place ou à domicile. Selon le comité inter-partis, cette solution, combinée à une répression accrue du commerce de rue, vise à «contrôler la teneur du produit en THC, le principe actif du cannabis et à s'assurer que la quantité produite ne dépasse pas les besoins individuels».
Un rapport a été remis aux différents partis politiques qui doivent désormais se prononcer. Seule l'UDC s'y est d'ores et déjà catégoriquement opposée.
Elle avance que ce projet pilote n'empêchera pas le trafic de chanvre de se poursuivre et ne luttera aucunement contre les mafias. Le parti agrarien juge que cette expérience ne vise qu'à une libéralisation généralisée du cannabis, «y compris pour les mineurs et sans fixer le taux de THC». Or le risque d'addiction est corrélé à ce taux, qui a considérablement augmenté ces dernières années. En outre, l'usage régulier du joint mène de nombreux consommateurs à d'autres drogues, beaucoup plus dangereuses.
Pensez-vous que la mise en place de clubs sociaux cannabiques soit une bonne solution pour combattre le marché ouvert de la drogue à Genève? Ou considérez-vous au contraire qu'il faille poursuivre la répression pour protéger au mieux la population?
Votre opinion nous intéresse ! Venez débattre de ce sujet sur notre site. La «Tribune de Genève» publiera des extraits des interventions des internautes dans sa rubrique «débat en ligne» de ses éditions de vendredi.
Le ministère tchèque de la Santé a annoncé mardi avoir attribué une première licence d'importation du cannabis à des fins thérapeutiques, à la société tchèque Elkoplast Slusovice qui va en importer en décembre 3 kilogrammes en provenance des Pays-Bas.
Voir la pièce-jointe : therapeutique.jpg
Le ministère tchèque de la Santé a annoncé mardi avoir attribué une première licence d'importation du cannabis à des fins thérapeutiques, à la société tchèque Elkoplast Slusovice qui va en importer en décembre 3 kilogrammes en provenance des Pays-Bas.
Le cannabis utilisé à des fins thérapeutique est légal en République tchèque depuis l'entrée en vigueur en avril d'une loi autorisant l'usage de la marijuana pour réduire l'impact de certaines maladies graves.
Destiné à atténuer les symptômes de maladies telles que le cancer, la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques, le psoriasis et l'eczéma atopique, le cannabis n'est toutefois accessible que sur ordonnance électronique pour en empêcher l'abus.
Les autorités préfèrent d'abord importer le cannabis jusqu'à ce que l'Institut national de contrôle des médicaments commence à délivrer des licences à des planteurs locaux.
Selon un rapport publié mardi par l'Observatoire national des drogues, le pourcentage de consommateurs de cannabis en République tchèque a baissé de 15,3% en 2008 à 9,2% en 2012.
"La consommation de marijuana par les mineurs et les jeunes adultes atteint toujours un niveau élevé. Il semble néanmoins que nous ayons réussi à renverser la tendance pour abaisser ce niveau au sein de cette population qui est la plus exposée au risque", a constaté le coordinateur de la politique antidrogue du gouvernement, Jindrich Voboril.
Selon lui, cette baisse est le résultat des programmes gouvernementaux de prévention et ceux d'autres organismes actifs dans ce domaine, ainsi que d'un changement des comportements au sein de la jeune population.
Dans ce pays de 10,5 millions d'habitants, l'usage quotidien de cannabis concerne quelque 22.000 personnes, indique aussi le rapport de l'Observatoire national.
La République tchèque est un des pays européens les plus libéraux vis-à-vis du cannabis. Les personnes qui possèdent jusqu'à 15 grammes de marijuana ou font pousser chez eux jusqu'à 5 plants ne risquent qu'une amende.La réglementation locale attire souvent des consommateurs occasionnels de pays voisins plus répressifs.
En revanche, les autorités tchèques restent vigilantes face à des plantations illégales du cannabis et des "grow shop" * *, magasins vendant entre autres des graines de cannabis et des accessoires nécessaires pour la culture du marijuana.Début novembre, la police a inculpé 45 personnes de "propagation de la toxicomanie", à la suite d'une série de perquisitions effectuées dans plusieurs dizaines de ces magasins à travers le pays.
Source: https://www.leparisie...013-3330101.php
** Voir aussi : https://www.cannaweed...ublique-tceque/
Après son offensive contre les dealers, la ville d'Anvers vise maintenant les consommateurs de drogues douces. Les détenteurs de cannabis se verront dorénavant infliger une amende de 75 euros, même s'ils transportent moins de 3 grammes, selon un rapport interne de la ville d'Anvers dont Gazet van Antwerpen et Het Belang van Limburg font écho samedi.
Quiconque est pris en rue avec un joint devra régler immédiatement une amende de 75 euros, quelle que soit la quantité dont il dispose sur lui. Anvers applique dès lors une réglementation plus stricte que celle préconisée par le ministère. Celle-ci stipule que la détention d'une quantité de moins de 3 grammes de drogue douce par un majeur pour sa consommation personnelle ne doit pas être poursuivie.
"Pour un fonctionnaire de police, il est possible de différencier une personne avec une consommation problématique et une personne susceptible d'amende", précise le rapport. "On optera parfois pour un renvoi devant le tribunal correctionnel. Ce ne sera généralement pas pour exiger une peine de prison, mais en tant qu'atout afin de pousser la personne à se soigner."
Les Forces armées canadiennes ont une fois de plus échoué à obtenir la mise en place de tests de dépistage de drogues plus sévères pour leurs troupes, au grand dam du commandant de l’armée canadienne, le lieutenant-général Peter Devlin.
Celui-ci avait recommandé à la fin de 2012 que les soldats susceptibles d’être déployés à la dernière minute passent des tests plus stricts.
L’armée teste régulièrement ses membres, mais ceux dont les résultats sont positifs ne font l’objet d’aucune sanction disciplinaire.
Certains soldats, comme ceux qui peuvent être envoyés outre-mer, sont soumis à des tests plus rigoureux, une mesure que les Forces souhaiteraient appliquer à tous les militaires en attente de déploiement.
