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Cannabis: Les bons plants du Colorado
Par mrpolo,

Depuis 2000, cet Etat américain a légalisé l'usage médical du cannabis. De la culture des fleurs au commerce des produits dérivés, les business se multiplient. Une économie très profitable, y compris pour les finances locales.


Photo © Jérôme Chatin: Dans une serre high-tech, Nick veille sur des milliers de plants de marijuana, dont les fleurs sont vendues à Denver Relief, un dispensaire réputé de Denver.
 
Au-dessus d'Aspen, la station de ski jet-set des Etats-Unis, la neige a pratiquement disparu des cimes, et les avions se font plus rares dans le ciel. En ces premiers jours de juin, ce petit village des Rocheuses vit au rythme paisible des randonneurs et des cyclistes. Sous le soleil estival, les façades bling-bling de Dior, Chanel, Gucci ou Louis Vuitton ont un air un peu décalé. Angie n'y prête même plus attention. Serveuse au Red Onion, à quelques pas de là, elle profite de sa pause pour filer à l'autre bout du village, chez Leaf, l'une de ses boutiques favorites. L'entrée se cache au pied d'un escalier dérobé coincé entre une pizzeria et un fast-food, et la porte s'ouvre à condition de montrer patte blanche.
 
18 États ont légalisé le cannabis
 
Le Colorado fait partie des dix-huit États américains (Alaska et Hawaii compris) qui autorisent l'usage médical de la marijuana. Réputé être celui où son commerce est le plus contrôlé, il est aujourd'hui regardé comme un modèle par les Etats qui envisagent la légalisation.
 



La légalisation totale est envisagée
 
Derrière elle, on découvre un élégant bar en marbre surplombé d'étagères où s'alignent de jolis bocaux en verre remplis d'herbes et des flacons aux noms mystérieux. Mais, derrière le comptoir, Pete n'a rien d'un apothicaire. Avec sa chemise hawaïenne et son large chapeau de paille, il explique à Angie les vertus de l'indica et de la sativa. En habituée, celle-ci n'a besoin que de quelques minutes pour choisir ses fleurs de... marijuana. La plante euphorisante la plus célèbre de la planète, enjeu de trafics partout dans le monde, est livrée ici, emballée dans un sachet de papier kraft, contre une liasse de dollars. Après avoir payé, Angie reprend le chemin du Red Onion et salue le client suivant, Thomas, avec un sourire complice. "C'est mon patron", s'amuse-t-elle avant de s'éclipser.
 




© Jérôme Chatin



Dans sa boutique, Leaf, à Aspen, Pete explique à sa cliente Angie les différentes vertus des fleurs de marijuana.


Tous deux détiennent une red card qui leur permet d'acheter de la marijuana légalement sur recommandation de leur médecin. Car le Colorado fait partie des dix-huit Etats américains qui l'ont légalisée au cours des deux dernières décennies. L'idée : donner aux patients la possibilité d'utiliser ce remède séculaire comme substitut aux antidouleurs et psychotropes classiques. En réalité, obtenir une red card est un jeu d'enfant, car les médecins convaincus des bienfaits de la marijuana la prescrivent aussi facilement que l'aspirine ou le paracétamol. Début 2012, on recensait 90 000 personnes, soit un peu moins de 2 % de la population du Colorado, en possession d'une carte. Et les dispensaires - comme on appelle ici les magasins où la marijuana est vendue - surfent déjà sur un marché de 172 millions de dollars.
 
Ce n'est sans doute qu'un début : dans cet Etat, près de 10 % des habitants consommeraient de la marijuana illégalement. Faute de red card, ils l'achètent sur le marché noir, mais bientôt les portes des dispensaires pourraient s'ouvrir à tous. En novembre, les électeurs du Colorado choisiront, en même temps que le nouveau président de l'Union, s'ils souhaitent ou non légaliser totalement le cannabis. Si l'amendement - le fameux "64th" - passe, ce sera une première aux Etats-Unis, et une aubaine pour de nombreux businessmans en herbe. Déjà, dans cet Etat laboratoire, les affaires prospèrent.
 
Un médicament "bon marché et efficace"
 
Wendy Zaharko, médecin, annonce même ses consultations dans les pages de l'Aspen Times, le quotidien local, bien en vue entre le programme du cinéma et un article consacré à Madagascar 3, le dernier Disney. Ce samedi, cette quinquagénaire pétillante au brushing impeccable reçoit dans les faubourgs de Grand Junction, une ville sans charme, à la frontière de l'Utah. C'est une petite salle de conférence, au deuxième étage du Grand Vista Hotel, qui fait office de cabinet médical.
 
 
Autour de la table, une dizaine de patients remplissent des formulaires sous l'oeil attentif d'une jeune et jolie assistante : des jeunes en tongs et tee-shirts, une petite mamie élégante, un vieillard avec ses béquilles, quelques pères de famille en jogging qui tentent de se faire oublier. Ils sont là dans l'espoir de soulager qui une migraine, qui une crise d'arthrose ou, plus grave, des douleurs liées à un cancer. Ici, point de confidentialité, l'entretien avec Wendy a lieu en public. Depuis qu'elle a commencé, il y a trois ans, elle a ainsi vu plus de 6 000 patients dans tout le Colorado. Pour Wendy, pas de doute : "La marijuana est la médecine du XXIe siècle : bon marché et efficace." Provocation ? Peut-être pas.
 
 
Dans un pays où l'assurance-maladie est loin d'être la règle, certains patients font leurs comptes : pour acheter de la marijuana, il leur suffit d'aller voir leur docteur une fois par an - soit une dépense comprise entre 80 et 120 dollars - et d'acquitter à l'Etat un fee annuel de 35 dollars. Et les prix ont chuté : l'once (28 grammes) ne vaut plus que 200 dollars dans les dispensaires, quand il fallait débourser le double il y a deux ans sur le marché noir. La boîte de Vicodin, l'un des antidouleurs préférés des Américains, vaut 100 dollars en pharmacie.
 
 
Pour des douleurs chroniques, il en faut au moins deux par mois, et la prescription doit être renouvelée chaque mois. Conclusion : la marijuana soigne aussi le portefeuille des malades. Remplit-elle celui des médecins ? "Pour un docteur, les antidouleurs comme le Vicodin sont bien plus rentables que la marijuana. Un patient accro au Vicodin rapporte sans effort 1 800 dollars par an. Il suffit d'une petite clientèle pour vivre...", souligne malicieusement Wendy en faisant tinter ses bijoux.
 
Des astuces marketing pour fidéliser le patient



© Jérôme Chatin



À Boulder, où les dispensaires s'affichent au grand jour, les étudiants du campus n'ont que l'embarras du choix.


Changement d'ambiance... et de clientèle. A 400 kilomètres des patients de Wendy, les jeunes étudiants du campus de Boulder déambulent dans les rues et profitent du dimanche pour faire leurs emplettes. Ici, les dispensaires attirent une jeunesse privilégiée en quête d'un bon trip. Leur lieu de rendez-vous favori : la boutique Farm.
 
Avec comme emblème une vache blanc et noir ornée d'une feuille de cannabis, ce dispensaire est l'un des endroits les plus fréquentés de la ville le dimanche après-midi. De nombreux étudiants viennent à vélo et s'approvisionnent pour la semaine. Derrière un joli comptoir en bois, Ashlee, une blondinette avenante, vérifie la validité de leur carte avant de leur ouvrir la porte de l'arrière-boutique, où ils pourront faire leur choix à l'abri des regards.
 
Mais le business va bien au-delà. Côté rue, dans un espace très bobo, la clientèle peut aussi acheter toute une série de produits dérivés : des tee-shirts en coton au logo de Farm, des vêtements en chanvre, des livres dédiés à la culture de la marijuana. "Cela attire beaucoup de monde, et c'est l'occasion pour nous d'expliquer ce que nous faisons, de donner des conseils", se félicite Ashlee. Résultat : Farm est une entreprise prospère, avec 500 patients réguliers qui y ont dépensé plus de 200 000 dollars en juin. Discount, places de concert gratuites, carte de fidélité, rien n'est négligé pour les séduire.
 
Les affaires marchent bien aussi pour Kayvan Khalatbari, 28 ans, fondateur de Denver Relief. Installé sur Broadway, l'avenue célèbre pour ses pot shops peu recommandables, son dispensaire est l'un des plus réputés de Denver, la capitale du Colorado. Avec ses associés, il a investi 500 000 dollars, et réalise aujourd'hui un chiffre d'affaires de 1 million de dollars par an avec 300 patients réguliers.
 
Son joyau : une serre aménagée dans un ancien entrepôt des faubourgs de Denver. Environ 1 500 plants de marijuana y poussent en musique sous l'oeil attentif d'un horticulteur, les fleurs étant récoltées tous les cent cinquante jours. "Nous avons investi dans les meilleurs équipements, indique Kayvan en montrant les climatiseurs, les humidificateurs et l'éclairage naturel. A l'avenir, la qualité sera la clé du succès !"
 




© Jérôme Chatin



Créée il y a trois ans, la compagnie de Tripp Keber, Dixie, est déjà multimillionnaire grâce à ses boissons à la marijuana.


