Un tout premier cours universitaire sur l'utilisation du cannabis médical reconnu par le Council for Higher Education a été lancé par l’université Ariel.
Il a été initié par le Dr Michael Dor, un important conférencier dans le domaine des systèmes de santé à la Faculté des sciences de la santé de l'université. Dor est également conseiller en chef du ministère de la Santé, spécialiste en médecine familiale et ancien haut fonctionnaire du ministère.
"Les exigences du cours sont très rigoureuses", a déclaré Dor. "117 étudiants y ont été acceptés dans le cours et certains ont dû être refusés. Le cours comprend l'histoire et la situation actuelle de la marijuana médicale, son contexte juridique et sa réglementation, les ingrédients actifs de la drogue, les utilisations cliniques y compris dans le domaine de la psychiatrie, la culture du cannabis et les diverses technologies utilisées (y compris les startups présentant des développements innovants dans ce domaine), les changements d'attitude publique, les dilemmes moraux et plus encore.
Le cours est conçu pour les étudiants du domaine de l'administration médicale ayant validé au moins une année d'études. La priorité a été accordée à ceux possédant de l'expérience dans le secteur de la santé.
Au cours des dernières années, l'usage du cannabis médical a pris de l'ampleur. Comme il a été utilisé pendant des milliers d'années, les sociétés pharmaceutiques ne peuvent pas le breveter, ce qui les empêche de mener à bien des recherches médicales.
La plupart de ses propriétés médicales sont connues utilisées depuis longtemps. Certains des obstacles à l'approbation et à l'utilisation légale du cannabis médical sont dus au stigmate de la plante de marijuana comme drogue douce, moins risquée que l'alcool et la nicotine, mais qui peut mener à l'utilisation de drogues dures. Pourtant, aucune étude scientifique n’a examiné ses avantages et ses effets secondaires.
Du cannabis médical
Aujourd'hui, l'utilisation du cannabis en Israël à des fins récréatives et non médicales est illégale, comme l'utilisation de l'héroïne et de la cocaïne. Mais des dizaines de milliers de patients souffrant de douleur, de manque d'appétit, de nausées et d'autres problèmes ont été autorisés par le ministère de la Santé à l'utiliser. Au fur et à mesure que les patients en bénéficiaient, les demandes de légalisation devenaient plus pressantes.
L'un des problèmes réside dans le fait que le cannabis est populaire à des fins sociales et que l'utilisation privée du cannabis médical entraîne des fuites dans le marché noir.
Le cours sera enseigné par Dor, très respecté dans le système de santé. Les étudiants rencontreront le représentant de l'Autorité antidrogue qui devrait s'exprimer contre les usages sociaux du cannabis, mais ne s'opposera pas à son utilisation plus large à des fins médicales.
Les chercheurs israéliens ont eu un impact majeur sur le terrain. En effet, le professeur Raphael Mechoulam de l'Université hébraïque a été le premier à identifier l'ingrédient actif du cannabis ainsi que d’autres découvertes ayant suscité l'intérêt à travers le monde.
Bien qu'il ne traite pas le cancer, le cannabis peut réduire les effets secondaires de ses traitements.
Il peut également soulager l'épilepsie chez les enfants. Il existe des preuves qu'il est également capable d'atténuer les effets de la fibromyalgie. Chaque mois, un comité de médecins présente des preuves de ses effets dans leurs domaines particuliers.
Source : Jpost via alliancefr.com
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