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Profession: analystes de cannabis
Par kyu,

Profession: analystes de cannabis
 
Les chimistes Alexis St-Gelais, Laurie Caron et Hubert Marceau ont une nouvelle spécialité: l'analyse de marijuana thérapeutique. Il y a quelques mois, leur laboratoire de Jonquière, PhytoChemia, a obtenu les certifications de Santé Canada en vertu de la réglementation sur la consommation de cannabis thérapeutique.
PhytoChemia est le seul laboratoire à effectuer ce genre d'analyses au Québec.
 
 
PhytoChemia, dont les locaux sont situés sur le boulevard Saint-François à Jonquière, se spécialise dans la standardisation et le contrôle de la qualité chimique de produits naturels médicinaux, cosmétiques ou alimentaires. C'est en 2013 que les trois chimistes ont demandé une licence auprès de Santé Canada. Il aura fallu près d'un an pour que la demande soit acceptée.
 

Les chimistes Alexis St-Gelais, Laurie Caron et Hubert Marceau sont les fondateurs du laboratoire PhytoChemia.
(Photo Le Quotidien, Jeannot Lévesque)
 
«C'est assez compliqué. Santé Canada doit s'assurer que nos motivations sont sérieuses et que nous avons la formation adéquate pour ce genre d'analyses. Santé Canada vérifie également nos antécédents judiciaires et notre formation universitaire», explique Alexis St-Gelais.
 
Selon les chimistes, analyser de la drogue n'est pas différent d'un autre produit. «Nous étions déjà spécialisés dans l'analyse de plantes dédiées à la fabrication de produits naturels et même de cosmétiques. Analyser du cannabis n'a rien de différent. Nous faisons de l'extraction et nous analysons les produits présents dans les plantes. La particularité avec la marijuana, c'est que nous avons l'autorisation de Santé Canada pour détenir de la drogue légalement», ajoute le jeune homme, qui réalise actuellement son doctorat à l'Université du Québec à Chicoutimi. Le laboratoire ne peut conserver plus de 50 grammes de cannabis à la fois et les stupéfiants doivent être entreposés dans un coffre-fort.
 
Très peu de laboratoires canadiens offrent l'analyse de cannabis thérapeutique. «Au Québec, nous sommes les seuls à avoir cette licence», indique Hubert Marceau.
 
Analyses de qualité
Chaque producteur autorisé par Santé Canada doit se soumettre à des analyses de qualité. C'est à ce moment que le laboratoire PhytoChemia entre en jeu. «Santé Canada réglemente la production de cannabis thérapeutique. Nous devons analyser les substances psychoactives (THC et CBD) et la présence possible de métaux lourds et de pesticides, par exemple. Les médecins qui prescrivent de la marijuana ne veulent pas détériorer l'état de santé de leur patient et Santé Canada doit s'assurer que le cannabis produit légalement respecte certaines normes médicales», explique Alexis St-Gelais.
 
Source: lapresse.ca
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Par kyu,
Etats-Unis: la Georgie légalise le cannabis
 
La Géorgie (sud-est) est devenue hier le 24e Etat américain à légaliser le cannabis à des fins thérapeutiques, après la promulgation par le gouverneur d'une loi en ce sens.
 
"L'attente se termine enfin pour tous les patients qui souffrent", a déclaré le gouverneur Nathan Deal après qu'il a paraphé le texte approuvé par les élus de l'Etat à la fin du mois dernier.
 
La loi dépénalise la détention de marijuana sous forme d'huile car elle contient une substance, le tetrahidrocannabinol (THC), qui soulage la douleur dans certaines maladies comme le cancer, la sclérose en plaques, Parkinson et l'épilepsie.
 
La législation en matière de cannabis est en train de rapidement changer aux Etats-Unis où, s'il reste une drogue illégale pour les autorités fédérales, il peut être légalement acheté dans 24 Etats à des fins médicinales, et même dans deux Etats, Colorado et Etat de Washington, à des fins récréatives.
 
Source: lefigaro.fr
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Par Invité,
Les candidats présidentiels sérieux sur le envie de finir à la Maison Blanche à la fin de l'élection 2016 peuvent vouloir envisager sérieusement une plate-forme de campagne en faveur de la marijuana légalisée. Ceci est une stratégie no-brain considérant qu'un sondage récent de l'Université Quinnipiac swing state indique que la majorité des électeurs dans les États clés de la Floride, Ohio et la Pennsylvanie supporte les efforts visant à abolir l'interdiction et a apporté du cannabis sur le marché à la fois pour un usage médical et récréatif.
 
 
Alors que certains candidats à la présidence peuvent considérer la question du cannabis légal un peu tabou sur le sentier de la campagne. Le dernier sondage a révélé que le candidat doit au moins être du côté de la légalisation de la marijuana médicale si il ou elle a l'intention de gagner le vote à la majorité dans les swing states (état pivot). En Floride et l'Ohio, 84 pour cent des électeurs sont en faveur de la légalisation de la marijuana à des fins médicinales, tandis que la question a attiré un impressionnant 88 pour cent en Pennsylvanie.Et alors que la majorité des supports n’était pas aussi grande pour la légalisation d'un marché à part entière du cannabis récréatif, les trois Etats ont encore classé plus de 50 pour cent des électeurs en faveur de la taxation et de la régulation de l'herbe d'une manière similaire à l'alcool.
 
 
Sans aucun doute, le débat autour de la légalisation de la marijuana est devenu un favori parmi les questions d'intérêt public, même si la majorité dit qu'ils n’ont pas l'intention de consommé la substance, si et quand, la légalisation arrivera. Le sondage a révélé que, sur la plupart des supporter de la légalisation de l’herbe, plus de 80 pour cent affirment qu'ils seraient «surement» ou «probablement» pas consommateur d'herbe eux-mêmes.
 
 
Les derniers résultats du sondage Quinnipiac ne sont pas surprenants pour ceux qui connaissent la stratégie politique moderne. Plus tôt cette année, un rapport de la Brookings Institution a suggéré que la question de la légalisation pendant la campagne présidentielle 2016 serait plus importante que jamais. Il semble bien que les citoyens américains ont augmenté plus opinion sur la question depuis que le président Obama a été élu pour la première, ce qui signifie que son successeur potentiel n’aura pas le luxe d'esquiver le débat sous le couvert de l'humour et d’erreur de jeunesse.
 
 
 
" Les jours où la consommation de cannabis à l’age du collège était un scandale parmi les prétendants de la Maison Blanche est un lointain souvenir" John Hudak a écrit au nom de l'institution. "Parce que la marijuana est une question qu’aucun président ne sera en mesure d'ignorer, c’est une question que les candidats à la présidentielle ne seront en mesure d'éviter."
 
 
 
Dans un article récent pour Roll Call, le consultant politique Steven Moore a dit que pour un candidat républicain à la présidentielle de changé de combats dans l'élection 2016, il ou elle aurait besoin de gagner la Floride; et pour ce faire une plate-forme pro-marijuana serait nécessaire. C’est parce que le taux de participation, en particulier par rapport à la génération Y, est plus élevée lorsque la question de la marijuana est en jeu.
 
 
 
"Tout républicain avec des ambitions présidentielles devraient prêter attention à la jeunesse est démontré par les sondages de sortie 2014 en Floride, "Moore a écrit. «Malgré un taux de participation électorale historiquement nationale en baisse, 10 pour cent de plus des Floridiens ont voté en 2014 par rapport à 2010."
 
 
 
Le sondage a également révélé que le sénateur du Kentucky Rand Paul a plus de soutien que tout autre candidat dans l'Ohio et en Pennsylvanie, mais Hillary Clinton reste favori dans les trois états. Paul, qui a déjà pris sa position sur la marijuana connu comme l'un des principaux sponsors du CARERS act, devrait apposer sa position sur la réforme de la marijuana médicale à l'échelle nationale durant sa campagne, tandis que les experts prédisent Clinton sur les rails du milieu conservateur. Quant à Jeb Bush, qui s’est classé derrière Clinton dans son état d'origine, devra s’adapter à ses années « d'hypocrisie » en ce qui concerne la marijuana et persuader intelligemment les citoyens d'oublier son plaidoyer en faveur de longue date de jeter les délinquants toxicomanes en prison.
 
 
Mike Adams écrit pour les fumeurs et les amateurs dans High Times, Playboy the smoking jacket et Hustler Magazine. Vous pouvez le suivre sur Twitter et sur Facebookadamssoup / Mike Adams 73.
 
 
Source: https://www.hightimes.com/read/presidential-candidate-must-be-pro-pot-win-2016-election
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Par kyu,
En Uruguay, la légalisation du cannabis ne résout pas tout
 
 
La culture et la commercialisation du cannabis ont été légalisées en 2013.
 

Nicolas Garcia/AFP
Joaquin Fonseca récolte la marijuana qu’il fait pousser chez lui.
 
Le but est de lutter contre le trafic de drogue et d’encadrer la consommation pour tenter de la contrôler.
 
Mais la distribution en pharmacie et la question des jeunes fumeurs posent problème.
 
Depuis un peu plus d’un an, Joaquin Fonseca n’a plus besoin du marché noir pour se procurer du cannabis : il cultive la marijuana chez lui, la fume et la commercialise en toute légalité. En décembre 2013, l’Uruguay devenait le premier pays au monde à en réguler la production, la distribution et la vente. Dès ses premiers articles, la loi parle de « santé publique » et souligne son intention de « protéger les habitants du pays du risque qu’impliquent les liens avec le commerce illégal et le trafic de drogue ». Il s’agit donc bien « d’éduquer, d’informer et de prévenir les conséquences et les effets nocifs liés à la consommation ».
 
La loi propose trois moyens de se procurer légalement du cannabis : la culture à domicile, sous réserve qu’elle se limite à une production modérée pour une consommation personnelle. L’appartenance à un club, qui peut fédérer jusqu’à 45 membres, cultiver 99 plants et distribuer 40 grammes par mois à ses associés. Et enfin, la vente en pharmacie de cannabis produit sous strict contrôle de l’État par des sociétés privées, à 90 centimes d’euro le gramme. Une manière d’en contrôler la qualité.
 
Le marché noir en perte de vitesse
« Les dealers commencent à être très inquiets, car nous sommes nombreux à leur avoir dit : nous ne vous achèterons plus rien », se réjouit Joaquin Fonseca, président du club Sativa, en regardant pousser ses 80 plants sur une terrasse de Montevideo.
 
> (Re) lire aussi : L’Uruguay légalise la vente et la production de cannabis
 
Comme lui, selon le Bureau national des drogues (JND), près de 2 200 personnes ne recourent plus au marché noir : les 1 500 « autocultivateurs » inscrits sur le registre de l’Institut de régulation et de contrôle du cannabis (Ircca), et les 700 membres des 17 clubs créés ou en cours de création. Soit 8 % du total estimé des utilisateurs de cannabis.
 
La vente en pharmacie différée
Cependant, la mise en œuvre de la loi rencontre des difficultés, en particulier pour la vente en pharmacie, plusieurs fois différée. « La vente de cannabis en pharmacie pourrait se comparer à la distribution de seringues aux usagers d’héroïne », plaide Julio Calzada, ancien secrétaire du JND.
 
Mais l’Association de chimie et pharmacie d’Uruguay (Aqfu) y est formellement opposée. « La pharmacie fait partie du système de santé, et une drogue récréative ne va pas dans ce sens, pas plus que l’alcool ou le tabac, souligne Virginia Olmos, sa présidente. Les pharmaciens peuvent collaborer à la lutte contre les addictions, mais dans un environnement adéquat, comme une clinique. »
 
> Lire aussi : Le cannabis légal gagne du terrain aux États-Unis
 
Raquel Gerstenblüth, propriétaire de la pharmacie Rivera, à Montevideo, acquiesce. Elle refuse de gagner de l’argent avec un produit qu’elle sait « nocif ». « Notre biochimiste nous a déjà dit qu’elle ne travaillerait plus avec nous si nous acceptions d’en vendre », précise-t-elle.
 