Mais le lieutenant-général Devlin a révélé que la proposition avait été bloquée par les avocats du ministère de la Défense, qui craignaient qu’elle n’enfreigne la Charte des droits et ne mène l’Armée dans une bataille juridique perdue d’avance.
«Les soldats veulent cela, a affirmé M. Delvin lors d’une récente entrevue avec La Presse Canadienne. Ils veulent tous passer les tests. Je ne comprends pas pourquoi c’est si difficile.»
L’idée d’une vérification accrue a été proposée pour la première fois en 2007, en pleine période de guerre en Afghanistan.
En 2011, la Défense nationale s’est penchée sur l’idée de soumettre davantage de postes à des normes de sécurité, dans le but de prendre et de punir les soldats qui consomment illégalement de la drogue.
Cette proposition considérable a été rejetée pour des raisons juridiques, selon des documents internes de la défense. Notamment, cela pourrait constituer une atteinte à la vie privée injustifiée.
Pour le lieutenant-général, qui part à la retraite jeudi, «c’est une question de sécurité, et non de droits», d’autant plus que des armes et de l’équipement lourd peuvent être utilisés.
«Les soldats veulent savoir que le gars qui conduit leur véhicule dans les aires d’entraînement n’est pas sous l’effet de drogues et n’a pas une dépendance qui le rend moins alerte qu’il devrait être.»
Des experts juridiques ont affirmé que l’armée pourrait tout à fait imposer des tests de dépistage plus sévères, tant et aussi longtemps que cela ne devienne pas des mesures de discipline sur des cas isolés.
Dans un sondage mené il y a quatre ans, 1327 échantillons d’urine ont révélé que 4,7 pour cent des soldats avaient récemment consommé de la drogue, et que la marijuana était la substance la plus populaire au sein des troupes.
Des statistiques démontrent aussi qu’il y a beaucoup moins d’incidents liés à l’abus de substances au sein des Forces armées que dans le reste de la population.
Source : https://journalmetro.com
"Des gens en colère viennent nous voir à propos du cannabis. Il est souvent simple de leur expliquer leur erreur née de leur manque de connaissance."
Voir la pièce-jointe : Dam.jpg
David Duclos, 30 ans, est un Amstellodamois d’adoption. Son anglais impeccable appris durant sa petite enfance aux Etats-Unis est aussi fluide que son néerlandais, appris sur place ici. Au terme de ses études économiques entamées en France, il tente sa chance dans les services marketing de grands noms de l’industrie des Pays-Bas. Mais la crise y réduit à zéro les budgets en 2009. “J’ai commencé – à mi-temps – dans une autre voie en m’occupant de groupes de gens qui visitaient le Cannabis Collège, une asbl mise sur pied par Ben Dronkers afin d’éduquer le public à propos de cette plante et à ses usages controversés. Et s’il est vrai que quelquefois, j’ai fait face à des parents en colère, il a toujours été aisé de comprendre et de leur expliquer que les problèmes n’étaient pas liés au cannabis mais plus à des situations familiales tendues ou à une méconnaissance des effets du produit. Quand on demande à un enfant de 6 ans si le whisky ou la bière sont dangereux pour lui, il est au courant et est capable de dire que le whisky est plus dangereux que la bière. Mais à propos du cannabis, même les parents ne connaissent généralement rien…”
Quel rapport entre ce travail et sa formation ? “C’était mon entrée dans le monde “Sensi Seeds” de Ben Dronkers. J’y ai découvert une entreprise et un travail, le contact avec des associations, des politiques néerlandais qui veulent en savoir plus, des activistes qui militent pour la dépénalisation du cannabis, et tout cela dans une ambiance agréable au cœur d’Amsterdam. Ici, on est à deux pas du Red Light District, c’est un endroit particulier, mais très paisible : la ville a géré cela de manière ouverte en disposant des caméras de surveillance un peu partout. Les seuls incidents sont créés par des groupes de touristes qui ont abusé de la boisson et cherchent les histoires. Quant aux fumeurs de pétards, ils restent sagement assis dans leur coin.”
David Duclos qui assure ne fumer que très rarement est aujourd’hui très impliqué dans cette entreprise un peu particulière. Il est passé dans la partie commerciale qui est la banque de graines de cannabis, la “Sensi Seeds Bank”. Il gère le contenu du site Internet où elles sont proposées à la vente en toute légalité, avec une foule de renseignements sur le cannabis médicinal ou récréatif. Sans même pousser à la fumette : ici, on conseille l’inhalation, et on ne vend pas d’herbe, sauf aux clients disposant d’une prescription médicale.
On vend surtout des graines pour une production personnelle dans le cadre de ce qui est autorisé par la loi, ou même une simple culture d’une plante impressionnante par sa vivacité. “Ce que l’on fait ici est une activité commerciale qui est complémentaire à une philosophie de pédagogie à propos du cannabis.” Et les ventes ? L’entreprise “Sensi Seeds” a pignon sur rue, mais elle cultive (aussi) une certaine discrétion sur ses activités. “Moi-même, j’ai peu d’information sur la partie “graines”, c’est mieux ainsi. Cela me permet de ne pas être contacté par des gens peu fréquentables.” Mais la structure est claire : l’entreprise dispose de six magasins à Amsterdam mais les ventes en ligne cartonnent : on peut acheter quelques graines sans transgresser la loi alors que le transport de produits finis est prohibé en Belgique notamment. En outre, avant d’être une petite entreprise axée sur la promotion d’un art de vivre et une culture différente basée sur l’histoire de la consommation de la plante, il y a une entreprise agricole, Hempflax, qui cultive de manière très réglementée des centaines d’hectares de chanvre dans le nord des Pays-Bas pour la production de dérivés comme des parquets, des panneaux d’isolation, des fibres utilisées dans l’automobile, des textiles très résistants… Le petit groupe de Ben Dronkers dispose aussi deux complexes hôteliers à Bornéo, assortis d’un confort spécifique propre à la philosophie de vie de Ben Dronkers, dédiés aux visiteurs “à l’aide” ou aux “backpackers” à budget léger.
