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Trouver l’âme sœur entre 2 «pofs» de joint
Par mrpolo,

Selon des données de 2015, 15 % des Québécois de plus de 15 ans avaient fait usage du cannabis dans les 12 mois précédents – ce chiffre grimpait à 42 % chez les 18-24 ans et à 21 % chez les 25-44 ans. Près de la moitié d’entre eux avaient consommé au moins une fois par mois (15%), par semaine (22%) ou par jour (11%).
 
 
 
Ce n’est donc pas surprenant de retrouver bon nombre de profils de la province sur «High There!», le Tinder des potheads. En plus d’offrir des options similaires aux applications du même genre (géolocalisation, champs d'intérêts, filtre d'âge) , elle permet d’éviter le malaise et les jugements qui peuvent parfois accompagner les questionnements entourant la consommation du cannabis.
 
Lors d’une entrevue avec Complex, le cofondateur de «High There!» estime que près de 400 000 personnes l’utilisent. Darren Roberts explique pourquoi il a démarré le projet en 2015 : « Il y avait d’innombrables réseaux sociaux pour un paquet de types de gens, mais aucun ne considérait le besoin de la communauté du cannabis de partager, de se rejoindre et de discuter sans jugement négatif. »




 
Est-ce que ça marche au Québec ?
 
À partir du centre-ville de Montréal et en ne filtrant que les profils à moins de 15 km, on obtenait des centaines de résultats du côté des filles et encore plus du côté des garçons. On peut aisément comprendre puisque les hommes sont près d'être deux fois plus nombreux (19 %) que les filles (11,5 %) à consommer du cannabis au Québec.
 
La majorité des comptes paraissent véritables et légitimes. On ne remarque pas une trop importante présence de comptes frauduleux ou de «comptes robots» comme c'est souvent le cas sur certains sites du type.
 
Un Montréalais qui a utilisé l’application nous a décrit son expérience : « Honnêtement, je suis resté là-dessus environ 3 jours. Ça me fatigue qu’on puisse encore me voir (sur l'application). Je ne sais même plus comment me connecter pour supprimer mon compte. » Il confirme tout de même avoir pu échanger avec quelques « vraies filles » durant son court séjour.
 
Par Mickael Destrempes
 
Source: journaldemontreal.com
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Par mrpolo,
Il est venu, il a vu et il a vaincu par ses compositions culinaires inspirées du terroir. Giovanni Merle a remporté en septembre le Mason Dixon Master Chef Tournament 2016.
 
 
 
Contacté par téléphone, ce Mauricien établi depuis trois ans aux States a livré à Scope une vision succulente de sa victoire, le fruit d’un passé aigre-doux bâti sur l’autel de diverses influences. Ce chef cuisinier aux dreads s’est spécialisé dans la pâtisserie à base de cannabis, d’où est née la marque Kayaman.
Giovanni Merle est un sacré personnage. Un grand bonhomme rasta féru de cuisine, de bonne musique et de philosophie pacifiste, qui s’est donné pour mission de changer la face du monde. Autodidacte en cuisine, notre compatriote ne cesse de faire parler de lui dans son pays d’accueil.
 
Présenté dans le Washington Post pour ses mets à base de cannabis, il anime souvent des cooking classes, vantant les mérites thérapeutiques de ses recettes devant un auditoire conquis. Le pompon sur le gâteau : sa victoire au concours Masterchef 2016, qui a donné un boost à la carrière de ce chef indépendant.
 
 




 
Cuisine quadricolore.
 
Le Mason Dixon Master Chef Tournament est un concours de cuisine américain diffusé sur la chaîne Food Network. Il met à l’honneur les meilleurs chefs et restaurants dans la région de Baltimore à Washington. Épaulé par deux amis, notre compatriote Giovanni Merle a trouvé les bons ingrédients du succès.
 
“Nous étions la plus jeune équipe parmi seize autres, mais culinairement parlant, nous avons fait voir de toutes les couleurs aux autres participants. Le concours s’est échelonné sur deux mois. Chaque semaine, les chefs devaient réaliser des compositions artistiques originales, avec les seuls ingrédients placés dans une fameuse boîte noire.”
Lors de la dernière étape, il s’inspire du quadricolore mauricien pour composer des mets créatifs, qui séduisent le jury ainsi que l’audience. “Un simple visuel peut créer un monde de possibilités. J’ai laissé parler le Mauricien en moi en apportant les couleurs de mon île à travers les compositions et le sens du goûter de ma culture. Un cocktail explosif à l’image de notre quadricolore.”
Au menu de son parcours : une entrée amère dans l’univers de la cuisine à Maurice, suivi d’un plat de résistance épicé aux saveurs internationales, pour terminer par un dessert sucré saupoudré de succès aux États-Unis.
 
Parcours aigre-doux.
 
Quand il décide de se jeter dans la marmite à l’âge de 16 ans, Giovanni Merle connaît d’innombrables déboires dans les cuisines des restaurants et hôtels, car ses dreads ne sont pas bien vus. “Dan Moris, bannla atann de ou ki ou rant dan enn kaz, e ki ou ena enn limaz omozenn. Mo bann dreads ti zenn boukou mo sans promosion. Depi ou leve gramatin ou bizin resanble enn mannkin, si ou otreman, ou pa fit dan sistem la.”
Après quelques années de galère pour trouver sa place, le jeune homme décide de prendre le large. Il choisit de découvrir la cuisine du monde sur des bateaux de croisière. Fort de cette expérience, il travaille ensuite dans les cuisines du monde entier à différentes positions, de la France à Porto Rico, en passant par la Jamaïque, les Émirats Arabes Unis, et enfin l’Amérique. Il s’est professionnalisé au contact des meilleurs chefs internationaux, à l’instar de James Beard et Yannick Cam.
La richesse de la cuisine mauricienne, il l’a découverte en s’installant en Amérique. Malade après avoir trop consommé de fast-food, il réalise à quel point sont inestimables les bons petits plats préparés par sa maman avec les produits du terroir, qu’il qualifiait de fay kari à Maurice. “Cette claque m’a fait réaliser la chance que nous avons à Maurice d’avoir une terre aussi fertile pour faire pousser des produits sains.” Il délaisse les plats faciles pour privilégier l’utilisation d’épices, d’herbes, de fruits et de légumes dans ses compositions.
 




 
La marque Kayaman.
 
Giovanni Merle est ce qu’on appelle un libre penseur. Refusant de gâcher son art dans les hôtels et les restaurants, il s’est mis à son propre compte et se charge de la restauration dans les événements privés à Washington. Depuis la dépénalisation du cannabis dans certains États du pays, il dispose d’une certaine liberté de vivre sa culture rasta.
 
Il a créé et développé sa propre marque de pâtisseries à base de cannabis. “Kayaman, c’est un clin d’œil au seggaeman mauricien, mais également un produit pour mettre en avant toutes les vertus médicinales et thérapeutiques du cannabis, sans devoir en consommer directement.” Le jeune homme souhaite dans un futur proche exporter sa marque à Maurice.
 




 
Il garde l’espoir qu’un jour il pourra le faire et que les autorités et les dirigeants de notre île seront plus peace & love. “À Maurice, les rastas sont méprisés par le système, qui les force à se sentir coupables de ce qu’ils sont et les empêche de vivre leur culture.”
Suite à sa victoire au concours Masterchef, notre compatriote a remporté 30,000 dollars ainsi que quatre billets d’avion pour des formations et des vacances au Colorado, en Californie, au Canada et dans l’Ohio. Une partie de la somme sera reversée à ses partenaires. Il compte également investir dans le développement de son service de restauration.
Ce grand amateur de musique n’oublie pas ses racines et ses amis artistes à l’île Maurice. “Je compte les aider financièrement à réaliser leurs projets, en espérant voir un changement positif dans ce domaine.”
 
Sources: lemauricien.com
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Par mrpolo,
Au Canada, le Collège Communautaire du Nouveau-Brunswick (CC NB) lancera l’année prochaine un nouveau cursus proposant d’enseigner la production de marijuana.
 
 
 

Photo: radio-canada.ca


 
 
Cette initiative coïncide avec l’arrivée dans la région de deux entreprises de production de marijuana, OrganiGram à Moncton, et Zénabis à Altholville.
 
L’enseignement se focalisera sur le respect des normes environnementales, la botanique et le contrôle de la qualité en vigueur dans le monde médical.
 
Michel Doucet, directeur général à la formation continue du collège communautaire du Nouveau-Brunswick, rappelle que la Colombie Britannique a déjà mis sur pied un cursus semblable, mais qu’il s’attache davantage à présenter la commercialisation du cannabis. « Le programme en Colombie Britannique est davantage axé sur le marketing, mais sur une base scientifique. Nous travaillons avec ses partenaires-là pour être présents.
 
Cette stratégie de formation est proportionnellement liée au développement économique de la province puisque la marijuana a été identifiée comme une priorité du dernier plan économique au Nouveau-Brunswick », dit-il.
 
La dépénalisation de la marijuana
 
Au Canada, l’usage médicinal du cannabis est déjà légal s’il est acheté dans un dispensaire autorisé.
Lors de sa campagne électorale en 2015 le Premier ministre Justin Trudeau avait promis que s’il accédait au pouvoir, il dépénaliserait et réglementerait la vente de la marijuana à usage récréatif.
En avril, le ministre de la Santé de son gouvernement a annoncé qu’un projet de loi dans ce sens serait présenté au printemps de l’année prochaine.
 
Source fr.express.live
 
reportage en vidéo sur radio canada
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Par mrpolo,
29 janvier 1919, le 18e amendement de la Constitution américaine met en place la prohibition de l’alcool. La prohibition renforçant toujours ce qu’elle interdit, elle se traduit par le trafic d’alcool et l’augmentation de la criminalité.
 


Anne COPPEL

 
 
Pour la sociologue Anne Coppel, ancienne présidente de l’association « Limiter la casse », la pénalisation du cannabis ne limite ni la consommation ni le trafic. Elle a même des conséquences désastreuses. L’interdit empêche d’informer. Résultat, la consommation chez les plus jeunes augmente et leur santé se dégrade.
 
 
 




 
Source: dailymotion.com
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Par mrpolo,
-Cannabis : quand ses pieds montent à la tête - Dossier #10 - L'Esprit Sorcier
 
-L'esprit Sorcier : Faut il légaliser le Cannabis ? (2016) Débat C'est pas Sorcier 2.0 (Émission #10)
 





image : Germania de Philipp Veit 1848 – La branche de cannabis représente la paix


 
Comme probable lieu d’origine du cannabis, trois zones ont été proposées par les chercheurs :la Chine,l'Asie Centrale et l'Asie Méridional. Quoi qu’il en soit, il est évident que malgré la difficulté à localiser avec exactitude l’origine du cannabis, il provient probablement d’Asie et que c’est depuis cette région qu’il s’est étendu jusqu’au reste du monde, principalement grâce aux différentes routes commerciales et aux nombreuses invasions. Les preuves paraissent également indiquer que c’est en Chine et en Inde qu’a commencé la culture de cannabis par l’homme.
 
De quand date le cannabis ?
 
Il existe différentes preuves paléobotaniques concernant le chanvre trouvé dans des contextes archéologiques datés : graines de cannabis, grains de pollen, fibres, impressions, etc. Il n’est pas difficile de trouver des preuves des différentes utilisations qui lui ont été données en Chine depuis 6 000-8 000 ans av. J-C. Les recherches suggèrent que le cannabis fût l’une des premières espèces végétales à être cultivée et contrôlée par l’homme, une activité qui a commencé vers 10 000 – 12 000 av. J-C.
 
