Cannabis : La France accro à la prohibition

Cannabis : La France accro à la prohibition
Par mrpolo ,

Publication en juin dernier à New York du rapport de la Commission mondiale sur la politique des drogues (Global Commission on Drug Policy) signé par une kyrielle de personnalités de stature mondiale qui constatent l'échec de la guerre à la drogue et préconisent la dépénalisation du cannabis ; sortie à Paris du document de Daniel Vaillant (PS) recommandant une "légalisation contrôlée" ; entretien au Monde de l'économiste Pierre Kopp expliquant que si le cannabis était taxé comme le tabac, il rapporterait plus de 1 milliard d'euros à l'Etat français : jamais la conjoncture ne semble avoir été aussi favorable à une réforme de la politique prohibitionniste en vigueur depuis la loi du 31 décembre 1970 (lire en page 19). Les partisans frénétiques de la tolérance zéro auraient pourtant tort de s'inquiéter et les fumeurs de pétards de se réjouir à l'avance. L'histoire enseigne que la prohibition a les reins solides et que son pronostic vital est loin d'être engagé.

 

Depuis le premier rapport sur le chanvre indien (Indian Hemp Drugs Commission, 1894), commandé par les autorités de l'Empire britannique, ce genre de documents atterrit généralement au fond des tiroirs pour y mourir tranquillement, à l'abri de tout acharnement thérapeutique. A plus forte raison s'il fait preuve d'une certaine tolérance à l'égard de Cannabis sativa. Les rapports La Guardia (Etats-Unis, 1944), Wootton (Royaume-Uni, 1969), Shafer (Etats-Unis, 1972), Le Dain (Canada, 1972), qui reconnaissaient tous l'absence de nocivité et de dépendance liée au cannabis, n'ont en rien infléchi la politique antidrogue menée dans ces pays. Les programmes de cannabis thérapeutique arrachés de haute lutte ici ou là pour le traitement des malades atteints du sida ne doivent pas cacher la réalité. Ce ne sont que quelques lueurs de raison dans un monde où il est toujours interdit de consommer, de produire et de distribuer herbe ou haschich. A Liverpool comme à Atlanta.

 

Bilan identique en France où les rapports n'ont pas manqué. Qui se souvient du premier, celui de Monique Pelletier (1978) à la demande de Valéry Giscard d'Estaing ? Et ceux d'Evelyne Sullerot (1989) pour le Conseil économique et social, de Catherine Trautmann (1990) pour le premier ministre de l'époque, Michel Rocard, de Roger Henrion (1995) à la requête de Simone Veil, de Bernard Roques (1998) mandaté par Bernard Kouchner ? Tous s'accordaient sur la non-dangerosité du cannabis mais aucun n'a remis en cause le dogme de l'interdit, ni entraîné de modification significative de la législation prohibitionniste. Tout juste une avalanche de circulaires et autres arrêtés, parfois contradictoires, ne traitant le problème qu'à la marge : modalités des injonctions thérapeutiques imposées au consommateur, statut de l'usager, encadrement des mesures de réduction des risques, etc. Sans broncher, la France a maintenu fermement le cap de sa politique antidrogue : droit dans le mur.

 

VAINE MOBILISATION

 

Pétitions et appels ne connaissent pas un meilleur sort, quelle que soit la qualité de leurs signataires. Dès juillet 1967, une palanquée d'intellectuels, de psychiatres, de scientifiques et d'artistes (dont les Beatles) britanniques signent un manifeste affirmant sur une pleine page du Times de Londres : " The law against marijuana is immoral in principle and unworkable in practice " (la loi contre la marijuana est immorale dans son principe et impraticable dans la réalité). Elle est entrée en vigueur.

 

En juin 1976, nous étions quelques-uns à lancer dans Libération l'Appel du 18 joint en faveur de la dépénalisation du cannabis qui sera signé par des centaines de personnes connues ou inconnues. Les grands médias l'ont quasiment ignoré, la police et la justice en furent irritées. Impact zéro sur la tolérance zéro.