Le "space cake" s'achète 10 à 15 dollars en magasin
 
A quelques minutes de là, un autre businessman en est aussi convaincu : Tripp Keber, le fondateur de Dixie. Avec son design élégant et ses couleurs acidulées, cette marque de sodas boostés à la marijuana est l'un des best-sellers des dispensaires.
 
Ce père de famille de 44 ans s'est lancé dans l'aventure après une carrière lucrative dans les télécoms. Installés dans un entrepôt discret au bord d'une autoroute, ses bureaux affichent un décor très corporate, avec d'épais tapis et des canapés confortables. Comptables, avocats, agence de communication : il a fait appel aux meilleurs professionnels de la place pour gérer ses affaires. Résultat : Dixie réalise aujourd'hui un chiffre d'affaires de plusieurs millions de dollars - pour un investissement de 1,2 million -, avec des marges copieuses.
 
"Elles sont en moyenne de 400 à 500 %, et atteignent 1 000 % pour certains produits", se félicite Tripp. Prochaine étape : développer sa marque dans l'ensemble des Etats où la marijuana est légale, et mettre un pied en Europe, où il a déjà signé des accords dans deux pays tenus secrets.
 
Des taxes et des licences qui profitent à l'Etat
 
Autre ambiance, mais même sens des affaires, à Dr. J's. Créée par Tom Sterlacci, l'entreprise est la référence en matière de space cakes, des cookies aux caramels. "Mes sachets dorés sont ma marque de fabrique", commente ce vieux routard des affaires aux faux airs de parrain. Il en vend aujourd'hui pour 100 000 dollars par mois, avec des prix à l'unité compris entre 10 et 15 dollars dans les dispensaires. Comme Tripp Keber, il compte bien faire de Dr. J's une marque nationale et cherche des investisseurs.
 




© Jérôme Chatin



La société Dr. J's vend pour 100 000 dollars par mois de "space confiseries".


A l'autre bout de la ville, un homme se réjouit de ces succès commerciaux. George Thomson dirige la division du Department of Revenue du Colorado chargée de la marijuana, mais aussi de l'alcool, des jeux et des courses automobiles. Il empochera cette année 5 millions de dollars de taxes sur les ventes de marijuana, et 2 millions sous la forme de licences d'exploitation.
 
Mais c'est encore insuffisant pour couvrir des dépenses qui vont des contrôles sur la qualité de la marchandise aux enquêtes sur les employés des dispensaires en passant par le démantèlement des plantations illégales. "Jusqu'en mars, trente-sept personnes étaient affectées à cela, mais j'ai dû en transférer dix-sept dans un autre service, faute de budget.
 
Si la marijuana est entièrement légalisée, ce sera beaucoup plus profitable pour l'Etat", lâche-t-il avec un grand sourire. Ce qu'il ne mesure pas, en revanche, ce sont les bénéfices indirects générés par le secteur. Mais il suffit de feuilleter Culture et Kush, deux magasines en vogue dédiés au marijuana lifestyle, pour en mesurer l'étendue. Longtemps hésitants, avocats, comptables, horticulteurs, consultants et agents immobiliers se bousculent désormais pour y passer leurs petites annonces. Le green rush ne fait que commencer.
 
 
 
 
La France, entre tabou et pragmatisme
 
Les déclarations de Cécile Duflot en faveur de la dépénalisation du cannabis ont eu l'effet d'une bombe. "L'objectif est double : il est de faire baisser le trafic, de supprimer la violence notamment, et d'avoir une politique de santé publique. Il faut considérer que le cannabis, c'est comme l'alcool et le tabac, même régime : une politique de santé publique et de prévention, notamment vis-à-vis des plus jeunes", a ainsi lâché la nouvelle ministre du Logement et encore secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts.
Vite recadrée par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, elle n'en a pas moins relancé la polémique. Alors que les caisses de l'Etat sont vides, le débat est devenu une question d'économie autant que de santé publique. En août, l'économiste Pierre Kopp chiffrait ainsi à 300 millions d'euros les dépenses de l'Etat dues aux interpellations. La légalisation pourrait s'accompagner d'une taxe, évaluée à 1 milliard d'euros.
 
Un bon filon pour l'État
 
La légalisation totale de la marijuana aux Etats-Unis rapporterait environ 6,4 milliards de dollars en taxes et permettrait de réduire les dépenses des Etats de 13,7 milliards de dollars. Dans le Colorado, cela représenterait un bonus de 35 millions de dollars dans les caisses de l'Etat, et une économie de 145 millions de dollars (frais de police, de justice et de prison).
 
Source : Jeff Miron, "The Budgetary Implications of Drug Prohibition".
 
Source: L'expansion. l'express
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Par mrpolo,
Le célèbre réalisateur américain Oliver Stone à qui l'on doit entre autre des chefs d'oeuvre comme Platoon the Door et Wall Street est sur le point de sortir un nouveau film "Savages" dont le sujet, adapté de la nouvelle du même nom de Don Wislow, est la guerre qui oppose le plus gros producteur de cannabis légal californien au plus gros cartel mexicain.
 
Ce thriller sera sur les écrans le 6 juillet aux USA et en Europe et à la fin du moi de septembre. À l'affiche seront présent Bénito Deltorro Salma Ayek Uma thurman et John Travolta.
 
 
Lors de la présentation de son film au Mexique Oliver Stone a déclaré à la presse que le président Calderon était un désastre, une sorte de Georges W Bush mexicain et qu'il faisait vivre un véritable cauchemar au Mexique avec son obsession de la guerre à la drogue qui a plongé le pays dans une véritable guerre civile.
 

Trailer en VO
 
https://www.youtube.com/watch?v=KC2zbOwbeEs

Source: Végétaliné@cannaweed.com le 18/06/2012
 
Dans Savages, le cinéaste américain Oliver Stone met en scène le combat implacable mais encore «hypothétique» entre des néo-hippies californiens et un cartel de la drogue mexicain cherchant à s’implanter de l’autre côté de la frontière.
 
Adapté du livre à succès de l’Américain Don Winslow, Savages sort vendredi sur les écrans nord-américains.Oliver Stone y retrouve l’énergie qu’il avait un peu perdue dans Wall Street: Money Never Sleeps (2010), et un thème - la drogue - qui revient régulièrement dans sa filmographie depuis Midnight Express (1978) etScarface (1983), dont il avait signé les scénarios.
 
Il met en scène trois néo-hippies californiens, Ben (Aaron Johnson), Chon (Taylor Kitsch) et Ophelia (Blake Lively), qui partagent leur vie entre le surf, la fumette, le magasinage, les ébats à trois et une entreprise florissante de culture du cannabis.
 
Une vie des plus agréables, jusqu’au jour où le cartel d’Elena (Salma Hayek), désireux de mettre la main sur leur petit commerce, leur propose une alliance. Ben et Chon refusent et les sbires d’Elena (Benicio Del Toro et Demian Bichir) enlèvent Ophelia pour faire pression.
 
Les deux hippies décident alors de prendre les armes et de livrer un combat sans merci.
 



«C’est une fiction, une situation hypothétique», expliquait récemment Oliver Stone lors de la présentation du film à Beverly Hills. «Ce n’est pas Traffic (de Steven Soderbergh, sorti en 2000). Traffic était un film formidable, mais beaucoup plus proche du documentaire. (Savages) est une fiction.
 
Ce qu’il raconte n’est pas encore arrivé». Comme à son habitude, Oliver Stone s’est beaucoup documenté et a rencontré beaucoup de monde pendant la préparation du film, et en est revenu avec un certain nombre de certitudes.«Il n’y a encore eu aucune violence majeure (liée à la drogue) du côté américain. Rien d’important», dit-il, comparé aux 50 000 morts mexicains de la guerre contre les cartels, lancée par l’ex-président Felipe Calderon - remplacé à l’élection présidentielle de dimanche par Enrique Peña Nieto.
 
«C’est dans l’intérêt des cartels mexicains de rester de leur côté de la frontière, car s’ils venaient ici (en Californie), cela leur ferait une très mauvaise publicité et ne serait pas sans conséquences», ajoute-t-il.Il reconnaît cependant que les cartels ne sont pas complètement absents du marché californien. «Ils sont là, ils cultivent du cannabis (en Californie), on le sait, il y a eu des saisies.
 
Et ils ont peut-être des accords, parce que les meilleurs laboratoires du monde sont ici».Ce partisan résolu de la dépénalisation des drogues ne tarit pas d’éloge sur le cannabis californien, dont la vente est autorisée dans l’État, officiellement à des fins thérapeutiques.«Nous avons ici des cultivateurs indépendants, pour un marché à taille humaine, et ce sont des gens très bien», dit-il. «Il font pousser une herbe formidable, la meilleure que j’ai jamais fumée en 40 ans».
 
Si le cœur d’Oliver Stone penche clairement du côté des néo-hippies, son œil de cinéaste prend un plaisir évident à déstabiliser ce petit monde en laissant exploser une violence crue, sans laquelle «on expurgerait la situation», estime-t-il.Pour incarner l’impitoyable «marraine» du cartel, il a choisi la Mexicaine Salma Hayek, affublée pour l’occasion d’une perruque brune à la Cléopâtre.
 