Nous pouvons trouver des preuves de l’utilisation de graines et d’huile de cannabis comme nourriture en 6 000 av. J-C, mais également de son utilisation comme fibres pour confectionner des produits textiles en 4 000 av. J-C.
 
Il semble que l’empereur chinois Fu Hsi (2 900 av. J-C) avait déjà mentionné le Ma (mot chinois utilisé pour le cannabis) comme médicament, même si ce n’est qu’en 2 737 av. J-C qu’est réalisé le premier registre écrit sur l’utilisation médicinale du cannabis au sein de la pharmacopée de Shen Nung, l’un des pères de la médecine chinoise.
 
Des chercheurs ont démontré que l’usage d’une huile à base d’un extrait du cannabis, nommé Kaneh-bosem était employée lors des premiers jours de l’Église Chrétienne. Le mot Christ est d’ailleurs la traduction grecque de l’hébreu « Messiah » signifiant celui qui a été plongé dans l’huile.
 
La recette de cette huile est décrite dans l’Exode (30 :22-23) et contiendrait du Kaneh-bosem, substance que différents étymologistes, linguistes, anthropologistes et botanistes parmi d’autres chercheurs ont identifié comme étant du cannabis.
 
Cette huile aurait aidée Jésus et ses apôtres de soigner « miraculeusement » des personnes atteintes de maladies mentales et physiques (« Et ils chassèrent plusieurs démons, et oignirent d’huile plusieurs malades, et ils les guérirent » (Marc 6 :13). Les disciples de Jésus étaient littéralement plongés dans cette huile puissante, puis il les incitait à répandre cette pratique vers les autres fidèles afin de guérir les maladies oculaires, les problèmes de menstruation et les maladies dermatologiques. Jésus semble donc avoir été un grand militant pour le cannabis médical ! : https://www.chanvre-info.ch/info/fT/L-histoire-occulte-du-cannabis.html
 
Shiva est considéré comme le « Dieu du cannabis », selon la légende, Shiva se promenait dans un champ de cannabis après une dispute avec un proche. Fatigué par le soleil et cette dispute, il fît la sieste au pied d’une plante. Quand il se réveilla, sa curiosité le poussa à déguster les feuilles de la plante. Instantanément revigoré, Shiva fît de cette plante sa nourriture favorite et devint ainsi le Seigneur du Bhang.
 
Aujourd’hui il existe encore des tribus nord-américaines, au Mexique en particulier, avec notamment les indiens de la région d’Hidalgo, de Puebla et de Veracruz, qui utilisent une plante qu’ils nomment Rosa Maria ou Santa Rosa (identifiée comme étant du Cannabis) et qu’ils considèrent comme un intermédiaire pour communiquer avec la Vierge et une partie du cœur de Dieu. Les cérémonies sont centrées sur des éléments chrétiens mais considèrent la plante de cannabis comme une divinité vivante terrestre.
 
Il existe de nombreux autres cultes ou religions qui ont utilisé le cannabis dans leurs rituels comme le Shintoïsme au Japon qui s’en servait pour unir les couples et chasser les mauvais esprits, les Soufis au sein de la religion Musulmane qui utilisaient également le cannabis pour sa capacité à unir le croyant avec le Divin, sans oublier les différentes tribus d’Afrique comme la tribu Baluka au Congo, les Bashilenge ou encore la secte Senusi provenant de la région centrale du Sahara qui ont tous utilisé la plante de cannabis dans un but thérapeutique justifié par une utilisation religieuse.
 
L’Europe n’est pas en reste puisque dans l’ancienne mythologie germanique, le cannabis était associé à la déesse scandinave de l’amour, Freyja, il en va de même pour les Celtes qui auraient vraisemblablement consommé du cannabis si l’on se réfère aux traces de haschisch retrouvées sur le site de Hallstatt.
 
Alors que nos ancêtres n’avaient pas d’explications sur les bienfaits apportés par la plante de cannabis et qu’ils ont du justifier son utilisation grâce à la religion, nous sommes à présent plus que jamais informés sur les vertus de cette plante par des études scientifiques.
Sa consommation reste pourtant encore bien souvent interdite et parfois lourde de conséquences légales dans de nombreux pays. Ne serait-il pas temps de redonner à la plante de cannabis la place qu’elle mérite dans notre société ?
 
- Fred et l'équipe de C'est pas Sorcier 2.0 nous expliquent tout sur le cannabis : effets sur le cerveau, risques de dépendance, législation dans le monde... Dossier #10 de L'Esprit Sorcier : https://www.lespritsorcier.org/dossier...
 




 
- C'est pas Sorcier 2.0, animé par Fred Courant.
Émission #10 : Où en est la réglementation du cannabis en France ? Faut-il le légaliser ?
Invités du débat :
* Dr Bertrand Lebeau, addictologue, expert scientifique à SOS addiction
* Anne Coppel, sociologue, Présidente d'honneur de l'Association Française pour la Réduction des risques (AFR)
* Daniel Vaillant, Député (PS) de la ville de Paris, ancien Ministre de l'Intérieur (2000-2002)
Cela faisait très longtemps qu'on avait pas vu un débat d'aussi bonne qualité sur la situation du cannabis en France, bravo à Fred et à toute l'équipe de l'Esprit Sorcier !
Origine : L'esprit Sorcier
Pays : France
Date de diffusion : 17 Février 2016
 

https://www.youtube.com/watch?v=6MjN3etGVcw

 
L'esprit de "C'est pas Sorcier" version 2.0. Venez découvrir et partager la science sous toutes ses formes avec Fred et l'équipage de l'Esprit Sorcier !
 
https://www.lespritsorcier.org/
 
Durant des décennies, les mêmes rumeurs et légendes ont servi à s’opposer à la légalisation du cannabis. Au Colorado, où le cannabis est légal, ces légendes sont dissipées une à une, avec un nouveau regard sur la légalisation du cannabis.
 
Le monde est toujours en perpétuel changement. Une chose est sûre, c’est que le changement et le mouvement nous entourent, surtout quand il s’agit du cannabis et de la façon dont il est perçu. Autrefois considéré et étiqueté comme la substance « passerelle » officielle, le cannabis jouit d’une toute nouvelle image, surtout aux États-Unis et en particulier avec la légalisation au Colorado. Un des principaux arguments utilisés dans le passé contre la légalisation est que « la légalisation entraîne la consommation des adolescents ». Des rapports récents montrent que cette idée et cet argument sont non seulement faux, et que c’est plutôt le contraire qui se produit.
 
LA RECHERCHE
 
Dans une étude appelée The Healthy Kids Colorado survey, 17.000 collégiens et lycéens issus de 157 écoles sélectionnées aléatoirement dans le Colorado ont été interrogés sur leur consommation de cannabis. Il a été découvert qu’en 2013 « 54 pour cent des adolescents de l’état pensaient que le cannabis était risqué », en baisse en comparaison des 58 pour cent en 2011. Si on se met à enseigner aux adolescents que le cannabis n’est pas aussi risqué que ce qu’ils croyaient, leur éducation peut alors se concentrer sur de vrais problèmes et dangers, comme les drogues dures et les médicaments. Si les écoles et les parents se concentrent plus sur d’autres problèmes, les adolescents seront plus au courant des réels dangers pour leur sécurité, ce que n’est pas le cannabis.
 
Dans une autre étude, le Centre for Disease Control and Prevention a mené une enquête en 2015, le Youth Risk Behaviour Survey. Les données du CDC indiquent « le pourcentage de lycéens rapportant avoir consommé du cannabis a chuté d’une estimation de 43 pour cent en 1995 à juste moins de 39 pour cent en 2015. » Alors même si la légalisation a été adoptée au Colorado, la consommation chez les adolescents est en baisse et non en augmentation.
 
En 2009, le cannabis médical a surgi partout dans l’état du Colorado et la consommation chez les adolescents a été rapportée à environ 24,8 pour cent. Après l’adoption de l’amendement 64 quelques années plus tard, la consommation chez les adolescents a baissé à 22 pour cent, ce qui montre que la légalisation a contribué à un déclin graduel dans le temps.
 
Dans d’autres parties de l’étude, il semble que la consommation au cours de la vie a également chuté. Avec 42,6 pour cent d’adolescents ayant consommé en 2009 et 38 pour cent en 2015. La consommation au Colorado, en comparaison avec la moyenne nationale aux États-Unis, était aussi plus basse.
QU’EST-CE QUE CELA SIGNIFIE ?
 
Ces études récentes montrent non seulement que l’opinion sur le cannabis change, comme le grand public devient plus informé au sujet du cannabis, mais qu’en plus la légalisation provoque moins de consommation chez les adolescents. Cette étude montre aussi aux autres états américains et aux pays du monde entier que les excuses utilisées dans le passé par les législateurs contre la légalisation pourraient être fausses.
 
QU’EST-CE QUE CELA SIGNIFIE POUR LE FUTUR ?
 
Si cette tendance actuelle continue et que les préjugés infondés sur le cannabis continuent à être dissipés, il y aura de moins en moins d’excuses pour les autres états et pays pour s’opposer à la légalisation. Le train de la légalisation avance à grande vitesse et ces études récentes montrent clairement que la légalisation ne fait pas que changer les attitudes autour du cannabis, mais qu’elle aide aussi à réduire la consommation chez les adolescents
 
par flolenigo
 
Source: agoravox.tv
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Par mrpolo,
Des militants lyonnais anti-prohibition au mic’
 
 
How high | Reportages | par Camille Bresler | 27 Juillet 2016
 
Sur Radio Canut, une antenne lyonnaise, Jod et Rog animent depuis près de 10 ans une émission consacrée à 100% à la weed. Mais attention, « pas d’apologie de la drogue ». Ils parlent juste « des débats de la prohibition ».
 
Lyon 1, Studio de Radio Canut (link is external) – « Ça a bougé [la législation sur le cannabis, ndlr] ? Peut-être enfin ! On m’a dit que c’était le cas aux États Unis… mais en France pas trop. N’est-ce pas Rog ? » ironise, Jod le doyen de l’émission, lunettes sur le nez et pile de feuilles devant lui.
 
Autour de leur table ronde et devant deux micros face à face, les deux acolytes animent depuis 10 ans cette émission consacrée au cannabis. Au programme : débats, informations pour les usagers et soutien aux personnes confrontées à la justice. Cannabis Circus « milite mais ne veut pas de personnes qui s’apitoient sur leur sort. Ce n’est pas une chambre de discussion ! » Les deux chroniqueurs assurent qu’ils ne font « pas l’apologie de la drogue ». Ils parlent juste « de la prohibition ».
 
Un talk 100% weed
 
Derrière la vitre du studio d’enregistrement, un « copain » vanne les chroniqueurs :
 
Radio Canut




« Bande de toxicomanes, vous n’avez pas honte ! »


 
 
Sur Radio Canut, c’est l’heure de la revue de presse 100% Weed. L’émission se décompose en trois parties, chacune consacrée à un sujet pioché dans l’actualité nationale ou internationale de la semaine précédente. On évoque les lois existantes et les changements politiques en cours. Le tout comme dans un magazine d’actualité… mais spécialisé dans le hashich !
 