 

En juin 1998, à l'initiative de George Soros, milliardaire philanthrope, des dizaines de personnalités de renom écrivaient au secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, pour lui expliquer que " la guerre à la drogue cause plus de dégâts que la drogue elle-même ". La lettre fut publiée sur une double page de pub dans le New York Times à la veille d'une session spéciale de l'ONU consacrée à la lutte contre les stupéfiants. En vain.

 

Le rapport de la Commission mondiale sur la politique des drogues de juin dernier fait figure de remake tant par ses conclusions que par ses signataires. On notera que les fonctions des hautes personnalités citées sont souvent précédées de la mention " ancien ", signifiant qu'ils ne les exercent plus. Quel dommage que MM. George Shultz (ex-secrétaire d'Etat américain), Paul Volcker (ex-président de la Réserve fédérale), Kofi Annan (ex-secrétaire général de l'ONU), César Gaviria (ex-président de la Colombie), Ernesto Zedillo (ex-président du Mexique), Fernando Henrique Cardoso (ex-président du Brésil) n'aient pas eu la révélation de l'échec de la guerre menée contre la drogue lorsqu'ils étaient aux affaires ! Dénoncer la prohibition a posteriori du haut de sa retraite est aisé. Agir contre elle lorsqu'on est en responsabilité exige une volonté et un courage politique qui, jusqu'à présent, ont toujours fait défaut. En France comme ailleurs.

VAILLANT, LE RETARDATAIRE

 

Le diagnostic est valable pour Daniel Vaillant. Aujourd'hui replié sur son Aventin de la Goutte-d'Or, dans le 18e arrondissement de Paris, celui qui fut cinq ans membre du gouvernement Jospin ne s'y est jamais distingué par ses initiatives en matière de stupéfiants. Ministre des relations avec le Parlement (1997-2000), puis ministre de l'intérieur (2000-2002), il était pourtant en capacité d'agir sur le plan législatif ou policier. La proposition d'une " légalisation contrôlée " – imaginée par maître Francis Caballero (1989) et reprise pour l'essentiel dans le rapport Vaillant – était déjà sur la table depuis plus de dix ans. Elle lui a échappé, tout comme la nécessité d'un " débat de fond " qu'il appelle désormais de ses vœux. " Je pensais que la gauche écolo-socialiste reprendrait mes idées mais dès qu'elle s'est approchée du sujet, elle s'est vu qualifiée de “gauche pétard” et a fait demi-tour droite, au lieu de répliquer politiquement ", regrette maître Caballero dans l'ouvrage de Michel Henry, Drogues, pourquoi la légalisation est inévitable (Denoël). Les réactions des socialistes à une éventuelle légalisation du cannabis – notamment celles des candidats à la candidature présidentielle – le confirment. Ségolène Royal est contre, tant qu'on n'aura pas " mis tous les moyens pour démanteler les réseaux " et " légaliser le cannabis va à l'encontre des valeurs " de Manuel Valls. Pour Martine Aubry, il s'agit " d'un sujet trop sérieux pour qu'on prenne des positions tranchées " et François Hollande souhaite une " réflexion européenne sur le sujet ". Maintien du statu quo ou renvoi aux calendes grecques sont les seules réponses proposées par les candidats à la primaire et on cherchera en vain le rapport Vaillant sur le site officiel du PS.

 

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L'ARGUMENT DU JOINT QUI TUE

 

A droite – exception faite de Dominique de Villepin, plus préoccupé de son image que par le dossier drogue lorsqu'il était à Matignon –, toute remise en cause de la prohibition est dénoncée comme irresponsable et totalement exclue. Les récentes protestations de MM. Guéant, Raoult, Coppé, Accoyer, Morin ou Bertrand contre les propositions Vaillant trahissent une dépendance lourde à l'interdit.

 

On se souviendra à cet égard des difficultés rencontrées par Michèle Barzach (RPR), ministre de la santé sous le gouvernement Chirac (1986 -1988), pour faire passer un décret autorisant la vente libre de seringues en pharmacie et limiter la contamination des toxicomanes par le virus du sida. Cette mesure, en opposition à la loi de 1970, marquait le début d'une timide politique de réduction des risques qui suscite encore méfiance et hostilité à droite en dépit de sa pertinence reconnue par tous les spécialistes. Ainsi, en août 2010, François Fillon a désavoué sa ministre de la santé, Roselyne Bachelot, et opposé son veto à l'ouverture de salles de consommation de drogues qui, selon lui, ne sont " ni utiles, ni souhaitables ".