«C’est une dure à cuire», dit Oliver Stone de l’actrice de 45 ans. «La première fois que je l’ai rencontrée, elle m’a dit: «Espèce d’enfoiré, tu ne m’as même pas auditionnée pour U-Turn (1997), tu as donné le rôle à Jennifer Lopez». J’étais abasourdi. Pour Savages, je lui ai envoyé un mot en Europe et j’ai juste dit: «C’est pour toi»».
Source:Lapresss
 
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Par mrpolo,
Un champ de cannabis a été découvert en plein Moscou, planté à son insu par la mairie.
 
Voilà une publicité dont la mairie de Moscou se serait bien passée. Un champ de cannabis a été découvert dans le centre de la capitale, planté à son insu par la mairie, rapporte le quotidien officiel Rossiïskaïa Gazeta.
 
Ce champ a été découvert près de la station de métro Borissovo, où les autorités locales avaient décidé de mener des travaux d'aménagement et de semer du gazon, rapporte le journal.
 
Cependant, il est apparu que c'est de "l'herbe (du cannabis, ndlr) qui a poussé à la place du gazon", a précisé le service fédéral de contrôle des narcotiques dans un communiqué. Les agents de ce service ont donc dû "s'essayer à la profession d'horticulteurs", en déterrant près de 230 plants.
 
Le service de lutte contre la drogue tente désormais de déterminer la région d'où provenait le terreau épandu avant le semis, et si les semences de cannabis s'y trouvaient. Les autorité n'excluent pas non plus l'hypothèse que des amateurs moscovites aient profité du semis de ce gazon pour y ajouter du cannabis à des fins personnelles.
 
Source: Metro France
 
à lire aussi sur Mauvaise Herbe
 
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Par mrpolo,
Des scientifiques israéliens ont réussi à développer la culture d'un cannabis utilisable à des fins médicales sans effet euphorisant, rapporte mercredi le quotidien Maariv. Selon le journal, l'aspect, l'odeur et le goût de ce cannabis sont inchangés, mais celui qui le fume n'éprouve aucune des sensations associées au tétrahydrocannabinol, le THC, la substance active de la marijuana.
 
"Ce cannabis a la même odeur, ainsi que la forme et le goût de la plante originale. C'est exactement le même, mais les sensations associées à sa consommation ont disparu", a affirmé Tzahi Klein, responsable de Tikkun Olam, la société qui a développé cette variété. "Beaucoup de nos patients ont essayé la nouvelle plante et sont ensuite venus me voir en se plaignant d'avoir été floués", a-t-il ajouté.
 
Source: Europe1 avec AFP
 
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Par mrpolo,
Estado de Gracia ( État de grâce en français ) est la série qui va faire du bruit au Mexique et sur tout le continent américain.
 
Cette série télévisée policière de 13 épisodes sera diffusée à partir du 4 juin au Mexique et sur le câble américain.
 
Son sujet, la terrifiante réalité de la guerre des drogues au Mexique et le combat politique pour la légalisation d'une députée au congrès mexicain, Karina Gidi,qui dénonce la main mise des narcos trafiquants sur la police les élus la presse et la quasi globalité de l'économie du pays.
 
 
 
Teaser
 
https://www.youtube.com/watch?v=bTeHt8FMRk8
 
site web :https://www.mvstelevi...estadodegracia/
 
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Par mrpolo,
La petite brique de notre enfance est utilisée à toutes les sauces. Si certains construisent des sculptures ou un sapin de Noël géant, d’autres s’amusent à bâtir une plantation de cannabis.
 


Il s’agit d’une installation née d’un partenariat entre la boutique de fringues urbaines The Seventh Letter et la Known Gallery.
 
Le but de la manœuvre est d’attirer l’attention du public sur les nombreuses descentes effectuées par les autorités dans les dispensaires qui délivrent de la marijuana grâce à la fameuse proposition 215 qui défend le cannabis médical en Californie.
 
Une quasi véritable plantation maison qu’un particulier peut se constituer en seulement quelques clics sur Google a été créée. Le matériel est bien réel, mais les pieds de cannabis sont montés en Lego.
 
 
Les cannabiculteurs à la fibre artistique affirment que cette herbe a le pouvoir de guérir, et mieux encore : la récolte est toujours abondante. En même temps, fumer un joint avec cette herbe en plastique ne doit pas avoir un fameux goût, et les consommateurs ne sont certainement pas légions.
 
A défaut de pouvoir affirmer qu’elle possède un véritable effet thérapeutique, les visiteurs (et les lecteurs de Fluctuat qui sont à L.A.) peuvent découvrir en toute légalité jusqu’au 9 juin ce qu’est la sensation d’acheter son herbe dans un dispensaire.



 
Par Guillaume Roche
 
Source: Fluctuat
 
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Par mrpolo,
Barack Obama a fumé de la marijuana. Souvent, avec plaisir et de façon avide. Plusieurs sites internet ont publié vendredi des extraits d'un livre à paraître sur le président des États-Unis, qui contient de nouvelles révélations au sujet de son enthousiasme face à la marijuana quand il était jeune.
 
Selon le livre Barack Obama: The Story de David Maraniss, qui doit être mis en vente à la mi-juin, le jeune Barack avait un talent pour l'«interception».
 
«Quand un joint faisait le tour du groupe, il allongeait souvent le bras, criait "Intercepté!" et prenait une bouffée supplémentaire», écrit l'auteur.
 
Le livre affirme que quand il étudiait au collège privé Punahou d'Hawaï dans les années 1970, Barack Obama s'assurait que ses amis et lui en aient pour leur argent. Sa bande était surnommée le «Choom Gang», «choom» étant un mot du dialecte hawaïen qui signifie «fumer de la marijuana».
 
«Barry (le surnom de Barack Obama à l'époque) a popularisé le concept de "bouffée de plafond"», écrit David Maraniss.
 
«Quand ils fumaient dans la voiture, toutes les fenêtres devaient être fermées afin que la fumée ne s'échappe pas et ne soit pas gaspillée. Quand le joint était fini, ils penchaient la tête en arrière et aspiraient les dernières volutes de fumée qui stagnaient au plafond.»
 
Ces révélations ont été accueillies avec humour sur les réseaux sociaux et ailleurs sur Internet. Le site Buzzfeed.com a intitulé la nouvelle «Guide de l'utilisateur pour fumer de la marijuana avec Barack Obama», alors que sur Twitter, certains blaguaient en affirmant que les républicains avaient désormais une arme potentielle pour attaquer le président sortant.
 
De plus en plus d'Américains pensent que la marijuana devrait être légalisée, et rares sont ceux qui pensent que ces révélations vont causer du tort à Barack Obama six mois avant l'élection présidentielle.
 
«Je ne pense pas que ces histoires vont ébranler qui que ce soit, d'une façon ou d'une autre», a estimé Ethan Nadelmann, directeur de l'organisation pro-marijuana Drug Policy Alliance.
 
«L'un des facteurs qui l'ont rendu aussi populaire auprès des jeunes il y a quatre ans, c'est sa franchise au sujet de la marijuana et son ton blagueur quand on lui a demandé s'il avait inhalé la fumée. Cela a fait de lui une personne à laquelle les Américains pouvaient s'identifier.»
 
Un sondage Rasmussen diffusé plus tôt cette semaine indique que 56% des Américains pensent qu'il est temps de décriminaliser la marijuana et de la gérer de la même façon que la cigarette et l'alcool. Un sondage Gallup mené l'automne dernier a donné des résultats semblables: les Américains favorables à la légalisation étaient plus nombreux que ceux qui s'y opposaient.
 
 
Source: lapresse.ca
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Par mrpolo,
La plupart des gens s'imaginent les fumeurs de joint plutôt jeunes, un brin avachi et vestimentairement négligés, au milieu de volutes de fumée apaisantes... Personne ne s'imaginerait une gentille petite retraitée qui a dépassé la soixantaine... Alors consommatrice mais aussi fournisseuse de cannabis pour sa maison de retraite, encore moins !
 
Et pourtant : cela s'est bel et bien avéré être la réalité, en Seine Maritime. Lorsqu'elle s'est faite coincée il y a quelques mois, cette "mamie pétard" n'en était d'ailleurs pas à son coup d'essai, puisqu'elle consomme quotidiennement cette substance illicite depuis près de 22 ans (souffrant d'hémiplégie, seul le cannabis apaiserait ses douleurs).
 
Mais cette grand-mère moderne, en fine épicurienne, ne s'est pas limitée à sa consommation personnelle, et a songé avec bienveillance aux copains et copines.
 
Elle en a ainsi fait profiter pendant des années ses collègues de la maison de retraite, en créant progressivement un véritable réseau de consommateurs du troisième âge, réseau alimenté par son fournisseur officiel parisien.
 
Elle s'apprêtait d'ailleurs à offrir une enveloppe de quelques grammes à une amie pour son anniversaire, lorsque son aide à domicile a découvert le pot-aux-roses et l'a dénoncée. Les policiers ont ainsi découvert une vingtaine de grammes à son domicile. Jugée pour "usage illicite de stupéfiants", la gentille mamie a écopé de 1 500€ d'amende, généreusement payable en plusieurs traites.
 