Ce soir, ils évoquent le modèle américain. La consommation du cannabis à des fins thérapeutiques mais aussi récréatives est en effet autorisée dans plusieurs États :
 
A l’antenne, Jod et Rog s’égarent. Il y a « trop de sujets à évoquer en peu de temps ». L’émission est décomplexée tant sur la forme que dans le fond :« Je ne suis pas sûr que Macron soit très intéressé… mais j’me trompe peut-être. »
« L’horaire n’est pas respecté à donf. C’est normal, on n’est pas à France Inter ! »
 
Jod et Rog, militants du bédo
 
 
« Parce qu’on fume, on est forcément des drogués ! » commente Jod, la cinquantaine. Le militant a été président du Collectif d’information et de recherche cannabique (Circ) pendant près de 5 ans. Depuis, il a lâché son mandat à la tête du collectif. L’émission lui permet de continuer son combat, « pour faire changer une loi stupide et abjecte » qui fait qu’il est « considéré par la justice comme un délinquant depuis maintenant 30 ans ».
 
Face à lui en studio, son « copain » Rog. Le jeunot de l’équipe se dit « victime de la guerre menée par la droite ». En 2000, il a été condamné à 3 ans de prison pour trafic de cannabis. Ce sont les achats groupés qui l’ont fait tomber :
« Quand tu en as marre d’acheter des petits bouts de shit à droite à gauche, tu commences à acheter en gros et aux yeux de la loi, tu es un trafiquant. »
 
 
 
Le Circ



 
La peine, qu’il juge disproportionnée, l’a convaincu de militer au sein du Circ. L’asso mène des campagnes d’information afin de contrer la « mauvaise prévention » menée par le gouvernement. Elle milite, évidemment, pour la légalisation de la weed. Pour Jod, ce qu’il faut condamner, « c’est l’excès » et non pas « la liberté de choix ».
 
Leur petit Circ
Côté audimat, Cannabis Circus ne crève pas le plafond. « On compte en moyenne 200 auditeurs », estime Jod. Les 2 copains rappellent que leur démarche est avant tout militante. Dans le studio, il n’est pas rare que le téléphone continue à sonner après l’émission. La plupart du temps, des auditeurs à la recherche de conseils juridiques. Jod commente :
« Tu te rends vite compte que les gens nous appellent quand il sont dans la merde. »
 
Source: streetpress.com
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Par mrpolo,
Au cours de la dernière année, le niveau d’innovation dans l’industrie du cannabis a commencé à atteindre des sommets fulgurants, démontrant que l’industrie est prête à s’avancer sur la scène mondiale. Bien que nous ne puissions toujours pas écrire sur ces choses en termes d’assurance de qualité, nous pouvons commenter sur le facteur innovant!
 
 
 
 
#1) La Gomme à Mâcher au CBD

 
Il existe littéralement des milliers de produits alimentaires de cannabis disponibles aujourd’hui, mais très peu ont été le fruit de recherches aussi exhaustives et de développement que la gomme au CBD CanChew.
 
Les scientifiques derrière cette innovation démontrent que mâcher de la gomme possède un avantage clef sur les autres aliments. Puisque la gomme est conservée dans la bouche, le CBD qu’elle contient peut rapidement rejoindre le flux sanguin via les membranes muqueuses sans avoir à traverser l’estomac et le système digestif. En ce moment, la compagnie créée par CanChew
 
Biotechnologies, MedChew RX, conduit plusieurs essais cliniques concernant les douleurs et la spasticité reliées à la Sclérose en Plaques et les effets de cette gomme à base de cannabis dans les laboratoires de l’Université d’Amsterdam en Hollande!
 
#2) L’Huile de Chanvre pour la Friture
 

 
L’huile de chanvre ne réagit généralement pas très bien aux hautes températures, ce qui en fait un mauvais candidat pour les fritures et un meilleur choix pour les salades. Ceci réduit son impact global sur le marché des huiles alimentaires, puisque les gens ont bien plus
tendance à acheter de l’huile de friture que de l’huile à salade!
 
Il semblerait toutefois qu’aujourd’hui les scientifiques aient développé une nouvelle forme d’huile qu’ils appellent l’Huile de Chanvre Hautement Oléique, qui aurait la capacité de tolérer les hautes températures associées à la friture. De plus, cette nouvelle huile aurait une durée de vie sur la tablette sept fois plus longue que l’huile de chanvre régulière.
 
L’huile de graines de chanvre standard réagit pauvrement aux hautes températures puisqu’elle est très riche en gras polyinsaturés, qui sont rapidement dissous lorsqu’exposés à la chaleur.
Pour remédier à la situation, les scientifiques ont créé une toute nouvelle variété de chanvre contenant une mutation génétique lui permettant de produire des niveaux élevés de gras monoinsaturés, aussi connus sous le nom d’acide oléique, ainsi que très peu de gras polyinsaturés.
 
En conséquence, l’huile se retrouve à être bien plus stable tout en restant aussi santé que sa cousine, puisque l’acide oléique est un acide gras
Oméga-9 réputé pour réduire le mauvais cholestérol (LDL).
 
#3) Des Systèmes Automatiques Abordables pour les Cultivateurs à la Maison

L’automatisation des choses n’est en rien une innovation en soit, mais pendant de nombreuses années, un système automatique était réservé aux producteurs commerciaux fortunés de l’industrie du cannabis, avec très peu d’options disponibles pour les gens disposant de moins de revenus.
 
Le Leaf par Corsica Innovations est un bon exemple de comment les choses commencent à changer dans ce domaine. Étiqueté au prix très raisonnable de 1,400$, cet ensemble «branchez et plantez» est tout ce dont un cultivateur à petite échelle a besoin afin de bien monter, automatiser et contrôler le climat d’une plantation simple.
 
Cet ensemble complet comprenant une lumière LED programmable, une caméra HD et une application de contrôle par téléphone mobile régulera également le PH, l’humidité, la température de l’air, le CO2, le niveau d’eau et même la hauteur de vos plants. De plus, le Leaf détecte les déficiences possibles et ajustera automatiquement les nutriments distribués afin de corriger le problème!
 
Mis à part l’innovation, rappelez-vous que le contact humain est essentiel pour cette plante. Il est important que vous connaissiez une chose ou deux concernant sa culture. Si quelque chose ne se passe pas comme prévu avec le système automatique, vous ne voudriez pas perdre votre récolte.
 
#4) Les Sucres du Chanvre pour le Bétail et le Carburant

 
La compagnie originaire du Colorado PureHemp a découvert une technique possiblement révolutionnaire afin de mieux extraire les sucres importants du chanvre industriel et les utiliser dans la nourriture pour le bétail et potentiellement même dans le biocarburant.
Les sucres sont produits à partir du chanvre en décomposant la cellulose, le glucide complexe qui constitue la majorité de la biomasse du chanvre.
 
Jusqu’à maintenant, ce processus impliquait l’utilisation d’acides puissants ou d’autres produits chimiques similaires, mais la technique unique de Pure Hemp utilise une réaction à contre-courant – une pièce d’équipement hautement avancée projetant de l’eau chauffée à des températures extrêmement hautes à travers la cellulose afin de la décomposer en sucres.
 
#5) Du Plastique de Chanvre pour l’Impression 3D

 
L’impression en 3D a changé la face du monde au cours des dernières années et le plastique de chanvre a lui aussi vu de grands changements en termes de qualité et d’utilisations; aujourd’hui, les deux mondes sont entrés
 
en collision et le plastique de chanvre pour l’impression en 3D en est le résultat!
La compagnie italienne Kanèsis a développé un filament de plastique de chanvre pour l’impression 3D qui est capable de produire des produits légers et délicats avec une force et une durabilité surprenantes. Ce filament est réputé pour donner à l’objet une texture «naturelle», bien plus intéressante que celle du plastique conventionnel.
 
De par sa nature résistante et légère, les créateurs du plastique de chanvre croient qu’il ferait un candidat idéal pour la fabrication d’appareils volants de petite taille et légers tels les drones!
 
#6) Nanofeuilles & Supercondensateurs de Chanvre

 
Cette innovation a fait les gros titres il y a quelques mois, alors peut-être que cela ne surprendra pas certains de nos lecteurs – mais cela reste une incroyable, immense innovation, alors elle mérite de se faire mentionner à nouveau!
 
Des chercheurs canadiens ont découvert que les fibres du chanvre pouvaient être encore plus efficaces que le graphène, la mesure standard incontournable aujourd’hui dans la fabrication des nanofeuilles, qui sont des matériaux ultraminces avec des propriétés électromagnétiques hors du commun.
 
Ces nanofeuilles peuvent ainsi être utilisées pour fabriquer des supercondensateurs, un type de batterie à décharge rapide essentielle au développement de l’énergie renouvelable. Les nanofeuilles de chanvre en tant que matériau pour supercondensateurs font une alternative idéale et bien moins dispendieuse que le graphène et pourraient bien être la prochaine star dans le domaine!
 
#7) Les Avions de Chanvre

Ceci est définitivement notre innovation favorite de l’an dernier – un avion léger dont toutes les composantes de plastiques ont été faites à partir de plastique de chanvre et conçu pour fonctionner uniquement sur du biocarburant de chanvre!
 
75% de l’avion est fait de chanvre, incluant la coque extérieure, les ailes, les bancs et les coussins; l’avion voyagera à une vitesse de 210 miles à l’heure (338 km/h), possède une envergure de 36 pieds (11m) et peut asseoir quatre passagers.
 
Bien que l’avion ne soit pas tout à fait terminé pour l’instant, il est présentement en développement et possède même sa propre campagne Kickstarter.
Soucre : greenflowermedia.com
 
Source: hemp.ca
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Par mrpolo,
Le cannabis est entré à Wall Street, sera-t-il un jour coté au Nasdaq ? Aux Etats-Unis, où quatre Etats l'ont légalisé, portrait d'un pionnier de ce marché d'avenir par "Complément d'enquête".
 
 
 
Comment lutter contre le trafic de cannabis ? Prohibition ou légalisation ? Aux Etats-Unis, depuis 2013, quatre Etats ont choisi la deuxième option. C'est celui de Washington qui représente le plus gros marché pour le "cannabis récréatif", devant le Colorado (premier à légaliser la marijuana), l'Alaska et l'Oregon. "Complément d'enquête" vous présente le pionnier d'un segment inattendu : l'herbe de luxe. Portrait de Douglas Anderson, trader devenu dealer.
 
Le businessman est très fier d'avoir flairé le bon filon. Il a déjà posé la première pierre de son empire : sa boutique de Seattle va bientôt ouvrir. "Cannabis City" ne l'a certes pas attendu, mais Anderson a un créneau : le haut de gamme. Une deuxième ouverture suivra trois mois plus tard dans le Colorado. Douglas Anderson compte bien installer des points de vente dans tout le pays. A chaque fois, un investissement d'un million de dollars pour 300 mètres carrés dédiés à la "weed".
 
Des boutiques, des fermes de production...
 
Dans ses boutiques, Douglas vendra des exclusivités : par exemple la Bastard Kush de Jason Bobot. Ce producteur est réputé pour sa variété d'herbe unique au monde, l'une des meilleures de la côte Ouest. Entre ses magasins, ses fermes de production (le cannabis ne peut pas voyager d'un Etat à l'autre, il faut donc qu'il soit produit sur place) et ses projets, Douglas Anderson ne chôme pas.
L'ancien trader, qui semble très heureux de sa reconversion, continue à prospecter les investisseurs pour ce marché juteux, estimé à 25 milliards de dollars. Le cannabis est entré à Wall Street, sera-t-il un jour coté au Nasdaq ? Douglas Anderson y travaille.
Un reportage de Baptiste des Monstiers, Christophe Kenck et Michel Pignard, diffusé dans "Complément d'enquête. Drogue : la guerre perdue", le 9 juin 2016.
 
