Roger Jenkins, l'un des plus illustres banquiers de la planète, a acheté une propriété en Californie afin d'y monter une affaire dans le cannabis, sur fond d'accélération de sa légalisation.
Le requin de la finance mondiale de soixante ans Roger Jenkins vise à doubler son capital actuel en devenant le roi du marché du cannabis américain, pas encore légalisé en Californie, malgré un lobby surpuissant favorisant l'adoption de la loi appropriée et la radiation du cannabis par le Congrès de la liste nationale de drogues interdits. Cet Etat du sud-est pourrait être le principal producteur aux Etats-Unis car il est ensoleillé toute l'année, ce qui pourrait faire flamber les revenues du secteur, rapporte le quotidien britannique The Daily Mail.
Actuellement, quatre Etats et Washington D.C. ont déjà voté pour la légalisation. Par exemple, le Colorado, avec sa législation en vigueur depuis 2012, collecte plus d'argent avec les taxes sur la drogue qu'avec celles sur l'alcool.
La législation est également applaudie par les géants de l'industrie du tabac, en baisse totale ces dernières années, car la marijuana est le plus souvent utilisée avec les cigarettes.
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L'expérience américaine est suivie de près au Royaume-Uni par Nick Clegg, ex-chef des Libéraux-démocrates, qui dresse la perspective alléchante de récolter plus d'un milliard de livres sterling de taxes sur la drogue par an.
Roger Jenkins n'est pas le seul à promouvoir l'idée de légalisation, il est également soutenu par Sean Parker et Peter Thiel, qui font partie des plus influents investisseurs de la Silicon Valley. Peter Thiel est le cofondateur du système de paiement en ligne PayPal et est connu pour son soutien au candidat républicain à la présidence américaine Donald Trump.
En outre, le National Health Service (NHS) du Royaume-Uni insiste toujours sur le fait que le cannabis peut entrainer la schizophrénie et la toxico dépendance.
Roger Jenkins est réputé pour avoir sauvé en 2008 la banque Barclays, où il gérait notamment le service d'optimisation fiscale, grâce aux 12 milliards de livres sterling venues du Qatar par l'intermédiaire de sa seconde épouse Diane. En 2011, elle a finalement obtenu au cours de leur divorce la moitié de leur fortune de 300 millions de livres sterling.
Ce qui n'était pas le cas de ses mariages précédents ou de sa relation avec l'ex-mannequin et femme d'affaires Elle Macpherson.
De plus, le frère de Roger Jenkins, David, a déjà connu la prison pour avoir acheminé aux Etats-Unis des anabolisants pour un total de 70 millions de dollars.
Une chose est certaine, Roger Jenkins aimerait éviter que son image ne devienne celle du champion de la marijuana.
Source: sputniknews.com