Non calmé par sa garde à vue et la saisie, par les gendarmes, de 126 plants de cannabis, la semaine dernière, chez lui, à Esvres-sur-Indre, Dominique Broc, porte-parole du Cannabis social club, ne baisse pas la garde. Bien au contraire.
Ce lundi après-midi, il ira, comme prévu, au bureau des associations, à la préfecture de Tours, déposer les statuts de ce groupement de fumeurs de joints qui cultivent entre eux, sans revendre, pour leur propre consommation.
Comme les pouvoirs publics, et c'est à peu près leur seul point commun, ces fumeurs se disent hostiles au commerce parallèle florissant grâce au trafic.
Après, l'autre étape se jouera aussi à Tours, mais au tribunal correctionnel, lundi 8 avril. Il devrait y avoir l'affluence des grands jours car, d'après Dominique Broc, une centaine de journalistes étrangers se disent intéressés par cette affaire. Un procès fumeux avec le tribunal en guise de tribune ? La mèche du pétard est allumée.
R.C.
(Photo Alain Jocard. AFP)
Source:la nouvelle république