Elle a bien évidemment remercié son aide ménagère... afin de retrouver sereinement ses voisins de pallier devant un épisode de Derrick, en savourant un joint en toute convivialité ?
 
 
Source: Bloc.com
 
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Par mrpolo,
En ville, deux feux verts ont été peints en noir à l’aide d’un patron en forme de feuille de Marijuana.
 


Photo: Sur un feu de la route de Malagnou se trouve une feuille dessinée sur le feu vert.


 

A quelques mètres du feu vert, on plisse les yeux, essayant de définir cette forme inhabituelle. La lumière est faible et la circonférence plus petite. C’est uniquement lorsque l’on se retrouve face à face, que la forme se précise. Ce n’est pas un simple feu vert mais une feuille de cannabis, peinte à l’aide d’un patron. Un mouvement artistique? Une blague?
 
On ne sait pas qui est responsable de ce détournement et pour l’instant, seuls deux signaux lumineux portant l’empreinte de la Marie-Jeanne sont connus. Le premier est situé au croisement de la route de Malagnou et de la rue Henri-Mussard; le second se trouve route de Frontenex, en face de l’entrée du parc La Grange.
 
La Direction générale de la mobilité n’en a été informée que ce matin par la Tribune de Genève. A présent, c’est à elle que revient la responsabilité de les nettoyer.
 
 
Source: la Tribune de Genève
 
 



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Par mrpolo,
Belges et Allemands, une quinzaine de touristes de la drogue ont acheté du cannabis dans un coffee shop du centre de Maastricht (sud-est) malgré l'entrée en vigueur d'une nouvelle législation visant à réserver l'accès de ces établissements aux seuls résidents des Pays-Bas.
 
"Venez, vous pouvez rentrer sans ++carte cannabis++, nous sommes ouverts à tout le monde", lance Marc Josemans, propriétaire de l'"Easy Going", un des 14 coffee shop de Maastricht, à une vingtaine de personnes rassemblées mardi matin devant son établissement.
 
Quelques minutes plus tard, deux Belges de 25 ans venues de Liège, à une trentaine de kilomètres à peine au sud de Maastricht, ressortent de l'"Easy Going" avec cinq grammes de cannabis chacune, la limite tolérée depuis 1976 aux Pays-Bas pour la vente au détail et la consommation.
 
Les deux jeunes femmes de 25 ans font partie des 1,4 million de touristes de la drogue, des Belges, des Allemands et des Français principalement, qui se rendent chaque année à Maastricht pour se procurer du cannabis.
 
"Certains boivent un verre de vin pour se faire plaisir, notre plaisir est de fumer un joint", expliquent-elles, assurant fumer quotidiennement.
 
Willy, un Belge de 53 ans vivant à Eupen, dans l'Est de la Belgique, est quant à lui venu "soutenir" Marc Josemans et son action. "Je suis consommateur de cannabis depuis plus de 30 ans et j'ai un cancer de la prostate, j'ai besoin du cannabis pour me relaxer".
 
Les autres coffee shops de la ville étaient fermés mardi pour protester contre la nouvelle législation qui doit faire des 670 coffee shops néerlandais des "clubs fermés" comptant au maximum 2.000 membres, domiciliés aux Pays-Bas et âgés de plus de 18 ans.
 
Craignant un important manque à gagner, M. Josemans, selon lequel 440 personnes travaillent dans les coffee shops de la ville, soutient que la carte cannabis obligera les propriétaires des coffee shops à se séparer d'une partie importante de leur personnel.
 
Sous les huées des clients présents et sous le regard de nombreux journalistes français, belges et allemands, Marc Josemans a reçu un avertissement écrit de la part de la police lui demandant de se conformer à la nouvelle législation dans les 24 heures.
 
"Evidemment, je ne vais pas le faire : demain, je vais faire exactement la même chose, à 11H00 (09H00 GMT) et alors le maire sera obligé de fermer mon magasin pendant un mois", rétorque M. Josemans, également président de l'Association des coffee shops de Maastricht.
 
M. Josemans compte saisir la justice une fois son établissement fermé afin de contester la nouvelle législation. Selon lui, tous les coffee shops de Maastricht resteront fermés jusqu'à ce qu'il y ait "plus de clarté sur les nouvelles règles".
 
Souhaitant lutter contre les nuisances --embouteillages, tapage nocturne et prolifération de vendeurs de drogue dans les rues-- provoquées par l'afflux de millions d'étrangers venant s'approvisionner en cannabis aux Pays-Bas, le gouvernement a mis en place la "carte cannabis".
 
Elle devait entrer en vigueur mardi dans les provinces du sud des Pays-Bas (Limbourg, Zélande, Brabant-Nord) et en 2013 dans le reste du territoire.
 
Jugée "discriminatoire", la "carte cannabis" ne va pas résoudre le problème des nuisances, soutient Marc Josemans selon lequel le nombre de vendeurs de rue va augmenter dans les prochaines semaines, cherchant à vendre du cannabis aux étrangers dans l'impossibilité d'en acquérir dans un coffee shop.
 
Les deux jeunes Belges de 25 ans donnent raison à M. Josemans : elles assurent à l'AFP qu'elles continueront de fumer et que si elles ne peuvent plus se procurer de la drogue "légalement", elles auront recours aux dealers de rue.
 
 
Source: Le Point
(AP Photo/Peter Dejong)
 
 
Une vidéo de l'AFP avec M. Josemans qui s'exprime en français:
 
merci greg808
 
 
https://www.youtube.com/watch?v=V-iRYL04_uY&hd=1
 
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Par mrpolo,
Mayonnaise infusée au cannabis, "cannabutter" ou beurre au cannabis, encore appelé Beurre de Marrakech, cannelloni "ganja" à l'ail, burritos végétariens, gnocchi aux champignons, space cupcakes...
 
Paru aux Etats-Unis, le High Times Cannabis cookbook offre un lot impressionnant de 50 recettes planantes. Le but: "créer des plats savoureux vous offrant une sensation agréable". Rien que ça.
Rappel des auteurs Elise McDonough et des membres de l'équipe du magazine High Times: avant de le fumer, le cannabis aurait d'abord été largement ingurgité. En introduction, on peut d'ailleurs lire l'hommage des auteurs à l'une des plus anciennes recettes à base de marijuana, à savoir le cocktail "bhang" indien (oui, oui, presque comme la fameuse pipe à eau) à base de cannabis, de lait, d'amandes et de garam masala.
 
 


Effets plus durables
 
L'intérêt de cette drôle de cuisine? "Quand vous mangez du cannabis plutôt que de le fumer, ses effets se libèrent (...) durant quatre à cinq heures au lieu de une à deux heures", explique Elise McDonough au Huffington Post, qui apprend même comment extraire le THC de l'herbe avec... du beurre.
 
La cuisine vue par High Times soulagerait les muscles endoloris, apaiserait les douleurs et aiderait à la relaxation. Mais "ceux qui ont mangé trop de cannabis peuvent se sentir paniqués, anxieux, agoraphobes, incohérents, voire au bord du pétage de plomb", prennent le soin d'indiquer les auteurs de cet addictif bouquin de cuisine en introduction.
 
Aux Etats-Unis, l'usage de marijuana est légal dans 16 états, dans la plupart des cas dans un cadre médical, même si la possession peut être tolérée dans d'autres cas bien précis, en fonction de la quantité trouvée. Précisons aussi que le 20 avril dernier, c'était la "journée nationale du cannabis".
 
The Official High Times Cannabis Cookbook: More Than 50 Irresistible Recipes That Will Get You High, par le High Times Magazine, 160 pages, éd. Chronicle Books, paru le 21 mars 2012 (anglais).


Source:Rewmi via Cannactus
 
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Par mrpolo,
Ce matin, Rachida Dati était invitée sur le plateau de la Matinale de Canal+. Elle a créé la surprise en portant un gilet orné de ce qui semblait être une énorme feuille de cannabis.
 
Peut-être est-ce un cadeau de son frère, incarcéré pour trafic de cannabis ? Voici un extrait de l’émission en question, regardez bien à 14 secondes du début :
 
https://www.youtube.com/watch?v=siwLLaCovHM
 
L’émission entière se trouve sur le site de la Matinale de Canal+, l’extrait en question se trouve peu après à 18 minutes. Rachida y explique quand même que ce n’est pas une feuille de cannabis, mais « autre chose » : une feuille d’érable ? Ses réponses sont peu claires.
 
Photo : André Fournon
Par Moe Vaisherbe
 
Source: Mauvaise Herbe
 
Alors que la maire du 7e arrondissement de Paris, Rachida Dati commente le score de Nicolas Sarkozy, obtenu au premier tour de l'élection présidentielle, sur le plateau de la matinale de Canal , Maïtena Biraben l'interroge sur le motif de son veston, qui ressemble étrangement à une feuille de cannabis.
 
Rachida Dati réfute fermement :
 
 
 


Ce n’est pas une feuille de cannabis. Vous inquiétez pas, j’ai fait attention .
Relance : C’est donc une feuille de ?
 