La consommation des jeunes inquiète
La loi, par ailleurs, exclut les mineurs, pour des raisons de santé publique. Mais, « beaucoup fument de manière habituelle »,souligne Raquel Gerstenblüth, qui craint qu’ils soient laissés à la merci des trafiquants.
 
> Lire aussi : Alcool, tabac, cannabis : les ados risquent gros
 
Or, la consommation de cannabis est passée devant celle du tabac parmi les lycéens de 13 à 17 ans. Selon l’Observatoire uruguayen des drogues, 8,4 % des jeunes ont fumé de la marijuana en 2003, contre 17 % d’entre eux l’année dernière. Sur la même période, la consommation de tabac a chuté de 30 % à 9,2 %. « Il est indispensable de mettre en œuvre des campagnes de prévention », comme ce qui a été fait contre la cigarette, « car les jeunes ont perdu la perception du risque de se droguer », affirme Gerardo Eguren, vice-président du Syndicat médical d’Uruguay. Ces mesures, prévues par la loi, se mettent progressivement en place.
 
Source: la-croix.com
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Par kyu,
Etats unis : Les emplois dans l'industrie du cannabis sont ils ouverts aux etrangers ?
 
 



 
Est-il possible de travailler dans le nouveau développement de l'industrie du cannabis aux États-Unis , si je viens d'un autre pays ?
Pour la plupart des emplois dans l'industrie du cannabis dans le Colorado, la première étape est d'obtenir un badge - une licence professionnelle à partir de la Marijuana Enforcement Division de l'etat (MED) . Un badge est nécessaire si le travail consiste de toucher et manipuler le cannabis ( dans les zones réglementées des entreprises titulaires d'un permis d'exploitation du cannabis, par exemple comme le taillage de buds ou d'aider à la culture des plantes. Les travaux de l'industrie qui ne nécessite pas un badge MED comprend les entreprises auxiliaires qui fournissent l'emballage du produit ou le marketting , parmi beaucoup d'autres emploi ou l'on n'as pas de contact direct avec le produit.
 
Natriece Bryant, spécialiste des communications pour le MED, précise que les non-citoyens doivent avoir un visa de travail américain et un numéro de sécurité sociale pour la preuve de la déclaration de revenus, doit être un résident du Colorado au moment de la demande et répondre à toutes les exigences réglementaires pour les licences professionnelles afin de travailler dans l'industrie du cannabis dans le Colorado.
 

Entretien des cultures.
 
Les frais varient pour les trois types de badges (MED) . Services plantation, dispatching et propriétaire d'une culture . Tous les permis sont dit : privilégiés, et tous les titulaires doivent posseder des exigences légales comme des tests d'aptitudes , et un capital financier pour les propriétaires désirant lancer leurs propres cultures ( pour les etranger croyez moi : lancer sa propre plantation relève du miracle ).
 
Tous les candidats à la licence professionnelle doivent être plus de 21 ans, être un résident du Colorado depuis trois mois minimum et avoir le permis ou la carte d'identité de l'état du Colorado ( Pour les etranger un permis de travail ou de résidence ). Bryant ajoute que les candidats ne peuvent pas avoir d'antécédent criminel ou être un agent de police.
 
Pour l'extérieur du Colorado, non réglementée : le travail de saison peut être trouvé comme aidant à la récolte d'automne comme «trimmigrant" dans ce qu'on appelle : le triangle d'emeraude de la Californie , dans les comtés de Humboldt, Mendocino et de Trinity . Cependant, cela peut etre très risqué si vous n'avez pas de contact solides et sérieux aux Etats Unis .
 
Pour résumer l'article , je dirais que oui ; c'est possible pour un etranger de travailler dans le domaine du cannabis aux Etats-Unis mais que cela est un vrai chemin de croix pour y arriver .
 
Prévoyez au moins 6 mois d'argent pour vivre sur place et 6 mois d'argent pour le loyer ( Motel...) , le temps de réguler votre situation avec l'immigration et de trouver absolument un éventuel employeur avant la fin des trois mois du visa touristique.
 
Attention !! : Aux etats-Unis -> l'irrégularité aux niveau de l'immigration est considéré comme un crime fédéral et peut vous faire valoir entre 3 & 6 mois de prison minimum avant votre extradition vers vos pays respectifs ( Don't fuck With The Us Law Guys !!! )
 
Source: cannabis-infos.com
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Par kyu,
En Angleterre, le présentateur du JT teste le cannabis en directSkunk ou haschich : que choisir ? Pédagogique, scientifique… et spectaculaire, la chaîne privée Channel 4 fait expérimenter les deux drogues à des volontaires. Une initiative inimaginable à la télévision française.
 
Il y a quelques mois, France 4 avait presque défrayé la chronique avec le programme Alcootest. Adaptée d’un programme danois diffusé en Norvège, en Irlande et aux Pays-Bas, la version française avait la particularité d’être encadrée de messages préventifs dissuasifs sur la consommation d’alcool.
 
La télévision publique française s’essayait alors avec des pincettes aux méthodes britannique, hollandaise et nordique d’éducation des téléspectateurs jeunes adultes : montrer des expériences « interdites » et « inédites » aux résultats visuellement édifiants afin d’amener le téléspectateur choqué à faire des choix adaptés.
 
Dans ce même esprit pédago-scientifico-spectaculaire, la chaîne publique britannique Channel 4 vient de diffuser le programme Drugs live : cannabis on trial » (« Drogue en direct : le cannabis à l’essai »). Moment fort : Jon Snow, le présentateur du journal télévisé de la chaîne, un ancien député conservateur et une ancienne journaliste de la BBC se soumettent à un test présenté comme révolutionnaire en examinant l’effet comparé sur le cerveau de deux variétés de cannabis : la skunk et le haschich.
 

La bande-annonce de l'émission Drugs Live Cannabis on Trial sur Channel4.
 
Au Royaume-Uni, environ un tiers des 16-24 ans ont consommé au moins une fois du cannabis. La skunk, qui représente 80 % du marché, serait plus addictive que le haschich et pourrait provoquer des épisodes paranoïaques, des symptômes psychotiques et des pertes de mémoire. Dans une séquence préenregistrée, Jon Snow, 63 ans, journaliste vedette de la chaîne, coprésentateur et cobaye vedette de la soirée, en inhale sous forme gazeuse dans un ballon, puis se soumet immédiatement à une IRM cérébrale. Pris de panique, il doit interrompre le scanner. L’ancien correspondant de guerre témoigne : « J’ai tenu à Gaza, j’aurais dû tenir… J’ai déjà fumé du cannabis, mais, après avoir pris de la skunk, j’ai été envahi par la pire peur de ma vie…Je ne le referai jamais. » Après ce premier test concluant, les réactions des candidats suivants sont moins violentes : l’ancien député, 65 ans, se sent assommé et idiot, il déteste l’odeur. L’ancienne journaliste de BBC spécialiste de la famille royale ne trouve pas désagréable de flotter et d’avoir quelques hallucinations. Un autre volontaire subit ensuite le même traitement, mais en direct dans le studio.
 

Extrait de Drugs Live Cannabis on Trial, émission de Channel 4.
 
Si les célébrités et le test « live » sont là pour attirer le grand public, le dispositif est partie intégrante d’une véritable recherche universitaire. Channel 4 a financé majoritairement une étude « en double aveugle » avec seize volontaires anonymes — dont certains visibles à l’écran en piteux état — visant à comparer les effets des composants de la skunk et du haschich sur la mémoire, l’appréciation de la musique et le bien-être psychologique. L’émission se termine par un débat en studio sur l’efficacité de la législation britannique qui calme tout le monde.
 
Channel 4 n’en est pas à son premier test de drogue en direct. Il y a deux ans et demi, l’ecstasy avait déjà été évaluée sous les yeux du même Jon Snow. Deux millions de jeunes téléspectateurs avaient été touchés (le même nombre que les consommateurs de cannabis au Royaume-Uni !), preuve selon la chaîne de sa capacité unique à remplir à travers ce type de programme choc sa mission éducative. Cette année, le test de cannabis a reçu l’approbation du gouvernement : le cannabis médical utilisé a été importé avec son autorisation des Pays-Bas. C’est ça aussi la télé de service public !
 
Source: telerama.fr
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Par kyu,
Il est possible d’être mortellement allergique au cannabis
 
Une étude menée par une équipe américaine révèle que, comme d'autres plantes, le cannabis serait allergène. Les discussions autour de la légalisation de la célèbre Marie-Jeanne aux Etats-Unis, et peut-être un jour en France, permettent de mieux appréhender les effets indésirable de l'herbe.
 
 

 
Atlantico: Une équipe de chercheur américain a étudié le caractère allergène du cannabis, et les réactions allergiques violentes, et parfois mortelles, qui affectent certains consommateurs. Est-ce que le cannabis est allergène quelque soit sa forme? Est-ce que fumer du cannabis peut provoquer des réactions ?
 
Florence Trébuchon : Respirer le pollen de chanvre en suspension dans l'air peut provoquer une rhinite, une conjonctivite et de l'asthme. Le cannabis est une plante dont le pollen peut être allergisant comme c'est le cas pour d'autres végétaux comme les graminées. Il s'agit d'une allergie saisonnière, la pollinisation du cannabis a lieu en fin d'été et au début de l'automne. Cette allergie respiratoire est actuellement anecdotique car la présence de ce pollen est limitée à quelques zones de culture dans certains pays, comme les USA depuis la légalisation du cannabis dans certains Etats.
 
Mais l'on pourrait voir fleurir dans le futur des allergies professionnelles qui touchent les personnes chargées de la culture du cannabis.
 
Fumer du cannabis peut entrainer des symptômes respiratoires, mais ils ne sont pas forcément en rapport avec une allergie au cannabis. Il peut s'agir également d'une allergie aux acariens ou aux moisissures (allergies beaucoup plus fréquentes) qui contaminent la majiruna au moment de son stockage. Enfin, l'inhalation du THC, substance active du cannabis, est irritante pour les voie respiratoires, elle peut entrainer de l'asthme et des rhinites non allergique comme c'est le cas avec d'autres polluants.
Manger des graines de cannabis peut conduire à des réactions allergiques potentiellement sévères, comme toutes les allergies alimentaires, avec quelques cas rapportés de choc anaphylactique.
 
Y-a-t-il beaucoup de personnes susceptibles d'être allergiques ? Est-ce une prédisposition génétique ou la consommation pourrait-elle le provoquer ?
Le nombre de personnes allergiques est actuellement très limité, il s'agit d'observations médicales isolées. La survenue de toute allergie survient dans un contexte particulier qui associe une prédisposition génétique et un environnement favorable. D'une part, plus il y aura de cultures donc de pollens, plus le risque d'allergie respiratoire sera élevé. D'autre part, l'inhalation de THC induit une inflammation du nez et des bronches qui les rend plus fragiles et donc plus propices a développer secondairement des allergies respiratoires.
 
Que faut-il faire en cas de crise d'allergie ?
Les réactions allergiques se traitent de la même manière quelque soit l'allergène responsable. En cas de rhinite et d'asthme le traitement repose sur les anti histaminiques et les bronchodilatateurs type Ventoline.
En cas de réaction générale sévère type choc anaphylactique, le traitement repose sur l'injection d'adrénaline. Dans tous les cas dès lors que l'on est allergique, la premier des traitement est l'éviction, c'est à dire la suppression de tout contact avec le cannabis.
 
Pourrait-on voir à l'avenir un anti-allergène destiné aux fumeurs de cannabis ?
Non, ce n'est pas une priorité pour la recherche, car le contact avec cet allergène est facilement évitable, ce qui n'est pas le cas d'autres allergènes.
 
Finalement, le cannabis comme les autres plantes, a des effets de santé inattendus mais évidents. Existe-t-il d'autres drogues aux effets allergènes ?
Les drogues comme l'héroine, la cocaine, ou d'autres substance psychoactives sont des substances chimiques qui peuvent déclencher une allergie sévère comme les médicaments. Ce sont des phénomènes rares qui sont difficilement répertoriés pour ces drogues dont la consommation est interdite.
Il faut enfin préciser que selon une etude du Lancet Psychiatrie les adolescents qui fument régulièrement du cannabis ont une probabilité de terminer un parcours scolaire réduite de 60% avec 7 fois plus de risque de suicide. Une étude du New England Journal of Medecine a montré que l' usage fréquent du cannabis à l'adolescence entraîne un déclin du QI, une altération de la mémorisation et de la vigilance. Ces résultats sont plus inquiétants que les manifestations allergiques, et doivent permettre d'éclairer différemment les légalisations en cours dans certains pays.
 
Source: atlantico.fr
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Par kyu,
Fumer du cannabis devient légal à Washington
 

 
Comme le Colorado, l'Etat de Washington et l'Alaska, Washington a autorisé mercredi l'usage de cannabis à des fins récréatives. (Photo Pablo Porciuncula. AFP)
 
Le district de Columbia a autorisé mercredi soir la consommation de cannabis à des fins récréatives, mais pas sa vente.
 
Fumer du cannabis est devenu légal jeudi à Washington, mais certains conservateurs au Congrès américain n’y goûtent pas et cherchent à bloquer cette nouvelle règlementation. La légalisation de la consommation du cannabis à des fins récréatives, largement approuvée par la capitale américaine lors d’un référendum, est entrée en vigueur mercredi soir à minuit (jeudi à 6 heures, heure française).
 
La capitale fédérale marche ainsi sur les pas du Colorado (ouest), l’Etat de Washington (nord-ouest) et l’Alaska où la consommation du cannabis est déjà autorisée. Ces quatre Etats seront bientôt imités par l’Oregon (nord-ouest), qui légalisera le cannabis en juillet. A Washington désormais, la possession de petites quantités de marijuana, mais pas sa vente, est autorisée.
 
Les adultes peuvent posséder jusqu’à 60 grammes de cannabis - de quoi confectionner quelque 80 cigarettes - et peuvent cultiver jusqu’à six pieds de cannabis chez eux. La vente de pipes, de pipes à eau ou de papier à rouler est également autorisé mais la vente ou l’achat de cannabis ne l’est pas. «Fumé à la maison. Cultivé à la maison», est le nouveau slogan lié à cette nouvelle réglementation qui a provoqué une levée de boucliers chez les conservateurs du Congrès.
Et la nouvelle maire de la ville, Muriel Bowser, qui sait que sa marge de manœuvre est étroite, est en première ligne face à l’offensive lancée par ces derniers.
 
«La prison» pour la maire
 
Le District de Columbia, appellation officielle de Washington, fort de 650 000 habitants, n’est en effet pas un Etat. Or, la loi fédérale interdit le cannabis, au même titre que l’héroïne ou le LSD. Les forces de police fédérales peuvent ainsi arrêter n’importe qui pour possession de drogue sur un terrain fédéral, comme par exemple un monument ou un parc national à l’instar de la grande esplanade du Mall de Washington au centre de la ville.
Si la nouvelle réglementation est mise en place, «vous le ferez en sachant pertinemment que vous violez la loi», a tonné mardi Jason Chaffetz, un élu républicain de l’Utah et membre du très conservateur Tea Party, en agitant le spectre de la «prison» pour la maire, dans une interview au Washington Post.
 
Les républicains ont essayé de court-circuiter la nouvelle réglementation en ajoutant en dernière minute une ligne à la loi budgétaire, interdisant de la mettre en pratique. La ville a estimé de qu’elle venait trop tard, la mise en pratique ayant été de fait approuvée lors du référendum.
51% des Américains sont en faveur de la légalisation, selon un sondage Gallup d’octobre, et les militants pro-cannabis voient Washington comme une étape importante dans la fin de la prohibition aux Etats-Unis.
 
L’administration du président Barack Obama a de son côté estimé que la capitale devrait pouvoir gérer ses propres affaires, quel que soit son statut. «Si le président peut brasser sa propre bière à la Maison Blanche, les adultes doivent pouvoir cultiver et consommer chez eux une substance moins dangereuse», plaide Robert Capecchi, du Marijuana Policy Project.
 
Source AFP
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Par kyu,
Légalisation du cannabis: 8 questions un 8 mars à 8 leaders québécoises
 
La semaine dernière seulement, l'Alaska et la Jamaïque ont rejoint le Concert de plusieurs nations des Amériques où leurs élus ont courageusement voté des lois pour une légalisation du cannabis.
 
Ces deux États emboîtent le pas à l'Uruguay reconnu depuis le 1er janvier 2014, « meilleur pays au monde », selon le réputé magazine financier britannique The Economist et les états américains du Colorado, de l'Oregon, de Washington et du District de Columbia, remplit celui-là de milliers de fonctionnaires. Par conséquent, les élus du Québec - tous partis et paliers confondus - ont le devoir de profiter de la Journée internationale de la femme, pour passer à l'action pro-légalisation. Pourquoi un 8 mars? Pour dire d'abord haut et fort aux conservateurs de Stephen Harper que « la Terre est ronde... et bleue » et que « le monde aspire à plus de vert ».
Surtout que la guerre à la drogue, au Nord comme au Sud et peu importe la circonscription parmi les 125 du Québec et les 308 au Canada, ont fait incontestablement plus de victimes et de morts à ce jour que n'importe laquelle consommation de cannabis. À mon avis et l'avis de milliers de Québécois et de Québécoises qui l'ont exprimé par le passé lors de sondages successifs, il est impératif d'agir en faveur d'une légalisation, spécialement auprès des jeunes, particulièrement les adolescentes.
 
En effet, des milliers de jeunes filles, étudiantes et autres, sont délibérément ciblées depuis longtemps par d'hypocrites compagnies de tabac qui ne cessent de contourner les lois du tabac. Ces compagnies mondiales continuent de vendre une variété de petits paquets dits «légaux» de cigarillos de saveur, tous plus dommageables et colorés les uns des autres, et attrayants comme des iPod ou iPhone. Impliquées déjà aux frontières dans la contrebande de tabac, ces cupides et notoires cigarettières font l'objet, depuis 2009, d'une impressionnante et inédite poursuite judiciaire par le gouvernement du Québec estimée à... 60 $ milliards de dollars.
 
Cigarettes, cigarillos sont les plus grandes causes en 2015 de cancers du poumon et de la gorge, mais aussi de solides freins à la persévérance scolaire.
 
En plus, comme certaines de ces adolescentes fument pour des raisons identitaires et d'estime de soi, elles sont hautement plus vulnérables lorsque ciblées aux portes des écoles par d'habiles gangs de rue, bien organisés. Bien organisés comme dans « crime organisé ». Sans évidemment leur demander une carte d'identité comme dans les dépanneurs, ces petits criminels « Bleus » ou « Rouges », « Crisps » ou « Bloods » leur vendent une camelote de très mauvaise qualité, 470 % plus puissante qu'il y a 20 ans. Chaque joint vendu étant du même coup onze fois plus fort qu'une simple cigarette. Heureusement selon de nombreuses et récentes études, le cannabis n'est pas une drogue de passerelle vers des drogues plus dures : alors que l'alcool et la nicotine du tabac le sont définitivement !
 
Cependant, notre laxisme et notre lamentable hypocrisie sociale font en sorte que contrebandiers et gangs de rue sont totalement à la solde des bandes de motards et surtout, des mafias italienne, asiatique, irlandaise, russe ou québécoise. Chacune d'elles tue chaque jour dans l'unique but de toujours mieux contrôler horizontalement et verticalement ce lucratif marché milliardaire, et ce, au détriment de la santé publique. La lutte à la drogue est devenue en 2015 le plus vaste détournement de fonds publics, depuis la Deuxième Guerre mondiale.
 
Les solutions durables à la pauvreté exigent courage et audace
 
Courage et audace, comme il y a 80 ans lors de la prohibition de l'alcool ou il y a 25 ans lors de la révolution au niveau de la vente de vin dans les dépanneurs et supermarchés. En ce 8 mars, Journée internationale des femmes, je lance un pressant appel aux 34 femmes députées à l'Assemblée nationale du Québec afin qu'elles s'unissent devant ces narcotrafiquants qui, le 27 septembre dernier, ont tué délibérément 43 étudiants mexicains d'Iguala, toujours recherchés par leurs mères et grand-mères, simplement parce que ceux-ci avaient organisé une collecte de dons afin de financer leur marche pacifique pour contrer un projet de réforme de l'éducation dans l'État du Guerrero.
 
Ici au Québec, refusant de voir et de s'attaquer à une hyper lucrative économie souterraine contrôlée par des caïds connus et qui se protègent par leur seule loi de l'omerta, notre trio des austères banquiers Leitao, Coiteux et Daoust préfère, comme sur une autre planète, en pleines consultations pré budgétaire 2015-2016 , sous apparence de transparence, appliquer des compressions irréalistes qui affectent dangereusement femmes et enfants. La modulation des tarifs en garderie et les compressions en santé et en éducation, comme seuls exemples, s'en prennent directement aux enfants. Elles toucheront les Québécoises, de manière disproportionnée. Les exigences patronales de M. Coiteux envers les employés de la fonction publique et des services publics « dopent royalement» et mènent directement un secteur majoritairement féminin tout droit vers plus d'appauvrissement.
 
Voilà pourquoi, j'ose appeler plus de huit femmes leaders d'ici pour huit actions précises visant une légalisation/étatisation et vente du cannabis de qualité contrôlée en SAQ et pharmacies. Le but est d'atteindre une meilleure santé publique, mais aussi d'aider à la persévérance scolaire des ados, spécialement les jeunes filles. Ainsi :
 
1. Je lance d'abord un appel à Louise Arbour, ex-juge en chef à la Cour suprême du Canada et ex Haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme. L'ex-juge au Tribunal pénal international pour le Rwanda, le Kosovo et l'ex- Yougoslavie doit continuer d'user de son immense influence et de celle d'une quarantaine de leaders internationaux afin de rappeler au public et aux élus du Québec et du Canada, les recommandations novatrices de la Commission mondiale sur la politique des drogues. Leur rapport suggérait aux 33 chefs d'État réunis au Sommet des Amériques de Carthagène, toute l'importance d'une concertation continentale et d'une légalisation de certaines drogues douces, à débuter par le cannabis et ses dérivés.
 
2. J'appelle Lise Thériault, vice première ministre du Québec et ministre de la Sécurité publique à faire tandem avec ses collègues, Me Stéphanie Vallée, ministre de la Justice et responsable de la Condition féminine de même qu'avec Jean-Marc Fournier aux Affaires intergouvernementales et Me Madeleine Giauque, nouvelle « Chef de police des polices » pour réclamer haut et fort de leurs homologues d'Ottawa, le rapatriement par le Québec des pleins pouvoirs et l'application du Code criminel canadien. Pourquoi? D'abord, pour désengorger le système et les cours de justice du Québec. Mais surtout pour mieux absorber les frais d'exploitation inouïs et faramineux des prisons d'ici qui sont surpeuplées; des pénitenciers d'où les trafiquants, avec ou sans cellulaire, s'évadent à Saint-Jérôme, Orsainville et ailleurs; au vu et au su des médias de toute la planète.
Les ressources humaines, technologiques et financières épargnées pourraient ainsi être réinvesties dans des procès hautement plus criminels que la simple possession de cannabis. Pensons à toutes ces enquêtes nécessaires impliquant les firmes de consultants informatiques associées jusqu'à maintenant au Dossier de santé électronique (DSÉ) ou encore, à l'urgent rétablissement d'un Registre québécois des armes à feu.
Infaisable de rapatrier ce Code criminel, me direz-vous? Non. Chacun des 50 états des États-Unis applique différemment son propre Code pénal - peine de mort, conjoints de même sexe, avortement - dans un fédéralisme typiquement américain.
 