 

Dans cette ambiance, la tendance est au durcissement à l'égard du cannabis. Témoin, la loi dite Marilou, le prénom de la fillette de 9 ans tuée dans un accident de la route par un chauffard " sous l'emprise du cannabis ". Votée dans la foulée de ce tragique événement abondamment médiatisé, elle prévoit une peine maximum de deux ans de prison pour conduite sous l'emprise de stupéfiants. Prendre le volant en état d'ébriété – alcoolique ou cannabique – doit bien sûr être sévèrement sanctionné, ce qui n'interdit pas de faire deux observations. Primo, l'affaire Marilou a permis aux prohibitionnistes de régler leur principal problème avec le cannabis, qui présente à leurs yeux un grave défaut : à dose modérée, il n'est pas dangereux pour la santé et personne n'est jamais mort d'une overdose de chichon, ce qui manquait cruellement à leur argumentaire. En établissant le lien entre cannabis, délinquance routière et accident mortel, cette lacune est désormais comblée : le joint tue enfin… Secundo, la lutte contre la drogue au volant a conduit à la multiplication de tests antidrogue à la fiabilité discutable qui ne permettent pas de déterminer le moment exact de la prise de stupéfiant. Le cannabis restant présent dans les urines jusqu'à trente jours, celui qui a fumé un pétard le lundi peut être déclaré positif le dimanche alors que les effets ont depuis longtemps disparu. " Ce n'est pas une loi qui protège la sécurité publique, c'est une loi qui permet de chasser les jeunes au bord des routes ", affirme maître Caballero dans le livre de Michel Henry, considérant même " le droit du cannabis plus dangereux pour la jeunesse que le cannabis lui-même ".

 

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LA LOGIQUE DE L'ARGENT

 

Certains pensent que le poids économique de la prohibition pourrait faire pencher définitivement la balance en faveur de la légalisation, non seulement du cannabis, mais de l'ensemble des stupéfiants. Le magazine britannique The Economist, gardien vigilant du libéralisme selon Milton Friedman, défend cette position depuis de longues années. Les travaux de l'économiste français Pierre Kopp vont dans le même sens. Cette logique de l'argent s'inscrit parfaitement dans celle d'une société où les valeurs sont avant tout sonnantes et trébuchantes. Elle se heurte cependant à une autre logique : celle de l'économie parallèle, héritière directe de la prohibition, qui a pris une ampleur sans précédent. Selon un rapport de l'association américaine NORML (The National Organization for the Reform of Marijuana Law), qui milite pour la légalisation, le cannabis est la première " cash-crop " (la culture qui rapporte le plus de cash) aux Etats-Unis : plus de 35 milliards de dollars, dont 14 milliards pour la seule Californie. En France, des milliers de personnes et de familles survivent au chômage et à la misère des banlieues grâce au trafic de shit et autres denrées. Quel responsable politique osera mettre le feu aux cités en leur confisquant ce business au profit d'une Régie française du cannabis, contrôlée par l'Etat ? Qui osera affronter l'alliance objective des dealers et des agents des stups, victimes désignées d'une réforme qui les privera de leur job et de leur statut ? Quel parti ou quels élus oseront déposer un projet de loi abolissant celle de 1970 et organisant " la légalisation contrôlée " ? Le soutien des écologistes à la dépénalisation (Eva Joly) ou à la légalisation (Cécile Duflot) est certes sympathique mais en l'absence de relais parlementaire, il reste platonique.

En dépit de l'agitation médiatique du mois de juin, qui n'en doutons pas sera oubliée dans le débat de la campagne présidentielle, la prohibition garde ses " fondamentaux " intacts : ignorance et aveuglement. La loi Pétard n'est pas pour demain et les consommateurs sont condamnés à la clandestinité pour longtemps encore. Ils s'en consoleront en fredonnant les paroles d'Easy Rider : " Don't bogart that joint, my friend… "

 

JP Géné

 

Illustrations : Tabas pour "Le Monde Magazine"

Source:Le Monde

 

On en parle sur le forum....