Et puis, il y a cette activité de production de cannabis médicinal, très encadrée, sécurisée, et la recherche de variétés spécifiques. La “Sensi Seeds Bank” serait une des banques génétiques les plus importantes au monde. Enfin, ce petit groupe est complété par les activités non commerciales de Ben Dronkers, le Cannabis College et le musée du Cannabis, situés tout près des magasins “Sensi Seeds”, au cœur d’Amsterdam. “Un endroit dédié, très chaleureux, que nous appelons affectueusement le “Green Light District”. Avec une perception des gens qui est très tolérante dans le chef des Amstellodamois. Ici, comme dans le quartier dédié à la prostitution, les gens vivent en bonne entente, et les enfants peuvent sortir dans la rue. En tant que Français, c’est une manière d’être que j’apprécie, loin des clichés véhiculés sur les Pays-Bas. Pour le reste, c’est vrai : les gens ici sont très grands, les filles très belles, et ils font beaucoup de vélo.”
OTTAWA - Pas moins de 4000 Montréalais ont manifesté pacifiquement samedi au monument Sir George-Étienne Cartier sur le mont Royal en faveur de la légalisation de la marijuana, tout comme d'ailleurs des milliers de personnes ailleurs au pays.
Photo Rick Wilking / Reuters
Cette campagne qui se déroule chaque année en Amérique du Nord est appelée 4/20 (pour 20 avril à 4 h 20 pm), et elle a pour but d'encourager les citoyens à s'impliquer dans le processus politique, pour obtenir la légalisation du cannabis.
Selon le porte-parole du Bloc Pot, Hugo St-Onge, il s'agit de la plus importante manifestation spontanée à se dérouler à Montréal le 20 avril. «Il n'y a jamais eu autant de personnes dans le passé» a raconté M St-Onge, qui n'avait apporté, comme chaque année, «que 1000 circulaires» à distribuer, et qui a été pris au dépourvu par «le flot continu» de personnes qui arrivait sur les lieux.
«C'est le plus gros rassemblement que j'ai vu à Montréal [...] Un beau show de boucane!» a déclaré M. St-Onge, qui n'a d'ailleurs vu aucun policier sur les lieux.
Ce renouveau d'intérêt pour la légalisation s'explique selon lui par «une nécessité de changement» et par le fait que les consommateurs de cannabis réalisent que la loi n'a jamais changé, même s'ils ont parfois l'impression du contraire. Selon M. St-Onge, 80 000 personnes sont arrêtées chaque année au Canada en lien avec le cannabis, dont environ les deux tiers pour possession simple.
Sentant le vent tourner, le Bloc Pot se prépare d'ailleurs à lancer une campagne de sensibilisation auprès des amateurs de cannabis, dans le but «d'enterrer pour de bon la prohibition».
«Les amateurs de cannabis doivent savoir qu'ils peuvent lutter contre la prohibition» de dire M. St-Onge, qui ajoute que le Bloc Pot fera «le tour des festivals» cette année pour sensibiliser la population. «C'est un piège (la prohibition) qui n'a jamais fonctionné. On accentue les risques et les problèmes», selon M. St-Onge.
Ailleurs au pays, quelque 9 000 personnes ont manifesté pacifiquement samedi sur la colline parlementaire à Ottawa en faveur de la légalisation et certains en ont profité pour fumer un joint en public sans avoir de problèmes légaux. Les participants ont d'ailleurs fumé en cœur à 16 h 20, comme le veut maintenant la tradition lors de cette manifestation annuelle.
«Je crois que les personnes présentes veulent que la légalisation aille de l'avant et veulent prendre position a déclaré Kyle Arthous de Kanata, alors qu'il fumait un gros joint. Je suis persuadé qu'il y en a plusieurs qui voient cela comme une occasion de fumer sans se faire embêter.»
Le 20 Avril à 16h20 sur le Mont Royal / photo@Bloc Pot
L'événement d'Ottawa semblait mieux organisé que les années précédentes, avec la présence d'orateurs des partis libéral et vert, de même que du jeune avocat du Colorado dont l'action a permis la légalisation de la marijuana dans cet État.
Les organisateurs des manifestations à Ottawa et ailleurs au pays avaient reçu une aide financière de Robert Erb de la Colombie-Britannique, l'heureux gagnant d'une cagnotte de 25 millions $ au Lotto Max en novembre dernier, qui s'est engagé à verser 1 million $ pour lutter contre la criminalisation de la possession simple de marijuana.
Lieu : Hôtel-de-Ville d’Amsterdam
Date : 20 avril 2013 – Heure : 16:20
!!! Assister à cette manifestation pacifique et gratuite !!!
#AMS420 – Hôte, Nol van Schaik
L'an dernier, nous avons organisé le premier Amsterdam 4:20 Smoke-Out visant à déclencher la résistance contre le Weedpass et d'autres plans répressifs du gouvernement contre la totalité de la culture du coffeeshop néerlandais.
En regardant en arrière, l’AMS 4:20 de l’an dernier nous ramène des «(s)weed » souvenirs, non seulement nous avons eu une grande manifestation avec plus de 1000 participants, l'événement a aussi été l'étincelle qui a déclenché les protestations contre le Weedpass!
Bien que le Weedpass n’ait pas été introduit dans tout le pays, une partie du système défaillant du Weedpass est toujours maintenu dans les provinces du Sud, où le staff des coffeeshop est encore forcé de refuser des adultes non-Néerlandais.
L'une des raisons pour lesquelles le Weedpass n'a pas été mis en place à l'échelle nationale a été la résistance de nombreux maires à travers le pays, avec le Maire d'Amsterdam van der Laan comme le leader. Il a été le premier maire à annoncer publiquement qu'il ne refuserait pas les touristes dans «ses » coffeeshop. Son exemple fut aussitôt suivi par nombre d’autres grandes villes et des communes ayant des coffeeshop.
Cette année, la manifestation #AMS420 aura lieu au même endroit, le même jour et à la même heure que l'an dernier mais cette année nous allumerons nos pipes en l’honneur du Maire Erberhard van der Laan, pour sa position contre l'exclusion des étrangers de l'une des attractions principales d’Amsterdam: Les Cafés de Cannabis!
