Marseille : la série de meurtres relance la question de la légalisation du cannabis

Marseille : la série de meurtres relance la question de la légalisation du cannabis
Par mrpolo ,

Demain jeudi, à Matignon, Jean-Marc Ayrault présidera une réunion interministérielle sur un sujet bien précis : « l’élaboration d’un programme d’action pour l’agglomération marseillaise ». Un vaste projet visant à endiguer les nombreux règlements de compte liés aux trafics de drogues dans la capitale phocéenne. Mais le gouvernement remettra-t-il pour autant la question de la légalisation des drogues dites « douces » sur la table ?

 

 

En juin dernier, Cécile Duflot, fraîchement nommée ministre de l’Egalité du Territoire et du Logement avait déclenché la toute première polémique du gouvernement Ayrault en se déclarant favorable à la légalisation du cannabis dans l’objectif de « faire baisser le trafic et d’avoir une politique de santé publique ». La jeune ministre avait tout de suite été rabrouée par sa hiérarchie gouvernementale et l’idée même d’un débat sur le sujet avait été oubliée.

Pourtant, à Marseille, c’est bien connu, l’essentiel des trafics concerne la vente de shit ou d’herbe. Quasiment chaque cité possède son propre réseau et les clients font la queue comme au supermarché pour venir s’approvisionner. Avec un tel constat, la nécessité d’une réflexion sur une possible légalisation du cannabis afin de lutter contre le trafic et donc, par extension, les règlements de compte, apparaît inévitable.

 

« On ne lâchera pas le morceau sur cette question-là » Sébastien Barles

 

Pour les élus écologistes de Marseille, la question de la légalisation du cannabis ne doit plus être taboue et devra absolument être évoquée demain, lors de la réunion interministérielle. Sébastien Barles est conseiller municipal d’Europe-Ecologie-Les-Verts à Marseille et porte-parole du parti en PACA. Pour lui, c’est un des trois sujets essentiels à évoquer pour espérer une amélioration de la situation :

 

« Je pense que dans le cadre de la réflexion gouvernementale de demain, il faut que la question soit posée. Il y a trois questions centrales à mettre à l’ordre du jour pour l’avenir de Marseille : c’est la question de la légalisation du cannabis pour notamment régler ou en tout cas réguler les dérives mafieuses ; ça c’est fondamental. Le deuxième point c’est de réfléchir sur l’instauration de discrimination positive à la française pour aider ces quartiers sur le long terme à s’en sortir. Le dernier point concerne la mise de moyens à Marseille sur l’accession des transports afin de désenclaver les quartiers nord. Nous, ce que l’on espère, c’est que le séminaire de jeudi débouche sur l’ouverture d’un débat sur la question de la légalisation du cannabis et que l’on traite l’ensemble de la question. »

Les élus écologistes espèrent donc des avancées dans ce domaine mais ils ne sont pas les seuls ; d’anciens membres des forces de l’ordre partagent également cette opinion.

 

« Il faut sécher le problème à la base » George Moréas

 

George Moréas est un ancien policier devenu romancier puis cinéaste. Il a notamment dirigé l’office central pour la répression du banditisme dans les années 1980. Aujourd’hui, il est toujours commissaire principal honoraire de la Police Nationale et blogueur émérite. Dans son dernier billet intitulé « Marseille : vous avez dit guerre des gangs ? » sur lemonde.fr, il conclut en posant clairement la question de la légalisation :

« Et puisque l’on sait que les produits stupéfiants sont en grande partie responsables de ces règlements de compte, quitte à passer aux yeux de Mme Ghali pour un « pseudo-gaucho-intello-bobo », je reste persuadé qu’il faut sécher le problème à la base. Et je ne vois pas le mal que l’on se fait à y réfléchir. D’autant que nous sommes nombreux, sans doute, à nous demander comment on peut installer des « salles de consommation à moindre risque » pour les drogues injectables (d’une certaine manière, on dépénalise) et refuser systématiquement toute avancée pour la drogue la plus consommée en France : le cannabis. »

 

Afin de réduire les règlements de compte dans une cité phocéenne qui en a toujours connus, le gouvernement va-t-il poser une bonne fois pour toute, le débat de la légalisation en France ? Vu les positions de François Hollande et d’une majorité de ses ministres sur la question, il se pourrait bien que le sujet ne soit même pas évoqué.

 

Par Benjamin Dahler

 

(photo illustration : AFP/Archives)

 

Source:mlactu.fr

On en parle sur le forum....


  Signaler Article


Retour utilisateur


....il se pourrait bien que le sujet ne soit même pas évoqué.