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moi personnellement a chaque fois que je lis des texte ou on parle des prohibitionniste j'ai l'impression d'une chose/

est ce que ils ce rendent compte que le fait de dépénaliser ou légaliser n'agravera pas la situation mais que par contre la prohibition n'arrangera rien et au pir sur certain point (comme le deal,le rapport jeune/police les prisons ect..) s’agravera continuellement.

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La droite qui interdit le commerce de la weed ... Pas très liberal tout ça.Mais cela ne m etonne pas trop.

La gauche enfin plutot le PS a perdu mon vote , quelle grande deception que pas un seul candidat ne reprenne le rapport de Vaillant pour son programme!

Meme pas debatut pour les primaire !

Et les plus jeunes qui ont déjà un discourt de vieux...

Mon vote sera donc Europe Eco mais meme si a mon avi ils vont faire un bon score par rapport aux elections précédente cela ne va pas aller chercher dans les 30 / 40% :( ( déjà si c est a 2 chiffre cela sera pas mal :lol: )

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" jamais la conjoncture ne semble avoir été aussi favorable à une réforme de la politique prohibitionniste en vigueur depuis la loi du 31 décembre 1970 "

 

Voilà la seule phrase qui m'aide à garder espoir !

 

Messieurs les politicards, nous sommes préts à vous aider, on veut bien cultiver pour vous cela réduira un peu le taux de chomage ! Et si vous voulez nous taxer, ne vous génez pas ça remplira les caisses de l'état !

Mais surtout aprés SVP .... Foutez nous la paix !!!

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a quoi bon faire des rapports si personne n'en prend acte et si aucune décision en découle ? nos politique (excusez du terme) sont des fiottes qui pensent comme d'habitude a leur réélection plutôt qu'a la France. et ils agissent comme d'une manière complétement stupide : c'est a dire agir (ou réagir) a des faits d'actualité (cf la loi dite Marilou) pour satisfaire l'électorat populiste et ignorant, moi ca me fait vomir !!!

 

(surtout que la dangerosité du Cannabis au volant est très contestable, car le Cannabis c'est pas comme l'alcool et par conséquent il n'agit pas de la même manière sur les réflexes, sur l'attention, sur la maitrise du véhicule et sa vitesse, et que le Cannabis (comme l'alcool cette fois) n'a pas les même effets suivant la dose dans le sang)

 

Une récente étude américaine a prouvé qu'il était plus dangereux d'avoir une conversation au volant (téléphone portable comme simple discussion avec un passager) que de conduire sous l'emprise du Cannabis.

Par ailleurs, toujours récemment, une chauffeur de poids lourd a eu une prescription médicale de Sativex pour traité le syndrome de Gilles de la Tourette qui handicapé ses facultés a rester concentré sur la route. et bien après une batterie de test en tout genre (attention, réflexes, ...) on l'a autorisé a prendre la route en notant même des améliorations dans sa concentration sur la route. ( référence : IACM - bulletin du 28 juin 2011)

 

Les tests salivaires ne sont pas la pour protéger qui que ce soit, c'est 1/ fait pour contrôler encore plus les jeunes et les consommateurs, 2/ faire du chiffres facilement vu le nombre de consommateur en France 3/ faire plaisir au petit copain qui fabrique c'est test peu fiable qui n'ont d'ailleurs fait l'objet d'aucune étude sérieuse quand a leur efficacité et qui pourtant on été très vite disponible.

 

la moral et la stupidité sont souvent les maîtres mots de nos pathétiques dirigeants.

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Le Ps quand il est favorable a une dépénalisation n'est qu'une façon de chercher des votes pour 2012 car il savent qu'il sont mal cette années beaucoup de Français savent qu'il faut une présidente ferme et dur sur les réels problèmes de notre patrie music.gif

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C'est quand même très pessimiste comme texte. D'accord, on en parle plus depuis juin, mais c'est la rentrée et il faut attendre un peu. Pour ceux qui doutent encore, il reste François Hollande qui s'explique ici... pour de vrai et sans peur.

