Yvelines : des masques décorés avec des feuilles de cannabis distribués au Vésinet
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mrpolo,
Le Vésinet a acheté un lot de masques au milieu duquel se trouvaient des exemplaires représentant des feuilles de cannabis. DR
Par Sébastien Birden et Maxime Fieschi Tout jaunes avec des feuilles de cannabis… Des collectors qui s'échangeront peut-être sous le manteau dans quelque temps. Ces masques de protection lavables font beaucoup parler d'eux au Vésinet. On n'en compte pourtant pas plus de 300 ou 500 selon la mairie, qui les a commandés auprès d'un intermédiaire qui les achète en Chine.
« On avait passé commande de 15 000 masques avec des tissus à motifs, explique le maire (DVD) Bernard Grouchko, qui prend la chose avec humour. Il y avait des dizaines de décors différents : des oiseaux, des arbres, des cerises, des étoiles… Et parmi eux, sans que nous n'ayons été informés, figurait ce dessin avec des feuilles de cannabis. Certains préféraient y voir une feuille d'érable, mais il faut se rendre à l'évidence : c'est bel et bien du cannabis ! »
Dans la ville, certains ne prennent pas la chose de manière aussi détendue et accusent la ville de légèreté. Sur les réseaux sociaux, des habitants mettent en avant le fait que la représentation de produits stupéfiants est illégale et que ceux qui portent ces masques risquent gros.
Les porter peut être assimilé à une publicité aux produits stupéfiants, punie par la loi
Effectivement, quel que soit le support (vêtements, bijoux, livres, etc.), la publicité, l'incitation ou la présentation sous un jour favorable des produits classés stupéfiants est punie, selon l'article L3421-4 du Code de la santé publique.
DR La peine maximale encourue est de 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende, même si les forces de l'ordre ne verbalisent rarement des particuliers pour ce genre de délit.
« Puisqu'ils sont illégaux, nous les retirerons des lots et nous demanderons aux gens de ne pas les porter », réagit Bernard Grouchko, qui souhaite en rester là. « Il n'y a pas matière à polémiquer, insiste l'élu, candidat à un deuxième mandat le 28 juin prochain. Il s'agit d'une petite quantité de masques et je vais alerter le vendeur pour lui demander de ne plus nous livrer ce genre de tissu, si nous devions en commander à l'avenir. »
Source: leparisien.fr