#AMS420 – 2012, fut un succès.
Cette année, le thème de la manifestation: « Pas de soucis à la porte... La règle est maintenant de retour! ». En d'autres termes, ouvrir la « Backdoor » des coffeeshop pour les produits du cannabis réglementés et légaux avec une facture incluant les impôts. Nous nous assurerons que la « Backdoor » soit présente.
Outre ce thème principal, nous allons également manifester contre l’introduction imminente de la limite de 15% de THC dans les produits des coffeeshop, à la fermeture prévue de 70 coffeeshop d’Amsterdam et à la discrimination en cours dans les provinces du Sud.
Nous allons ainsi inviter nos collègues des provinces du Sud pour décrire leur situation actuelle, avec le critère de Résident qui continue à être maintenu dans leurs coffeeshop. On peut difficilement imaginer qu'un petit pays comme les Pays-Bas fasse de la discrimination légale dans 3 de ses provinces.
C’est pourquoi nous voulons la légalisation complète des lignes de provisions des coffeeshop, seulement cela fera que la plupart des vieilles et nouvelles restrictions seront inutiles et/ou dépassées.
Nous espérons que cette manifestation soit tout aussi pacifique et efficace que celle de l’an dernier, et nous comptons sur vous et vos amis de venir en grand nombre pour montrer à la fois, à Amsterdam et au monde entier que la résistance contre la «Guerre aux drogues» augmente, et nous n'arrêterons pas jusqu'à ce que nous ayons gagné!
Nous nous attendons à une plus grande participation que l'an dernier, alors que nous ne pouvions pas révéler l'emplacement plus tôt que quelques heures avant l'événement. Cette année, nous savons tous où et quoi, alors aidez-nous à passer le mot pour faire un rassemblement massif!
#AMS420 – Organisateur Peter Lunk
L’organisateur du #AMS420, Peter Lunk prend soin de toutes les préparations nécessaires à l'ensemble de l’événement 420, il y aura de la musique, des conférenciers, un concours pour le meilleur poster/bannière. En plus, ce que nous ne pouvions pas organiser l’an dernier, il nous a trouvé une place pour un festival dans la soirée qui se tiendra jusqu’au petit matin!
Nous sommes prêts, l’êtes-vous?
Nol van Schaik
#AMS420 Hôte
Olivier Guéniat, commandant de la police jurassienne, tire un constat d’échec de la politique suisse de lutte contre la drogue et préconise un «changement de paradigme»
Le Temps: Nous sommes en échec face aux trafiquants, dites-vous. Comme commandant de police cantonale, êtes-vous le premier à dire tout haut ce que les autres pensent tout bas?
Pour chasser la drogue de l’espace public, il faut l’autoriser dans l’espace privé, argumente en substance Olivier Guéniat dans un article publié dans la revue Dépendances du Groupement romand d’études des addictions (GREA). Il est à notre connaissance le premier patron d’une police cantonale à prendre une telle position. Questions.
– Olivier Guéniat: Plus de 130 tonnes de cannabis se consomment annuellement en Suisse, pour un chiffre d’affaires qui dépasse le milliard de francs. Quant à la consommation de cocaïne, elle est supérieure à 5 tonnes, pour un chiffre d’affaires similaire, malgré la répression qui prévaut depuis une vingtaine d’années de la part de toutes les forces
sécuritaires. Je doute donc que quiconque puisse se prévaloir d’un autre avis, même si j’avoue n’en avoir pas discuté avec les vingt-cinq commandants des polices cantonales. De toute manière, j’ai écrit cet article en mon nom personnel, comme un bilan de ma sphère de spécialisation.
– Dépénaliser «partiellement» la consommation et la production de cannabis, qu’entendez-vous par là?
– Il faut déplacer le cannabis, son trafic et sa consommation, de l’espace public vers l’espace privé. Il est nécessaire à la fois d’augmenter la sévérité de l’interdit dans l’espace public et d’autoriser la culture et la consommation dans l’espace privé. L’Etat devrait faire la concession de délivrer des autorisations dans ce but à ceux qui les demandent. Cela devrait permettre de faire diminuer la demande, qui s’approvisionne essentiellement sur le marché noir, et de voir s’effondrer l’offre illicite. Cela va fonctionner pour autant que la sévérité soit crédible pour ceux qui s’aventureraient sur l’espace public. Cela fonctionnera, car la plupart des consommateurs, qui ne sont ni délinquants ni criminels, sauront faire la part des choses quant aux risques encourus et se discipliner, par analogie à ce qui s’est passé au niveau de la circulation routière.
L’espace public, que vous voulez libérer de la drogue, est occupé tout autant sinon plus par la cocaïne que par le cannabis. Que faire sur ce point?
– Le marché du cannabis est irrémédiablement le premier marché illicite, loin devant la cocaïne. Par contre, la cocaïne est le stupéfiant le plus épouvantable que nous connaissons: il n’y a ni produit de substitution, ni solution pour traiter son addiction. En fait, il n’y a qu’une solution de compromis, qui vise à médicaliser à outrance les plus addictifs, en leur prescrivant de l’héroïne à la place. Cela paraît fou, mais c’est bel et bien la moins mauvaise solution, j’en suis persuadé. Le corollaire attendu est aussi un déplacement du marché de rue vers l’espace socio-thérapeutique. Ce qui est certain, c’est que nous ne pourrons pas continuer comme cela sans rien pouvoir faire avec ces toxicomanes, tout en regardant notre espace social se dégrader.
– En 2008, vous vous prononciez contre toute forme de libéralisation. Qu’est-ce qui vous a fait changer de position?
– Je me suis toujours opposé, parce que tous les projets voulaient dépénaliser dans l’espace public, au détriment de la sécurité. Sur ce point, je serai toujours intransigeant: il est exclu de sacrifier la sécurité de la majorité.
– Des prises de position comme la vôtre montrent-elles que la Suisse va vers un tournant dans sa politique de la drogue?