3. J'appelle Lucie Charlebois, membre du Conseil du Trésor et ministre déléguée à la Réadaptation à la Protection de la jeunesse et à la Santé publique d'interpeler son vis-à-vis le Dr Gaétan Barrette pour qu'il actualise au plus tôt les études de leur ministère. Surtout depuis l'An 1 de la légalisation du cannabis au Colorado qui affiche des revenus de 76 $ millions nets pour un petit état de 3,2 millions d'habitants, sans compter les nombreux gains notés en matière de santé publique : (réduction de la consommation d'alcool et des accidents routiers mortels).
 
Appliquée au Québec, la légalisation engendrerait 192 millions récurrents chaque année dans les coffres de l'État. Une telle somme équivaut au coût réel de la hausse des frais de scolarité demandée il y a deux ans aux étudiants des CÉGEPS et universités. C'est aussi l'équivalent de la hausse de tarifs de 2,9 % demandé en 2013 par Hydro-Québec ou encore le cadeau fiscal des contribuables québécois offert aux riches compagnies pharmaceutiques transnationales - celles qui, avec les pétrolières, possèdent les lobbies les plus efficaces - et qui ont préféré depuis, délocaliser leur production après la fin de leurs brevets.
 
Nos deux ministres québécois à la Santé - plus importants postes budgétaires du gouvernement - ont l'obligation de se faire un sérieux examen de conscience. D'abord à propos des nombreuses et récentes recherches qui révèlent d'une part que 16 000 hommes et femmes meurent, chaque année en Amérique du Nord, d'une surdose de médicaments aussi banals que l'Aspirine, le Tylenol et l'Advil... Pourtant, aucun cas documenté de surdose de marijuana n'a été diagnostiqué à ce jour par un médecin, certifié ou charlatan, et ce dans toute l'histoire médicale mondiale.
 
4. J'appelle aussi Martine Ouellet, seule aspirante à la chefferie du Parti québécois à peaufiner son programme « l'éducation, c'est la base » qui vise une meilleure place aux CÉGEPS en tant que centre attractif des régions.
 
L'ex-ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles a récemment renouvelé son soutien aux étudiants de l'Université Laval (CADEUL) concernant le projet de Fonds des services de santé et d'éducation postsecondaire (FSSEP). Voilà certes une solution parmi tant d'autres pour pallier au mauvais financement du réseau postsecondaire au Québec. Cependant, afin de regagner la confiance d'une génération, son ex-confrère député Léo Bureau-Blouin, maintenant président du Conseil national des jeunes péquistes (CNJP), appuie maintenant l'aspirant-chef Alexandre Cloutier. Léo Bureau-Blouin s'est prononcé, comme l'aile jeunesse du parti de l'Opposition officielle, pour une légalisation/nationalisation du cannabis.
 
5. J'appelle Raymonde Plamondon, présidente de la Fédération des agricultrices à faire alliance avec son président Marcel Groleau de l'Union des producteurs agricoles (UPA) pour inciter quelques-uns seulement des 42 000 producteurs de leurs 92 syndicats affiliés pour produire et récolter, grâce aux serriculteurs et coopératives certifiés, un cannabis de qualité, voire même sous appellation contrôlée. Comme le sont plusieurs vins et fromages. Aidés, à titre expérimental, par nos surplus d'électricité, la formule serait gagnante comme elle l'a été pour attirer les alumineries et des emplois bien rémunérés en région. Le mouvement coopératif - dont font partie Agropur et la Coop fédérée , d'importants employeurs du Québec - est également reconnu pour créer les emplois les plus durables.
 
Il faut surtout agir rapidement afin de déstabiliser les clubs de motards criminels comme ceux qui, dans les champs de maïs ou de plus en plus dans des plantations en forêt, menacent, armés, la sécurité des travailleurs agroforestiers. Sans compter les fusillades survenues avec des policiers dans plusieurs comtés, y compris dans celui du premier ministre Philippe Couillard, Roberval. Le chef du PLQ a pourtant fait de l'emploi et de la forêt un engagement électoral ferme juste avant le jour de l'élection générale du 7 avril 2014.
 
6. J'appelle Diane de Courcy, nouvelle présidente du Groupe d'action sur la persévérance scolaire (GAPS) à s'associer à d'autres femmes du domaine de l'éducation pour la légalisation, soit avec Caroline Senneville, présidente de la Fédération nationale des enseignants et enseignantes du Québec (CSN), Frances Dionne et Louise Noël, vice-présidentes de la Fédération enseignante affiliée à la CSQ de même que Marie-France Bélanger, présidente du CA de la Fédération des CÉGEPS et Luce Samoisette, présidente du nouveau Bureau de la coopération interuniversitaire (anc. la CREPUQ).
 
Après le mouvement des « jeannettes », les « marijua-nettes » se doivent de coopérer fièrement et en étroite synergie pour susciter un apport historique du personnel des 12 collèges et universités qui, à Alma, Québec-Lévis, en Abitibi-Témiscamingue, Joliette, Nicolet, Sherbrooke ou Montréal offrent aujourd'hui une formation spécialisée et de pointe en gestion et production agricoles et techniques policières. Voilà de surcroit de sérieuses partenaires en emplois « non traditionnels » parmi les mieux organisés pour surmonter une éventuelle crise ou sursaut économiques.
 
7. Le 8 mars, j'appelle solennellement Katia Lelièvre, présidente du Syndicat des 5 500 employés de magasins et de bureaux de la Société des alcools du Québec (SEMB-SAQ) d'agir en concertation avec Suzanne Paquin, secrétaire générale et affaires juridiques au CA de la SAQ afin que ce vaste réseau professionnel de vente et de spiritueux offre, dans le futur, sous présentation de la « carte soleil », une variété de cannabis psycho récréatif dans ses 403 points de vente. L'idée permettrait sans conteste et grâce à une partie des revenus soutirés des mains de la mafia d'embaucher plus d'agents de sécurité en succursale et d'éviter ainsi tout autre cas d'agression armée - pour quelques bouteilles d'alcool ! - comme celui sur Hélène Leduc, cette employée laissée seule et attaquée à Baie-d'Urfé décédée en janvier après avoir été tétraplégique durant cinq ans...
 
Ces SAQ ont de solides infrastructures de vente, uniques au Canada. Elles nécessiteraient seulement de nouveaux espaces pour une vente de cannabis (et une plus grande sélection de vins du Québec) qui seraient toujours contrôlés par ses employés qualifiés. Ceux-ci sont déjà bien rémunérés et aident des centaines de jeunes qui y trouvent les week-ends une source de revenus pour payer leurs études postsecondaires.
Les SAQ maintiendraient ainsi leur position de seconde et principale source de revenus, après l'hydroélectricité, au Fonds consolidé de la province. Ces nouveaux fonds combleraient la perte de revenus observée dans les activités des casinos, loteries et pokers virtuels. Ils aideraient surtout à bâtir et rénover des écoles aux prises avec des problème de moisissure ou encore de faire de même avec les résidences pour nos ainés en manque flagrant de systèmes de sécurité et de gicleurs-incendie.
 
8. Enfin, j'appelle Sylvie et Marie-Josée Coutu, membres du Conseil d'administration des 416 pharmacies du Groupe Jean Coutu à représenter les 8 068 pharmaciens hautement formés et en première ligne de notre système de santé. Nos apothicaires se sont tous offerts par le passé pour désengorger les urgences d'hôpitaux. Ces cliniciens souhaitent depuis longtemps mieux conseiller et contrôler la qualité et les prescriptions de plus de 8 000 Québécois détenteurs actuels d'une ordonnance de cannabis médical. Une telle expertise pour les seules pharmacies PJC - « là où on trouve de tout même un ami ! » - serait une « valeur totalement ajoutée et hautement concurrentielle » pour ce vaste réseau de franchisés du Québec Inc., déjà bien présents et actifs chez nos voisins les États-Unis.
 
Les astres sont si bien alignés que dans moins de 18 mois, lors des élections aux États-Unis, les Américains pourraient élire une première femme à la présidence. Hilary Clinton est une ardente défenseure d'une assurance maladie à la canadienne. Elle aussi a avoué avoir inhalé la fumée de quelques joints de mari. Selon le Huffington Post, elle s'est même laissé toutes les portes grandes ouvertes pour une légalisation du cannabis. Elle ambitionne de remplacer Barack Obama qui a reconnu que l'alcool créait plus de dommages que fumer de la marijuana. Elle souhaite ardemment elle aussi marqué l'histoire le 8 novembre 2016, soit le même jour où plus d'une quinzaine d'états américains tiendront un référendum sur la légalisation du cannabis; des consultations populaires et démocratiques auxquelles le fédéral (américain) a promis de ne point s'objecter...
 
Source: quebec.huffingtonpost.ca
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Par kyu,
Mexique: la légalisation du cannabis aux USA change la donne pour les narcos
 
Mexico - La légalisation progressive du cannabis aux Etats-Unis est en train de changer la donne pour les narcotrafiquants mexicains avec une baisse prévisible de ce marché au nord du Rio Grande, mais aussi une demande croissante d'héroïne.
 
Les saisies de cannabis par la douane des Etats-Unis, principal consommateur mondial, "ont représenté 94% de la totalité des saisies de cette drogue" en 2013, selon l'Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS), rattaché aux Nations unies, dans son dernier rapport annuel publié cette semaine.
Plus de mille tonnes de cette drogue sont saisies annuellement le long des 3.140 km de la frontière entre les deux pays.
 
Mais l'avancée de la légalisation de la marijuana aux Etats-Unis, déjà approuvée dans quatre Etats ainsi que dans la capitale Washington, devrait avoir des conséquences à terme.
"Au fur et à mesure que va avancer la production domestique (de cannabis aux Etats-Unis), cela va affecter la production au Mexique", dit à l'AFP Javier Oliva, expert en sécurité de l'Univesité natioale autonome du Mexique (Unam).
 
Les producteurs mexicains "vont chercher à augmenter leurs exportations vers l'Europe et les possibilités de consommation à l'intérieur du pays", pronostique-t-il.
Bien qu'aucune initiative de légalisation du cannabis n'ait encore prospéré au Mexique, cette drogue est devenue le troisième produit adictif ayant un impact nécessitant un traitement médical, selon Raul Martinez, de la Commission nationale contre les dépendances.
Selon le rapport de l'OICS, le cannabis saisi en Amérique du nord "a révélé une augmentation de sa puissance", avec une augmentation de 37% de tétrahydrocannabinol (THC), substance qui altère le système nerveux central.
 
Du cannabis au pavot
 
Les ventes au détail de cannabis aux Etats-Unis ont représenté quelque 41 milliards de dollars en 2010, selon un rapport gouvernemental publié l'an dernier.
Les cartels mexicains savent qu'il vont devoir partager le marché de la marijuana avec de nouveaux concurrents aux Etats-Unis, qui produisent déjà une herbe de meilleure qualité.
 
Alors, les producteurs mexicains commencent à remplacer leurs culture du cannabis par celle du pavot, visant le marché américain de l'héroïne qui a généré quelques 27 milliards aux Etats-Unis en 2010.
La consommation d'héroïne aux Etats-Unis "a augmenté en raison du contrôle strict exercé sur les prescriptions médicales d'opioïdes", a expliqué à l'AFP Alejandro Mohar, membre de l'OICS, en présentant son rapport à Mexico.
 
"Les consommateurs de drogue dépendants des opiacées ont de plus en plus recours à l'héroïne qui est généralement plus facile à obtenir et moins chère que les opioïdes en vente sur ordonnance", souligne l'OICS.
On peut déjà mesurer les effets de ce changement. Dans la seule région mexicaine de Tierra Caliente, dans l'Etat du Guerrero (ouest), lieu traditionnel de culture de drogues, la production de pavot a augmenté de "presque 300%" lors des cinq dernières années, selon Oliva.
 