 
Ca n’est pas une feuille de cannabis
 
 
Relance : Du chanvre ?
 
 
Ca n’est pas du chanvre non plus
 
 
Relance : C’est de l’eucalyptus ?
 
 
Voila
 
  Ci-dessous, une feuille d’eucalyptus (à gauche) et une autre de cannabis. Le Lab vous laisse juger.
 

 
 
Edit :
 
Contactée par Le Lab, l'entourage de Rachida Dati persiste et assure qu'il ne s'agissait pas d'une feuille de cannabis :
 


" Il s'agit d'une feuille d'érable du Japon.
 
Rachida Dati souhaitait rendre hommage à l'opération Earth Day, qui se déroulait dimanche ".
"L'encalyptus"évoqué par l'ancienne garde des sceaux lundi matin sur le plateau de Canal Plus est donc devenu feuille d'érable.
 
 
 
Selon les constations du Lab, le motif du veston est très semblable aux motifs de la marque Lucien Pellat Finet, qui revendique haut et fort utiliser des feuilles de cannabis dans ses créations.
 
De son côté, la marque Zadig & Voltaire, contactée par Le Lab, et évoquée comme possible créatrice du gilet, assure que le veston de Dati ne venait pas de chez elle.
 
Source: lelab.europe1
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Par mrpolo,
En 1851, le poète Charles Baudelaire rédigeait un texte en prose intitulé Du vin et du haschisch, comparés comme moyens de multiplication de l’individualité*. Cette évocation parallèle du vin et du haschisch (consommé alors sous forme de pâte : le dawamesk) est pour lui justifié par « le développement poétique excessif de l’homme » qui résulte de leurs consommation.
 
 
130 ans plus tard, les chemins du vin et du haschisch (ou cannabis, ou marijuana) se sont croisés dans les caves de certaines wineries californiennes. Dans les années 1980, des jus de raisin ont ainsi été mis à fermenter avec des feuilles de cannabis. Dans un article paru dans The Daily Beast, le journaliste Michael Steinberger avance que le cabernet sauvignon serait le cépage de choix pour ces cuvées particulières. Michael Steinberger rapporte les propos d’un vigneron produisant du vin au haschisch, qui « pense que ce type de vin est très important, car c’est réellement le seul style de vin qui ait été créé dans le Nouveau Monde viticole. »
 
 
L'alcool issu de la fermentation alcoolique permettrait d'extraire des feuilles de cannabis le Tétrahydrocannabinol (THC), la matière active psychotrope des drogues dérivées du cannabis. La production de tels vins reste confidentielle, le marché de niches lié demeurant illégal. En Californie, l'usage de cannabis est dépénalisé, mais sa consommation n'est pas légalisée.
 
Dans son texte, Charles Baudelaire restait ambivalent à propos du vin, qui est tour à tour fléau de l’alcoolisme ou source de la sensualité poétique : « ses crimes sont égaux à ses vertus ». Mais il condamnait fermement le haschisch, car si « le vin exalte la volonté, le haschich l’annihile. Le vin est un support physique, le haschisch est une arme pour le suicide. »
 
 
 
* : Ce court texte accompagne les diverses éditions des Paradis Artificiels de Charles Baudelaire.
 
 
Source: Vitisphere.com
 
En anglais: helablog.com
 
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Par mrpolo,
Le candidat libéral démocrate pour l'élection à la mairie de Londres Brian Paddick en a assez de voire l'argent du contribuable londonien gaspillé dans la lutte contre le cannabis et il a décidé de le faire savoir en diffusant le poster ci dessous.
 
Il a par ailleurs déclaré qu'il voulait que la police de Londres fasse ce que Londres trouvait important qu'elle fasse et pas l'inverse.
 
 

Source: https://politicaladvertising.co.uk/
 
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Par mrpolo,
Le rappeur américain Snoop Dogg publie aux États-Unis, "Rolling Words", un livre à fumer imprimé sur du papier à rouler, dont la couverture est en chanvre et le dos en grattoir d'allumettes.
Ce premier ouvrage de Snoop Dogg réunit les paroles de ses plus grands succès, entièrement imprimées avec une encre non toxique sur du papier à rouler, indique mardi le magazine français spécialisé Livres Hebdo.
Les pages sont pré-découpées pour pouvoir les détacher plus facilement et les fumer intégralement. Tout est donc prêt pour ceux qui souhaitent humer la littérature de l'interprète de "Stoners" ("défoncés" en français), plusieurs fois arrêté pour possession de marijuana.
Ce livre qui se fume sera en vente au festival de rock Coachella Valley Music & Arts, en Californie, à partir du 13 avril, puis en tirage limité dans le commerce. Une idée à creuser pour faire un tabac en librairie ?
 
Sources: Le parisien La montagne
 
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Par mrpolo,
Une très chouette vidéo (un peu old mais qui m’avait totalement échappé, alors…) que m’a signalée le blogueur des Inrocks @Jellyfishymous.
 
Elle résume de fort poétique manière les différences entre une société utopique consommant avec plaisir une sympathique petite fleur et une autre société prohibant la consommation de cette même fleur, avec les coûts que cela entraîne.
 
Ça s’appelle « The Flower », c’est signé Haik Hoisington et c’est très réussi.
 
https://www.youtube.com/watch?v=hMM_T_PJ0Rs&hd=1
 
Arnaud Aubron
 
Source: LesInrocks
 
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Par mrpolo,
Des activistes souhaitant faire réformer la législation néo-zélandaise sur la drogue ont acheté un distributeur automatique de nourriture pour l'installer dans leur lieu de rassemblement, un club d’Auckland connu comme le «club du cannabis». Mais, exit canettes et paquet de bonbons: ils ont mis à la place des petits sachets de cannabis. La pause détente près du distributeur prend une autre dimension.
 
Mais cela n’a pas été tout à fait du goût de la police –qui l’a fait saisir. Lors d'une perquisition effectuée le 22 mars tard dans al soirée, la police a arrêté quatre personnes et saisi la machine, 27.000 dollars néo-zélandais en numéraire (16.575 euros environ), 700 grammes de cannabis et des pipes à fumer.
 
 
Les activistes en question appartiennent à la NORML (National Organisation for Reform of Marijuana Laws), association à but non lucratif fondée aux Etats-Unis dont une branche a été créée en Nouvelle Zélande, qui vise à obtenir la légalisation du cannabis (et des drogues douces en général). L’usage du cannabis dans le pays est punissable d’amende voire d’emprisonnement, avec des peines plus sévères pour le trafic que pour la possession de cannabis.
 
Mais selon une étude publiée en janvier dernier dans The Lancet, revue scientifique britannique, la Nouvelle-Zélande a l’un des taux de consommation de marijuana les plus élevés du monde. Selon les auteurs de l’étude, Louisa Degenhardt et Wayne Hall, 15% de la population néo-zélandaise de 15 ans à 64 ans avait pris du cannabis sous quelque forme que ce soit en 2009.
 
L’étude explique cela notamment par l’importance des zones rurales dans le pays, où il est facile de faire pousser des plants. Mais aussi par un facteur culturel: la consommation de marijuana est au centre de la vie sociale. «Regardez notre rapport à l’alcool, et son intégration à notre quotidien», suggère Wayne Hall.
 


«Je crois que beaucoup de jeunes gens [en Nouvelle-Zélande] voient le cannabis comme nous voyons l’alcool: comme quelque chose de pas grave, un moyen de prendre du bon temps.»
  Aucune raison de ne pas installer des distributeurs de bon temps donc. Le distributeur avait eu un succès fou selon Julian Crawford, président de la NORML de Nouvelle Zélande. «C’est un exemple de la façon dont les choses pourraient se passer» si le cannabis était légal, a-t-il expliqué.
 
Photo: The Telegraph.co.uk
Source: Slate.fr
 
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Par mrpolo,
Les plantes, comme la plupart des êtres vivants sur la terre, ont besoin du spectre lumineux pour permettre le processus de photosynthèse et absorber du CO2 (un des blocs de construction de base pour la vie). Elles ont aussi besoin d'une bonne humidité (une humidité élevée ouvre les stomates qui est un pore de la feuille par lequel entre le CO2 et sort l'oxygène).
 
Il ne faut pas confondre l'humidité et la condensation qui est généralement mauvaise pour les plantes et provoquent des moisissures et d'autres problèmes. La plante nécessite également de l'eau et des nutriments.
 
Le LUX est une unité de mesure pour la "luminosité" dans une zone donnée et les lumens mesurent le Lux sur 1m2. La longueur d'onde requise diffère selon les espèces mais la plupart des plantes herbacées nécessitent une longueur d'onde située dans le bleu et rouge. Le Lux met différents poids dans différentes parties du spectre, étant en rapport avec la perception humaine de la lumière. Le Lux a souvent lourdement tendance à être biaisé vers 555nm, ce qui est vert en apparence (la zone du spectre dans laquelle l'humain voit le mieux).
 