– Franchement, c’est ce que je souhaite lorsque je vois comment l’espace public est mis à mal et les dégâts qui s’y produisent. La politique des quatre piliers (prévention, thérapie, répression et réduction des risques, ndlr) était très moderne, mais elle n’a pas évolué depuis à peu près vingt ans, alors que la société a transmuté à vitesse grand V dans l’intervalle. Je sais trop bien que le retard pris dans le domaine de la sécurité compte double ou triple. Reste à convaincre.
Photo: Pour le chef de la police du Jura, il faut «déplacer le cannabis, son trafic et sa consommation, de l’espace public vers l’espace privé». (Keystone)
Source :Le Temps.ch
OTTAWA – L’industrie de la marijuana est prête à décoller dans l’éventualité où la drogue serait légalisée au pays, révèle un rapport interne de l’aile britanno-colombienne du Parti libéral du Canada.
Le document de travail vise à solliciter les discussions sur la légalisation du cannabis chez les membres du Parti et les députés.
Le rapport met en lumière l’impact économique au chapitre de la création d’emplois partout au pays, du secteur touristique jusqu’aux commerces au détail.
«Les retombées économiques de la légalisation de la marijuana au Canada seraient très bénéfiques pour le gouvernement et les contribuables, précise le document qui a été dévoilé ce mois-ci. Des milliers d’emplois directs et indirects seraient créés.»
Le document a été rédigé à la suite d’un énoncé de politique concernant la légalisation du pot adopté il y a un an par près de 80 % des membres du parti.
Les libéraux n’ont toujours pas inclus l’idée en tant que politique officielle, mais l’ensemble des neuf candidats à la course à la direction du parti appuie une réforme, ne serait-ce que modeste, des lois entourant la marijuana.
Certains des candidats, comme Justin Trudeau et Marc Garneau, favorisent la décriminalisation de la marijuana. D’autres, incluant la députée de Vancouver Joyce Murray, voudraient la légalisation de la drogue, qu’elle soit réglementée et taxée.
«La prohibition ne fonctionne pas. Ce que le rapport dit, et je suis d’accord, est que nous voulons forcer les criminels à fermer boutique et ne pas envoyer nos jeunes en prison», a-t-elle expliqué.
Le chef libéral par intérim, Bob Rae, laisse à celui ou celle qui remportera la course à la direction, en avril, le soin de préparer le dossier à soumettre aux membres lors de la prochaine assemblée biennale.
"Il est temps que Premier Di Rupo respecte sa promesse. Il était pro cannabis mais apparemment il ne veut pas regarder que sont les possibilités de cette plante. C’est pour ça que nous organisons une manifestation. Le Cannabis est une plante médicinale et thérapeutique. Il est favorable d’utiliser le cannabis comparée à l’alcool. Personne n'est jamais décédé suite aux cannabis, l’alcool tue chaque année environ 2,5 millions de gens.
Vous êtes pro cannabis, venez à Bruxelles, aux Monts des arts "
Les Français convergent à Expogrow, la foire de la culture du cannabis, qui se tient à 200 mètres de la frontière
Le Parc d'expositions d'Irún, au Pays basque espagnol, à deux pas de la frontière avec la France, voit converger ce week-end des milliers de personnes à la main verte un peu particulière. L'événement s'intitule Expogrow, <https://www.expogrow.es/index.php/fr/> il s'adresse essentiellement aux adeptes de la culture du cannabis. Dès vendredi, premier jour de cette foire internationale, le grand parc Ficoba a attiré quelque 4 300 visiteurs selon les organisateurs, dont beaucoup de Français.
Graines, notamment les King Kong Five ou Mandarina Kush, qui font fureur, tubes fluorescents et lampes « Xtreme » pour l'éclairage des plants, engrais bio : 200 distributeurs ont installé leurs étals sur 5 000 mètres carrés où on trouvera tout le nécessaire du parfait cultivateur de cannabis, activité tolérée en Espagne lorsqu'elle a pour but un usage personnel.
« Il suffit de peu de choses pour faire pousser des cannabinacées », explique Sandrine Danot, une des organisatrices du salon. « Une graine, de l'eau, de la lumière et de la terre. La culture d'intérieur nécessite aussi des lampes, qui se substituent au soleil, et de l'engrais, aidant
à la croissance et évitant les maladies. Les innovations sont nombreuses en la matière », indique-t-elle.
À l'extérieur de Ficoba, un espace est dédié aux concerts, avec des têtes d'affiche comme Mademoiselle K, et à des démonstrations de skate, notamment. Parmi les grossistes et particuliers qui se pressaient devant les stands, beaucoup de Français avaient fait le déplacement, malgré la pénalisation de la culture du cannabis en France. Les organisateurs avaient ouvertement cherché à les attirer en s'installant à 200 mètres de la frontière. « C'est la première occasion de présenter votre entreprise sur le marché français », expliquaient-ils dans une lettre de présentation.
*Jardinage exotique *
La directrice française de Cannattitude, un magasin de semences installé à Les, au nord de Barcelone et à seulement 6 kilomètres de la frontière française, explique : « Il existe d'autres manifestations de ce genre en Espagne. Mais c'est la première organisée aussi près de la France. »
« C'est hallucinant », commente une compatriote incrédule, alors que beaucoup ont déjà fait des courses, au vu de leurs sacs bien remplis. « On vient pour acheter des graines », se réjouit un autre Français venu avec des amis. « Ici, c'est le Leroy-Merlin du jardinage exotique, plaisante Ricardo Cogollo, Franco-Espagnol qui vit entre Bordeaux et Santander. « Je cultive mon jardin, sourit-il. Je suis venu faire mon marché, ça évite de passer par un dealer. »
Ricardo Cogollo fait également office d'interprète pour des exposants. «Les trois quarts des Français me demandent si on vend de l'herbe. Je leur réponds non, nous vendons des graines. Ils ont du mal à comprendre », se moque-t-il.
Dans le salon VIP, entre deux hôtesses blond platine, Steve de Angelo, portant de longues tresses grises, s'apprête à donner une conférence. Il est le propriétaire d'un grand dispensaire de marijuana médicinale à Oakland, en Californie. « En France, la consommation du cannabis est
interdite. Mais c'est inévitable, ses vertus finiront par être reconnues », déclare-t-il. Pour l'heure, la police a annoncé des « contrôles ciblés » du côté français de la frontière, où l'usage du cannabis est passible d'un an d'emprisonnement et d'une amende de 3 750 euros. Au moins 12,4 millions de Français avouent cependant en avoir consommé au moins une fois dans leur vie, et 1,2 million seraient des consommateurs réguliers.
Trekt Uw Plant organise deuxième bourse de troc de 2012
ANVERS - Samedi 30 juin passé, le prémier Cannabis Social club de la Belgique, l’ asbl ‘ Trekt Uw Plant ’ a fait rentrer la deuxième récolte de l’année 2012. Lors d’une réunion de l’asbl à Anvers , 75 membres ont reçu leur plante individuelle , contenant 20 grammes de cannabis.
Depuis février 2010 l’asbl cultive du cannabis à usage strictement personnel de ses 150 membres et cela selon le principe 1 plante par membre de l’asbl. Cela est rendu possible par la directive ministérielle de janvier 2005,signée par le Ministre de la Justice et par les 5 Procureurs –Généraux de la Belgique. Cette directive met hors persécution judiciaire la possession par un adulte de maximalement 3 grammes de cannabis ou 1 plante de cannabis.
Elever son cannabis , à usage strictement personnel , est une alternative saine et raisonnable face au marché illegal. Trekt Uw Plant utilise des méthodes écologiques d’élevage ; on évite ainsi tout risque de pollution ou d’alourdissement du produit ( des risques qui sont inhérents au marché illegal). Contrairement à ce qui se passe au marché illégal , les mineurs ne sont pas admis à l’association ‘ Trekt Uw Plant ’.
Lors de la remise de leur plante individuelle aux membres de Trekt Uw Plant , les membres reçoivent aussi un bon de cultivation avec des infos détaillées concernant la composition et les effets attendus, des conseils pour un usage responsable et un questionnaire détaillé concernant leur experiences avec la cannabis. Ainsi , l’asbl veut contribuer à l’information et à la prise de conscience de ses membres , en vue de la prevention d’un usage irresponsible.
Après la bourse de troc fut réalisée une Assemblée des Membres avec la participation de environ 40 membres. Ici on a discuté la situation de l’actuelle capacité de cultivation et les possibilités de l’augmenter sur le court et longue terme.
Trekt Uw Plant est demandeur d’une refléxion avec les autorités (locales) et cela dans l’objectif de coordonner ensemble la méthode de travail de l’asbl et d’éviter des malentendus. Par exemple, nous sommes demandeurs pour la réalisation d’un jardin municipal, ou on pourrait cultiver pour un numéro limité de consommateurs de cannabis sous la supervision des autorités municipales.
Nous voulons faire un appel aux femmes et aux hommes politiques de notre pays d’élaborer une réglementation définitive au sujet de l’élevage du cannabis à usage personnel pour adultes.
Ainsi nous appelons tous les gens qui veulent suivre notre exemple de faire cela d’une façon sérieuse, réspectueuse et responsable (code déontologique). Un bon outil de travail est par exemple la fondation d’une asbl. Nos statuts et code déontologique sont consultables au web et nous sommes toujours disponibles a rendre des avis et conseils.
12349 (OTTAWA) Le gouvernement Harper ne se laissera pas influencer par des sondages démontrant qu'une majorité des Canadiens sont favorables à la décriminalisation de la marijuana.
Un sondage publié plus tôt cette semaine dans le quotidien National Post a confirmé que deux Canadiens sur trois estiment que le gouvernement fédéral devrait changer la loi de manière à ce qu'un individu intercepté avec une petite quantité de cannabis ne soit pas condamné à avoir un dossier criminel ou contraint de payer une amende. Le quotidien avait publié un sondage aux résultats similaires en janvier.
Cette enquête démontre qu'une proportion importante des Canadiens n'appuie pas la ligne dure préconisée par le gouvernement Harper dans le cas des drogues douces. Mais celui-ci ne compte pas changer de cap pour autant.
«Nous n'avons aucune intention de légaliser la marijuana. Nous allons continuer de protéger l'intérêt de nos familles et de nos communautés», a indiqué hier Carl Vallée, porte-parole du bureau du premier ministre Stephen Harper.
Le gouvernement Harper a adopté l'automne dernier le projet de loi C-10, qui prévoit l'imposition d'une peine de six mois de prison pour quiconque cultive entre 6 et 200 plants de marijuana.
Pour le Nouveau Parti démocratique (NPD) et le Parti libéral, ce dernier coup de sonde prouve que le gouvernement Harper est déconnecté de l'opinion publique.
Le NPD soutient depuis des années que le pays doit décriminaliser l'usage du cannabis, une première étape vers une légalisation pure et simple de la substance. Le parti souhaite plutôt que la consommation soit réglementée comme le sont l'alcool et le tabac.
Une telle mesure aurait des conséquences pour les provinces, puisqu'elles devraient décider comment réglementer la substance. N'empêche, le pays est mûr pour une discussion, estime la chef adjointe du parti, Libby Davies.
Elle souhaite que le Canada s'inspire des Pays-Bas, où la tolérance à la marijuana a mené à une baisse de la consommation.
«C'est profondément préoccupant que ce gouvernement soit toujours aussi convaincu qu'une approche répressive va fonctionner. Il y a beaucoup de preuves que cette approche est un échec. Nous croyons qu'il faut changer l'approche du Canada et je crois que le public comprend cela.»
En janvier, les militants du Parti libéral ont adopté une résolution en faveur de la légalisation de la marijuana. Bien que les députés libéraux - et le prochain chef du parti - ne soient pas formellement liés par cette résolution à la Chambre des communes, ils ont épousé la position.
La députée Carolyn Bennett, qui est médecin, fait valoir qu'une approche thérapeutique - et non policière - permettra de contrer l'usage abusif de la marijuana.
