« Police. Ouvrez la porte! » Lorsque, vers 7h30, les trois locataires d’un appartement de la rue du Général-Leclerc, à Brie-Comte-Robert, entendent l’ordre, ils sont loin d’imaginer qu’ils sont tombés dans un véritable piège. Et pourtant… Quand l’un des occupants ouvre, il se retrouve face à trois hommes, âgés de 20 à 30 ans.
Source: leparisien.fr
L’un est vêtu d’un blouson avec l’inscription « Police ». Le deuxième porte aussi le sigle « Police » sur son polo. Il est armé d’un pistolet automatique noir. Le troisième est habillé d’un blouson de couleur noir et porte un casque.
Sans hésiter, ils poussent les trois locataires, âgés d’une vingtaine d’années, dans l’appartement. Ils leur annoncent qu’ils sont là pour une affaire de stupéfiants, qu’ils ont été balancés et que, par conséquent, ils vont fouiller l’appartement. Aussitôt dit, aussitôt fait, ils passent chacune des pièces au peigne fin. Effectivement, ils trouvent de la drogue : 100 g de résine de cannabis. Ils mettent également la main sur 100 € en liquide et du matériel informatique. Les locataires sont bien vite délestés de leurs téléphones portables mais également des ordinateurs, d’une console de jeux, etc. Tout cela dans le but d’une « vérification ».
En tout cas, c’est ce qu’ils disent malgré les protestations des occupants qui ne comprennent rien à ce qui se passe. Les « policiers » vont d’ailleurs les regrouper dans une des chambres de l’appartement. L’un des jeunes est même menotté. Ils leur expliquent qu’ils vont devoir rester groupés dans la pièce parce que le chien des stups va intervenir un peu plus tard avec une autre équipe pour voir si, dans l’appartement, il n’y a pas de caches de stupéfiants.
En fait, ils en profitent pour disparaître à bord d’une voiture Peugeot avec gyrophare. Ces faux policiers, mais vrais braqueurs, poursuivis pour vol avec arme, séquestration, usage de fausse qualité, sont actuellement vivement recherchés par les enquêteurs de la police judiciaire de Melun.