Le développement de la culture du cannabis entraîne une augmentation de la consommation d’électricité. Le quotidien The Guardian s’est intéressé à l’impact sur le climat de ces cultures aux États-Unis où 33 % de l’électricité est produite à partir de gaz naturel et 30 % à partir de charbon.
Justin Calvino, cultivateur de marijuana en Californie,
obligé de gérer son business en naviguant entre les zones d’ombre
que les changements de lois engendrent / AFP PHOTO / Josh Edelson
L’usage médical et récréatif du cannabis a été autorisé ans dans certains états aux États-Unis. Selon une étude réalisée par Evan Mills, chercheur du Lawrence Berkeley National Laboratory à l’Université de Californie et membre du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), la culture de marijuana en intérieur aux États-Unis représenterait 1 % de la consommation énergétique du pays en 2011.
En effet, l’illégalité des plantations dans certaines régions conduit les producteurs à privilégier les cultures intérieures pour échapper à la surveillance aérienne. Or, la culture indoor utilise de puissantes lampes ainsi que des régulateurs de températures, des purificateurs et déshumidificateurs d’air. C’est 10 % de la consommation électrique totale des ménages en Californie, où la production est parmi les plus élevées des États-Unis, qui serait liée à la culture indoor de cannabis. La culture de l’herbe représenterait près de 10% de la consommation électrique totale des ménages en Californie, où la production est parmi les plus élevées des États-Unis.
Pour Amy Andrle, productrice dans le Colorado, « personne ne pouvait effectuer des recherches sur de nouvelles techniques d’éclairage ou autre tant que la culture du cannabis n’était pas légale, mais l’innovation possible depuis est stupéfiante. » Elle-même met en place des mesures pour réduire son empreinte écologique : utilisation des pesticides bannie, plants arrosés à la main et réductions pour les clients qui viennent à vélo.
Source: goodplanet.info