«Je pense que les conservateurs ont, en quelque sorte, aidé à faire avancer le dossier parce que la plupart des Canadiens pensent que cette guerre contre la drogue est une politique stupide», a-t-elle dit.
Le sondage a été réalisé en ligne par la firme Ipsos Reid auprès de 1009 internautes. La marge d'erreur de ce coup de sonde est de 3,1 points de pourcentage, 19 fois sur 20.
Les Calgariens qui souhaitent en apprendre davantage sur la culture légale de marijuana pourront assister à un séminaire portant sur le sujet, au cours du week-end.
Depuis un an, Don Schultz, fondateur de Greenline Academy à Kelowna en Colombie-Britannique, parcourt le Canada pour donner des séminaires sur la marijuana utilisée à des fins médicales.
Ses exposés ont lieu durant les fins de semaine et son prochain arrêt sera à l'Université de Calgary, le 14 et le 15 juin.« Nous nous consacrons seulement à l'éducation, ce n'est pas un party de marijuana », a souligné M. Schultz.
Des sujets tels que les effets thérapeutiques des cannabinoïdes et les dernières nouvelles législatives à propos de la culture légale de marijuana seront abordés.
« Nous vous enseignerons comment entamer [une culture de marijuana] qui respecte toutes les lois canadiennes », a affirmé M. Schultz. « De plus, vous pourrez découvrir les nouvelles techniques, outils et habiletés nécessaires pour gérer votre propre culture légale de marijuana médicale », a-t-il ajouté.
M. Schultz a affirmé que l'art de cultiver cette drogue pour aider les personnes malades est très sérieux et important à ses yeux.
Cependant, selon Wayne Brown, coordonnateur de l'équipe d'intervention d'urgence (Coordinated Safety Response Team) à Calgary, il est impossible pour un résident de se conformer à toutes les règles du code de sécurité en faisant pousser un plant de marijuana.
« Je ne crois pas qu'ils [les résidents] sauront bien le faire et d'après moi, Santé Canada ne s'y est pas pris de la bonne manière », a-t-il souligné.
Source:Radio-Canada
Une enquête du réseau anglais de Radio-Canada révèle des failles dans le système d'inspection de la production de marijuana à des fins thérapeutiques. Quelque 15 000 Canadiens sont autorisés à cultiver de la marijuana, mais Santé Canada n'a produit aucun rapport d'inspection de leurs plantations.
Le Règlement sur l'accès à la marijuana à des fins médicales est entré en vigueur en 2001. Il permet à des gens « atteints de maladies graves ou débilitantes » d'avoir accès légalement à cette drogue pour soulager leurs douleurs. Le patient doit envoyer une demande de permis par écrit à Santé Canada, accompagnée d'une déclaration signée d'un médecin. Si le ministère l'autorise à posséder de la marijuana, le malade peut également demander un permis pour cultiver ses propres plants ou désigner une personne qui le fera pour lui.
La tâche de faire respecter la conformité et la sécurité des plantations incombe aux 15 inspecteurs de Santé Canada, qui sont aussi chargés d'inspecter tous les médicaments d'ordonnance et produits pharmaceutiques du pays. Le ministère a toutefois admis qu'il ne disposait d'aucune trace du passage de ses employés chez les malades qui cultivent la marijuana. « Nous n'avons pu trouver de dossier correspondant à votre demande », a répondu Santé Canada à une demande d'accès à l'information de la CBC qui visait à obtenir une liste des inspections.
En 2010, la GRC a produit un rapport à l'intention de l'Association canadienne des chefs de police qui relève 190 cas d'abus des permis de production de marijuana à des fins thérapeutiques. Dans plus du tiers des cas, ceux qui possédaient un permis faisaient du trafic ou produisaient plus de marijuana que la quantité permise. Qui plus est, 37 détenteurs de permis avaient déjà été condamnés pour trafic de drogue par le passé.
La ministre de la Santé, Leona Aglukkaq, est d'avis que le règlement est à revoir. Elle indique que Santé Canada travaille à mettre sur pied pour 2014 un système de production industrielle de la marijuana qui fera en sorte que les malades n'auront plus à en cultiver. Il ne sera donc plus nécessaire de délivrer des permis ni de mener des inspections chez les particuliers, fait-elle valoir.
OTTAWA – Après avoir admis être mal équipé pour détecter les abus causés par les licences de production de marijuana qu’elle accorde, Santé Canada dit vouloir les éliminer complètement pour les remplacer par un système de vente par correspondance.
«Alors que plus de 20 000 Canadiens utilisent la marijuana à des fins médicales et que chacun d’entre eux est théoriquement en mesure de la cultiver dans leur maison, cela crée un système qui exigerait une grande quantité de personnes pour inspecter des milliers de maisons», a déclaré un porte-parole de Santé Canada à Sun News.
«Le nouveau système sera conçu pour éliminer autant d’abus que possible, tout en faisant en sorte que les patients à qui on a prescrit de la marijuana à des fins médicales soient en mesure d'y accéder», a ajouté le porte-parole.
Des informations ont fait état jeudi que Santé Canada n'avait procédé à aucune inspection des licences accordées pour la production de marijuana. La directrice du Programme d’accès à la marijuana à des fins médicales, Johanne Beaulieu, a toutefois affirmé à Sun News que le ministère avait procédé à des inspections.
«Nous faisons environ 160 inspections par an, a indiqué Mme Beaulieu. Nous avons fait 75 inspections de titulaires de permis en vertu du programme en 2010.»
Quoi qu’il en soit, Santé Canada veut arrêter l'émission des deux classes de permis, l’une qui donne la permission de produire de la marijuana à des fins médicales et l'autre qui permet à un individu de produire cette drogue pour le compte de l'utilisateur, et de les remplacer par un système de vente par correspondance.
Le nouveau programme permettrait d'empêcher que des groupes armés organisés mettent la main sur des licences, a expliqué Mme Beaulieu.
Selon un rapport de la GRC, près du tiers des cas de trafic de marijuana et de production concernaient des personnes qui avaient des licences et qui produisaient davantage de marijuana que ce qui était autorisé.