2e reportage à partir de 26 minutes
 

https://www.youtube.com/watch?v=fIi0mTAJXzM

 
 
Source: francetvinfo.fr
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Par mrpolo,
Il y a encore peu de temps un “stoner” (un consommateur de cannabis) était associé à un loser mangeant compulsivement des céréales avec pour seule compagnie ses cheveux sales et ses chaussettes trouées. Mais la pop culture a su changer la donne et dédramatiser cette pratique qui devient petit à petit légale, et lucrative. Citée, vénérée, adoubée, ou marketée, la weed est désormais partout. Le monde est stone.

 
Rihanna-Photo Instagram


 
 
 
 
L’évolution du statut du cannabis au sein de la pop culture
 
Le cannabis a fait son incursion dans la pop culture pendant l’âge d’or du jazz dans les années 20 à New York. L’herbe transitait par les musiciens de la Nouvelle Orléans et du Nouveau Mexique avant d’arriver au Savoy Ballroom de Harlem, l’épicentre de la discipline où se sont produits les plus grands jazzmen, et où l’on pouvait régulièrement sentir les effluves d’herbe parfumer la salle de concert.
 
 
Ella Fitzgerald a quant à elle chanté une ode à la fumette à peine déguisée, When I get low I get high.
 
 
” L’une des raisons pour lesquelles on aimait tellement l’herbe était parce qu’elle nous tenait chaud, surtout lorsque quelqu’un s’allumait un énorme joint ” a raconté Louis Armstrong à Max Jones et John Chilton dans sa biographie Louis: The Louis Armstrong Story, 1900-1971.
 
 
 




 
Au moment de la grande dépression de 1929, la fête est finie : après s’être attaqué à l’alcool, les autorités décident de diaboliser la marijuana. En 1936 l’église commandite le film Reefer Madness qui met en scène des fumeurs de cannabis comme de dangereux criminels. Le film qui associe mensonges et propagande ridicule devient par la suite culte auprès de la jeunesse alternative des Etats-unis dans les années 70.
 
Il faudra attendre les années 50 pour que le cannabis redevienne à la fois “cool” et dégénéré. Les poètes de la “beat generation” n’ont en effet pas caché leur adoration pour cette drogue et que ce soit dans les pages d’ On The Road de Kerouac ou d’ Howl d’Allen Ginsberg, les trips initiés par la weed sont nombreux.
 
Un peu plus tard, le mouvement hippie, en parallèle au succès de Bob Marley, imprimera dans l’imaginaire collectif l’image du stoner pacifiste et barbu soit l’incarnation précoce du hipster, les préoccupations matérielles en moins.
 
Aujourd’hui : de Rihanna à Broad City, le monde est stone
 
L’arrivée au pouvoir de Reagan dans les années 80 a mis à mal l’acceptation du cannabis par le mainstream, qui a alors dû retourner se cacher dans le placard pour cause de mauvaise réputation.
 
Ce n’est que dans les années 90 que certaines voix de la pop culture ont recommencé à demander sa légalisation et prôner son usage de manière plus ou moins explicite. L’album The Chronic de Dr Dre sorti en 1992 ( ainsi que The Chronic 2001) ont sans doute été les meilleurs ambassadeur de la weed auprès de la jeunesse qu’on n’ait jamais connu.
 




 
Aujourd’hui, beaucoup de stars de la pop n’hésitent plus à vénérer publiquement leur amour de la weed dont la consommation est devenue aussi glamour que banale. Rihanna aime régulièrement poster des photos de ses blunts sur instagram et parader avec des T-shirts à l’effigie de la feuille de cannabis. Peu encline à réfréner ses passions, la princesse de la Barbade a même plusieurs ode à la weed au sein de son repertoire dont Get It Over With sur l’album Unapologetic et James Joint sur le tout dernier ANTI.
 




 
Lana Del Rey, la diva 2.0 défoncée par excellence, chante elle aussi sa passion de l’herbe. Sur
elle ordonne à son amant de continuer à la faire rire et de se défoncer : “Keep making me laugh/Let’s go get high.” En 2015 elle remet le couvert avec le single High by the beach.Le monde de la television n’est pas non plus en reste.
 
 




 
Dès 2005 la série Weeds a bâti sa trame narrative sur le fait qu’une mère de famille “bien sous tous rapports ” (jouée par Mary-Louise Parker) vende du cannabis pour arrondir ses fins de mois. Neuf ans plus tard est apparue Broad City, la série de Comedy Central qui met en scène deux jeunes trentenaires ( Abbi Jacobson et Ilana Glazer) qui aiment régulièrement s’allumer des joints. Ultra moderne et drôle, la série achève de démontrer que la fumette est un hobby pratiqué par monsieur tout le monde, sans drame ni revendication.
 
Anecdote qui a sa part d’importance : la série est co-produite par la géniale Amy Poehler qui a déjà participé et été juge au “High Times Cannabis Cup”
.
La légalisation, une aide à l’acceptation
 
Peu à peu l’image de la weed s’est radoucie, tant et si bien que l’usage médical de la marijuana a été voté en 1996 en Californie. La proposition 215 était ainsi la première pierre d’une entreprise visant à légaliser la marijuana dans tous les Etats-Unis. A ce jour quatre états l’ont légalisé : le Colorado, l’Oregon, l’État de Washington et l’Alaska. Ainsi que la capitale fédérale Washington DC.
 
En 2012 Allen St. Pierre, le directeur de la National Organization for the Reform of Marijuana Laws qui soutient la légalisation du cannabis, confiait déjà au New York Times que le soutien ouvert et franc de ces popstars a directement influencé la population et aidé à la légalisation du cannabis dans ces états.
 
Autrefois subversif, le cannabis est désormais lucratif : le Colorado, qui l’a légalisé au 1er janvier 2014 a encaissé 125 millions de dollars en 2015. Selon Les Echos l’industrie légale du cannabis aux Etats-Unis est le nouveau secteur sur lequel il faut être. Les start ups du cannabis ont levé en 2015 près de 200 millions de dollars d’investissements pour un marché qui devrait représenter 22 milliards de dollars en 2020. De quoi définitivement faire tourner les têtes.
 
par Sarah Dahan
 
Source: lesinrocks.com
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Par Invité,
Un compte rendu sympathique sur l'expérience de la légalisation du cannabis
 
au Colorado .. ..
 
1) Colorado : plein pot sur la marijuana (ARTE Reportage du 15/09/2015)
La marijuana débarque, plein pot. Sur simple prescription, elle est autorisée à des fins médicales dans une vingtaine d'Etats américains. Le Colorado fait cependant figure de pionnier, après avoir également autorisé le cannabis à la vente libre comme un pur produit de consommation. Une première aux Etats-Unis ; le pas a été franchi suite à un référendum populaire. Depuis le 1er janvier 2014, il est parfaitement légal, dans cet Etat de l'ouest américain, de faire commerce et de consommer de la marijuana et ses produits dérivés.
 
2) Cannabusiness, La folie douce du cannabis à Denver aux Etats-Unis (TF1, Sept à Huit du 28/06/2015)
Le Colorado a été le premier Etat américain à légaliser la marijuana il y a un an et demi. Le cannabis se vend partout à Denver, à fumer ou à manger... et la marijuana "légale" a fait la fortune de certains chefs d'entreprise.
 
3) Cannabis : un marché florissant (France24, Intelligence Économique du 27/04/2015)
Aux États-Unis, le marché du cannabis rapporte déjà des milliards de dollars. Dans le Colorado, cette planante industrie est en plein essor : des entreprises se créent, les emplois fleurissent par milliers et l'État encaisse des dizaines de millions de dollars. Mais qu'en est-il de l'Europe ?
 
4) Bilan de la légalisation du cannabis au Colorado (France24, Focus du 17/04/2015)
Le 1er janvier 2014, le Colorado est devenu le premier État américain à légaliser le cannabis à des fins récréatives. Un an après, les comptes sont dans le vert grâce aux taxes, 18 000 emplois ont été créés et la criminalité est en baisse.
 
5) Le cannabis nouvelle poule au oeufs d'or (RTS, Toutes Taxes Comprises du 02/02/2015)
Notre reportage au Colorado où la légalisation de l'herbe rapporte des centaines de millions.
 
https://www.youtube.com/watch?v=bRupnh10M90&ebc=ANyPxKoKlQm7qBYBniPlJBKkLptIktfrlv8uRDGxaJn5Kd-DjNyhQVaY2gcPFeuXqLnAYx0NFAE6SnZbo3uo9xSV9oC_w6AAIQ
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Par kyu,
Visite du plus grand champ de cannabis d'Amérique latine
 


Lien vers la video

 
 
A quelques heures de route de Santiago du Chili s’étend le plus grand champ de marijuana d’Amérique latine. Alors que le pays est en train d’étudier la possibilité de décriminaliser la consommation et la culture de petites quantités de cannabis, l’utilisation thérapeutique de la plante semble bien partie. Visite guidée avec Ana Maria Gazmuri, militante pour l’utilisation de cannabis thérapeutique.
 
Source: lemonde.fr
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Par kyu,
Le Petit Journal: Ce pneumologue qui demande la légalisation du cannabis
Un grand pneumologue français, Bertrand Dautzenberg, était hier l'invité du Petit Journal de Canal+. Il a relancé le débat sur la dépénalisation du cannabis
 
l'émission du petit journal de Canal+ du Mercredi 3 Février 2016
 
https://www.youtube.com/watch?v=y-LxtSDSL7k
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Par mrpolo,
Elle s'appellera "Bob Marley" à la vente, pas cannabis. Une subtilité savoureuse. Mais le parfum de cette nouvelle glace italienne devrait "charmer" plus d'un client.
 
 
 

Des glaces au parfum de cannabis vont être commercialisées en Italie. | D.R.


 
La petite ville italienne d’Alassio, au nord de l’Italie, près de la frontière française, a décidé de rendre hommage à la légende du reggae Bob Marley en autorisant la commercialisation de la glace… au goût cannabis !
En Italie, comme en France, la vente de cannabis est interdite, mais c'est le chanvre qui peut donner ce goût, en utilisant les graines et la plante.
 
Une association locale qui prône ses bénéfices sur la santé est à l'origine de cette initiative stupéfiante. « Il y a des tas de bénéfices à retirer de cette plante, grâce notamment aux acides gras qui permettent la lutte et la prévention dans l’artériosclérose, le cholestérol, les troubles respiratoires, l’eczéma et l’acné » explique un membre de l’association.
Boissons, chocolats et bonbons

Aux États-Unis où les produits dérivés au cannabis sont légion, la célèbre marque de crème glacée Ben&Jerry's n'exclut pas non plus de sortir un produit avec cette saveur, selon une interview des deux fondateurs au Huffington Post.
 