Cette tendance se ressent également dans d'autres régions comme l'Etat de Durango (nord) où, à la limite avec les Etats voisins du Chihuahua et de Sinaloa, se trouve le "triangle d'or" mexicain, une des zones historiques de plantation de dogues.
 
La culture du pavot a déjà dépassé celle de la marijuana dans une proportion de "trois pour un", confirme Adolfo Domínguez, un officier militaire travaillant dans cette zone.
"Les criminels tiennent compte du facteur de la demande", souligne-t-il
 
Source: lexpress.fr
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Par kyu,
Le cannabis médical bientôt plus accessible en République tchèque
 
Le cannabis utilisé à des fins médicales sera très probablement plus accessible et abordable en République tchèque à compter de cet été. Si son usage est autorisé depuis bientôt deux ans, dans les faits, très peu nombreux sont les patients, dix au total, à y avoir eu recours. En cause notamment : son prix prohibitif. A 320 couronnes (environ 11,50 euros) le gramme en pharmacie, le cannabis, pour l’heure importé exclusivement des Pays-Bas, est trop cher pour l’immense majorité des malades tchèques.
 
Télécharger: MP3

 
« Autorisé depuis un an, le chanvre médical reste introuvable » : tel était le titre du papier mis en ligne sur notre site le 1er avril 2014. Bien entendu, il ne s’agissait nullement d’un poisson d’avril. Un an après l’entrée en vigueur de la loi permettant son usage thérapeutique, le cannabis en question, ou plus précisément les médicaments à base de cannabis, n’était effectivement vendu nulle part. Sauf dans la rue, où le gramme d’herbe se trouve entre 150 et 250 couronnes (entre 5,50 et 9 euros). Jusqu’à présent, pour ce qui est de son usage, certes alors uniquement festif, mieux vaut donc encore fumer le cannabis, la possession d’une « petite » quantité étant tolérée en République tchèque, pays européen parmi les plus libéraux en la matière.
 
Pour autant, la loi n’a pas été adoptée pour rien et la situation a quelque peu évolué. Depuis novembre dernier, tout d’abord, le cannabis thérapeutique est disponible dans quelques pharmacies du pays. Seul hic, le produit reste encore 30 à 50% plus cher que sur le marché noir ; un obstacle de taille puisque son remboursement, à la différence par exemple de l’Allemagne voisine, n’est pas pris en charge par les caisses d’assurance maladie.
 

Photo: Břetislav Tureček, ČRo
 
C’est pour ces différentes raisons qu’un appel d’offres a été lancé à l’automne dernier par l’Institut national pour le contrôle des médicaments (SÚKL).
 
Le vainqueur, la société tchèque Elkoplast Slušovice, a été autorisé à semer, récolter et proposer son produit à la vente en tant qu’unique cultivateur. Selon l’accord convenu avec les autorités, 40 kilos devront été produits par an pour un montant maximal de 4,2 millions de couronnes (153 000 euros).
 
Mais le ministère de la Santé souhaite aller plus loin encore et faire en sorte que le cannabis soit disponible à meilleur marché. Mercredi, alors que démarrait à Prague une conférence internationale de quatre jours sur le sujet, le ministre Svatopluk Němeček a fait savoir qu’une nouvelle réglementation devrait entrer en vigueur en juin prochain :
 
« Cela introduira d’abord une plus forte concurrence entre les producteurs. Nous le souhaitons car le cannabis reste pour l’instant inabordable financièrement pour une immense majorité de gens, notamment parce qu’il est importé uniquement par une société néerlandaise. »
 

Svatopluk Němeček, photo: Filip Jandourek, ČRo
 
A plus ou moins long terme, les autorités tchèques souhaitent que le gramme de cannabis, qui ne peut être obtenu que suite à la délivrance préalable d’une ordonnance électronique pour empêcher les abus, se vende à un prix inférieur à 100 couronnes (3,60 euros).
 
La nouvelle réglementation élargira également la liste des différentes sortes de cannabis autorisées et fera passer la quantité limite pour les patients de 30 à 180 grammes.
 
Reste à savoir si ces différentes mesures seront suffisantes. Car si l'usage du cannabis peut soulager de certaines souffrances et atténuer les symptômes du cancer, de la maladie de Parkinson ou encore de la sclérose en plaques, il s’agit là d’autant de maladies dont sont atteintes essentiellement les personnes âgées. Or, en 2013, le montant moyen d’une pension de retraite en République tchèque dépassait à peine les 400 euros… Même moins cher, le cannabis thérapeutique pourrait donc être encore trop cher.
 
Source: radio.cz/fr
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Par kyu,
La majorité des Américains disent que la marijuana devrait être légale
 
La majorité des Américains disent que «l'utilisation de la marijuana devrait être légalisée», selon les données d’un sondage à l'échelle nationale fournis par l'Enquête sociale générale. The GSS (General Social Survey) est une enquête scientifique bi-annuel qui recueille des données sur les tendances sociales aux États-Unis.
 
52% des répondants ont approuvé la légalisation de la marijuana, une augmentation de 9% depuis le sondage de 2012. 42% des répondants ont dit qu'ils s’opposaient à cette idée.
 
Les Sondeurs du GSS ont suivis le point de vue des Américains au sujet de la légalisation du cannabis depuis le début des années 1970. En 1990, seulement 16% des répondants soutenaient la légalisation. Depuis 2014 c’est bien la première fois que les données de l'enquête rapportées montre un soutien majoritaire pour la légalisation du cannabis.
 
Les différentes enquêtes nationales (gallup et le Pew Research Center, et d’autres) ont déjà démontré que la plupart des Américains privilégient désormais la légalisation du cannabis.
 
Source:blog.norml.org
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Par kyu,
Usine de culture de cannabis thérapeutique: Brossard se prépare
 

La zone visée par Brossard est située à la limite de Carignan et longe le boul. Grande-Allée, non loin du Bois de Brossard.
 
BROSSARD - Même si elle se défend de «souhaiter» la venue d’une usine de culture de cannabis thérapeutique sur son territoire, la Ville de Brossard s’assure de pouvoir l’accueillir si l’occasion se présente. La municipalité désire en effet modifier son règlement de zonage pour permettre l’établissement d’une éventuelle usine de culture du cannabis à des fins médicales dans le district 9, aux limites de Carignan.
 
L’administration municipale a adopté un premier projet de règlement en ce sens lors de la séance du conseil du 18 février. Une nouvelle zone serait ainsi créée à même la zone existante X02A, cette dernière étant majoritairement occupée par des terres agricoles et par le Bois de Brossard.
«La nouvelle zone sera située à la limite de Carignan et longera le boul. Grande-Allée, a expliqué le directeur des communications de la Ville, Alain Gauthier. Un 2e projet de règlement sera déposé lors d’une prochaine assemblée.»
 
Pas de demande d’entrepreneurs
 
Ce projet de changement de zonage survient même si la Ville n’a reçu aucune demande officielle d’entrepreneur intéressé à établir à Brossard une usine de fabrication de cannabis thérapeutique sur son territoire.
 
«Le projet de règlement vise seulement à préciser clairement l’endroit où une entreprise pourrait effectuer ce type d’opérations, si on reçoit une demande un jour, souligne le directeur des communications. C’est dans ce contexte-là que la Ville prend les devants et dit que c’est dans cette zone-là – qui est plus en retrait de la Ville, dans un secteur agricole – qu’une entreprise pourra effectuer ce type d’opérations.»
 
Le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) a été informé des démarches de la Ville, mais n’a pas été impliqué spécifiquement pour le choix final de la zone, selon Alain Gauthier.
 
Une demande il y a deux ans
 
De son côté, le chef du cabinet du maire, Yves Lemire, indique qu’il y a eu une seule demande d’information à propos de ce genre de culture à la Direction de l’urbanisme de la Ville, il y a près de deux ans, mais qu’il n’y a pas eu de suite à cette demande. «Ni le maire et ni les conseillers n’ont été approchés à ce sujet.»
 
Questionné à savoir si le conseil adoptait un tel changement de zonage parce que la venue d’une usine de production de cannabis sur le territoire était souhaitée, Yves Lemire répond que non. «La Ville ne souhaite pas attirer ce genre d’installation sur son territoire. Ce sont la Direction de l’urbanisme et le SPAL qui, face à l’augmentation de ce type d’établissements au pays, ont recommandé au conseil de prévoir un endroit pour ce genre d’activités en zone agricole, loin des zones résidentielles. Si on reçoit une demande, on sera ainsi en mesure d’y répondre et d’exiger plus de conditions, s’il le faut.»
 
Changement des règles à Santé Canada
 
C’est à la suite de changements apportés par Santé Canada à la règlementation sur la marijuana à des fins médicales, qui autorise seulement les producteurs autorisés, que le SPAL a fait la tournée des Villes de son territoire.
 
«À cet égard, nous avons rencontré les cinq villes de notre agglomération afin de les sensibiliser aux impacts de la nouvelle règlementation», indique l’unité des affaires publiques du SPAL.
 
Depuis le 31 mars 2014, la production de cannabis thérapeutique à domicile, à des fins personnelles, est interdite. Cependant, à la suite d’une injonction provisoire de la Cour fédérale, les personnes auparavant autorisées à en cultiver et répondant aux conditions de l'ordonnance du tribunal peuvent poursuivre leurs activités, et ce jusqu'à ce que la Cour ait rendu une décision définitive.
 
Un seul producteur au Québec
 
Selon les dernières données compilées par Santé Canada, il y aurait présentement 16 producteurs autorisés pour la culture et la distribution de marijuana à des fins médicales au pays. De plus, il y aurait 9 producteurs autorisés uniquement pour la culture au Canada.
 
Un seul de ces producteurs est situé au Québec, soit la compagnie Hydropothicaire de Gatineau. Trois autres villes québécoises ont des projets d’usine de cannabis médicinal sur leur territoire, soit Cowansville, Saint-
Lucien et Granby. L’organisme fédéral n’a pu confirmer si les entrepreneurs associés à ces projets étaient en attente d’une accréditation pour devenir producteurs.
 
La grande majorité des producteurs autorisés par Santé Canada sont situés en Colombie-Britannique et en Ontario.
 
En date du 27 février, l’organisme fédéral affirme avoir reçu 1201 demandes d’accréditations. De ce nombre, 881 demandes ont été refusées ou retirées et 320 sont toujours en traitement.
 
Un long processus
 
Les démarches pour devenir un mariculteur thérapeutique sont longues et fastidieuses.
 
Selon les règles en vigueur à Santé Canada, les deux premières étapes consistent à effectuer un examen détaillé de la demande et du site proposé, ainsi que des mesures de sécurité envisagées. Vient ensuite un examen des qualifications de la personne suggérée comme préposé à l'assurance de la qualité.
 
Les membres clés du personnel sont par la suite soumis à une étape d'habilitation de sécurité coordonnée par la GRC. Cela peut impliquer l’analyse complète des dossiers de la police, le travail de terrain et la coordination avec d'autres organismes d'application de la loi, afin de déterminer si le demandeur ne pose aucun risque pour
l'intégrité du contrôle de la production et la distribution de cannabis.
 
La demande est ensuite examinée en détail pour confirmer les pratiques de production appropriées, la tenue des dossiers, des plans de sécurité physique et des procédures.
 
Le service peut alors choisir de délivrer une lettre de «prêt à construire», si le demandeur en a besoin. Les candidats sont avisés que cette lettre n’est pas une garantie que le permis sera délivré; le ministère procédera à une inspection pré-licence.
 
Une fois que tous les termes de la réglementation ont été remplis, une licence est alors émise.
 
Source: brossardeclair.ca
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Par kyu,
L'ONU déplore la légalisation progressive du cannabis et s'inquiète des «nouvelles drogues»
 

 
Depuis 2014, de nouveaux pays, de la Jamaïque à certaines zones des Etats-Unis, ont assoupli leur législation liée au cannabis. (Désirée Martin. AFP)
 
DOCUMENT Dans son rapport annuel, l'Organe international de contrôle des stupéfiants s'inquiète des nouvelles substances arrivées sur le marché, et note le recul de la consommation de cocaïne.
 