OTTAWA – Les réformes proposées au programme fédéral d'accès à la marihuana à des fins médicales auront pour effet d’interdire aux utilisateurs autorisés de faire pousser leurs propres plants et de transférer la responsabilité de la distribution aux clubs compassion, à certaines pharmacies et à d’autres dispensaires communautaires.
Les membres de l’Alliance Canadienne des patients de cannabis médicinal (MCPAC) estiment toutefois que les changements qui doivent entrer en vigueur en 2014, feront plus que doubler le prix de la marijuana par rapport au prix de la rue.
Il en coûtera aussi beaucoup plus cher par rapport à ce qu'il en coûte pour produire sa propre marijuana, selon la MCPAC, ce qui privera les malades du produit dont ils disent avoir besoin pour vivre sans ressentir une constante douleur.
«Il n'y a pas de remèdes médicaux qui permettent de vivre avec un certain niveau de confort, autre que la marijuana, a affirmé Alexander Daviau du MCPAC. En éliminant notre capacité à faire pousser notre propre drogue, ils vont fixer le prix à plus du double de celui de la rue, ce qui forcera certaines personnes à retourner s’y approvisionner. À compter de 2014 je ne serai plus en mesure de payer mes médicaments.»
Le directeur des communications de la ministre de la Santé Leona Aglukkuq, a déclaré que bien que le prix exact reste à déterminer, «il est logique qu'il y aura une certaine augmentation des coûts comparativement à faire pousser sa propre (marijuana), a indiqué Steve Outhouse. Mais nous voulons encore qu'ils soient en mesure d'obtenir les médicaments dont ils ont besoin».
Santé Canada affirme que les réformes proposées répondent aux préoccupations exprimées «par les Canadiens» sur les abus du programme de marijuana médical et de son exploitation par des éléments criminels.
Le ministère a tenu des consultations en ligne et en personne entre juin et novembre 2011 avec des pompiers, policiers, pharmaciens et certains clubs de compassion.
«Santé Canada a rencontré les intervenants et elle a rencontré les policiers. Mais elle a ignoré les patients», a ajouté M. Daviau de l’Alliance Canadienne des patients de cannabis médicinal.
Les petits fumeurs de joints pourraient échapper aux poursuites pénales en s'acquittant d'une amende de 100 francs.
Les petits fumeurs de joints pourraient échapper aux poursuites pénales en s'acquittant d'une amende de 100 francs. Le Conseil des Etats s'est montré un peu plus libéral que le National en révisant la loi sur les stupéfiants. Mais, de justesse, il a refusé de passer l'éponge dans les cas bénins.
La libéralisation, adoptée par 31 voix contre 4, ne s'applique qu'aux personnes majeures et en possession de dix grammes de cannabis au plus. L'idée est d'offrir à la police un moyen simple et efficace pour sanctionner la consommation de quantités minimes et d'harmoniser les pratiques cantonales.
Aujourd'hui, certains cantons ne répriment quasiment pas la possession de quantités pour l'usage personnel, alors que d'autres sont très restrictifs. A Fribourg, une personne pincée avec moins de 10 grammes risque de débourser 50 francs, alors qu'elle encourt 3000 francs au Tessin, a cité Urs Schwaller (PDC/FR).
Il s'agit d'apporter une réponse pragmatique à un problème qui ne peut être ignoré. Des centaines de milliers de personnes consomment occasionnellement de l'herbe en Suisse, ont souligné divers orateurs. Avec plus de 30'000 dénonciations par an, la pénalisation des petits fumeurs encombre les tribunaux sans avoir aucun effet préventif, a résumé Felix Gutzwiller (PLR/ZH).
Le National veut 200 francs
La révision prévoit de sanctionner les adultes pincés avec 10 grammes de cannabis au plus avec une amende de 100 francs. Le Conseil national a fixé quant à lui la barre à 200 francs. La gauche a tenté de comprimer l'amende à 50 francs. Par 30 voix contre 12, la majorité a mis son véto.
Par 24 voix contre 15, la Chambre des cantons a aussi mis un terme aux velléités de tolérance de sa commission. Exit ainsi l'idée d'offrir à police la possibilité de renoncer à infliger une amende dans les "cas bénins".
Source: Arcinfo.ch
La coopérative politique Vega propose la mise en place à Liège de cultures collectives de cannabis sous le contrôle des autorités. Pour la liste Vert Et à Gauche, l'interdiction aux Pays-Bas de vendre du cannabis aux étrangers depuis le 1er mai va pousser les utilisateurs liégeois vers des filières illégales. Et pour y faire face, leur représentant propose ces plantations contrôlées comme cela se fait déjà à Anvers. Mais visiblement, le bourgmestre de Liège s'y oppose.
Le porte-parole de Vega, François Schreuer, défend avec la création de Cannabis Social Club, le principe d'une délivrance contrôlée du cannabis pour les Liégeois: "Aujourd'hui, il est certain qu'avec la fermeture de la Hollande, des milliers de consommateurs vont se tourner vers la seule offre qui reste, c'est-à-dire l'offre mafieuse. Et ce n'est pas une bonne chose. Nous souhaitons assécher cette filière illégale en permettant l'autoproduction du cannabis. Le principe est le suivant : des consommateurs de cannabis se réunissent et plantent ensemble pour leur consommation personnelle, sous contrôle des autorités, dans une logique non-commerciale".
Le bourgmestre PS de Liège s'y oppose
Willy Demeyer n'envisage pas d'autoriser aujourd'hui des Cannabis Social Clubs: "Dans l'état actuel des textes, que ce soit à Anvers, à Liège ou ailleurs, c'est une proposition qui ne rentre pas dans le cadre de la loi. C'est donc interdit. Vu la position néerlandaise, le débat politique sur la délivrance contrôlée de cannabis va s'enclencher. Ça pose un problème de société, et si ce problème doit être régi par la loi, il doit être débattu au Parlement".
Par ailleurs, après la fermeture des coffee shops pour les étrangers en Hollande, le bourgmestre souligne aussi qu'en collaboration avec la ministre de l'intérieur, les contrôles seront renforcés à Liège.