Contrairement aux humains, les plantes n'ont pas besoin de lumière verte, c'est pourquoi la plupart de la lumière verte est renvoyée vers votre rétine par la plante quand vous la regardez.Le watt est une manière de mesurer la lumière aussi mauvaise que le Lux et les Lumens. Ce n'est que la mesure de la consommation d'énergie d'une certaine lampe ou d'un certain équipement.
Ça ne vous dit pas combien d'énergie est convertie en quelque chose d'utilisable, uniquement l'importance de la "charge" qui va être mise sur un circuit donné.
 
La seule manière de réellement comparer une culture avec une autre est d'examiner la relation entre la récolte et les watts par mètre carré, mais même cette méthode ignore toutes les autres variables à prendre en compte comme la température ambiante, les taux de CO2 et d'humidité.Pour cette raison, il y a de nombreuses fausses pistes dans les arguments pour l'utilisation de LED de 3w ou d'1w.
Le wattage va dicter l'intensité au point de génération, pas à la surface des feuilles où il est important. Cela dit, les lampes de la série de 3w sont moins chères à fabriquer et c'est pour ça que le marché va plutôt vers celles-là.
 



Matrice pour le choix des LED couleur


Contrairement aux Lux et aux Lumens (qui sont en relation directe avec la perception humaine de la luminosité), la DFPP umol/M2/s, qui est l'abréviation de Densité du Flux Photonique Photosynthétique d'unité par mètre carré par seconde, cette mesure examine le spectre du point de vue de la plante et mesure le volume de lumière fourni par une source lumineuse sur une surface et à un moment donné.
 
La DFPP mesure les quanta lumineux (la quantité de photon) dans le rayonnement photosynthétiquement actif (l'énergie lumineuse d'un spectre approprié qui atteint la surface de la plante à un moment donné et sur une surface donnée). La vitesse de photosynthèse des plantes dépend des quanta lumineux absorbés par les plantes. La photosynthèse dépend en partie de la capacité du stomate d'échanger du CO2 avec de l'oxygène.
 
Vous pouvez vous imaginer le stomate comme la bouche des plantes par laquelle elle consomme du CO2 et dont l'ouverture est stimulée par la lumière qui touche la surface de la feuille. Tandis que les racines sont les bouches de la plante pour l'ingestion de nutriments. La DFPP mesure la disponibilité de la bonne nourriture (spectre lumineux) à un moment donné et sur une surface déterminée du feuillage des plantes.
 
Les RPA (Radiations Photosynthétiquement actives) mesurent la lumière disponible pour activer la photosynthèse dans des longueurs données. Elles se mesurent ou s'expriment en DFPP umol/M2/s.Si la lumière (de la bonne longueur d'onde) était de l'eau contenue dans un arrosoir, vous pourriez la versez très rapidement par le bec sur une petite surface si vous n'utilisez pas de pommeau.
 
Par contre, si vous fixez un pommeau au bec de l'arrosoir, vous pourrez verser la même quantité d'eau en même temps mais sur une surface plus grande. C'est de cette manière qu'on mesure la lumière avec la DFPP. Elle examine la vitesse et la quantité du flux de lumière en tenant compte de la longueur d'onde et de la surface couverte.Quand le flux de photons (intensité du rayonnement lumineux) atteint le point le plus élevé (également appelé point de saturation de la lumière), les plantes ont la vitesse d'échange du dioxyde de carbone la plus rapide (l'ingestion du dioxyde de carbone et la libération d'oxygène et d'humidité).
 
Le dioxyde carbone (CO2) est un matériel nécessaire à la photosynthèse car les plantes l'utilisent pour construire les cellules que ce soit pour les feuilles, les fleurs, les racines ou les tiges. Ces éléments de la plante ont tous besoin de CO2 pour la rendre heureuse et la lumière amène le taux nécessaire pour que cela soit possible. Par exemple, le point de saturation de la lumière pour de nombreuses plantes herbacées est d'environ 1512 umol/M2/s. Quand ce point est atteint, la taux d'échange de dioxyde de carbone atteint le maximum, ce qui signifie que la plante pousse plus et plus vite.Les LED ont toujours été bonnes pour émettre les bonnes longueurs d'onde mais elles étaient très mauvaises (jusqu'à maintenant!) pour que la lumière qu'elles produisent atteigne la plante.
 
Elles n'arrivaient pas à pénétrer l'espace en face d'elles et atteindre la surface des feuilles de la plante pour vraiment faire la différence. Mais la dernière génération des lampes à LED réussit à pénétrer de 2M et à produire 7 couleurs du spectre, ce qui est parfait par y faire pousser vos plantes. Rose ou mauve en apparence, ces lampes ne gaspillent pas d'énergie pour produire des longueurs d'onde que les plantes ne peuvent pas utiliser ou dont elles n'ont pas vraiment besoin (comme le vert).Pour obtenir les meilleurs résultats de la nouvelle génération des lampes à LED, il faut les utiliser correctement.
 
La DFPP umol/M2/S d'une lampe 7 couleurs de bonne qualité de 234w (78x3w) est d'environ 756 DFPP umol/M2/S chacune. Si vous utilisez de telles lampes dans une tente d'1m2, vous produirez une lumière suffisante et correcte pour que 100% des plantes atteignent leur taux maximum de photosynthèse (avec les mêmes valeurs pour la température et les autres variables environnementales).Voyez la Fig.1 pour les détails sur la DFPP umol/M2/s dont la plante a besoin en fonction de la taille de la tente.
 
Un guide pour choisir la lampe et leur nombre. Veuillez remarquez que cette matrice propose des alternatives; ainsi, une tente de 1,2m x 1,2m nécessite 2177 DFPP et pourrait utiliser soit 3 x 234w (2223 DFPP), soit 2 x 312w (1976 DFPP). La meilleure option étant 3 x 234w pour une bonne répartition de la lumière (une lumière venant du sommet des plantes et se répandant sur toute la surface) mais ce sera un peu plus cher à l'achat. N'OUBLIER PAS que toutes les LED ne sont pas les mêmes, vérifiez leur spécificité avant de les acheter ou demandez conseil au revendeur.
 
Utilisées correctement, vous pouvez espérer la même récolte qu'avec des HPS. Le système HPS pose également de sérieux problèmes pour le contrôle de l'environnement car il dégage de la chaleur et provoque une forte transpiration des plantes ce qui brûle les nutriments et provoque des chocs.La DFPP umol/M2/s des LED est complétée par une réduction du stress ressenti par les plantes, l'absence de bruit de ventilateur (pour les ventilateurs qui doivent tourner à fond pour évacuer du local la chaleur produite par les HPS), la réduction des besoins en eau et en nutriments des plantes.
Les systèmes de CO2 et d'humidité sont plus faciles à contrôler. Vous pouvez également épargner de 20 à 80% d'énergie (en fonction du nombre de lampes et avec quoi on les compare - HPS ou CFL etc.)
 
Les LED ont eu et mérité une mauvaise presse auparavant parce que les lampes n'avaient pas encore atteint le niveau de développement recherché par le marché du secteur. Et souvent, elles n'étaient pas utilisées correctement.
Cela ne devrait plus être le cas car de nombreux tests ont démontré que l'important est de changer ce que vous faites et comment vous le faites. De cette manière, la technologie ne vous décevra plus! Le futur des LED est assuré, les cultivateurs vont en voir et sentir les bénéfices, et les plantes vont produire les récoltes qu'on veut tous!La confiance est là.
 
Un article de Soft Secret
Source:Cannabis info via Cannactus
 
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Par mrpolo,
La séquence est tirée d'un épisode de la téléréalité Weed Wars diffusé fin 2011 par Discovery Channel. Emission dont le but est d'explorer les dessous du boom de la marijuana médicale, que l'on peut désormais se faire prescrire dans 17 états américains et qui est approuvée par près de 80% des américains.
 
Si on peut retrouver l'épisode intégral sur YouTube, la séquence que tout le monde partage sur le web est donc celle où on voit un retraité de 66 ans, Larry Savage, se faire prescrire une ordonnance pour pouvoir acheter de l'herbe dans un dispensaire. L'homme souffre de mal de dos, d'anxiété, de dépression, de tension artérielle et espère pouvoir remplacer les nombreux médicaments qu'il doit ingurgiter par une dose de marijuana, produit qu'il n'a jamais consommé de sa vie. Son médecin lui accorde sans problème la carte permettant de se fournir en cannabis médical.
 
Le novice part donc s'acheter un peu d'herbe, une pipe (il ne sait pas rouler de joints) et se lance. Problème, il s'y prend d'abord comme un fumeur de crack (un fan de Breakin Bad ?) en tentant d'allumer la pipe par le cul. Mais dès qu'il trouve la bonne technique, "wow", papy se mange une grosse montée et part déambuler dans les rues, où il s'étonne d'entendre mieux les bruits, remarque des choses qu'il n'avait jamais vues dans le parc de son quartier et se met à philosopher sur la vie.
 
Une histoire à méditer en France où le débat sur la légalisation est toujours au point mort...
 
 
Source: Fluctuat.net via Cannactus
 
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Par mrpolo,
Depuis deux mois, l’évènement a été annoncé sur les réseaux sociaux. Il s’agit d’une manifestation pour la dépénalisation de la consommation du cannabis en Tunisie.
 
Devant le siège de l’Assemblée nationale constituante, quelques centaines de jeunes se sont réunis, samedi 18 février 2012, avec « tous unis pour la dépénalisation de la consommation du cannabis», comme mot d’ordre.
Il est à rappeler, qu’en Tunisie, le consommateur de drogue douce peut écoper d’un an de prison et d’une amende allant jusqu’à 1000 dinars.
« Le phénomène touche en majorité les jeunes étudiants dont l’avenir a été totalement détruit pour un joint » souligne l’un des manifestants. Les forces de l’ordre ont dû intervenir pour disperser les manifestants vu qu’ils n’avaient pas d’autorisation légale, comme l’exige le ministère de l’intérieur.
 
Ce n’est pas la première fois que le sujet a été traité. Slim Amamou, lorsqu’il occupait le poste de secrétaire d’Etat à la Jeunesse, avait déclaré dans une interview réalisée en mai 2011, être favorable à une dépénalisation totale de la consommation du haschich en Tunisie.
 
 
https://www.youtube.com/watch?v=sqwMhnn0s9Q
 
Source:businessnews
 
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Par mrpolo,
Les vétérinaires du Colorado sont confrontés à une étrange épidémie chez les chiens et chats de l’Etat. De plus en plus d’animaux de compagnie leur sont en effet amenés… totalement défoncés à en croire un article du San Francisco Weekly. Depuis que l’Etat a légalisé la marijuana médicale, en 2000, chiens et chats ont une fâcheuse tendance à vouloir goûter à la production de leurs maîtres, soit en se servant directement sur les plantes, soit en mangeant des préparations culinaires à base de cannabis laissées sans surveillance.
 


« Nous avions l’habitude voir au maximum un cas par an, affirme dans le Durango Herald la vétérinaire Stacee Santi. Maintenant nous en avons plusieurs par mois. »
  Et de rapporter le cas d’un gros chien arrivé en titubant, avec les pupilles dilatées, qui a fini par vomir un morceau de tissu qui avait servi à enrober du beurre de cannabis. A en croire le témoignage de Jennifer Schoedler, une autre vétérinaire intérrogée dans le même article, « les chiens adorent ça. J’en ai vu manger des fleurs de cannabis, des plantes, des joints ou des préparations culinaires ». Seulement voilà, met en garde le docteur, relativement inoffensive chez les humains, la marijuana est un poison pour ces animaux, au même titre que le café.
 
Les principaux symptômes seraient la dépression, le manque de coordination des membres et la baisse du rythme cardiaque. Certains médecins font également état de vomissements, de diarrhées, de tachycardie, d’incontinence et même de comas. Selon un vétérinaire de San Francisco, en Californie, qui affirme lui aussi traiter régulièrement des chiens défoncés:
 


« On ne parle jamais des conséquences graves à long terme et même des morts liées à l’intoxication à la marijuana. Pourtant, les animaux domestiques exposés à l’herbe peuvent faire des crises d’angoisse et des bad trips. Ils risquent aussi de ne plus pouvoir se déplacer pour trouver de l’eau ou de la nourriture, faute de coordination des membres. »
  Tout adolescent fumeur de joints ayant déjà fait la (mauvaise) blague de faire une « soufflette » à son animal favori a en effet pu constater que ce dernier éprouve par la suite quelques difficultés à se mouvoir. Au vu des affirmations des vétérinaires, l’expérience n’est pas à tenter si vous aimez votre animal. Selon un sondage totalement non-représentatif du site marijuana.com, 40% des usagers (28 réponses) affirmaient faire fumer leur animal.
 
Pas de panique toutefois. Selon une étude de la Société américaine pour la prévention de la cruauté envers les animaux publiée en 2002, sur 250 cas répertoriés en quatre ans, seuls deux furent fatals. Un chat et un cheval qui avaient des antécédents médicaux. Impossible de dire si le cannabis était directement responsable de ces décès, faute d’autopsie complète. On apprend également dans cette étude que les chiens sont beaucoup plus amateurs de cannabis que les chats, puisqu’ils représentaient 96% des cas recensés.
 
De manière plus générale, l’Association américaine de médecine vétérinaire a récemment mis en garde contre l’ingestion de toute sorte de médicaments par les animaux de compagnie et sur la nécessité pour les maîtres de garder ces substances hors de portée de leurs compagnons. Conseil, enfin, du San Francisco weekly si malgré ces précautions votre chien ou votre chat ingère du cannabis: « Baissez la lumière et le son de la stéréo, et laissez-le kiffer. »
 
Arnaud Aubron
 
Photo: Fritz the cat (DR)
 
Source: Les Inrocks
 
 
 
 
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Par mrpolo,
Dans les vallées reculées de l'Himalaya, les trafiquants produisent l'un des hashish les plus purs au monde. Mais les autorités indiennes ont décidé de s'attaquer a cette culture illicite. En exclusivité, FRANCE 24 a pu accompagner les policiers lors de raids anti-drogue dans la région de Manali, au Nord de l’Inde.
 
Par Constantin SIMON / Vikram SINGH
 

https://www.dailymotion.com/video/xn0hv9_reporters_news

Première surprise : dans la vallée de Parvati, non loin de la ville de Manali, le cannabis pousse partout, à l’état sauvage ou dans des champs cultivés. Dans certains villages, c’est une plante sacrée qui joue un rôle religieux. Elle n’est illégale en Inde que depuis 1985. L’ampleur des cultures, son ancrage dans la culture locale fait du travail de la police un travail de Sisyphe : plus la police va haut, plus les producteurs vont encore plus haut planter du cannabis…
 
Deuxième surprise : dans la vallée de Parvati, tout le monde consomme du cannabis - même certains policiers ! Au début, nous ne pouvions pas filmer ce genre de scènes, nous devions d’abord gagner la confiance de la police, du commissaire, des agents... Puis, en marchant de longues heures avec eux, en partageant leurs repas, leur fatigue, nous avons réussi à filmer un policier qui se roule une boulette de haschisch. Devant notre caméra ! Cette scène un peu comique est essentielle pour comprendre à quel point le cannabis fait partie de la culture locale.
 
La production de cannabis sur grande échelle a commencé dans les années 1970. À ce moment la, beaucoup d’étrangers, essentiellement des hippies, arrivent en Inde pour goûter aux paradis artificiels. Le cannabis était fumé depuis très longtemps dans les villages, mais c’est sous l’influence d’Occidentaux que le trafic prend de l’ampleur et acquiert une dimension internationale. Cette production modifie en profondeur l’économie des villages qui deviennent tributaires de cette culture illégale.
 
Aujourd’hui, les étrangers sont toujours dans la région de Manali : véritables trafiquants, anciens soixante-huitards qui n’ont pas décroché, " mules" qui avalent des boules de haschich pour les ramener en Europe par avion, jeunes touristes français, italiens... et puis surtout beaucoup d’Israéliens venus se détendre après leur service militaire de trois ans.
 
Nous n’avons pas toujours pu filmer les confessions des gens que nous rencontrions. Le tournage était compliqué. Hors caméra, certains trafiquants - indiens et étrangers - nous ont raconté comment ils produisent et transportent le cannabis en utilisant des "petites mains", des intermédiaires en général népalais. Ainsi, ils ne se font pas repérer. Les Népalais ne coûtent pas cher et n’ont pas besoin de visa pour travailler en Inde. Les régions de l’ouest du Népal, frontalières avec l’Inde, sont parmi les plus pauvres du pays. Aussi, à l’automne, beaucoup de Népalais viennent récolter, puis transporter le cannabis pour les Indiens.
 
À part avec la police, les gens que nous filmions ne savaient pas que nous étions des journalistes.Pour que les producteurs et vendeurs acceptent de nous parler, il nous a fallu jouer les touristes un peu innocents, se filmer nous-mêmes, être exposé pendant de longues heures à de hautes de doses de cannabis... Faire comme s’il s’agissait d’un film de vacances. Prétendre avec les consommateurs étrangers que nous étions de simples touristes amateurs de fumette. Avec les vendeurs indiens, se présenter comme des acheteurs…
 
Nous avons finalement peu utilisé notre caméra cachée, beaucoup plus nos téléphones portables et une petite caméra sans micro qui ressemblait à un caméscope d’amateur. Parce que les gens que nous avons filmés ne savaient pas que nous étions des journalistes, pour leur éviter des problèmes et pour protéger nos sources, nous avons flouté la plupart des visages.
En Inde, même s’il y a une tolérance plus grande qu’en France sur le cannabis, le risque reste de dix ans de prison pour trafic de drogue.
 
Source:France24
 
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Par mrpolo,
Pour illustrer leur énorme dossier « Spécial cannabis », mes confrères de Street Press ont interrogé plusieurs députés afin de savoir quelles sont les plus grosses énormités qu’ils aient entendues sur la fumette. Mon coup de coeur perso va à Michel Raison (député UMP de Haute-Saône) qui déclare avec tout le sérieux du monde:
 
« L’alcool, qui est un noble produit, consommé modérément, est positif pour la santé. En plus c’est très agréable à boire et pour le coup ça rend pas impuissant. »

https://www.youtube.com/watch?v=W9Kr_DEkZQI

Source:
Les Inrocks



 
 
 
 
 
 
 
 
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Par mrpolo,
Dans le salon d'une vieille maison en bois non loin du centre de Sebastopol [une petite ville située à 80 km au nord de San Francisco], quelques personnes dans un atelier taillent des plants de la variété du jour : Blue Dream. L'odeur âcre du cannabis prend à la gorge. Les fenêtres sont obturées par des draps et un sac de couchage. Des néons installés à la va-vite sont accrochés au plafond. Sur un ordinateur portable, Johnny Cash chante The Man Comes Around.
 