L’Organe international de contrôle des stupéfiants, rattaché à l’ONU, s’alarme de la multiplication des nouvelles drogues élaborées pour contourner les interdictions, pointant un «problème de plus en plus grave» de santé publique dans le monde.
 
«L’apparition de plus en plus massive, ces dernières années, de nouvelles substances (...) est devenue un grave problème de santé publique et un phénomène véritablement mondial», note l’OICS, un organe rattaché aux Nations unies, dans son rapport annuel publié mardi lisible ci-dessous.
 
ICI
 
Au 1er octobre 2014, 388 substances distinctes nouvelles avaient été répertoriées dans le monde, soit 11% de plus que l’année précédente et deux fois plus qu’en 2009. Elaborées à grande vitesse dans des laboratoires, les nouvelles substances, parmi lesquelles des cannabinoïdes de synthèse et des phénéthylamines, prennent de vitesse les législations des différents pays. Ces nouveaux stupéfiants bénéficient d’une période de vide juridique pendant laquelle ils parviennent à être commercialisées, notamment via internet avec des sites comme Silk Road. Un tel constat avait déjà été fait en mai 2014 dans le rapport annuel de l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies.
 
«Ces substances sont souvent présentées comme des produits "légaux" ou "naturels" remplaçant les drogues placées sous contrôle, ce qui donne à penser à tort que, si elles ne sont pas placées sous contrôle (...), c’est qu’elles sont sans danger», s’alarme l’OICS. Les pouvoirs publics s’essouflent à suivre leur rythme de mise sur le marché, déplore encore l’organisation.
 
Grâce à une loi sur les «produits analogues», les Etats-Unis sont toutefois parvenus, l’an passé, à saisir des «centaines de milliers de boîtes» destinées à la vente au détail ainsi que des centaines de kilos de substances en vrac. Cent cinquante trafiquants avaient été arrêtés à cette occasion. Les Etats-Unis sont depuis quelques années un des pays les plus touchés par les nouvelles drogues. Le phénomène s’est aujourd’hui étendu au reste du monde et constitue selon l’OICS un «problème de plus en plus grave». La Chine, considérée comme «l’une des principales sources d’approvisionnement en nouvelles substances psychoactives», selon l’organe, n’est elle-même pas épargnée.
 
Moins de cocaïne sur le marché
 
L’organisation note par ailleurs une baisse importante de l’offre mondiale de cocaïne sud‑américaine, avec à la clé «un effet perceptible sur les principaux marchés de consommation». En Amérique du Nord et, dans une moindre mesure, en Europe, l’offre en 2014 «est restée très en dessous des niveaux records atteints autour de 2006», souligne le rapport.
 
A l’origine de cette évolution, une diminution d'«un tiers environ» des superficies consacrées à la culture du cocaïer - l’arbre à coca - en Colombie, en Bolivie et au Pérou, les trois principaux producteurs mondiaux, entre 2007 et 2013. Aux Etats-Unis, environ 1,8% de la population consommerait actuellement de la cocaïne, contre 2,5% en 2006, et les prix ont augmenté de moitié en six ans, note l’OICS.
L’organisation salue en particulier la Bolivie, où la culture du cocaïer est tombée à «son niveau le plus bas depuis 2002», et où 67 laboratoires clandestins ainsi que près de 6 000 sites de production de cocaïne base y ont été fermés en un an. L’OICS a aussi déploré mardi les légalisations du cannabis en Uruguay et dans certains Etats des Etats-Unis, les jugeant contraires au droit international. L’inquiétude de l’OICS est d’autant plus grande que la teneur moyenne en THC, la substance active du cannabis, a augmenté de 37% en moyenne dans les drogues saisies aux Etats-Unis entre 2007 et 2012, la hausse atteignant même 75% pour le chanvre importé.
 
L’organisation onusienne s’inquiète enfin de la relance de la culture du pavot en Birmanie, alors que la production d’opium a parallèlement bondi de 17% en un an en Afghanistan, principal fournisseur mondial. Dans ce pays, l’OICS dit craindre à l’avenir «une nouvelle augmentation» de ces cultures avec le départ des forces étrangères de l’Isaf : «Plus la sécurité se dégrade, plus les cultures illicites prolifèrent», rappelle-t-il. En septembre dernier, l'ONU avait reçu des leaders internationaux venus présenter un projet pour «prendre le contrôle» de l’économie des stupéfiants, pointant l’échec de quarante ans de guerre contre le trafic. Parmi les recommandations de cette Commission, elle appelait à «cesser de criminaliser l’usage et la possession de drogues» et à trouver «d’autres options que l’incarcération pour les acteurs non violents du bas de l’échelle du trafic e drogue , tels les fermiers et les passeurs».
 
Source: liberation.fr
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Par TEAM CannaWeed,
Alors que
le marché de l’or vert semble se stabiliser en Colombie Britannique, différentes études tentent de mieux comprendre les effets de cette substance complexe. Selon les résultats, le cannabis peut causer des psychoses mais aussi être un agent thérapeutique.

 
 
 
Une récente étude britannique, publiée dans The Lancet, a fait le lien entre trouble psychotique et consommation de cannabis, et plus particulièrement de skunk. Ce type de cannabis est très puissant et concentré en THC, le tétra-hydro-cannabinol, la substance active du cannabis.
 
Dans le reportage de Richard Massicotte, diffusé dans Les Années Lumières, la Dre Marta Di Forti, psychiatre à l’Institut de psychiatrie du King’s College de Londres, explique qu’ils se sont rendus compte que les gens qui disaient consommer du skunk étaient ceux qui vivaient un risque accru, c’est-à-dire qu’ils avaient trois fois plus de risque de vivre un épisode psychotique pour lequel ils avaient besoin de consulter des services en santé mentale. Elle ajoute que, si la consommation est quotidienne, le risque de souffrir d’un trouble psychotique peut être multiplié par cinq comparé aux autres consommateurs.
 
Pour la Dre Gabriella Gobbi, chercheuse au département de psychiatrie de l’Université McGill, il ne faut pas faire d’amalgame entre trouble psychotique et schizophrénie, qui est une maladie chronique. Outre atlantique, la Dre Di Forti avoue qu’elle ne sait pas si les fumeurs de skunk peuvent devenir des patients psychiatrisés : « il faudrait une étude à plus long terme pour pouvoir le dire. »
 
« L’autre aspect du cannabis dont on ne parle pas assez concerne les risques de développer de l’anxiété et de la dépression », déplore la Dre Gobbi, alors que des études longitudinales ont été réalisées sur ces risques. Elle aborde également la baisse des facultés intellectuelles et le syndrome a-motivationnel entraînés par la consommation de cannabis, notamment lorsque le sujet commence à fumer jeune, à l’adolescence.
 
 

Une substance complexe


 
Concernant les effets du cannabis, le Dr Didier Jutras-Aswad, psychiatre et directeur du l’Unité de psychiatrie des toxicomanies au CHUM, met en garde contre toute généralité : « on ne connaît pas tout, on ne comprend pas tout et c’est une substance qui est extrêmement complexe. »
Il déclare que la littérature leur en apprend plus sur la nature des différentes composantes du cannabis, dont le cannabidiol, un cannabinoïde, qui possède des vertus antipsychotiques. Il ajoute que ce constituant pourrait induire moins de problèmes sur le plan de la santé mentale.
« La littérature sur le cannabis est extrêmement complexe et ça part à mon avis de deux choses : d’abord il s’agit d’une substance complexe qui a à la fois des vertus thérapeutiques, positives, qui, dans la majorité des cas, pour la majorité de la population, ne va pas avoir d’effets délétères importants, mais qui, d’autre part, peut aussi avoir des effets néfastes, extrêmement significatifs, pour une partie de la population qui est plus vulnérable », explique le Dr Jutras-Aswad.
 

Vers un usage thérapeutique


 
L’usage médical du cannabis est toléré dans certains pays, dont le Canada, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et un certains nombres d’États américains. Par ailleurs, depuis 2005 au Canada, le Sativex, un médicament à base de cannabis, est autorisé.
 
Sous forme de spray à vaporiser dans la bouche, le produit, à garder sous la langue avant de l’avaler, est prescrit en tant que traitement d’appoint pour soulager les douleurs neuropathiques, notamment en présence de sclérose en plaques chez les adultes.
 
La France sera l’un des derniers pays européens à permettre à ses patients de bénéficier du Sativex et ce, avant l’été 2015, soit un an après sa légalisation.L’intérêt d’un usage médical du cannabis a retenu l’attention de l’Association américaine pour l’avancement de la Science (AAAS) qui lui a dédié son Congrès annuel, du 12 au 16 février 2015 à San José (Californie, États-Unis).
 
Selon une étude intitulée Cannabis and Medicine : A New Frontier in Therapeutics, et présentée lors d’un Symposium du congrès, le cannabis aurait des propriétés anti nauséeux, antispasmodiques et analgésiques. Les chercheurs explorent de nouvelles perspectives quant au rôle que jouent les différents cannabinoïdes dans l’inflammation, l’épilepsie, la neurodégénérescence et les troubles anxieux.
 

Une drogue qui stimule l’appétit et les neurones


 
Le cannabis a aussi des effets sur l’appétit, qualifiés de « trip-bouffe » par les consommateurs. Les chercheurs ont là une substance qui pourrait les aider à comprendre le fonctionnement de l’appétit, comment le stimuler mais aussi le supprimer.En effet, le dronabinol, un des composants du cannabis (sativa), est également présent dans les médicaments anti nauséeux. Il agit sur les récepteurs CB1, présents partout dans le corps, qui vont s’activer et ordonner la sécrétion des hormones de la faim. Cependant, le mécanisme de ces récepteurs reste encore flou : les scientifiques ne comprennent pas comment le récepteur CB1 déclenche ou arrête la sécrétion des hormones de la faim.
 
En Roumanie, Ana Iorga, une pionnière en neuromarketing, a réalisé une expérience afin de mesurer l’effet du cannabis sur le cerveau. À l’aide d’un casque EEG, conçu pour mesurer l’activité cérébrale, elle a comparé le rythme cérébral de deux personnes avant et après que celles-ci aient consommé du cannabis. La première a fumé un joint de cannabis et la seconde a ingéré un cookie contenant du cannabis.
 
Chez les deux sujets, les résultats ont montré une accélération du rythme cérébral. La neurologue Laura Crăciun explique qu’ « il est clair que le rythme cérébral était plus rapide après avoir fumé et que l’amplitude des ondes était plus grande, ce qui ne signifie pas que les choses fonctionnent de façon chaotique, mais que le cerveau est en état d’alerte élevé. »
 
Laura Meuret
 
Source : https://www.sciencepresse.qc.ca/blogue/2015/03/05/nocivite-bienfaits-cannabis
 
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Par kyu,
L’Académie Américaine de pédiatrie reconnait les valeurs médicales du cannabis pour certains enfants
 

 
 
L’Académie Américaine de pédiatrie dont le volume de publication est le plus important au monde, recommande la décriminalisation du cannabis et ajoute que celui-ci pourrait être bénéfique à certains enfants. « L’AAP s’oppose à la marijuana médicale en dehors du processus de régulation de l’US Food and Drug Administration (FDA), » indique le nouveau communiqué. Pourtant, il reconnait que le cannabis pourrait être bénéfique à certains enfants présentant certaines pathologies.
 
Nonobstant cette opposition à l’usage, l’AAP reconnait que la marijuana pourrait être une possibilité d’administration de cannabinoïdes aux enfants dont la condition est très débilitante ou sévère et qui ne répondent pas aux thérapies conventionnelles, indique leur dernier communiqué. L’illégalité de la marijuana a abouti à l’incarcération de très nombreux adolescents, et à la sur-représentation d’une minorité jeune. Un passé judiciaire peut produire des effets négatifs sur la vie entière d’un adolescent qui, sans cela, n’aurait aucun dossier avec la justice. Ces effets peuvent même inclure l’inéligibilité à des prêts étudiants, à des aides financières, et à certains emplois. »
 
Source: upi.com
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Par Indi-Punky,
Dans les salles brumeuses du folklore cannabique, un nom règne en maître: Nevil Schoenmakers.
 
Le reclus a la double nationalité australiennes/néerlandaise travaillent l'élevage et l'amélioration de la génétique des plantes, cela a fait de lui une légende parmi les consommateurs de cannabis dans les années 1980, c'est ainsi que ses variétés puissantes et robustes deviennent la base de la plupart des souches largement utilisés dans le monde aujourd'hui.
 
Mais après avoir fui les États-Unis, le gouvernement tente de l'extrader en provenance d'Australie pour faire face à une série d'accusations liées à la drogue, Schoenmakers disparait - jusqu'à maintenant.
 



 
Comme le Parlement fédéral estime qu'un projet de loi pour réglementer l'usage médical du cannabis et les États et territoires, y compris l'ACT et NSW afin d'étudier les moyens de permettre aux patients gravement malades d'avoir accès au médicament légalement, l'homme connu comme le roi de cannabis met en scène un retour tranquille, plus de deux décennies après son évasion spectaculaire.
 
Schoenmakers, qui a créé l'une des plus grandes entreprises de distribution mondiales de graines de cannabis depuis la Hollande et l'a utilisé comme base pour envoyer des semences aux clients américains par la poste, a rejoint la compagnie australienne de cannabis médicinal AusCann, dirigé par l'ancien député libéral Mal Laveuse et hommes d'affaires Troy Langman et Harry Karelis.
 
Suite à des tentatives infructueuses pour créer des installations de culture de cannabis en Tasmanie et l'île Norfolk, AusCann (anciennement connu sous le nom de Tasman Santé cannabinoïdes ou TasCann) se positionne pour devenir un fournisseur agréé de produits du cannabis sur les marchés australiens et étrangers, dont le Canada, dès que le lois lui permettront de fonctionner, avec Schoenmakers leur arme secrète.
 
Avec un marché intérieur potentiel estimé à 1 milliard de dollars par an (et un marché mondial de 100 fois supérieure), AusCann n'est qu'une des nombreuses entreprises lorgnant les opportunités en Australie et se positionnant pour un éventuel changement des lois sur le cannabis locales.
 
«La demande est énorme, aucune entreprise ne peut servir tout cela," affirme le fondateur et PDG d'AusCann Troy Langman.
 
"Nous avons des personnes au Canada en ce moment. Le Canada dit qu'ils vont acheter tout ce que nous pouvons produire."
 
Schoenmakers, qui était l'une des principales cibles d'attaque largement infructueuse de l'administration Bush sur le commerce de la marijuana souterraine à la fin des années 1980 et début des années 90 connu comme l'opération Green Merchant, a été arrêté à Perth en Juillet 1990 et risquait l'extradition vers les États-Unis, où il devait faire face à 44 accusations, dont la culture et la distribution illégale de cannabis.
 
Une déclaration sous serment d'un homme qui prétend avoir agi en tant que distributeur américain de Schoenmakers dit au tribunal du district de la Louisiane que lors d'un voyage en Hollande, il avait vu un sac de voyage plein d'enveloppes contenant des centaines de dollars en espèces et les commandes de graines de marijuana.
 
"Schoenmakers faisait les graines et me les expédiait en vrac, enveloppé dans des paquets et étiqueté selon la quantité et le type de graines, quelques paquets ont été expédiés dans des boîtes de soupe scellés qui ont été emballés dans un lot complèt avec des produits alimentaires. Les boîtes de soupe contenaient des inserts de plomb ... et pèseraient ce que l'étiquette sur la soupe dit ", a déclaré Raymond Anthony Cogo à la cour.
 
Après avoir accepté la demande d'extradition du ministère de la Justice des États-Unis, la police australienne a arrêté Schoenmakers en Juillet 1990. Après 11 mois détenus dans la prison de Vale Canning tout en faisant appel de son extradition, Schoenmakers été libéré sous caution de 100.000 dollars et a disparu.
 
Les 2 Août 1991, l'édition du journal West Australian a rapporté qu'il avait omis de se déclarer au poste de police de Midland à Perth, et sa mère et sa femme de facto n'avait pas entendu parler de lui, prédisant qu'il avait quitté le pays.
 
Mais Fairfax Media révèle que Schoenmakers est non seulement retourné en Australie, mais se prépare à reprendre son ancien métier, l'élevage de cannabis de haute qualité, destinés au marché médicinal.
 
Malgré son succès, le ministère américain de la Justice n'a jamais réussi à arrêter Schoenmakers et a finalement abandonné ses poursuites. Ni la police West Australian qui l'ont arrêté à l'origine, la police fédérale australienne, ni Interpol n'ont des mandats actifs pour son arrestation et Schoenmakers est catégorique: il n'a pas enfreint les lois australiennes. Un porte-parole pour le département du procureur général Australien a déclaré que la procédure d'extradition pourraient être abandonnés si retirée par le pays étranger.
 
On a peu entendu parler de l'éleveur secret depuis sa disparition en 1991, les chuchotements de son retour ont commencé à circuler sur les forums cannabique en 2013 lorsque son nom est apparu dans une soumission à une enquête parlementaire NSW.
 
La présentation par Schoenmakers a son ami et collègue, éleveur de cannabis de Canberra Mark Heinrich inclus une déclaration ou Schoenmakers aborde la complexité chimique de la plante et les difficultés de traiter avec les traités internationaux sur les stupéfiants dans l'établissement d'une opération de cannabis en Australie.
 
Son retour à la scène locale a récemment été confirmée lorsque AusCann l'inscrit comme phytogénéticien dans son équipe de direction, citant ses plus de 30 années d'expérience et sa capacité à reproduire des souches avec des profils cannabinoïdes spécifiques pour répondre aux besoins en médicaments de patients différents.
 
Peu de gens connaissent les allées et venues de Schoenmakers. Encore moins ont accès à lui. Contacté par Fairfax Media, il n'était pas content qu'un journaliste ait son numéro. Il ne voulait pas être cité, mais était prêt à confirmer les détails de base.
 
Après avoir fui l'Australie en 1991, Schoenmakers retourne en Hollande où il a continué son travail de culture et de reproduction du cannabis. En 2004, il est retourné en Australie pour prendre soin d'un membre de sa famille malade. Il a gardé un profil bas par crainte que lui et sa famille continue d'être persécuté pour son passé.
 
Les autorités américaines ont continué à poursuivre Schoenmakers après qu'il ait quitté l'Australie, mais les Pays-Bas, où les graines et les produits de cannabis sont vendus ouvertement dans les cafés, ont refusé de le livrer pour des activités considérées comme non-illégales.
 
Finalement perdant l'intérêt, les accusations ont été discrètement retiré.
 
Danny Danko éditeur du magazine High Times dit que le retour de Schoenmakers à la culture serait un développement important.
 
"Il est une célébrité, mais aussi une énigme. Seules quelques photos de lui existent, il parle de lui avec un ton révérends presque comme une figure mythique. Le gouvernement savait que si ils n'utilisaient pas Nevil à titre d'exemple, les entreprises de semences continuerait à croître et à prospérer ".
 
Danko, dont le magasine aux États-Unis a également été la cible de l'opération Green Merchant, a déclaré que les éleveurs attendent avec intérêt de voir quelles sortes de phénotypes Schoenmakers va utiliser.
 
Selon Troy Langman de AusCann, Schoenmakers a été injustement ciblée pour une grande partie de sa vie d'adulte pour avoir effectuer des travaux en Hollande qui était parfaitement légaux. Il avait un rôle important à jouer en aidant les patients gravement malades cherchant un soulagement par le développement de souches fiables, spécialement conçus comme médicaments du cannabis.
 
"Nevil n'est pas un criminel, il est un type bien et il veut vraiment aider et nous sommes extrêmement chanceux de l'avoir.
 
«Chaque entreprise a besoin d'un Nevil, quelqu'un qui connaît le cannabis et ses propriétés et peut sélectionner des variétés pour des propriétés spécifiques. Lorsque les gens entendent que nous le tenons, ils font genre, 'Wow, vous avez vraiment Nevil?'"
 
Ayant reçu un flot de correspondance provenant d'Australiens désespérés et de leurs familles forcées de se tourner vers le marché noir pour accéder à des traitements au cannabis, il estime que l'Australie est sur le point de vivre un changement important des lois afin porter secours aux milliers de personnes qui pourraient bénéficier de médicaments à base de cannabis.
 
Bien accueilli par les autorités locale de Norfolk avides de découvrir l'industrie établie sur l'île financièrement frappé, en 2014 l'administrateur du gouvernement fédéral de Norfolk Gary Hardgrave a annulé le permis délivré à la société pour fonctionner, malgré le soutien du Premier ministre Tony Abbott avec les garanties appropriées.
 
Sans se décourager, la société a obtenu un bout de terre sur l'île, ils espèrent utiliser pour les cultures au cannabis en croissance et ont demandé aux administrateurs du Commonwealth de l'île la permission de commencer à cultiver.
 
«Nous avons eu effectivement des permis à deux reprises [en Tasmanie et l'île de Norfolk], nous sommes confiants que nous pouvons y arriver», dit Langman.
 
"Il existe un problème plus profond ici, et c'est le grand nombre de personnes qui dépendent des gens comme Nevil. Il veut juste servir et être utile à tous ceux qui ont besoin de son expertise."
 
Source: https://www.smh.com.au/national/king-of-cannabis-nevil-schoenmakers-stages-a-quiet-comeback-20150220-13iazv.html
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Par Indi-Punky,
Le jour où nous avons commémoré le 70e anniversaire du Parrain de la Ganja, Bob Marley, le Sénat de la Jamaïque a adopté un projet de loi historique afin de dépénaliser l'usage et la possession de cannabis et carrément légaliser l'usage du cannabis pour des raisons médicales ou religieuses.
 

 
Cet amendement est le premier en son genre, car il n'y a jamais eu de loi qui autorise expressément l'usage du cannabis pour des raisons religieuses. Cependant, l'une des critiques du projet de loi, est que uniquement la ministre de la Justice, le sénateur Mark Golding, qui a rédigé la loi, peu prendre les décisions sur qui sera autorisés à cultiver du cannabis pour des raisons religieuses.
 
Un amendement du Jamaica's Dangerous Drugs Act, la nouvelle loi porte toujours l'interdiction de l'usage public de cannabis (ou «ganja», comme il est mentionné dans la législation de la Jamaïque), mais la possession de petites quantités de cannabis - deux onces ou moins - est maintenant passible d'un billet de pénalité à la place d'une accusation en matière pénale. La législation permet également un nouveau marché réglementé avec des licences, permis et autorisations de produire du cannabis à des fins de recherche médicale, thérapeutiques et scientifiques.
 
Le Sénat Jamaïcain a affirmé que ce n'est que par hasard que le projet de loi a été débattu et adopté le jour de l'anniversaire de Bob Marley, mais quel heureux hasard - Smile, la Jamaïque!
 
Source: https://www.leafly.com/news/headlines/jamaica-passes-landmark-decriminalization-bill-on-bob-marleys-bir#/prclt-yNdgQa15
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Par kyu,
Avec cette loi, élaborée sous la supervision de l’agence de santé publique de Catalogne (ASPCAT), on prétend « protéger, promouvoir et améliorer la santé des citoyens à l’aide d’une politique visant à réduire les dommages subis par le consommateur de cannabis ».
On fournit ainsi un cadre juridique aux exigences de base et on met fin à l’insécurité juridique dans laquelle vivaient les 400 associations présentes en Catalogne. Une série de recommandations permettront à des milliers de consommateurs de cannabis de sortir de l’éternel vide juridique dans lequel ils se trouvaient.
 
