Au 53ème jour de grève de la faim, Maggie Loretan du comité de soutien a expliqué devant l’hôpital de Sierre, que le niveau de glucose dans le sang montre des résultats qui menacent la vie du chanvrier. Les professionnels appellent cette état entre la vie et la mort : hypoglycémie.
Source : Chanvre-info
Les nombreux sympathisants présents de proche et de loin ont parlé du sacrifice d’un pion par les autorités valaisanes en faveur d’une industrie pharmaceutique avec leur immense pouvoir, qui n’accepte pas des plantes naturelles à coté de leurs produits chimiques. Nul ne peut récolter dans son jardin des plantes médicales tant que l’industrie rentabilise davantage ses méthodes.
La demande des avocats pour la libération est refusée par le juge d’instruction selon Maggie Loretan. Les raisons insignifiantes, risque de récidive et risque de collusion, sont des réponses standardisées. Du point de vue du comité, l’enquête en cours n’a pas révélé de nouveaux éléments, et pour justifier une telle longue préventive elle est insuffisant. Suite à la réponse négative du juge d’instruction, les avocats ont déposé un recours le 24 avril au tribunal cantonal, pour lequel on attend toujours une réponse.
Le comité de soutien de Bernard Rappaz se sent renforcé de l’apparition de beaucoup de citoyens inquiets qui manifestent leur sympathie pour continuer leur protestation. Après bientôt 8 semaines de grève de la faim c’est aussi pour lui rendre la force mentale de ne pas arrêter notre combat commun pour la plante de chanvre. Tous ceux qui n’ont pas encore eu l’occasion de s’exprimer sont priés de montrer leur opinion par leur présence.
Sierre, le 7 mai 2006
Comité de soutien de Bernard Rappaz
Il s’agit des x milliards de francs, quand un seul médicament qui peut apaiser la souffrance de la sclérose en plaques, pourrait rapporter dans le monde entier. Alors nos juges prennent des décisions sans appliquer la loi-« on avait la pression de plus haut » - le pion peut crever, on a l’industrie.