Jeremiah, originaire de l'Oregon, préside en tête de table. Depuis quatre ans, il vient dans le nord de la Californie pour la récolte du cannabis.
Il est content d'avoir trouvé ce boulot, qui lui rapporte 200 dollars [150 euros] par jour et ne comporte pas trop de risques. "C'est mieux que de travailler dans la forêt sous la garde d'un taré armé d'une kalachnikov," souligne-t-il.
 
Cette année, il travaille pour Nicholas, le jeune homme avenant qui supervise l'opération. C'est le "chef de taille". Il ne porte pas d'arme. Nicholas est un amateur de bonsaïs et il préfère passer des livres audio ou se brancher sur la NPR [radio publique américaine réputée pour le sérieux de ses émissions] pour s'assurer que ses troupes restent concentrées sur leur travail fastidieux. Les membres de son équipe, entre 22 et 32 ans, se sont connus en arrivant sur place, dans le comté de Sonoma. Certains viennent de loin.
 
Le développement du cannabis à des fins médicinales a vu arriver de nouveaux producteurs et de nouvelles techniques, a donné une visibilité accrue aux producteurs du nord de la Californie (approuvés par l'Etat ou complètement hors-la-loi) et a augmenté la demande en main-d'œuvre. Les "clubs des tailleurs de feuilles", autrefois secrets et réservés à la famille et aux amis, attirent maintenant des adeptes de la contre-culture venus du monde entier.
 
Fin octobre, quand les autorités ont fait un raid dans une vaste plantation du comté d'Humboldt, elles ont arrêté des Espagnols, des Français, des Ukrainiens, des Australiens et des Canadiens.
 
"On voit arriver de plus en plus d'étrangers, explique Paul Gallegos, le procureur du comté d'Humboldt. C'est la nouvelle ruée vers l'or."
Entre septembre et novembre, des saisonniers errent dans les rues des petites villes du nord de la Californie autrefois spécialisées dans le bûcheronnage, avec sous le bras un duvet poussiéreux et un sécateur Fiskars. Ils vont à la rencontre des habitants du coin et d'autres voyageurs dans les festivals de musique, les bars et les cafés. Les plus téméraires se tiennent sur le bord de la route avec une pancarte, sur laquelle ils ont écrit dans le jargon des initiés : "J'ai un Fiskars, je suis prêt à bosser."
 
Parfois, les producteurs et les tailleurs se contactent ouvertement sur le site Internet de petites annonces Craigslist. Les débutants qui n'ont pas encore de réseau et qui répondent à ce genre d'annonce se retrouvent parfois à devoir camper sous la tente en plein milieu de la forêt, à plusieurs heures de route de toute agglomération, sous la surveillance constante d'un producteur lourdement armé, à qui une récolte peut rapporter ou faire perdre gros. Les plus chanceux gagnent le droit de dormir par terre dans une maison louée pour l'occasion – ce qui leur permet de prendre des douches chaudes, d'avoir accès à Internet, d'être en bonne compagnie – et de travailler plus ou moins légalement pour un collectif de patients qui cultivent du cannabis thérapeutique. Les employeurs ont des profils variés, cela va du hippie qui a fait son retour à la terre, au producteur du cru, en passant par des criminels endurcis et des entrepreneurs socialement responsables qui imposent yoga et régime végétalien à tous leurs saisonniers.
 
 
"J'ai vu des cercles de taille dans des maisons plutôt cossues où l'on servait des bons petits plats et du bon vin", souligne Jonah Raskin, auteur de l'ouvrage Marijuanaland [au pays du cannabis, non traduit en français], dans d'autres cas, des saisonniers sont déplacés de force la nuit. Ils ne savent pas où ils ont atterri et ne peuvent pas partir."
 
Les lois californiennes autorisent les collectifs de patients à cultiver de la marijuana pour un usage médicinal prescrit par un médecin. Le gouvernement fédéral, de son côté, considère illégales toutes les formes de production et d'usage du cannabis. Récemment, dans le cadre d'une campagne nationale de répression, la petite plantation d'un collectif de patients du comté de Mendocino qui avait pourtant reçu la bénédiction du chef de la police locale, a été détruit.
 
Beaucoup pensent qu'à cause de cette nouvelle vague de répression, de nombreux producteurs qui respectent les lois californiennes vont devoir basculer dans l'illégalité.
 
En l'absence de véritable réglementation au sein de l'Etat, difficile de savoir où s'arrête le marché du cannabis thérapeutique et où commence le bon vieux marché illégal. Les producteurs peuvent sans difficulté vendre leurs produits aux deux, les personnes qui récoltent et taillent les plantes travaillent pour les deux secteurs et les consommateurs peuvent s'approvisionner auprès des deux types de fournisseurs. Autour de Noël, juste après la récolte, un surplus de cannabis bon marché entraîne une forte baisse de la demande dans les dispensaires de la région de San Francisco, car les consommateurs se tournent alors vers le marché noir.
 
Fin novembre, six tailleurs de feuilles, arborant presque tous des dreadlocks, dînaient au Sea Thai Bistro, un restaurant chic de Santa Rosa, après une longue journée de travail dans une plantation de Calistoga. Ils empestaient le cannabis, dans l'indifférence la plus générale.
 
Ils se sont rencontrés à l'occasion de rassemblements hippies, comme le dernier Rainbow Gathering (qui a eu lieu en Argentine en mars 2011). C'est là que Danielle, une Israélienne de 21 ans, a connu Chris et Ginger, un couple d'Allemands de respectivement 29 et 32 ans. Danielle s'est ensuite rendue dans le nord de la Californie avec sa sœur et elle a rencontré un producteur dans un bar où elle était venue écouter de la musique. Il lui a offert un travail et elle a convié le couple allemand à venir la retrouver.
 
La production de la plantation de Calistoga est distribuée sur le marché médical et le marché illicite : elle est vendue à des dispensaires et à un dealer du Kentucky, qui lui rapporte bien plus. Aucun des membres du groupe ne s'en soucie, ils trouvent que la limite entre les deux secteurs est artificielle. Ils soutiennent tous la légalisation du cannabis, mais certains pensent qu'elle entraînerait la fin de ce travail saisonnier.
 
"On ne serait pas aussi bien payés si c'était légal, explique Chris. Si ça devient légal, je ne reviendrai pas, parce qu'on gagnera sept dollars de l'heure." Selon lui, ce n'est pas seulement parce que les prix du cannabis s'effondreront, mais aussi parce que les producteurs rémunèrent autant le travail que la discrétion. "Si c'est légal, ils n'auront plus besoin d'engager des personnes de confiance", conclut-il.
 
 
© Photo Epopée du chanvre - Sauvegarde des fours à chanvre: Récolte du chanvre par arrachage, dans la Sarthe.
Source: Courrier Internationnal
 
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Par mrpolo,
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Affirmer que les usagers de cannabis réclament plus de prohibition, Mr Apaire, Président de la MILDT, aurait il consommé cette substance la question serait légitime mais c'est surtout une magnifique illustration du refus d'un dialogue constructif et de la désinformation récurrente à laquelle nous nous heurtons depuis des décennies.
 

https://www.dailymotion.com/video/xjlo42_la-consommation-de-cannabis-stable-en-france-cocaine-en-hausse_news#rel-page-4 


Mr Apaire n'est que le porte parole de ces gens qui s'obstinent a ne pas voir les choses et s'évertue à relayer leur propagande qui nous enferre toujours un peu plus par la stigmatisation des usagers. Ces méthodes et ce discours ne règle en rien les problèmes liés au trafic, mais l'amalgame est si facile et ça fait du chiffre mais c'est au profit des mafias qu'il pénalise les petits auto-producteurs.
 
Que sait seulement Mr Apaire de ce que réclament les consommateurs récréatifs ou thérapeutiques du cannabis?
 
L'Appel du 18 joint et la Marche mondiale pour la Marijuana ces manifestations joyeuses et bigarrées sont là pour attirer l'attention de chacun et a fortiori de Mr Apaire sur des propositions qui n'ont rien elles de farfelues.
La demande de réforme de la loi de 1970 portées par CSF et le projet de légalisation contrôlée du professeur de droit et avocat Me Francis Caballero sont des exemples parlants, comme son dernier ouvrage paru en juin de cette année Legalize it ! : pour une légalisation contrôlée des drogues.
 
Au final cette plaisanterie na fait rire que vous, espérons en 2012 une réforme de la mildt!
 
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A lire aussi: L'Etat truque les chiffres de la drogue, M. Apaire l'a confessé
et : Voulant lutter contre le cannabis, Etienne Apaire pousse la criminalité
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