 

 

Un peu de patience les gars.

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que la prohibition dure!!!vive les growshop et les seedeurs!!!actionnaire d 'edf a vie!!!

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de mon point de vue "on" a lancé le débat beaucoup trop tôt et j'ai la triste impression que le phénomène s'essoufle.... Bref dans tout les cas j'emmerde (moi et mes petites) la france.

La droite n'en parlons pas, la gauche(une bande de fauch'ton), et europe écologie ne suffira pas.

Désolé de faire bader mais sa ma tout l'air d'etre la triste réalité....

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Pour ceux que ca interresserai, voici un reportage sur la prohibition, le marché illegal, et un peu tout ce qui touche de pres a la ganja moderne dans nos "pays civilisés", tres bien fait par la chaine BBC (angleterre), un tres bon reporter, de tres bonne interventions et prises, vision tres realiste et moderne de cette drogue. Le reportage se passe la plupart du temps sur territoire UK, mais ils font un tour par la case Californie, et là, c'est comme si on decouvrer un autre monde, c'est assez ridicule un tel fossé entre nos Lois et nations. Attendons, le temps fera les choses pour nous (et pour la weed), nos representants politiques sont tous agés de 70 ans meme les années Hippies pour eux, ca devait etre pire ^^. Un moment viendra ou il faudra que de nouveau representants et bien.... nous representent. lol pour le moment c pas trop le top je doit l'avouer avec le nain mafieu et sa mega sal**** anorexique qui friment sur la cote d'azur a coup de Raybans.

 

Le pointage du doigts sur la weed est plus dangereux a mon avis que sa propre utilisation, on etiquette truand/voyous sur des simples fumeurs alors qu'un joint fait moins "mal" que des verres d'alcools, comme dit dans l'article ci dessus : " le droit du cannabis plus dangereux pour la jeunesse que le cannabis lui-même ".

 

Ca voudrait dire qu'alors nous ne sommes plus libres.

Je crois que c'est la verité, nous sommes plus que de simples pantins, on nous dit ca c'est bien, ca c'est mal, on nous transforme en vache a lait pour l'état avec les amendes et controles inutiles a repetitions, qui on pour seul effets faire augmenter la peur du flic, du controle. Le délit en lui meme, ne change pas , la sanction non plus.

 

La vraie pourriture , c'est le systeme.

Lorsqu'on voit qu'un homme se fait agresser a toulouse ya 2 jours, il replique bien sur violement, et dapres vous qui va prendre du surcis? lagresseur ou celui qui a voulu se venger apres l'agression ? 6 mois pour le pére de famille qui s'est vu menacé et a voulu repliquer par la force pour calmer les voyous.

Logique pourrie de la justice.

 

En esperant une evolution positive de "notre" Europe. (c'est pas gagné) A+

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Qu'importe le partie, s'ils décident de légalisé ou dépénalisé le canna, a mon avis ce partie a de grande chance d’être au pouvoir ...

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J'ai des doutes nerull, les consommateurs ( bien qu'on soit un bon p'tit paquet) ne représente pas l'ensemble de l'electorat.Puis honnetement je ne me vois pas voter pour quelqu'un (peut importe son parti) uniquement sur le fait qu'il légalise ou dépénalise.Ya tellement d'autres trucs importants (pas taper :lol: ) a remettre en ordre.

Peace.

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Le problème, c'est que ça ne dépend pas de nous directement.

Il nous faut l'intervention d'un politique qui doit gagner la présidentielle pour qu'on ai une chance d'y arriver.

Nous sommes spectateurs et nous n'avons que nos bulletins de vote pour y parvenir.

C'est peu mais c'est mieux que rien.

 

Soulignons l'arrivée de la grèce et de la pologne (je crois) dans la dépénalisation.

La France s'isole dans la prohibition qu'elle sera bientot la seule à mener dans toute l'europe.

Un fait qu'il sera bien difficile de nier plus longtemps.

 

gardons espoir et votons (c'est tout ce qu'on peut faire).

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la démocratie c'est la dictature de la majorité... et j'ai bien peur qu'on soit loin d'être une majorité pro-légalisation

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