TORONTO – Une association représentant les pharmaciens a changé sa position sur le cannabis médicinal, disant que les pharmaciens devraient jouer un rôle de «première ligne» dans sa distribution.
L’Association des pharmaciens du Canada a dit avoir revu sa position en raison de ses craintes croissantes envers ce qu’elle a qualifié de «manque de surveillance clinique» dans l’usage de marijuana à des fins médicales.
L’organisation a affirmé par communiqué, jeudi, que les pharmaciens étaient des «spécialistes des médicaments», et qu’ils pouvaient donc aider à identifier des problèmes potentiels tels que les interactions médicamenteuses, les contre-indications et les possibles comportements de dépendance.
Néanmoins, les producteurs de marijuana certifiés ont dit ne pas croire que les pharmacies devraient être le seul endroit permettant aux patients d’avoir accès à de la marijuana à des fins médicales. Greg Engel, chef de la direction de Tilray, établie en Colombie-Britannique, a estimé que le «modèle des pharmacies» était une bonne option, mais qu’il devrait exister au même titre que le système actuel de commandes postales et de service à la clientèle.
L’Association canadienne de l’industrie du cannabis médical a affirmé qui si les pharmacies devenaient la seule option, remplaçant le système actuel de commandes postales, cela désavantagerait les patients.
Selon l’association qui représente les producteurs de marijuana à des fins médicales, il serait impossible pour les pharmacies de stocker les centaines de souches de marijuana auxquelles les patients ont actuellement accès.
La directrice exécutive Colette Rivet juge qu’il est important pour les patients d’avoir accès à une variété de choix, afin de s’assurer que le produit corresponde «aux symptômes de leur condition particulière».
Par Alexandra Posadzki La Presse Canadienne
Source: journalmetro.com
Il n’y a aucun commentaire à afficher.