Le parlement Zurichois est d’accord de légaliser la vente du cannabis et des produits du chanvre contrôlée par l’état. A Bâle ce projet trouve aussi des intéressées.
bazonline.ch 19.06.2010
Pour l’instant c’est une idée : Bâle pourrait se joindre avec Zurich pour lancer un projet pour la vente de cannabis à l’accompagnement scientifique. Fumer et consommation et des biscuits au chanvre seront légales. Mercredi soir le parlement de Zurich s’est mis d’accord de commencer avec ce projet qui sera accompagné scientifiquement.
Des politiciens bâlois sont favorables à cette idée. André Weissen, Chef de la fraction PDC dit : « Il sera utile que Bâle se relie avec Zurich pour ce projet. Il faut que l’état arrête de faire son tour répressive. » Le président de la SP, Martin Lüchinger dit : » Ces deux villes sont comparables et pourraient travailler ensembles. » Le président des libérales vertes, David Wüest-Rudin à suivi ce cas avec intérêt. Wüest : « Je peux très bien m’imaginer, que mon parti sera pour une demande, que Bâle et Zurich travailleraient ensemble sur un tel projet et on la supporterait ».
Un tiers consomme
Les initiateurs du nouvel mouvement pour une légalisation sont heureuse et prennent note de l’intérêt de Bâle. Matthias Probst du parti des Verts de Zurich dit : « Contre plus des villes participent à ce projet pilot, plus effective serait le signal aux autorités fédérale. En plus les donnés scientifiques seront plus significative ».
A peu près un tiers de la population baloise entres 15 et 34 ans a déjà consommé du cannabis. « C’est un fait que le cannabis est consommé. La loi actuelle est complètement disproportionnée. » Dit Jürg Stöcklin, le président des Verts Bâlois. Le président de la PEV, Leonhard Müller soutien une remise contrôlée. « Et en plus je préfère voir l’argent de la vente de cannabis dans les caisses de l’état. » Müller s’inquiète qu’en suisse la vente de cette plante utilitaire connue depuis des années finance le milieu de la « mafia ».
Discussion
Mêmés les politiciens bourgeois qui étaient plutôt d’accord avec la répression à l’américaine voient une nécessité d’agir. « Je considère l’état actuel de la criminalisation comme inacceptable. Il faut vraiment discuter sur ce sujet. » Dit le président de la PLR Bâlois Daniel Stolz. Le président de l’UDC, Sebastian Frehner est contre la remis contrôlé et ne veut même pas en discuter : « Le cannabis est une passerelle vers les drogues dures, dit-il. » Thomas Steffen, directeur de l’office pour la santé à Bâle-ville à déclaré : « Cette théorie est scientifiquement réfuté ! » Le président de la commission de la santé de Bâle-campagne, Thomas de Courten qui est aussi dans l’UDC voit un tel projet pilote en contradiction avec les programmes de prévention de l’état « C’est indiscutable que l’état devient trafiquant de drogues ».selon Thomas Steffen ce n’est pas étonnant que ce qui sont pour ce projet reprennent le mouvement : « la discussion sur la libéralisation est un procès social qui n’est pas encore achevé. »
Pas de publicité
Les politiciens interrogés par le journal BaZ sont tous d’accords : Personne ne veut revenir à la situation chaotique de 2003. A cette époque les magasins de chanvre vendaient du cannabis incontrôlé et se souciait peu des mineurs. A Zurich, il est en question de vendre le chanvre au guichet où les consommateurs peuvent acheter. Thomas Steffen : « Ces points de vente ne peuvent pas être attrayante. » Pas de publicité, aucune vente secondaire, comme c’est la coutume dans les magasins de chanvre. Comme modèle on pourrait prendre les contrôles par l’état pour la fabrication, la distribution et la vente de l’eau de vie.
Pour ce que le projet pilote aurait une chance, il devrait rigoureusement appliquer la protection des mineurs. Thomas Steffen : « Une vente exclusive par du personnel qualifié serait utile ainsi de strictement vérifier l’âge minimum de 18 ans et un approvisionnement en quantités limitées à des prix élevés ». Grâce à ces règles on pourrait empêcher d’arriver à des situations tels que pour l’alcool et le tabac ou en pratique les mesures contraignantes seraient assez souvent traitées trop laxiste.
Le modèle de Zurich n’est pas nouveau. Au début des années 1990, il y avait des avances afin de légaliser l’usage de cannabis et la culture pour un usage personnel et d’organiser une remise contrôlée par le gouvernement.
Source : chanvre info