Exigences applicables aux membres
 
La nouvelle réglementation restreint l’adhésion aux associations aux moins de 18 ans et exige que l’accès soit exclusivement limité aux membres. De plus, ces derniers doivent être des consommateurs réguliers de cannabis et ne pas être affiliés à d’autres clubs de ce type. Il est important de souligner que ceux qui veulent s’enregistrer comme nouveaux membres devront recevoir l’appui d’un autre membre déjà enregistré dans l’entité. En outre, tous les membres ont l’obligation de s’inscrire à un registre municipal d’associations de consommateurs de cannabis.
 
Il est également important de préciser que les nouveaux membres devront subir 15 jours de carence pendant lesquels ils ne pourront demander aucune substance à l’association.
 
Exigences applicables au club
 
En ce qui concerne les obligations des associations proprement dites, elles devront s’inscrire au Registre des associations du gouvernement autonome. De fait, 200 clubs se sont déjà inscrits et 150 autres en ont fait la demande.
 

Voir la pièce-jointe : cannabis-legal.jpg

 
En outre, les locaux devront se situer à une distance raisonnable les uns des autres et également à bonne distance des centres de soins ou des établissements scolaires. Ils devront appliquer une limite horaire de huit heures (jusqu’à 22 h au plus tard du dimanche au jeudi, et jusqu’à minuit les vendredis et samedis).
 
En revanche, la consommation d’autres drogues et de boissons alcoolisées reste interdite, tout comme la vente de produits alimentaires. Le club devra également respecter des conditions minimales de salubrité et assurer la formation spécifique de ses employés afin qu’ils puissent fournir la substance en toute connaissance de cause, ce qui permettra de réduire les risques associés à la consommation.
 
Même si on espérait, au début, que le transport et la culture du cannabis seraient également approuvés, de l’avis général, c’est un sentiment de satisfaction qui domine. La Catalogne a montré qu’elle était à l’avant-garde de la légalisation et, même s’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir, cette loi constitue indéniablement un grand pas en avant. Un pas de plus vers la liberté.
 
Sensi Seeds, comme toujours, continuera à soutenir les mouvements sociaux et les lois permettant la légalisation totale du cannabis, lui accordant ainsi la place qu’il mérite dans la société.
 
Source: sensiseeds.com
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Par kyu,
En autorisant la consommation de cannabis à la fois pour l'usage récréatif et médical,
l'Uruguay est précurseur dans la légalisation de la fumette. (Désirée Martin. AFP)
L'usage récréatif de marijuana était déjà légal. Les patients pourront acheter de l'herbe ou demander l'autorisation de la cultiver eux-mêmes.
 
Après le cannabis récréatif, l’Uruguay vient de réglementer l’usage médical et scientifique de la marihuana, placé sous l’autorité du ministère de la Santé publique. Sont désormais autorisés «la plantation, la culture, la récolte, le stockage et la commercialisation de cannabis psychoactif et non psychoactif à destination exclusive de la recherche scientifique ou de l’élaboration de produits pharmaceutiques à usage médical», prévoit un décret d’application publié mercredi soir par la présidence.
 
Les chercheurs pourront se fournir auprès des producteurs habilités par l’Institut de régulation et du contrôle du cannabis (Ircca), créé après la vote de la loi légalisant la marihuana fin 2013 dans ce petit pays de 3,3 millions d’habitants, ou bien demander le droit de cultiver eux-mêmes la plante. Le cannabis médical sera délivré sur ordonnance à des patients de plus de 18 ans et son utilisateur ne pourra pas acquérir de marihuana à usage récréatif durant 30 jours.
 
Source: liberation.fr
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Par kyu,
Jusqu’à présent, aux États-Unis, la question avait systématiquement été soumise à un référendum, comme en Alaska, au Colorado, en Oregon, à Washington et dans le District de Columbia.
La constitution du Vermont ne permettant pas la tenue de référendum, ce sont les représentants de l’État qui devront prendre la décision.
 
“Beaucoup de législateurs reconnaissent que leurs électeurs sont favorables à la fin de la guerre contre la marijuana», a dit le porte-parole du projet Marijuana Policy, Mason Tvert, à «USA Today“.
“À mon avis, les représentants pencheront vers la légalisation, mais pas avant deux ou trois ans, a commenté de son côté le professeur émérite en science politique de l’Université Middlebury, Eric Davis. Ils voudront d’abord observer l’évolution de la situation dans l’État de Washington et au Colorado.“
 
Au cœur du débat se retrouvent les résultats d’une étude indépendante qui stipule que les taxes tirées de la vente de marijuana dans l’État pourraient générer entre 20 et 75 millions $ par année. Or, le gouvernement fédéral pourrait s’approprier ces revenus, ce qui refroidit les ardeurs de plusieurs.
 
L’éventuelle augmentation du tourisme qu’entraînerait la légalisation de la marijuana ne plairait pas non plus à tout le monde.
 
Le gouverneur de l’État du Vermont, Perter Shumlin, a pour sa part mentionné qu’il ne consommait plus de marijuana, mais il se dit favorable à ce qu’elle soit légalisée.
 
 
Source: Journaldemontreal
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Par kyu,
Moins de crime, plus de tourisme, de nouveaux emplois et… trop d’argent. L’Etat du Colorado fait aujourd’hui face à un cas sans précédent : les taxes sur la vente de marijuana rapportent tellement d’argent qu’il pourrait se voir obliger de reverser une partie de cette somme aux habitants.
 
La Constitution du Colorado établit un montant maximal d’impôts qui peut être perçu (calculé en fonction de l’inflation et de la croissance démographique), au-delà, selon une loi de 1992, l’Etat se voit dans l’obligation de reverser équitablement le surplus entre chaque contribuable. Or le gouvernement fédéral est victime de son propre succès, taxer le commerce de marijuana à 30% a littéralement fait exploser son plafond. En d’autres termes, les citoyens pourraient tous se voir reverser 7,63 dollars (6,67 euros), représentant leur part des 30 millions de trop-perçu.
 
La situation est tellement inhabituelle que républicains et démocrates s’accordent pour essayer de supprimer ou tout du moins de limiter l’application de la loi de 1992, expliquant que rendre cet argent serait sans intérêt.
«Je pense qu’il serait tout à fait approprié que nous gardions l’argent perçu sur les ventes de la marijuana», estime Bill Cadman, président du Sénat et membre du parti républicain.
 
Mais le problème est bien là, et les habitants du Colorado seront sûrement appelés à se rendre aux urnes pour savoir s’ils décident d’exclure les recettes tirées des taxes sur la marijuana du décompte totale des impôts ou s’ils souhaitent recevoir leurs 7,63 dollars. Dans le cas ou les contribuables décideraient de renoncer à ce remboursement, l’Etat s’engage à réinvestir le trop-perçu dans des campagnes de sensibilisation, des formations pour les policiers afin de mieux reconnaître les conducteurs sous l’empire de stupéfiants.
 
En attendant la décision des habitants, le chef de la police de Denver confirme que «tout se passe pour le mieux» un an après la légalisation.
 
Hugo Pascual
 
Source: liberation.fr
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Par kyu,
Miguel Rojo (AFP/Archives)
"Un plant de cannabis dans une maison à Montevideo, le 26 avril 2014"
 
Des chercheurs israéliens ont créé une sorte de cannabis sans effets euphorisants, a rapporté dimanche le Washington Post.
 
La nouvelle variété a été développée dans le nord d'Israël pour ses vertus médicinales relatives au traitement de l'épilepsie chez les enfants.
 
Israël est devenu un leader mondial dans le domaine de la marijuana thérapeutique, mais le gouvernement n'a jusqu'à présent pas permis aux producteurs d'exporter leur produit.
 
Michael Dor, un conseiller médical au sein du département de cannabis du ministère israélien de la Santé, a déclaré que des représentants du gouvernement menaient des pourparlers entre responsables agricoles et l'opposition, la police et l'armée, pour soutenir l'exportation de cannabis.
 
Selon Dor, les fonctionnaires opposés à l'exportation de cannabis "ne veulent pas qu'Israël soit perçu partout dans le monde comme un pays qui exporte des armes et du cannabis."
La marijuana à usage médical est étroitement contrôlée en Israël. Environ 9.000 patients souffrant de maladies telles que le cancer et la sclérose en plaques l’utilisent dans le cadre de leur traitement.
 
Selon un sondage mené par l’Institut de Jérusalem en novembre, 75% des Israéliens croient aux bienfaits de la marijuana à des fins médicales des utilisations médicales légitimes.
La marijuana en vente sur le marché noir est passée de 70 shekels (17,4 euros) il y a 3 ans, à environ 100 shekels (20 euros) le gramme aujourd’hui, a déclaré Wachtel. C'est environ quatre fois plus que les prix moyens en Californie, selon le site priceofweed.com, qui recueille les déclarations anonymes.
 
Les positions face à la légalisation du cannabis sont plus conservatrices qu'aux États-Unis, seulement 15% des Israéliens avouent avoir consommé de la marijuana et 26% soutiennent la légalisation de la drogue, selon l'Institute for Market Studies.
Source: i24news.tv
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Par manlei,
Le cannabis n'est, à cette heure, pas encore légal en Jamaïque. Mais il pourrait bientôt le devenir. Le ministère de la Justice du pays vient, en effet, d'approuver un projet de réforme visant à considérablement libéraliser la législation sur la production et la consommation de l'herbe préférée du mouvement rastafari.
 
Le projet d'amendement devrait être déposé ce vendredi au Sénat, avant une entame des débats à partir du 30 janvier. Dans les faits, ce texte ne ferait toutefois que rapprocher la loi de la très large tolérance déjà en vigueur sur l'île antillaise.
 
La consommation d'herbe à des fins religieuses
 
Parmi les cadres d'usage tolérés par le nouveau projet de loi, on trouve notamment la consommation d'herbe à des fins religieuses, en accord avec les revendications historiques du mouvement rastafari, qui a toujours prôné l'usage du cannabis pour la méditation et l'élévation spirituelle.
 
Concrètement, en cas d'aboutissement de ce projet, impulsé au début de la crise en 2008 et relancé depuis l'assouplissement des lois observées aux Etats-Unis, il deviendra possible de faire pousser jusqu'à cinq pieds de cannabis chez soi, et de détenir deux onces de cannabis (environ 56 grammes). En outre, une production industrialisée pourrait également voir le jour,à des fins uniquement médicales. En revanche, fumer de la marijuana dans les lieux publics restera interdit.
 
Source 20 minutes
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Par Indi-Punky,
Dans un mémorandum publié jeudi, le ministère de la Justice a annoncé qu'il demandera à tous les procureurs de ne pas empêcher les tribus amérindiennes de cultiver ou de vendre de la marijuana sur les terres des réserves en dépit de toutes les lois de l'Etat qui peuvent être en place. La loi de la terre sera laissée à chaque tribu individuelle, avec les responsables de l'application des lois fédérales disponibles pour continuer la poursuite des «crimes de marijuana" si les tribus le souhaitent.
 
"Enfin, les Amérindiens vont vraiment commencer à éprouver une véritable souveraineté», dit Dan Skye, rédacteur en chef de High Times. "Cannabis - qu'il se agisse de chanvre industriel, de marijuana médicale ou de loisirs -. Elle peut fournir des emplois et stimuler l'économie dans les réserves indiennes qui en ont si désespérément besoin"
 
Il reste à voir combien de tribus vont profiter de cette politique, mais beaucoup semblent s'y intéresser comme une autre source potentielle de revenus pour accompagner la vente de cigarettes et le jeu. Certains règlements fédéraux continueront de se appliquer: La marijuana ne peut toujours pas être vendu à des mineurs ou à la disposition des cartels de la drogue, cultivé sur les terres publiques, ou réparti sur les lignes de l'État.
 



 
Le texte de loi au complet ici:
https://fr.scribd.com/doc/249874514/DOJ-Memo-on-Tribal-Pot-Policies
 
Source: https://www.hightimes.com/read/native-americans-granted-legalization-marijuana-reservation-lands
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