 

tout est dit... :-(

:idea:

Partager ce commentaire


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

le problème des quartiers nord de marseille cest pas le cheat et la beuh ,car sa rapporte pas assez cest la C ,pour ce qui connaise pas cest la coke , j,ai abiter 20 ans la bas ,ten qui non pas compris sa ! il n,ont rien compris comme d,abitude lagauche ou la droite cest pareilles ,cest des gros ignards

Partager ce commentaire


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

salut doctorspliff

 

la cocaïne rapporte plus d'argent au gramme par rapport à 1 gramme de weed ou de hash mais le cannabis est beaucoup plus vendu.... je sais pas lequel rapporte le plus d'argent aux trafiquants, ce qui est sur c'est que le trafic de cannabis est plus important que tous les autres trafics de drogue.

Partager ce commentaire


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je Ne suis pas du tout d'accord avec vous !!ça voudrais dire qu'il a quelque centaine de millier de cocaïnomane à Marseille shock.gifshock.gifshock.gifshock.gif

 

Pour faire vivre autans de monde dans les cartier c'est pas la coke mais bien du H et de la Weed.Je ne dit pas qu'il n'y a pas de coke mais qu'il

 

y a beaucoup plus de fumeur que de toxicomane .^^Heureusement ^^

 

 

Cannabiquement ,

 

tkweeds

Partager ce commentaire


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

n'empêche que si ils ouvrent des dispensaires pour les drogués pour qu'ils puissent s'injecter leurs merde ( désolé de parler comme ça mais mon père était héroïnoman et ça l'a mené à la mort!!! ) et bien je peux vous assurer que si cela devait arriver, j'en ferai une révolution personnel.

 

Le Portugal utilise déja ces méthodes, et je trouve que c'est de l'encouragement indirect à la consommation..

 

comment peut on laisser des personnes utiliser de tels drogues en toute légalité, et interdire une herbe..

 

honnêtement c'est totalement incompréhensible, désolé j'aime bien la France, mais là faut pas abuser.

 

je m’arrête là parce que je commence à m'énerver tout seul, et c'est pas un bon moyen pour commencer ma journée..

 

 

peace

Partager ce commentaire


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Yep

 

tout à fait d'accord avec LE TRITRI supair.gif rein à ajouté

Partager ce commentaire


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

le trichome il y a une chose qu'il faut comprendre, qu'on leur fasse des centres ou pas ils prendront toujours leurs merde, le problème c'est que dans la rue ils sont dans des endroits pas très ragoutant, utilisent la même seringue sale pour s'injecter je sais pas combien de doses, se font passer les seringues entre eux. ils ne sont pas encadrés et si un problème survient alors ils sont seuls dans leur merde.

 

le fait d'ouvrir des centres leur permet de faire ça dans des lieux sains et sécurisés, ou ils seront surveillés, ou il y aura des seringues neuves et stériles pour chaque injection, ou des gens pourront les surveiller ET pourront les aider à s'en sortir petit à petit, si ton père était héroinoman tu sais donc que c'est une vraie merde et qu'il est très très très difficile d'en sortir, en créant ces centres on leur permet d'être en sécurité et de côtoyer des gens qui veulent les aider à la longue, c'est difficile à comprendre que des mecs qui ouvrent des centres pour que les héroinoman se droguent c'est pour les aider, mais c'est bien le cas, car comme ça ils connaîtront les drogués, ils créeront une relation de confiance et pourront aider à s'en sortir ceux qui le veulent.

 

on vit dans un monde de merde ou la drogue existe, nous même on est une grande majorité à nous "droguer" avec le cannabis, qu'une petite minorité prend du cannabis pour des problèmes de santés, pourtant on a trés bien vu ce que la repression et la non regulation de l'état donne, c'est la loi de la jungle ou on laisse les gamins de 13 ans dealer et acheter du canna coupé à la merde qui viendra pourrir la santé des gens.

 

la répression n'est pas une bonne chose, la régulation et le contrôle reflechit est une bonne chose

Partager ce commentaire


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Perso, je pense qu’il faut se poser la question de savoir sila fin du trafic dans les cités a une incidence sur la paix sociale.

 

J’avais entendue il y a quelques temps un spécialiste surles drogues qui avait un point de vue :

 

Même si il était d’accord que légaliser une drogue doucecomme le cannabis permettrai de contrôler les consommations (en quantitatif eten qualitatif, en encadrant les usagés à fumer des produit « propres »et donc éviter d’importer du hash fait par des enfants presque esclaves…),

 

Le gros problème est celui de la paix social, le marché ducannabis est la et fait vivre des familles ect..., que se passerait ’il si on légalisaitle cannabis, on viendrait surement à perdre cette paix sociale.

 

Aujourd’hui je pense qu’il est temps de se reposer laquestion, est ce que la légalisation du cannabis serait ’elle profitable ou paspour maintenir cette paix sociale (qui s’effrite à Marseille ces derniersjours) ?