 
Il existe déjà des boissons gazeuses et des jus, des chocolats ou encore des bonbons au cannabis, et le marché du cannabis légal pourrait atteindre 3,5 milliards de dollars en 2015.
Légal dans 23 États américains… pas en France
Si la consommation de marijuana reste illégale au niveau fédéral, 23 États américains ont légalisé le cannabis à des fins médicales. Après le Colorado et l'État de Washington, l'Alaska l'a légalisé en février dernier pour l'usage récréatif.
En France, on est encore loin d’évoquer ce type de possibilité ; la détention de cannabis reste strictement illégale et il est interdit de cultiver les graines.
 



 
Source: ouest-france.fr
 


Recette de Crème Glacée Cannabique Maison

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Par Indi-Punky,
Alors que le gouvernement de Justin Trudeau a confirmé la légalisation et règlementation prochaine du cannabis lors du discours du Trône inaugural.
 
Alors qu'à la fin du mois de novembre, un juge de la Cour du Québec à Gatineau a déclaré que les lois sur le cannabis au Canada sont «désuètes et ridicules».
 
Alors qu'il y a un changement majeur dans l'opinion publique et que l'appui quant à la légalisation de la marijuana est passé de 12% en 1970, à 31% en 2000, et 58% en 2015.
 
Je suis allée au Colorado dans le cadre de mon émission de voyage #TamyUSA (diffusée les lundis 20h sur Évasion) afin de profiter des paysages époustouflants offerts par le parc national des Montagnes Rocheuses, mais également pour en apprendre plus sur l'industrie du cannabis, en pleine croissance aux États-Unis.
 
Vous retrouverez trois vidéos ci-bas.
 
1)Ma visite de Medicine Man, une entreprise familiale de 40 000 pieds carrés qui se veut le Costco du cannabis et qui compte entrer en bourse en 2016
 




 
2)Ma visite de la ferme du Colorado Harvest Company, une entreprise fondée en 2009 qui a ses racines dans le cannabis médical et où pousse du cannabis biologique (ou dit «naturel» comme l'appellation du ministère de l'Agriculture ne peut être appliquée au cannabis, puisque la plante n'est pas encore légalisée aux États-Unis au niveau fédéral). Ralph Morgan, le co-propriétaire du Colorado Harvest Company, m'amène ensuite au Green Mile de Denver, une rue en plein changement, où pullulent les dispensaires, dont un de ses trois points de vente, qui sert plus de 600 clients à chaque weekend.
 




 
3)Ma rencontre avec Michael Elliot, le président du Marijuana Industry Group, une association d'avocats, d'entrepreneurs et de lobbyistes, qui vise à promouvoir et encadrer la légalisation du cannabis au Colorado. Dans cette vidéo, Elliot parle de l'échec de la war on drugs et explique comment la vente de la marijuana est taxée à Denver. Il dresse le bilan de la dernière année et suggère que la criminalisation du cannabis est la politique la plus raciste des États-Unis.
 




 
Quelques infos sur l'industrie du cannabis aux États-Unis
 
Au Colorado, la vente du cannabis a rapporté $44 millions US en taxes au gouvernement en 2014. Durant les sept premiers mois de l'année 2015, c'est $73,5M. Et on parle de revenus de plus de $125 millions US d'ici la fin de l'année.
 
À ce jour, 15 États américains ont décriminalisé la marijuana, 23 États ont légalisé l'usage de la marijuana pour des fins médicales, mais seulement quatre États ont légalisé l'usage de la marijuana pour utilisation récréative: le Colorado, Washington, l'Alaska et l'Oregon. À noter que Washington DC a également légalisé la marijuana à titre récréatif, mais pour utilisation personnelle seulement -- il est donc légal d'en posséder sur soi, d'en faire pousser et d'en donner -- mais la vente commerciale demeure interdite.
 
Le pot, les réseaux sociaux et Silicon Valley
 
À Denver, il est légal de faire pousser six plants de cannabis à la maison. Comme le concept de mon émission #TamyUSA est de voyager en utilisant Instagram afin de guider mes aventures, j'étais curieuse de voir si les gens documentaient leurs plants de pots sur cette plateforme.
Quelle ne fut pas ma surprise de trouver des centaines de milliers de photos identifiées avec le mot-clic #GrowYourOwn. En effet, chacun y documente sa marijuana, de la même façon qu'on peut prendre et partager des photos d'une bonne bouteille de vin, d'un déjeuner ou d'un plan de tomates.
 
Instagram n'est d'ailleurs pas la seule plateforme qui peut aider les consommateurs à s'y retrouver dans le domaine de la mari.
 
L'application WeedMaps (utilisée au début de la vidéo de Medicine Man) est une sorte de Yelp pour dispensaires, qui permet de géo-localiser les fermes et les dispensaires qui se trouvent autour de nous. Le design et l'interface sont superbes et on peut y lire les commentaires laissés par d'autres utilisateurs, en plus d'accéder aux menus des dispensaires et connaître les prix des diverses variétés de marijuana.
 
Il existe également des réseaux sociaux tels que Mass Roots, le Facebook des enthousiastes et entrepreneurs de l'industrie, qui compte quant à lui plus d'un demi-million d'usager. La start-up est d'ailleurs en campagne de financement, tel qu'on peut le voir sur leur site. Car de plus en plus d'investisseurs et de réputés moguls des affaires se tournent vers ce marché en pleine expansion et y versent énormément d'argent.
 
En décembre 2014, Business Insider rapportait que Peter Thiel (le co-fondateur de PayPal, qui a vendu sa startup à eBay pour $1,5 milliard US en 2002, également un des premiers investisseurs de Facebook) avait bien l'intention de devenir le premier investisseur institutionnel à se lancer dans l'industrie légale de la weed, à travers sa société de capital risque Founders Fund. Cette société vient d'ailleurs d'investir $75 millions US dans Privateer, une startup qui veut devenir le Procter & Gamble du cannabis. Privateer Holdings a quant à elle également investit dans trois autres compagnies, dont Tilray, une entreprise canadienne basée à Vancouver qui livre par la poste, en un à deux jours ouvrables, du weed médical à ses patients.
Plus les attitudes politiques et l'opinion publique changent, plus la légalisation et la règlementation du cannabis se répand aux États-Unis et à l'étranger, et plus l'impact sur le domaine des technologie et des affaires sera énorme. Maintenant, qu'en est-il du tourisme?
 
Le tourisme du cannabis au Colorado
 
Avant de vous aventurer pour aller fumer vos joints à Denver, il faut que vous sachiez ces quelques informations utiles:
 
1) S'il est légal d'acheter et de vendre du cannabis au Colorado, il est illégal de le consommer en public.
 
2) Il est également illégal d'avoir un club, un dispensaire, ou un café où l'on consomme le cannabis sur place (comme à Amsterdam par exemple).
Avec cette stricte règlementation, on peut se demander où le voyageur peut consommer son cannabis. Eh bien, ces restrictions ont donné naissance à des entreprises très créatives dans le domaine du tourisme au Colorado.
 
Il y a d'abord les hôtels dits «420-friendly», des hôtels boutiques et luxueux qui permettent la consommation de marijuana dans un certain nombre de chambres (le Colorado limite le nombre de chambres cannabis-friendly à 25% du nombre total de chambres de l'hôtel).
 
Il existe ensuite une panoplie de nouvelles entreprises qui offrent des tours, tels que 420 Airport Pickup. Le concept est simple: on vient vous chercher à l'aéroport, on vous amène au dispensaire, on vous donne des conseils, vous fumez ou vapotez dans la limousine, ou à l'arrivée à votre hôtel. Un service de navette est également offert, pour ceux qui aimeraient se rendre au célèbre Red Rocks, un amphithéâtre extérieur à même la roche et la terre.
 
La compagnie Colorado Cannabis Concierge offre également un service luxueux et un tas d'excursions (spa, sortie de ski, parcs nationaux, etc) pour les voyageurs curieux de découvrir Denver et sa culture du cannabis.
 
Et maintenant?
 
Tous les regards sont tournés vers le Colorado et Washington, alors que le Canada, ainsi que d'autres États américains (Californie, Arizona, Maine,Massachusetts, Nevada) se dirigent vers la légalisation en 2016. L'impact de ses nouvelles lois sera majeur dans une multitude d'industries, mais également sur la société.
 
Aux États-Unis, à chaque année, il en coûte $3,6 milliard afin de faire respecter les lois sur la marijuana, selon la American Civil Liberties Union. De l'argent qui pourrait être utilisé à bien meilleur escient. Des policiers qui pourraient investir leur temps et leur énergie ailleurs, au lieu de courir après une drogue qui est déjà légalisée et réglementée dans quatre États et bientôt d'autres à venir. Des prisons qui sont pleines à craquer, alors qu'après plus de trois décennies, la criminalisation du cannabis n'a pas du tout affecté l'utilisation de cette drogue et et que la majorité de la population est en faveur d'une légalisation à la grandeur du pays.
 
Il sera donc intéressant de voir comment les politiques du Canada vont se développer dans ce dossier. Si le Canada légalise, on parle déjà d'un impact majeur, non seulement au pays, mais sur les traités internationaux relatifs au contrôle des drogues.
 
D'ici là, je vous invite à me joindre ce lundi 7 décembre à 20h sur Évasion, pour notre épisode de #TamyUSA au Colorado (on fait plein d'autres choses que d'explorer l'industrie du cannabis, telles que découvrir le parc national des Montagnes Rocheuses, visiter le magasin légendaire où a été inventé la chemise de cowboy à boutons pression, ou encore avoir peur à l'hôtel où Stephen King a écrit The Shining).
 
 
Source: https://quebec.huffingtonpost.ca/tamy-pepin/costco-du-cannabis-video_b_8739046.html
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Par Indi-Punky,
Une start-up d'1 an appelée CannaKorp a annoncé la semaine dernière qu'il est en cours de développement du premier système de vaporisation à usage unique de marijuana au monde. Surnommé le CannaCloud, il est le Keurig* du cannabis.
 
Le CannaCloud pourrait apporter un niveau de précision et de facilité à la consommation de la marijuana qui pourrait aider à surmonter les croustillants préjugés hippie, si le dispositif trouve succès auprès du grand public.
 
 

Présentation du CannaCloud, à ne pas confondre avec votre thermos de café.


 
 
 
* Keurig est un vendeur de café/machine facon Nespresso
Voici comment fonctionne le CannaCloud: L'utilisateur insère une coupe pré-mesurée de marijuana dans une boîte métallique comme un mug. En appuyant simplement sur un bouton, la boîte métallique chauffe la marijuana et se remplit avec de la vapeur en moins d'une minute. L'embout plastique ouvre une soupape à une voie qui libère la vapeur. Voilà!
 
Alors que le comparable Pax 2, surnommé le "iPhone des vaporisateurs," jouit d'un design minimaliste et d'une qualité de construction incroyable - les utilisateurs ont à emballer les doses eux-mêmes. Le système CannaCloud est probablement le premier à offrir des doses pré-emballés et pré-mesurée de Mary Jane.
 



 
Si utiliser le CannaCloud semble aussi simple que popper une K-Cup de Keurig dans une machine, c'est parce CannaKorp dispose de deux anciens dirigeants de la société leader dans les cafetières à usage unique assis à la barre.
 
Dave Manly, président et PDG de CannaKorp, raconte à Tech Insider que sa seule expérience liée à l'industrie de la marijuana a été «d'être à l'université dans les années 70». Il se retira de Keurig comme vice-président senior en 2014, après avoir occupé le poste durant 13 ans, augmentant les revenus de la société de revenus annuels de 50 millions $ à plus de 5 milliards $.
 




Une machine Kurig


 
Pour Manly, il n'y a pas un si grand saut de la caféine au cannabis.
 
"Keurig dispose de normes pour chaque café qui va dans leurs godets K-Cup. Il est très régulier de tasse en tasse, de sorte que chaque fois que vous avez un K-Cup de Keurig, il a le même goût," dit Manly. "Ce genre de régularité est exactement ce que nous voulons apporter à l'industrie de la marijuana."
 
Alors que CannaKorp ne cultivera pas de marijuana, il sélectionnera personnellement les fabricants à travers le pays pour fournir des bourgeons pour les capsules du système, appelé CannaCups. La société travaillera ensuite avec les laboratoires qui se spécialisent dans la détermination de la puissance de la marijuana, en s'assurant que les producteurs utilisent des souches de qualité et de l'emballage des doses précises. Une surdose de cannabis ne peut pas vous tuer, mais elle peut être très inconfortable.
 
Les utilisateurs seront en mesure de choisir la souche et la force des CannaCups dans l'un des 50 dispensaires partenaire de CannaKorp à travers le pays, et pourront éventuellement acheter un abonnement via le site Web de l'entreprise.
 
Ce sont de bonnes nouvelles pour tous ceux qui consomment, des patients aux Stoners récréatifs.
 
De nombreux produits à base marijuana viennent maintenant étiquetés avec les ingrédients et le dosage de THC exact, ce qui empêche les utilisateurs de consommer une quantité qui les rendrais mal à l'aise. Mais les recherches montrent que ces étiquettes peuvent être inexactes. Des tests en laboratoire sur divers produits comestibles de marijuana, par exemple, ont montré que la quantité de THC peut être beaucoup plus élevée ou plus basse que ce qui est promis sur l'étiquette.
 




Les produits comestibles à base de marijuana de Big Pete's Treats viennent marqués avec la teneur en THC


 
Ainsi, un utilisateur peut prendre un paquet de biscuits au cannabis de son dispensaire local et soit ne pas connaître la posologie, si elle est mal étiquetée ou ne pas lui faire confiance.
 
Deux lois du Colorado ont tenté de répondre à ces questions. Une loi, adoptée en 2014, exige des fabricants de produits comestibles d'avoir leur teneur en THC testée et vérifiée par des laboratoires indépendants; une autre adoptée en 2015 exige que les comestibles vendus à des fins récréatives soient enveloppés individuellement ou marqués par incréments de 10 milligrammes de THC ou moins.
 
Pourtant, la législation change constamment et varie d'État en État. Même la Californie n'a pas de loi sur l'étiquetage. Alors que de nombreux fabricants et des dispensaires vantent leur utilisation des laboratoires pour assurer la qualité, le système de haute technologie de CannaKorp pourrait introduire un niveau de cohérence sans précédent.
 




Un dispensaire de marijuana


 
"Quand vous prendrez l'une des capsules, vous serez capable de lire la marque, la force, et la souche. Chaque fois que vous le ferez, ce sera la même chose», dit Manly. "Nous allons travailler avec des laboratoires d'essais, de sorte que nous serons le meilleur ami du consommateur dans ce secteur."
 
Ce genre de luxe à un prix. Le CannaCloud coûtera 149 $, soit environ la moitié du coût d'un Pax 2. Mais une capsule à usage unique, qui ne contient que 0,4 grammes de marijuana (le montant que vous pouvez trouver dans un joint pré-roulé), se vendra 9,99 $.
 
CannaKorps est actuellement à la recherche de 10 millions $ pour relancer la production. Si l'entreprise lève la trésorerie, Manly dit que CannaKorps pourrait se déployer dans les 27 Etats où la marijuana médicinale sera légale d'ici l'automne prochain.
 
«Un de nos rêves est qu'un jour vous alliez dans vos CVS ou Walgreens, et CannaCups sera là, sur le plateau, un peu comme un médicament contre la toux», dit Manly. "Nous sommes peut être loin de cela, mais je pense que les choses évoluent et les gens comprennent mieux le cannabis, je pense que ce pourrait être un courant et nous serons là avec un produit de consommation."
 
Source: https://www.techinsider.io/about-cannakorp-keurig-of-cannabis-2015-11
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Par mrpolo,
Quand un maire, un prêtre et un flic se lancent dans le trafic de cannabis pour sauver leur ville, ça donne The Village Green, une web-série à l’humour très décalé.
 
Après American Dream, Canalplay poursuit sa mise en ligne de nouvelles séries digitales en format court, avec l’arrivée cette semaine de The Village Green, composée de 10 épisodes d’une dizaine de minutes chacun. Développée par Kelly Paoli et Tanner Zurkoski, elle met en scène la petite ville rurale de Saint-Maurice au Canada.
Sur la paille, la communauté a besoin de ressources financières rapidement pour survivre. Devant l’urgence de la situation, Tom, l’unique flic de la ville, voit dans la saisie d’un sac de graines de cannabis une opportunité de sortir sa ville de la crise financière. Il va former une improbable alliance avec le pasteur et le maire de la ville. Les trois hommes, qui n’ont pas inventé le fil à couper le beurre, se lancent dans le trafic de marijuana.
 




 
Un Weeds canadien et rural
Si elle revendique un fond social réaliste et s’attaque à un sujet d’actualité en Amérique (le cannabis et sa légalisation progressive), The Village Green s’inscrit volontiers dans la lignée d’un Weeds de part son sujet et son traitement comique. Ici, on quitte le côté entrepreneur à l’américaine des aventures de Nancy Botwin pour plonger dans un l’humour anglais plus absurde et rural. Les deux scénaristes citent d’ailleurs parmi leurs inspirations les films d’Edgar Wright (Shawn of the Dead, Hot Fuzz) ainsi que les séries animées cash
et Rick and Morty. 
Les trois bras cassés de leur web-série rappellent également la récente série UK The Wrong Mans. En plus de de leur humour “so british”, ces deux comédies ont pour point commun de faire vivre des situations extraordinaires et improbables à une bande de loosers attachants. Aussi incompétents soient-ils, Tom, Charlie et Henry n’ont qu’une idée en tête : sauver leur ville bien-aimée et ses habitants de la banqueroute.
 
S’ensuivent une série de péripéties rocambolesques, de gags parfois bien cons, qui touchent leur but et déclenchent immanquablement le rire ou au minimum un sourire. Soignée artistiquement, The Village Green bénéficie d’un casting assez harmonieux : le trio composé des acteurs Daniel Pagett, Brian Carleton et Tim Walker fonctionne très bien et mène la danse.
 
L’écriture est parfois un peu facile – on n’échappera pas à l’inévitable blague des cookies au cannabis ingérés par inadvertance – mais on passe un agréable moment en compagnie des habitants excentriques de Saint-Maurice.
 
Source: biiinge.konbini.com
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Par mrpolo,
Une société américaine a eu l’idée de mettre en vente de l’herbe à chat qui fera planer votre matou.
 
Entre les interminables siestes, les balles à grelot et les longues heures à regarder par la fenêtre, les chats ont vite fait le tour de leurs activités favorites. Une société américaine Meowijuana a trouvé la solution pour pimenter la vie de nos amis à quatre pattes : du cannabis pour chat ou plutôt de l’herbe à chat qui fera planer matou. Aux États-Unis, les chats peuvent donc aussi se la jouer « Yeah man, no worries » et se défoncer tranquillement en écoutant du Bob Marley toute la journée.
 
Des effets similaires à la marijuana
Ainsi, pour amener minou au septième ciel, Meowijuana a eu l’idée de vendre dans des bocaux en verre (très chic) de la cataire, appelée aussi herbe à chat, 100% bio et poussée aux États-Unis. Que l’on se rassure, ce n’est pas du vrai cannabis. Toutefois, cette plante aux vertus hallucinatoires et aphrodisiaques provoquerait chez les félins des effets similaires à la marijuana.
 
Cette dernière contient en effet un produit chimique connu sous le nom de nepetalactone, un principe actif supposé déclencher des phéromones sexuelles dans le cerveau du chat. En mangeant cette plante séchée, les félins deviennent fous pendant 15 minutes environ. Ils se mettent alors à courir partout, faire des bonds ou se rouler par terre comme le feraient les chattes en chaleur. Cependant, seuls 30% des chats peuvent ressentir ces effets.
 
Faire planer son chat a tout de même un prix. Pour un grand bocal, il vous en coutera 26,95 dollars (environ 25 euros) et pour un petit, 22,95 dollars (environ 21,5 euros). Toutefois, pour les bourses les plus modestes, il est possible d’en acheter sous forme de sachet, plus économique, pour 8 dollars (7,5 euros).

Si vous pensiez fumer l’herbe de votre chat, oubliez tout de suite. La plante n’a pas d’effet sur l’homme.
 
Source: reponseatout.com
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Par mrpolo,
Le Green House Kitchen est un restaurant d'Amsterdam où les clients sont autorisés à ramener du cannabis. Pour éviter la fumée, ils utilisent un vaporisateur.
 
 
Au Green House Kitchen, on consomme du cannabis pour "augmenter les qualités gustatives des plats". Situé à Amsterdam, ce restaurant gastronomique ne vend pas de drogue aux clients mais les autorise à en ramener. Il ne faudra cependant pas aller très loin pour s'en procurer puisqu'une grande chaîne de coffee shops, Greenhouse, est située juste à côté.
 




Photo@
vice.com

 
Les joints ne toutefois sont pas les bienvenus dans l'établissement, ici, on utilise des vaporisateurs. Les amateurs profitent ainsi des propriétés psychotropes de la plante sans que leur repas ne soit gâché par la fumée. "J'ai un peu de mal avec l'atmosphère des pièces fermées dans lesquelles tout le monde fume. C'est parfaitement en accord avec la cuisine saine que je veux proposer. En plus du cannabis, on pourra proposer des épices à vaporiser pour étendre la variété des accords avec les plats", explique à Munchies Celester Roskam, la propriétaire.
 
 

Derrick Bergman est journaliste et porte-parole d’une association en faveur de la légalisation du cannabis – il essaye ici le vaporisateur. Photo@vice.com
 
 
La jeune femme est la fille d'Arjan Roskam. Connu par les fumeurs pour ses documentaires sur le sujet, il est également le fondateur de Greenhouse. Pour ne pas fermer ses portes à certains clients, Green House Kitchen a également pensé aux gastronomes qui ne seraient pas intéressés par le cannabis. Ces derniers sont alors invités à vaporiser des herbes comme de la camomille ou du romarin.
 
Source: 7sur7.be
 
 
 




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Par mrpolo,
Le cannabis, qui fait toujours débat en France, est de plus en plus plébiscité par les working girls à la recherche d'une forme d'antistress. Un "remède" qui n'est pas sans risques. Décryptage.
 

Photo Credits: melty.fr


 
"Le pétard du soir, c'est mon moment d'évasion après le travail. Ça empêche de rêver, mais ça m'aide à m'endormir et à me relaxer." Les années lycée sont loin pour Veronica, brillante avocate d'affaires de 43 ans et mère de deux enfants, mais elle en a gardé le goût de la fumette qui détend le corps et apaise l'esprit. Et elle n'est pas la seule dans ce cas. Si la France est depuis longtemps la championne européenne en matière de consommation de cannabis (quatre Français sur dix ont déjà essayé la substance psychotrope), la nouveauté, c'est que les femmes sont plus nombreuses sur la corde à linge.
 
"Entre 2010 et 2014, les usages ont eu tendance à beaucoup augmenter parmi les femmes de 18 à 40 ans, comme, d'ailleurs, chez les jeunes filles de 17 ans", confirme François Beck, le directeur de l' OFDT (Observatoire français des drogues et des toxicomanies). Fan de la série préférée des hipsters quadra, High Maintenance, qui raconte le quotidien d'un dealer livrant de l'herbe au domicile de clients new-yorkais huppés et sous pression, Veronica élude la question de son approvisionnement : "J'ai vécu dans différentes régions de France et n'ai jamais eu de mal à m'en procurer par mon entourage. En fait, c'est très banal." Décomplexées, ces femmes workaholic qui vivent confortablement considèrent le cannabis comme une façon de relâcher la pression du "having it all". Pas comme une addiction toxique.
 
UNE SELF-THÉRAPIE
Pour certaines, c'est une alternative au verre de vin "relaxant" du soir, voire au comprimé d'anxiolytique : "On trouve normal de boire un verre chez soi ou d'aller dans un bar avec ses amis après le travail. Le joint a pris un peu le relais, surtout dans les milieux favorisés. Jusque dans les années 90, la pratique entamée comme une fuite récréative adolescente régressait à l'heure de l'insertion professionnelle. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas. Le cannabis sert aussi à se calmer et à se soigner. Sa fonction thérapeutique est mieux connue", souligne la sociologue Anne Coppel.
 
Pour Fanny, 37 ans, maman dans les beaux quartiers de Nice et qui frôle parfois, selon son compagnon, la psychorigidité, l'herbe est un placebo et une bulle d'air : "Je la cultive moi-même parce que ça me coûte moins cher et ça m'évite d'aller en chercher dans des quartiers flippants. Et puis les joints m'empêchent de me remettre à la cigarette... C'est ma récompense à la fin de la journée, ou quand je stresse. En soirée, je les roule à l'avance, et ceux qui ne fument pas n'y voient que du feu car je les dose très peu. D'ailleurs je ne fume jamais les joints des autres, trop chargés. Après tu deviens mutique, repliée dans ton coin, c'est horrible."
 
Si l'on se réfère aux différentes études étrangères et françaises parues sur l'usage du cannabis, il semblerait que les hommes soient deux fois plus nombreux que les femmes à avouer en consommer. Pour Sandra, 40 ans, chef de projet dans un label musical, il persiste un tabou de l'aplha-woman qui fume : "Dans mon entourage amical, fumer, c'est cool, bien vu, surtout en soirée, où les discussions peuvent êtres plus consistantes et existentielles. En revanche, pas question de rouler un pétard avec mes copines mamans ou d'en faire part à ma hiérarchie. Le cannabis reste diabolisé, on passe vite pour une fille instable, immature."
 
LE PARADOXE DE LA DROGUE DOUCE
Outre-Atlantique, où sa dépénalisation croissante, en raison de ses vertus médicales, offre aux businessmen avertis un nouveau territoire pour engranger des dollars, cette nouvelle clientèle de "ladies stoners" est la poule aux œufs d'or de Cheryl Shuman, qui vend à travers son site, Beverly Hills Cannabis Club, de l'herbe de luxe livrée et emballée dans des feuilles d'or ainsi que des inhalateurs incrustés de diamants... Et dans le paysage mainstream, les pop stars adeptes de la transgression savamment dosée n'hésitent plus à mettre en scène leur amour pour la ganja. Miley Cyrus ou Lady Gaga ont déjà allumé un pétard sur scène et Rihanna publie régulièrement des selfies où se superposent faux ongles ornés de diamants et joint surdimensionné.
 
Mais aucune drogue n'est "sans risque", comme le rappelle Anne Coppel : "Même si la représentation du produit change et entre dans une nouvelle ère, avec son usage thérapeutique et les politiques américaines, le cannabis reste une drogue psychotrope aux effets nocifs dès que sa consommation est régulière." C'est là que réside tout le paradoxe de la drogue douce, qui peut soigner autant qu'elle peut détruire. Sabrina, 47 ans, atteinte de sclérose en plaques, s'est mise à fumer après avoir obtenu le feu vert, en toute discrétion, de son médecin - l'usage à fin thérapeutique reste illégal en France : "Cela remplace les médicaments qui bousillent le foie et les antidépresseurs."
 
Autre son de cloche pour Marie-Anne, médecin, qui, après des années de consommation régulière d'herbe, a connu un jour la mauvaise descente et des crises de panique qui l'ont forcée à prendre un congé maladie de six mois. Un very bad trip...
 
Par Laureen Parslow
Source': grazia.fr
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Par kyu,
[Replay 28'] La Tribune publie chaque jour des extraits issus de l'émission "28 minutes", diffusée sur Arte. Aujourd'hui, l’État doit-il devenir dealer ?
 

(Crédits : © Steve Dipaola / Reuters)


Une étude rendue publique mardi estime le chiffre d'affaires des principales drogues illicites en France à 2,3 milliards d'euros pour 2010. Le marché est dominé par le cannabis qui représente à lui seul 48%.
 
Ces chiffres relancent un débat récurrent : faut-il légaliser le cannabis pour court-circuiter les systèmes mafieux et mieux contrôler la consommation ?
 
https://www.youtube.com/watch?v=6BmInC7vF5M
 
Pour en débattre, Jean Costentin, pharmacologue, Emma Wieviorka, psychiatre, et Romain Perez, économiste.
 
https://www.youtube.com/watch?time_continue=496&v=-bnYOffKrJM
 
Source: latribune.fr
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Par Indi-Punky,
La K2 est le nom que l'on donne à une herbe aspergée d'agents chimiques, qui est censée reproduire les effets de la marijuana. La K2 est aujourd'hui l'option la moins chère pour se défoncer. La drogue est souvent vendue dans les épiceries, sous le nom de "pot-pourri". Il est pourtant précisé sur les sachets que cette herbe est impropre à la consommation. Un sachet de K2 s'achète entre 5 et 10 dollars — tandis qu'un joint coûte à peine 1 dollar.
 
Mais les effets secondaires de cette drogue touchent toute une variété de communautés aux États-Unis, et particulièrement à New York. Les centres anti-poison américains ont reçu plus de 6 000 appels, liés à la consommation de K2, au cours des 9 premiers mois de 2015. Un quart de ces appels proviennent de New York.
 




 
VICE News donne un aperçu des défis à relever pour la ville de New York quant à la consommation de K2 en rencontrant des ambulanciers volontaires et des bénévoles qui aident les accros à la K2.
 
Source: news.vice.com
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Par mrpolo,
La vidéo se lance. Des lettres dorées font irruption sur un fond étoilé. Des cuivres résonnent en chœur, une supernova de synthèse explose, le titre du podcast apparaît : « getting Doug with high », un jeu de mot sur « se défoncer avec Doug ».
 
 
 
Le présentateur apparaît avec de grosses lunettes noires sur le bout du nez. Doug Benson, comique de stand-up connu pour son amour du cannabis et sa cinéphilie, explique pourquoi il a annulé ses dernières émissions. Il n’est pas au mieux de sa forme depuis quelques jours. De bonnes grosses quintes de toux lui ont fait peur et il ne désirait pas donner une image négative de la consommation de marijuana « et de toutes les bonnes choses qu’elle apporte ».
 
Pas d’invité cette fois-ci, lui qui accueille d’ordinaire des comiques, des acteurs ou des producteurs. On a pu y voir par le passé Aubrey Plaza (Parks and Rec, Scott Pilgrim), Cheech and Chong (figures cultes des films sur la drogue), l’acteur comique Jack Black ou encore les deux interprètes de la série télé Broad City. Des gens qui ont souvent pour habitude de fumer.
Après avoir présenté ses invités aux spectateurs, fait rapidement le tour de leur actualité et quelques blagues, une sonnerie retentit.
 
C’est le « tea time » des fumeurs de cannabis : chacun des invités s’empare d’un des ustensiles pour consommer du cannabis posé sur la table devant eux. De temps en temps, le présentateur propose à ses invités d’essayer le produit qu’une marque « amie », productrice d’herbe ou de matériel pour fumer, leur a prêté.
 
Doug Benson est aussi le réalisateur de Super High Me, documentaire de 2007 qui reprenait, en l’inversant, le principe lancé par Morgan Spurlock dans Super Size Me. On y voyait le comédien fumer régulièrement du cannabis et procéder à des tests médicaux afin de tenter de prouver l’innocuité des produits qu’il consommait.
 




 
 
Il a aussi organisé une série de spectacles en 2010 en faveur de nouvelles régulations en Californie qui auraient pu élargir le cadre légal de consommation de la substance. Aux États-Unis, à ce jour, la question du cadre légal de la consommation de cannabis n’est pas tranchée au niveau fédéral et chaque Etat dispose de sa propre juridiction. Plusieurs États ont d’ailleurs récemment légalisé la consommation de cette drogue. Des comptes de plus en plus populaires
La chaîne de Benson comptabilise plus de 350 000 abonnés et ses vidéos ont été vues près de 30 millions de fois. Pas grand-chose, quand on les compare aux 38 millions d’abonnés de PewDiePie, le roi des YouTubeurs spécialisé dans le jeu vidéo. Mais de plus en plus d’utilisateurs de YouTube mettent en ligne des vidéos dans lesquelles ils parlent du cannabis – ou en fument. Aux côtés de productions très professionnelles comme le show de Doug Benson, on retrouve beaucoup d’autres productions plus intimistes et moins formelles. La demande est forte : les recherches sur Google pour des vidéos liées à la marijuana ont régulièrement augmenté ces dernières années.
 

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Afficher le rapport complet

 
Larry Jones est l’un de ces YouTubeurs. Âgé de 19 ans, ce résident de la Caroline du Nord est le créateur de la chaîne THCTemple. « C’est le nom de notre église » explique-t-il, « et j’en suis le pasteur ». Une « église » qui prêche notamment la tolérance, comme il l’explique dans ses vidéos, et qui vise à « changer le monde et à l’améliorer, de telle sorte que les gens qui me regardent aient envie de faire la même chose ».
 




 
 
Larry a avant tout été spectateur de ces vidéos avant d’en produire lui-même. Après s’être renseigné sur Internet et avoir lu un bon nombre d’articles et d’études, il a décidé de voir à quoi ressemblaient les fumeurs moyens. « Bien entendu, il y avait le cas typique du gars qui ne fait pas grand-chose et qui fume dans sa cave », raconte-t-il, « mais la plupart du temps j’ai vu des gens intelligents qui fumaient et me faisaient voir la vie d’une manière différente ». Lui-même aimerait faire changer la perception que les gens ont des fumeurs de cannabis. Les titres de ses vidéos sont tous très explicites et annoncent les thèmes qui seront abordés.
Larry n’a jamais eu d’ennuis avec la police. « Non, je n’ai jamais été poursuivi. Pourquoi le serais-je ? On ne fait rien d’illégal ici ». Il est vrai que la Caroline du Nord n’est pas l’état américain le plus sévère pour ce qui est de la consommation de cannabis. Seul l’Etat est autorisé à cultiver des plans, il est illégal d’en transporter et la vente constitue un délit. Mais la possession de moins de 45 grammes y est considérée comme un délit mineur. Dans les informations à propos de sa chaîne, on trouve cependant l’étrange avertissement suivant :
Testeurs, amateurs, businessmen…Lancée il y a moins d’un an, THCTemple comptabilise près de 50 000 abonnés et ses vidéos ont été vues presque 2,7 millions de fois. Ces vidéos ne rapportent pas beaucoup d’argent à leur auteur. Larry a mis un bouton de donation sur son profil :
Ils sont nombreux à se lancer dans l’aventure, aussi bien des garçons que des filles, des « spécialistes » pointus ou juste de simples adeptes. Certains, comme d’Arcy, un Canadien de 21 ans, à l’origine de la chaîne METLAKush420, promeuvent des produits qui leur sont envoyés et qu’ils apprécient. On trouve même des entreprises qui sautent sur l’occasion pour parler directement de leur produit, comme 420 Science, qui vend de nombreux ustensiles liés à la conservation du cannabis et à sa consommation.
Flou juridique
 
Quelle est la position de YouTube vis-à-vis de ces contenus dans lesquels des individus parlent de drogue et en consomment ?
 
Les règles internes de YouTube, les mêmes pour le monde entier, interdisent la diffusion de vidéos qui incitent à « la consommation de drogues dures » – quasi inexistantes sur la plateforme. Le site peut faire exception pour les vidéos dont « l’objectif premier […] est éducatif, documentaire, scientifique ou artistique (EDSA), et dont les images permettent d’illustrer le contenu ». Mais chez YouTube, on précise ne faire aucune différence entre les différentes drogues : les vidéos qui font l’apologie de la substance ou montrent des utilisateurs en consommer seront systématiquement supprimées en cas de signalement par un internaute. Tous les YouTubeurs spécialisés dans le cannabis poursuivent donc leurs activités sous la menace permanente d’une suppression.
 
En France, la situation est plus simple qu’aux États-Unis : l’apologie de la consommation de drogues est interdite. YouTube n’a pourtant pas l’obligation de surveiller préventivement les contenus qu’il héberge. « Selon la loi du 21 juin 2004 statuant entre autres sur la responsabilité de l’hébergeur sur Internet, YouTube n’est pas responsable des vidéos qui sont mises sur la plateforme », rappelle Alex Litzler, qui enseigne le droit à la faculté de Nanterre.
 
Pour que l’hébergeur soit incriminé, il faut qu’il ait connaissance du contenu, qu’il en ait donc été notifié via un signalement, que la vidéo soit clairement illicite, et qu’enfin la plateforme ne retire pas la vidéo dans un délai raisonnable. Le fait que les vidéos liées à l’héroïne ou à la cocaïne soient très peu présentes sur YouTube n’indique pas nécessairement que la plateforme est plus souple concernant les vidéos sur le cannabis, estime Alex Litzler :
Pour les citoyens français qui décideraient de mettre en ligne de telles vidéos, les peines peuvent être très sévères. « On tombe sous le coup d’une infraction à l’article L 3421-1 du code de santé public, qui interdit tout ce qui est provocation à l’utilisation de stupéfiants. Les peines encourues sont de 5 ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende », explique Alex Litzler.
 
Aucun utilisateur français de YouTube ne semble d’ailleurs s’être lancé dans la diffusion de vidéos sur le cannabis, mais Larry, de THCTemple, assure avoir des spectateurs depuis l’Hexagone. « Le plus gros de mon public vient des États-Unis ou du Royaume-Uni et du Canada, mais je sais qu’il y a quelques Français qui me regardent et qui aiment ce que je fais ».
 
Par Xavier Eutrope
Source: lemonde.fr
 

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Par mrpolo,
La société Leaf surfe sur la légalisation du cannabis à usage récréatif dans certains états américains en proposant le premier appareil connecté qui permet de contrôler la pousse de plants de cannabis avec son smartphone.
 
 
 
 
Selon le cabinet d'études IDC, le marché des objets connectés pourrait représenter 1700 milliards de dollars en 2020. Nous allons donc voir encore fleurir une bonne tonne d'appareils sensés améliorer notre quotidien grâce à une connexion quasi permanente avec notre smartphone et autres appareils technologiques. Si certains passeront leur chemin comme ils sont venus, d'autres attirent d'ores et déjà notre attention.
 
Comme le Leaf. Créé par la société du même nom, il se présente comme le premier système de culture de cannabis connecté à la maison. En gros, Leaf, cette petite armoire ressemblant à frigo, nous promet la possibilité de faire pousser de la weed chez nous, tranquillement, sans avoir besoin d'une serre énorme et de spots "hyper wattés". Tout cela grâce à l'hydrophonie, une culture des plantes sans besoin de terre ni des conditions liées à la pousse en extérieur.
 

 
Comme vous pouvez le voir sur le GIF ci-dessus, il faut charger le terreau comme vous le feriez avec une bonne vieille feuille A4 dans une imprimante, et la machine fait le reste. Leaf surveille en effet l'état des plantes, la lumière, le taux de pH, la ventilation, la température à l'intérieur, les nutriments dans le terreau... Un dosage que vous pouvez ajuster à loisirs depuis votre smartphone puisque toutes ces données sont consultables dessus et donc modifiables.
 



 
Mieux, vous pouvez suivre ensuite en direct depuis votre téléphone la pousse de vos plants grâce à la caméra intégrée au Leaf. Au total, avec les deux plants, vous pourrez récolter jusqu'à 140 grammes. Bref, rater la pousse de sa marijuana devient désormais impossible. Il faudra tout de même attendre 2016 et débourser 1350€ pour poser Leaf dans son salon ou dans sa cuisine. Et habiter dans l'un des quatre états américains qui autorisent aujourd'hui l'usage du cannabis à usage récréatif : Alaska, Colorado, Washington, Orégon. 14 devraient suivre d'ici 2020 selon le cabinet d’études ArcView.
Nous voilà rassurés.
 
Source: gqmagazine.fr
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Par kyu,
Du THC sans cannabis grâce à des levures génétiquement modifiées
 
 
 
SCIENCE - Dans les années 50, on imaginait un futur où l'homme mangerait des levures. Isaac Asimov dans ses Cavernes d'acier parlait ainsi de fermes à levure produisant toutes sortes d'aliments de synthèse. 50 ans après, les scientifiques ne misent plus vraiment sur la levure comme source de nourriture (plutôt les algues, en fait). Par contre, elle pourrait remplacer le cannabis. Et plus exactement le THC, la substance active la plus connue de cette plante.
 
Dans une étude publiée en septembre, des chercheurs de l'université de Dortmund en Allemagne affirment en effet avoir réussi à modifier génétiquement un type de levure bien particulier pour lui faire produire du THC. Ils auraient même réussi (mais ces résultats n'ont pas encore été vérifiés) à produire un autre composant de la marijuana, le cannabidiol.
 
Si du THC de synthèse existe déjà, rappelle le New York Times, le fait d'arriver à en produire avec une levure pourrait considérablement faire baisser le coût de production. Cela permettrait aussi aux chercheurs de mieux isoler les effets des différents composants du cannabis. "Cela pourrait littéralement changer la vie de millions de personnes", affirme au quotidien Kevin Chen, PDG d'une des quelques start-up travaillant au développement, entre autres, de THC à base de levure, Hyasynth Bio.
 
Difficile de rivaliser avec la plante naturelle
Enfin, ça, c'est dans l'idéal. Car pour l'instant, les levures ne sont capables que de produire de très petites quantités de THC et de cannabidiol. Les chercheurs auteurs de l'étude se sont ainsi alliés à THC Pharm, une société allemande spécialisée dans la production de dronabinol, le fameux THC de synthèse existant actuellement. Objectif: trouver un moyen de produire le THC à partir de levure à un rythme industriel.
Oliver Kayser, l'un des chercheurs, estime que l'Europe serait particulièrement intéressée par une telle technologie. Actuellement, la production de cannabis médical se fait via la plante naturelle, la même qui est utilisée à usage récréatif. L'Union Européenne a peur que ces cultures puissent "aider" indirectement des plantations illégales, selon le chercheur.
 
Mais l'objectif n'est pas simple à atteindre. En effet, la marijuana est une plante très performante. Certaines espèces, après maints croisements, arrivent à contenir plus de 30% de THC. "Cette plante est en quelque sorte la 'Ferrari des plantes' dès que l'on parle de produire une molécule", explique ainsi Jonathan Page, professeur à l'université de la Colombie-Britannique, au New York Times.
 
Source: huffingtonpost.fr
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Par mrpolo,
Snoop Dogg est connu en tant qu’artiste, mais aussi en tant qu’investisseur dans l’industrie du cannabis, notamment dans la start-up Eaze. Mais aujourd’hui, double G rentre d’une toute autre manière dans le game : il lance sa plateforme appelée Merry Jane.
 
 
Merry Jane sera un site media lifestyle centré autour du cannabis. Enrichi de contenus vidéo et éditorial, le site servira de centre d’informations pour toutes les personnes intéressées par le cannabis, du débutant au fumeur confirmé.
 
Snoop a fait cette annonce ce soir pendant le TechCrunch Disrupt, un événement autour de la technologie qui se tient à San Francisco du 21 au 23 septembre. Il assure que sa plateforme contiendra « tout ce qu’il faut savoir » sur le cannabis et sera l’encyclopédie mondiale du cannabis.
 
Le site aura ses propres séries, de l’émission culinaire où les internautes apprendront à cuisiner de la nourriture avec du cannabis, à « Deflowered », un show qui se concentre sur les premières fois, en passant par des interviews exclusives de stars. Snoop précise d’ailleurs que le site fera participer des people proches du projet comme Seth Rogan et Miley Cirus.
Au-delà de ça, Merry Jane tournera son regard vers le business et les avancées politiques de l’industrie du cannabis, les différentes légalisations et la croissance de l’industrie. Ca nous fait un point commun avec Snoop Dogg !
 
Merry Jane sera surtout un gros concurrent d’entreprises déjà existantes aux Etats-Unis. Elle contiendra par exemple un moteur de recherche des variétés de cannabis (coucou Leafly !), et une carte des dispensaires sélectionnés par Snoop et Ted Chung, son manager et associé (coucou Weedmaps !). A terme, les dispensaires pourront se créer une fiche sur le site et uploader leurs menus ou mettre à jour leur vitrine digitale.
 
Le business plan de Ted Chung est assez clair : attirer les annonceurs du cannabis pour leur vendre de la pub à diffuser sur le site. Chung compte dépasser l’audience de ses concurrents d’ici 6 mois.
 
Snoop a également déclaré que Merry Jane sera l’occasion pour les fumeurs de « sortir du placard » : « Il y a beaucoup de personnes dans leur placard, et nous leur donnons l’opportunité d’en sortir et d’admettre qu’ils aiment fumer. Je suis un fumeur, mon nom est Snoop Dogg, et je suis un stoner ».
Merry Jane ouvrira tout d’abord en beta sur invitations, pour s’ouvrir progressivement dans les semaines qui suivent.
 
Une belle annonce pendant un événement d’envergure mondiale, une star de cet acabit en tant que porte-parole, un réseau de potes dans le divertissement, on n’a aucun doute sur le fait que Merry Jane va cartonner ! Affaire à suivre.
 
Bonus : on comprend mieux la vidéo soutien à la journée sans taxe sur la weed au Colorado que Snoop a lâché sur la chaîne Youtube Merry Jane, une chaîne toute fraîche avec une seule vidéo il y a 7 jours. Pas si innocent que ça ! On vous propose de retrouver la vidéo ci-dessous.
 




 
Source: newsweed.fr
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