 

J’avoue que moi j’habite dans un endroit bien tranquille et jen’ai pas un avis très franc la dessus, si'y il n'y avais que moi, une régulation avec par exemple unedéclaration en préfecture d’une surface de x m² cultivée, pour une consommationpersonnelle dans des lieux privés avec interdiction de vente pour éviter auxjeunes usagées d’avoir accès à cela me conviendrait très bien ! Un peucomme pour un permis de chasse avec un fusil déclaré à la maison.

 

Enfin ça n’engage que moi, à bon entendeur !

 

Guillaume

 

Partager ce commentaire


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Vu les positions de François Hollande et d’une majorité de ses ministres sur la question, il se pourrait bien que le sujet ne soit même pas évoqué! Et c'est même sur qu'il ne sera pas évoqué!! :-)

En France il ne seras pas question de dépénalisation avant une dizaine d'années à mon avis! Moi je suis d'accord avec guiguilove quand il dit "une régulation avec par exemple une déclaration en préfecture d’une surface de x m² cultivée, pour une consommation personnelle dans des lieux privés avec interdiction de vente." Un peu comme en Espagne ou l'on peut cultiver et consommer chez soi, à condition de faire une association comprenant les différentes personnes voulant profiter de la récolte et de se déclarer en préfecture!

Mais vraiment je pense que les mentalités n'ont pas encore évoluées assez en France pour en arriver à une quelconque forme de dépénalisation du cannabis alors que pourtant il y à quasiment autant de gens qui consomme du cannabis en France que de gens qui consomme de l'alcool ou se bourre de médocs types antidépresseurs tout ça au frais du contribuable et initié par des médecin irresponsables et intéressés! Et c'est surement pas grâce à des psychopathes qui assassine des gens en pleine journée que les mentalités sur la question du cannabis vont évoluées.

Partager ce commentaire


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rj Burger, je suis d'accord sur le fait d'encadrés des toxicomans est une bonne chose, mais si tu fournit tout le matériel ( exclu la drogue ) ben il se feront leur shoot sans crainte.. dans leur tête ils seront confiant, et consommeront encore plus... l'hero c'est pas de la weed, malgré que ça soit dans la classe stupéfiant.

le mieux reste les centres de désintoxication... mais là encore la volonté est de mise..c'est dur à dire mais un drogué reste un drogué.. je veux dire par là qu'il cherchera toujours un produit de substitution comme l'alcool et ce n'est qu'un exemple car ils sont nombreux, et le risque qu'il ne reprenne de l'hero n'est pas à exclure..

 

enfin je parle de ce que j'ai vécu étant gosse, et ça m'a malheureusement marqué...

 

pour de ce qui est du cannabis, il faut laisser le temps, le temps de comprendre qu'aujourd'hui le cannabis ne rime plus avec polémique, du moins au yeux des citoyens..

il faudrait faire ouvrir les yeux au gouvernement, comment? malgré tout ce qu'on entends dans les médias à ce sujet rien ne bouge, le nombre de cultivateurs pour consommation personnel explose d'année en année, dans ma ville sur un rayon de 4 km je ne dirai pas combien de personnes cultivent chez eux, mais croyez moi les chiffres sont ahurissants.

 

bref des mecs de la bac te laissent même repartir avec ta weed si t'es polit.. alors bon..

Partager ce commentaire


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Salut,

 

+ 1 Rj burger

 

Tous est dit.. Est n'oublions pas que le Portugal se tourne vers politique qui ne considère plus les drogué comme des criminelle mais comme des malades d'ou les dispensaire et pour sa + 30 Portugal.

 

Je pense qu'un drogué n'a rien a faire en prison. Le centre de desintox ne sera utile que si il vient d une démarche personnelle.

 

 

++

Partager ce commentaire


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

ouais et si tu le laisses faire bien rien ne l’empêchera de continuer.. au portugal il n'y a qu'à voir justement.. ils sont même pas obligé de faire les visites médical, alors pourquoi iraient ils? il faut les aider, mais à s'en sortir, leurs faire aller de l'avant, reprendre gout à la vie ect..

 

si tu connaissais le problème de plus près tu ne dirais pas ça,

 

BWEF

Partager ce commentaire


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

le laxisme c'est de ne pas légaliser. point.

 

il faudrait faire ouvrir les yeux au gouvernement, comment?

 

Ca ne bougera que lorsque le portrefeuille sera menacé :

 

Une bonne grève générale de tous les fumeurs, avec blocage des ronds points, deversement de noir de bang devant les prefectures, manif sur les rails de la sncf, manifs devant les televisions, les journaux, les mairies...

Rien que 300.000 cultivateurs en gréve et en manif ca fait du bruit, mais alors si les consomateurs s'y mettent... même si un sur 10 se déplace ça doit bien faire un petit million ( 2000 selon la police)

 

De plus il faudrait que le syndicat de producteurs d'alcool soit avec nous... de gré ou de force, leur choix sera vite fait : pas de concurrence.

Les débitants de tabacs ne devraient a priori pas être contre.

Partager ce commentaire


Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites